Cabaret berutti .indd - Opéra de Lyon
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AMPHI<br />
CABARET<br />
SAISON<br />
O4-O5<br />
Mise en espace<br />
Jean-Clau<strong>de</strong> Berutti<br />
En collaboration avec Philippe Zarch<br />
Traduction <strong>de</strong> Clau<strong>de</strong> Porcell<br />
(publiée aux éditions <strong>de</strong> L’Arche)<br />
Musiques extraites du<br />
Chevalier à la rose <strong>de</strong> Richard Strauss<br />
Louis Bonnet : La Basse, un baron<br />
Yann Métivier : Le Ténor<br />
Irène Chauve : L'Actrice<br />
Daniel Pouthier : L'Acteur<br />
Judith Bècle : La Soprano<br />
François Font : Le Metteur en scène<br />
Jean-Pierre Laurent : Le Chef d'Orchestre<br />
Salomé Broussky : La Pianiste<br />
Marc Badiou : L'Editeur<br />
Equipe technique :<br />
Lumière : Hervé Favre / Pierrick Tissot<br />
Christian Armenta<br />
Accessoires : Jean-Pierre Thoni<br />
Machinerie : Patrick Meneau / Patrick Savariau<br />
Geoffroy Dupupet / Jean-Clau<strong>de</strong> Suchet<br />
Clau<strong>de</strong> Gauville<br />
Habillement : Samicha Mekrelouf<br />
Maquillage-coiffure : Sylvie Barrault<br />
Jacques Pallas / Nathalie Giraudon<br />
En coréalisation avec la Comédie <strong>de</strong> Saint-Etienne<br />
MARS 2OO5<br />
Je 3 et Sa 5 à 20h30<br />
L’OPERA NATIONAL DE LYON EST CONVENTIONNE PAR LE MINISTERE DE LA CULTURE ET<br />
DE LA COMMUNICATION, LA VILLE DE LYON, LE CONSEIL REGIONAL RHONE-ALPES ET<br />
LE CONSEIL GENERAL DU RHONE.
Quelque part sur les hauteurs <strong>de</strong> Salzbourg, un chanteur<br />
d’opéra réunit ses amis dans son château pour<br />
son jubilé : il vient <strong>de</strong> chanter Ochs dans Le Chevalier<br />
à la rose pour la 200 e fois. Le metteur en scène, le<br />
chef d’orchestre, un chanteur, <strong>de</strong>s acteurs, un éditeur, une pianiste<br />
sont à table. Seule absente, la soprano, qui doit revenir d’une<br />
représentation.<br />
Au cours <strong>de</strong> ce repas, les convives dînent avec <strong>de</strong>s figures <strong>de</strong> cire<br />
qui sont leur modèle artistique d’avant-guerre qui ont animé les<br />
premières années du Festival <strong>de</strong> Salzbourg fondé en 1920.<br />
> Richard Mayr (1877-1935)<br />
Basse. Découvert en 1902 par Gustav Mahler qui l’engage à<br />
l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Vienne. Il fut en son temps le plus grand interprète du<br />
Baron Ochs dans Le Chevalier à la rose.<br />
> Richard Tauber (1891-1948)<br />
Ténor autrichien. Quitte son pays en 1938 et est naturalisé<br />
anglais. Grand interprète aussi bien <strong>de</strong> Mozart que <strong>de</strong> Lehàr.<br />
> Lotte Lehmann (1888-1976)<br />
Soprano <strong>de</strong> nationalité alleman<strong>de</strong> naturalisée américaine.<br />
Quitte l’Europe pour les USA en 1938.<br />
Créatrice du rôle-titre d’Ariane à Naxos.<br />
> Alexan<strong>de</strong>r Moissi (1879-1935)<br />
Un <strong>de</strong>s plus grands acteurs <strong>de</strong> son époque. Travaille avec Max<br />
Reinhardt à Berlin à partir <strong>de</strong> 1904. En 1920 au premier festival<br />
<strong>de</strong> Salzbourg, il est le premier titulaire du rôle principal <strong>de</strong> Je<strong>de</strong>rmann<br />
<strong>de</strong> Hofmannsthal, pièce emblématique du festival et jouée<br />
tous les ans.<br />
> Helene Thimig (1889-1974)<br />
Actrice alleman<strong>de</strong>. Quitte Berlin pour Vienne en 1933, Vienne<br />
pour les USA en 1938. Revient en Allemagne en 1946.<br />
Epouse <strong>de</strong> Max Reinhardt.<br />
> Max Reinhardt (1873-1943)<br />
Metteur en scène allemand. Cofondateur du Festival <strong>de</strong> Salzbourg<br />
en 1920, avec Richard Strauss et Hugo von Hofmannsthal.<br />
Quitte Berlin pour les Etats-Unis en 1933 où il se consacre surtout<br />
au cinéma, avec <strong>de</strong>s succès mitigés.<br />
> Arturo Toscanini (1867-1957)<br />
Chef d’orchestre italien. Pendant les années du nazisme, il refuse<br />
<strong>de</strong> se produire en Allemagne, en Autriche, en Italie. Les Etats-Unis<br />
seront le point fixe <strong>de</strong>s vingt-cinq <strong>de</strong>rnières années <strong>de</strong> sa carrière.<br />
> Elly Ney (1882-1968)<br />
Pianiste alleman<strong>de</strong>. Gran<strong>de</strong> interprète <strong>de</strong> Beethoven et <strong>de</strong><br />
Brahms. Elle a enseigné au Mozarteum <strong>de</strong> Salzbourg <strong>de</strong><br />
1939 à 1945.<br />
> Samuel Fischer (1860-1934)<br />
Editeur allemand. Fon<strong>de</strong> Fischer Verlag, sa maison d’édition, en<br />
1886. Edite Ibsen, Schnitzler, Hofmannsthal, Thomas Mann, etc.<br />
Fuyant la progression du nazisme, Fischer Verlag émigre <strong>de</strong> Berlin<br />
à Vienne, <strong>de</strong> Vienne à Stockholm, <strong>de</strong> Stockholm à New York.
