LA MIME - Bibliothèque de Toulouse

Troisième Armee. -.- Pi* 462;
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1317/111EA.Tr A- Isakcise
Abortri thIEDT5
Franee et Colonisa '57;.' I ;571!" Ir.
Etranger 9 fr. l IS fr. I S0 ln
PETITES ANNGNGES- --SN S(' PAGE
PLIMmuna, 2 Oguso Irs.
Chaque autre ligne eir.99
En laveur du MIDI SOCIALISTE
DIX.E.EVVIEVE LISTE
Pour" sauver Coodere de l'imendation 020
Le naufra,gcur de Coudai. 025
Pour due Coudera boive l'eau de la
Garonne 025
Lb espagnol qui n'a jamais trouve do
frontière 0 50
Ramondou, socialiste, muerai du JUIP 050
Pour notre sine :Vie g
ré vieux révolté à AM 020
Berthe. 1.0100
â és-lesniermas il 50
M tass.,
I. Basset, ex-redacteur au Roder, I
Cette 2
0. Michel, limonadier, à Cette - 0 50
C. Créna., rédarteur au Midi Socies
liste, à. CrOie 050
Seetion Socialiste de Pige. 7
Bey. de Larrogused'Olmes (Ariege)
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rouvraie 0 50
Lasse re S' 'Ji
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IL Garros ï75'2,
En mar... Oit
rn rebuté 0 30
Mari. Simon
las do ce régime {'. Og°
vtleete faite au Groupe socialiste da
Ig JggeSSM.
Pailhes père (2e versem..
lime:Marie Sempastou
Mine père
(ill. Cyprien
culdlaume Edlaval 5,0
LM boer
Boldt (Juncesse) ''S 2
Pierre Pailas
Poire
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vans Foncé 25
Puisségur
Reni de Dmateville (Aveyron).
Pour l'idéal, Pieu Dentraygnes
Ceoyenno Dmrtraymes
Ln futur sociadista 1...Jean Dentrayguns
50
Thée(re Mary, exmléo d, Graulhet, fo -
mille Dentraygam ru
Juhene, vendeuse Ici Mute Segeabste
Clan usur et nos obo/e au ilfidi SOCtatete
ce., 16 ans 35
Auget Lafargue.. Vers Payonle -g
Igelge,geleerrot
Premier Ser 25
Cberit Destruel
euge. Laurent
Pour /a eue à loge de tous les abus
Pour dévoiler les Mendies du Parti radical
25
55. Rieuse
Inor combattre ks journaux bourgeois
Soulages. à Toulouse 30
t Rouen.,P.a de Léateen. (Aude) :
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Lem. Brunet
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LA MIME
Le Capitalisme moderne
Dans un livre qu'il nient de publier
OUS le titre o Découvertes d'Histoire Sociale,
M. le vioonate d'Avenel laisse
échapper quelqu.vérités qu'il ne 'Doua
déplaît pas de faire connaître ici.
Certes, M. le vicomte d'Avenel n'est
pas cire nôtres et souvent, quoi qu'il en
dise, sa tendance d'esprit te pousse à
émettre certaines affirmations quelque
peu risque.. Néanmoins il faut reg.naître
qu'en Mu, son travail est des
plue intéressants et que nous pouvons
Dru un grand profit de sa précieuse documentation.
Dès le début M. d'Avenel is'étonne du
résultat de ses recherches
a.... L'histoire de l'argent, U.t-à-dire
celle de la monnaie, de sa valeur intrinsèque
et relative, de son loyer - taux
de l'intérêt - depuis 1.200 jusqu'à 1.800
m'ayant révélé que, par une loi fatale
'et- inéluctable, tous les riches anciens
avaient Olé ruinés, je m'attendais b ne
plus trouver dans le peinent aucune foritune
comparable à celle des siècles pas,
eée et je Me préparais a faire re.ortir
té unirasir entre la hausse contempotraine
des salaires et la pulvérisation
des capitaux entre l'abaissement du
rentier et l'idécatiOn du travailleur.
t'ai donc été de nouveau très désorienté,
lorsque l'étude de la richesse acluette
m'a fait urinait. qu'à la place
des .pitalistes d'autre/fois, dépossédés
perla force des chos.- et non par aucune
révoluti. - à la place dee fortunes
anciennes, détruites, de nouvel'.
15
50
avaient surgi plus grandes qu'il n'y en
avait lamais eu naguère. u
Plus loin, après avoir constaté t que
le dix-neuvième siècle, où s'est fondée
l'égalité dans les codes, a vu croltre
Piuégalité dans I. fort.es u, Fauteur
nous donne des chiffres.
