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N°13 - Juin 12 (.pdf) - La Renaissance Sanitaire

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étiquettes autocollantes ont été créées<br />

en attendant la finalisation du dossier<br />

informatisé.<br />

Planning de l’évaluation<br />

des pratiques professionnelles<br />

et résultats attendus<br />

Ces mesures correctives ont été mises en<br />

place en janvier 20<strong>12</strong> avec une nouvelle<br />

Qualité et gestion des risques e n j e u x<br />

évaluation des comportements prévue<br />

pour le mois de juin 20<strong>12</strong>. Si nécessaire,<br />

un rappel sur l’attitude thérapeutique sera<br />

pratiqué en vue d’une troisième et dernière<br />

évaluation en octobre 20<strong>12</strong>. Il est clair que<br />

le but n’est pas de se conformer à 100 %<br />

aux recommandations officielles du<br />

GEHT. En effet, il s’agit bien de recommandations<br />

et non d’impératifs, et chaque<br />

Le temps de Quick et la mesure de l’INR<br />

• Le TP (taux de prothrombine) a ses limites: les résultats varient d’un laboratoire à l’autre<br />

en fonction de la sensibilité du réactif utilisé (thromboplastine). C’est pourquoi, on utilise<br />

aujourd’hui préférentiellement l’INR pour surveiller un traitement AVK.<br />

• Ce paramètre est calculé comme le rapport du temps de coagulation du malade sur le temps<br />

de coagulation du témoin (en secondes) porté à la puissance ISI, qui est l’indice de sensibilité<br />

de la thromboplastine utilisée et précisée par le fabricant.<br />

• On entend par « INR cible » la valeur thérapeutique recherchée en fonction de la pathologie<br />

considérée. Cet INR cible varie le plus souvent entre 2 et 3 mais, de façon plus précise, il faut<br />

distinguer les valeurs entre 2 et 2,5 suffisantes pour la prévention des thromboses veineuses<br />

et des embolies sur fibrillation auriculaire, en opposition avec les INR cibles élevés,<br />

supérieurs à 3 et pouvant aller jusqu’à 4,5, chez les patients porteurs de prothèses<br />

valvulaires cardiaques mécaniques, en particulier mitrales, ou d’un état de thrombophilie<br />

responsable d’accidents artériels ischémiques.<br />

patient représente un cas particulier amenant<br />

le médecin à moduler en fonction du<br />

contexte à risque hémorragique ou thrombogène.<br />

Le point le plus important reste la<br />

réalisation d’un contrôle biologique à<br />

« J+1 » qui est dans notre analyse l’anomalie<br />

la plus souvent rencontrée. ■<br />

Dr Sylvain Duthois<br />

Hôpital <strong>La</strong> Musse<br />

Bibliographie<br />

• A. Bezeaud, Exploration de la coagulation<br />

in EMC, Elsevier éd. SAS, 2001.<br />

• V. Simonet, Antivitamines K: utilisation pratique,<br />

EMC, Elsevier éd., 2003.<br />

• C. Gozalo, « GEHT. Surdosages asymptomatiques<br />

en antivitamines K »,<br />

STV 2008, 20, 56-68.<br />

Les Drs Corinne<br />

Rousselin et<br />

Sylvain Duthois<br />

au laboratoire<br />

de biologie<br />

médicale<br />

de l’hôpital<br />

<strong>La</strong> Musse<br />

L A R E n A i S S A n C E S A n i T A i R E • n ° 1 3 - j u i n 2 0 1 2 13

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