THOMAS BERNHARD (1931-1989)<br />
Ecrivain et dramaturge autrichien. Une enfance sans père mais<br />
marquée par un grand-père écrivain. La maladie, une pleurésie<br />
qui <strong>de</strong>vient tuberculose par contagion dans la maison <strong>de</strong> repos, fut<br />
l’épreuve capitale d’une jeunesse marquée aussi par la musique.<br />
Il sortira diplômé du Mozarteum <strong>de</strong> Salzbourg [...] Toute sa<br />
biographie tiendrait dans ses rapports difficiles avec l’Autriche, dans<br />
la difficulté d’être Autrichien. Dès 1955, un article dénigrant le théâtre<br />
à Salzbourg lui vaut un procès ; en 1989 il meurt en plein scandale<br />
<strong>de</strong> sa <strong>de</strong>rnière pièce, Hel<strong>de</strong>nplatz, du nom <strong>de</strong> la place (littéralement :<br />
la place <strong>de</strong>s Héros !) où 250 000 Viennois firent une ovation à Hitler<br />
au len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> l’Anschluss. Il écrivit dans une <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>rnières<br />
Dramolettes : " La plus formidable comédie <strong>de</strong> tous les temps, c’est<br />
l’Autriche " ; l’Autriche est le plus grand théâtre du mon<strong>de</strong> ; c’est le<br />
théâtre même. Pour ce Timon d’Autriche, le théâtre sera l’instrument<br />
pour dénoncer la comédie et le mensonge du mon<strong>de</strong> ; que le théâtre<br />
montre que le mon<strong>de</strong> (l’Autriche) est une scène. Et les hommes <strong>de</strong>s<br />
marionnettes : un <strong>de</strong> ses premiers textes pour le théâtre, écrit vers<br />
1956 mais publié en 1970, avait pour titre : la Montagne, spectacle<br />
pour marionnettes sous forme d’êtres humains ou d’êtres humains<br />
sous forme <strong>de</strong> marionnettes. Dès Une fête pour Boris (Ein Fest für<br />
Boris, 1970) et surtout l’Ignorant et le Fou (Der Ignorant und <strong>de</strong>r<br />
Wehnsinnige, 1972), Bernhard montre son goût pour les personnages<br />
les moins " naturels " : estropiés, gnomes, alcooliques, artistes, fous,<br />
philosophes, philosophes fous, ce qui fait que <strong>de</strong>s êtres humains<br />
sont <strong>de</strong>venus <strong>de</strong>s " créatures parfaitement artistiques ", c’est-à-dire<br />
artificielles. " Les acteurs ne sont pas ici <strong>de</strong>s êtres humains/ <strong>de</strong>s<br />
marionnettes/ Ici tout bouge contre la nature ". Le théâtre <strong>de</strong> Bernhard<br />
déploie sa critique sur <strong>de</strong>ux registres différents. D’abord la politique,<br />
avec ces estropiés qui nous gouvernent : la Société <strong>de</strong> chasse (Die<br />
Jagdgesellschaft, 1974), le Prési<strong>de</strong>nt (Der Präsi<strong>de</strong>nt, 1975), les<br />
Célèbres (Die Berühmten, 1976), le Déjeuner allemand (dix lignes<br />
contre les mentalités nazies !) et Avant la retraite (Vor <strong>de</strong>m Ruhestand,<br />
1979).<br />
L’autre registre est celui du théâtre lui-même ; Bernhard entretient<br />
une relation <strong>de</strong> fascination-répulsion pour le théâtre, pour ceux qui<br />
l’écrivent : l’auteur dramatique <strong>de</strong> Au but (Am Ziel, 1981) ; qui le font :<br />
le Faiseur <strong>de</strong> théâtre (Der Theatermacher, 1984) ; fasciné surtout par<br />