ILs sont precieuei à. retenir.
Laiss.t de côté les milliers de Français
- le tiers d. adultes - qui ne
possédant pas un sou vaillant, n'ont
comme tout capital que leurs misères,
il examine comment la richesse sociale
de notre pays se trouve possédée.
99,35 p. 100 des Français propriétaires
ne p.sèdent pas beaucoup plus de
la moitié de la fortune publique - 55
p. 100 - et l'autre moitid, de nette fortune
-15 p. 000- appartient à moisou
du centième de la nation eapitaliete.
LE parmi ors 95,000 familles -.dans
ce centième de La nation capitaliste -
possealut à elles seules 78 milliards et
demi, -,045 seigneurs des fortunes supériueres
b 5 millions possèdent environ
14 milliards, chiffre inférieur seulement
d'un tiers au capital des onze
millions de Français les moins fortunés
!
Après avoir commenté ces chiffres,
Il .1:riper° les fortunes d'autrefois avec
celles d'aujOurd'hui, et affirme qu'on ne
trouve pas trace dans» passé de richesses
aussi considérables réunies en d'us
morues paru..
Personne, du douzième siècle jusqu'à
la fin du seizième siècle, n'a po.éclé
plus de 3 millions de rente, tandis qu'à
notre époque, da. la République bourgeoise,
parmi les mineru de citoyens
ayant 200,000 francs de rente mobilières
ou foncières (uns tenir compte de leur
bénéfices communaux et de leurs gains
personnels), s'il eeo est 850 qui jouisunt
de plus de 500,000 francs de
revenu' il
s'en troue, dans ces 350,120 avant un
million de rente, 50 en avant Set dans
oes 50 une dizaine tiranride leurs capitaux
une .rinule annuelle de 5 mi/ lions t
.40e.`:_wel:Pdrezer:-àie
Mani d abord qu'il v a, dans lé population
de 1910 campai'ér celle de 1,700 on
de 1,500, une proportion beauuup plus
brie de gens qui p.sèdent 10,000,
20,000 et 40,000 francs de, rente et ensuite
que, st les recettes de la Masse populaire
prise en bloc out réellement
donblé, la fortune des rien/sema... sextuplé.
Cl il conclut ainsi
a De sorte que, pour arriver à ce que
les moins aisés d'entre nom fussent
deux fois plus aisés que n'étaient leurs
grands-pères, il a fallu .neader aux
plus riches d'entre nos parvenus de l'usine
ou du comptoir la faculté de devenir
trois, quatre ou six fois plus riches
que les parvenus du fonctionnarisme
monarohique -et du féodalisme militai-
Que nous voila loin de la théorie de
M. Yves Guyot et des autres économistes
orthodoxes affirmant le morcellement
des fortunes, l'éparpillement des capitaux
ri le nivellement des richesses ! !
Du reste, en étudiant le partage des
recettes françaises entre travailleurs et
capitalistes, M. d'Adenet précise eneore
davantage sur /a sit.tion respective
Sen capitalistes et des travailleurs et
n'hésite pas à reconnaître qu'il est impossible
de nier que la distance a considérablement
grandi entre les pauvres
les riches.
'In
suissance industrielle el commer-
ciale, ne .nnaissant plus de bornes, a
tout bouleversé.
Les eoldes que touchent les 00)5 00 far
et do Fuie sont de beauuup supérieures
aux listes civilee des souverains
d'autrefois.
Le coffre-fort du financier remplage
le trône de l'empereur.
Les directeurs des suiétés indusrrielles,
les lanceurs d'affaires, les organisateurs
des trusts, des ententes et des cartels
touchent des appointements et des
honoraires auprès desquels tes appels,
tements des maréchaux et des chambellans
ne ressemblent à rien.
Si, au Mânyen-Age, le chambellan de
Charles-Quint avait un traitement de
257,000 francs; si des traitements de
250000 Maus filaient attribués à des
officiers militaires et à des charges de
cour: si les anciens régimes allouaient
50,000, 100,000 01 220,000 franna pur an
leurs géméraux, leurs ...tiers,
leurs sénéchaux, etc.., les directeurs
administrateurs ou gerents en tête des
chemins de fer, des mines, des bouillieres,
des docks, des socrétes d ....es,
etc., 000, ont des émoluments de 50,000
à 00,000 fra.s et tel gérant de société
financière, touchant 10 p. 100 sur tes
bénéfices, encaissera 700,000 francs
lita,
De là toutes les fortunes colossales
des brasseurs d'affaires dépassant de
beaucoup les richesses des grands ulula..
de jadis.
