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Vie municipale<br />
Vidéo protection : des caméras sur<br />
plusieurs sites de la commune<br />
Cela pourrait commencer comme une<br />
ch<strong>ans</strong>on de Joe Dassin : les jours <strong>se</strong><br />
suivent et <strong>se</strong> res<strong>se</strong>mblent quand on<br />
fait face au quotidien, le quotidien de tous<br />
les jours et surtout du lundi matin. Ce sont<br />
des désordres, dégradations. Cas<strong>se</strong>r des biens<br />
publics, en particulier, cela nous concerne<br />
tous.<br />
Sur les années 2006, 2007 et 2008,<br />
le bilan des incivilités et dégradations est<br />
important. Plusieurs sites de la commune<br />
sont régulièrement visés : le centre village et<br />
notamment derrière l’égli<strong>se</strong> (la mairie a engagé<br />
des travaux de remplacement des sanitaires<br />
pour un montant de près de 55 000 euros<br />
TTC), la crèche multi-accueil, de nombreux<br />
vols aux <strong>se</strong>rvices techniques (bennes dont le<br />
coût est de l’ordre de 5 000 euros TTC,<br />
tronçonneu<strong>se</strong>s, coupe haie, petits matériels),<br />
le Prieuré (vitres cassées, dégradation en<br />
quasi totalité de l’éclairage du parking), vitres<br />
cassées de la mairie, etc.<br />
Devant ces événements, la mairie a souhaité<br />
protéger certains de <strong>se</strong>s bâtiments communaux<br />
et donc<br />
d i s s u a d e r<br />
les fauteurs<br />
de troubles<br />
en installant<br />
des caméras<br />
vidéos en<br />
plusieurs lieux : le<br />
Prieuré, la Mairie, la<br />
Maison des sociétés,<br />
l’égli<strong>se</strong> paroissiale, les<br />
<strong>se</strong>rvices techniques, le<br />
passage de la Morize,<br />
les abords du complexe<br />
Jo Plat, les abords du<br />
groupe Joliot-Curie et de la rue Berthelot.<br />
Qu’est-ce que la vidéo protection ?<br />
En préambule, il existe une réglementation<br />
sur la vidéo surveillance : la loi du 21 janvier<br />
1995, un décret d’application du 17<br />
octobre 1996 et un arrêté ministériel du 26<br />
<strong>se</strong>ptembre 2006. Les collectivités peuvent<br />
en faire la demande à leur Préfecture. Celleci<br />
examine alors la demande et délivre un<br />
arrêté autorisant la mi<strong>se</strong> en place de caméras.<br />
La Mairie s’inscrit d<strong>ans</strong> un projet de vidéo<br />
protection. Ainsi, une autorisation a été<br />
donnée à la commune et une subvention<br />
équivalente au maximum autorisé par l’Etat a<br />
été accordée. Le coût du projet est de près<br />
de 49 000 euros, sur lesquels la commune<br />
a reçu une subvention de <strong>50</strong>%, soit un peu<br />
plus de 24 000 euros.<br />
Quel dispositif ?<br />
Une ou plusieurs caméras ont été installées sur<br />
le site à protéger. Elles filment 24h sur 24<br />
Sept défibrillateurs d<strong>ans</strong> la commune<br />
La municipalité s’est dotée de <strong>se</strong>pt défibrillateurs. Ils ont été installés<br />
en plusieurs lieux de la commune :<br />
l Vestiaires douches R. Mazaud : d<strong>ans</strong> le vestiaire n°5 (tennis)<br />
près de la porte d’entrée.<br />
l Gymna<strong>se</strong> Jo-Plat : derrière le bar annexe<br />
l Gymna<strong>se</strong> Joliot-Curie : vestiaire arbitre<br />
l Mairie : entre l’entrée de la salle du con<strong>se</strong>il municipal et le<br />
panneau déroulant<br />
l Foyer Laurent-Bouvier : entre la porte d’entrée et le panneau<br />
d’affichage d<strong>ans</strong> l’espace bar<br />
l Stade des Cités : WC hommes<br />
et 7j sur 7, <strong>se</strong>lon un mode panoramique ou<br />
fixe. Les images filmées sont stockées sur un<br />
disque dur (façon ordinateur) sur place mais<br />
également en mairie où elles connais<strong>se</strong>nt le<br />
même type de stockage. Un panneau in situ<br />
informe la population que le site est filmé en<br />
permanence.<br />
Ces images n’apparais<strong>se</strong>nt sur aucun<br />
écran. Elles sont stockées mais ne sont pas<br />
visibles en direct. La mairie a choisi deux<br />
personnes responsables de la gestion de ces<br />
ren<strong>se</strong>ignements : un policier municipal et un<br />
élu. Eux <strong>se</strong>uls ont l’autorisation de gérer ces<br />
images. Ils ont été déclarés en Préfecture<br />
comme tels. Ce système est indépendant. Il<br />
est géré uniquement par la mairie et n’a aucun<br />
lien avec la gendarmerie.<br />
Quel lien avec la population ?<br />
La loi sur l’information et les libertés nous<br />
interdit de filmer les lieux privés. Un masque<br />
occulte ces passages. Ces images peuvent<br />
être mi<strong>se</strong>s à disposition de la gendarmerie, sur<br />
plainte d’un Salaisien normalement enregistrée.<br />
Les Salaisiens peuvent demander à visionner<br />
des images d’un lieu les concernant, s’il y a<br />
problèmes et plaintes. Leur demande est<br />
formulée sur un registre « main courante » qui<br />
atteste qu’ils ont visionné certaines images.<br />
Ces images sont stockées huit jours maximum.<br />
Aucun ren<strong>se</strong>ignement n’est con<strong>se</strong>rvé sauf<br />
cas spécifique demandé par la justice. En<br />
dehors de ce cas, les images disparais<strong>se</strong>nt<br />
progressivement après le huitième jour (elles<br />
sont écrasées).<br />
Cette vidéo protection <strong>se</strong> veut être une action<br />
de prévention et non de surveillance de la<br />
population.<br />
l Boulodrome stade des Cités : sur le pan<br />
de mur face aux jeux entre les portes WC<br />
hommes et WC femmes<br />
l Piscine stade des Cités : à côté du<br />
pédiluve côté gradins<br />
Il est à noter que c’est le même appareil<br />
qui <strong>se</strong>ra utilisé pour la piscine (été) et le<br />
boulodrome du stade des Cités.<br />
Par ailleurs, deux réunions d’information et de formation au<br />
défibrillateur <strong>se</strong> tiendront en mairie les 12 et 20 octobre à 18<br />
heures.