les portraits d’acteurs en vieux cabotins, figures obsédantes <strong>de</strong> vieux<br />
acteurs shakespeariens : Les apparences sont trompeuses (Der Schein<br />
trügt, 1983) ; Simplement compliqué (Einfach kompliziert, 1986), tous<br />
nostalgiques d’un grand théâtre perdu, théâtre adoré et haï, Minetti<br />
(1976), acteurs sans théâtre, entre imprécation et désespoir. [...]<br />
Dictionnaire du théâtre, Larousse
JEAN-CLAUDE BERUTTI<br />
Directeur <strong>de</strong> la Comédie <strong>de</strong> Saint-Etienne, il y met en scène La Chute<br />
(Bigliant Srblianovic), Beaucoup <strong>de</strong> bruit pour rien (Shakespeare),<br />
La Gonfle (Roger Martin du Gard), La Cantatrice chauve (Ionesco).<br />
Il a également été directeur du Théâtre du peuple <strong>de</strong> Bussang où il<br />
met notamment en scène La Forêt d’Ostrovski, Le Cercle <strong>de</strong> craie<br />
caucasien <strong>de</strong> Brecht, La Bague magique, création <strong>de</strong> Giovanna<br />
Marini, L’Adulateur <strong>de</strong> Goldoni, Le Pupille veut être tuteur <strong>de</strong> Peter<br />
Handke, La Cerisaie <strong>de</strong> Tchékhov. Parmi ses autres mises en scène :<br />
Le Cocu magnifique (Crommelynck), Le Mé<strong>de</strong>cin malgré lui (Molière),<br />
Caprices d’images (Paul Emond), Requiem pour un espion (George<br />
Tabori), Le Mariage <strong>de</strong> Figaro (Beaumarchais), L’Ile <strong>de</strong>s esclaves<br />
(Marivaux), etc.<br />
Dans le domaine du théâtre d’opéra : Louise (Charpentier),<br />
La Cenerentola, L’Enlèvement au sérail, La Bohème, Werther,<br />
Le Marché <strong>de</strong> Malmantile (Cimarosa), La Mort <strong>de</strong> Danton (Gottfried<br />
von Einem), Aïda, La Traviata, Le Couronnement <strong>de</strong> Poppée<br />
(Monteverdi), Cosi fan tutte... Pour l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong> : Manfred<br />
(Schumann), Faust (Gounod), Rusalka (Dvorak).<br />
A SUIVRE...<br />
AMPHIJEUNE<br />
AUTOUR DE L'OPÉRA<br />
LE ROI MALGRÉ LUI<br />
Atelier pour enfants<br />
Thème : la musique<br />
Entre 5 et 9 ans<br />
MARS Di 6, 16h<br />
Tarifs : Ateliers : 5€ (nombre <strong>de</strong><br />
place limité et conditions d'accès)<br />
ET AUSSI...<br />
JOURNÉE DE LA FEMME<br />
"Le silence <strong>de</strong>s hommes"<br />
Création chorégraphique <strong>de</strong> la<br />
Compagnie Kadia Faraux<br />
MARS Ma 8, 20h30<br />
Entrée libre<br />
AMPHIMIDI<br />
DANSE<br />
Département danse<br />
CNR <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong><br />
MARS Me 9 et Ve 11, 12h30<br />
Entrée libre<br />
AMPHIMIDI<br />
DANSE<br />
Département danse<br />
CNSMD <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong><br />
MARS Me 16 et Ve 18, 12h30<br />
Entrée libre<br />
ETAUSSI...<br />
JOURNÉES GRAME 2005<br />
> Carte blanche à Benjamin Carat,<br />
violoncelle<br />
MARS Je 17, 12h30<br />
> Créations, <strong>de</strong> Chine et d'ailleurs<br />
Qi Yao, zheng ; Jérémie Siot,<br />
violon ; Julian Boutin, alto ;<br />
Benjamin Carat, violoncelle<br />
MARS Je 17, 20h<br />
Tarifs : 12€, Jeunes 8€<br />
AMPHIJEUNE<br />
ATELIER POUR ENFANTS<br />
Autour du ballet Trico<strong>de</strong>x<br />
Thème : le cirque - Entre 5 et 9 ans<br />
MARS Di 20, 15h<br />
Ateliers : 5€ (nombre <strong>de</strong> place limité<br />
et conditions d'accès)