Et à côté, des salaires d'ouriere,
d'employés, de domestiques toujours
sud/ocres et no concordant nullement
avec la situation nouvelle des,capitalis.
Ms de notre époque.
A.si 1e travail de M. d'Avenel vient.
JOURNAL. QUOTIDIE
Rédaction et Administration :
EIDITIONS G-I01\1".A.LS
orgamsant les cadres de la products.
et 48 l'échange de la sodi.é socialiste
de demain.
COMPERE-MOREL.
SeMe.
agenda --19 Mars 1910.
Les citoyen sujets de Son Altesse Solrénissime
le Prince Albert de Monaco ne
sont pas précisément satisfaits de leur
sort et il régne une certaine effervescence
sur les 1.500 mètres carrés qui constituent
la superficie de la principauté.
- C'est si petit cher moi,- disait Lot-
Ire - que je suis obligé d'ouvrir ma porte
lorsque je veux me moucher.
C'est Sa?. doute pour un nmtif sem-
CONSEIL NATIONAL
Commission adminihrative permanente
Sémme du mardi 15 meg 1910
Présents ; André, Aubriot: A. Gambier, Camélinet,
Dubreuilli, Ducos de da Raille, Lm
Mega, Longuet, °Roy.. Peilemr, Renard,
Renaudel, Roland, eitoy.ne A. Rails., Vol-
Excusés Gold.hild, Lavmd, Tanger.
Au sujet de la constitution I la Fédération
.des Hautes-Pyrénées, il sera demande
aux camarades e Tarbes de remettre leur
...nards comtitutif . hindi 28 mars. La
commission dé.gue à regel:tgèu comme le,
présentant, do oitoy. Poisson,
Le secrétaire donne conimi.mm à la
Commission des nombreuses Minaudes
. propagande et de subventexn eu espèce
dont le Bure. né...saisi. A cet égard,
la Commission arrdt° les teme-s cPune cirâ
envoyer aux Fédérerions pour I.
rnetteo au courant de la situation et heu
faire jamp &lm-mêmes de l'impossibilité où
. treuve Porganielne central de leur u n-
I emicou quelles reolament.
Voici les termes 0 cette eirouiaire
La Commission administrative permanente.
I u t but d'apporter mn concours â tous
Ies groupem .. du Parti engagés da. la
prochaine campagne embraies a décidé de
mettre ru nIent 001 la disposition d. Féderations,
pour chacune des cireonseriptiore
où ellm présentent un eandidat
1. Deux cent haches double-colombier,
portaai le baste du manifeste gémirai du
Farti adressé P., le Congrès de Nîmes a.
travailleurs de France, . vue des êta..m
tire permanente et des membr. Groupe
socialiste au Parlement;
O Plusieurs centaines d'exemplaires de
brochures ou trac., spécialement édités
pour la circonstanoe référant aux
qumtions qui font et. feront, phis Particulièrement
â rette époque l'obje1 dee préoccupations
du corps électoral. A savoir
Inschure du citoyen varenne, dénutd, sur
la représentation proportio.elle Ibroche-
!relu Pleyel Marcel Sembat, député, Sur
Fiimmismnce des parti¢ bourgeois et l'enivre
â accomplir par les élue socialistes à
le prochaine Chambre.
Ji:ru: é:: eieZC.T.'le étr
(de nec lita,) le aums dos oualt a0 Sas
les présentent dam leu circon.r.ions de
leur ressort,
. En .possession de ces rmseignemeuts, ex-
elmrge au mérétaire
eren assurerI répartition entre les °mees.
criptions sa Fédération oti ta iutte
o
Au point de vue. des subv.tio.
p or
r on lerre,?e:1,d'e,ft.e4 "dre'mobigeec;;,':
tien.. l'organisme rentrai, la Commi.ion ad-
Pr'ine.'diAuor.
Îl':'O'CiseimileotZaVer'ult4(Ce isu'stU perte, es ifs
Saint-Etienne (LeireL pour lesquellmte
Congrès dation. de gimes a pris sen
't(mn;nrS'efon sera done dam rimposi-
-bilité de venir en aide aux groune....
mues circonscriptions si 00 n'oe, seuS
forme «envoi d'affiche; sis tracts colonne
il. été Indiqué plus haat. .
....snob ne pourra non pl..cc
circonstance. dispenser aux Fédératin. le
concoure en prennent. que beeminP
41411R VerffirtiZa
blable que les mMyens monégasques La Con
avaient résohe de se réunir etreterritoéec
français pour y manifester leur 00,10041tenterreent.
Notre S. G. a trouvé l'idée malencontreuse
et les rdeolutionnaires monte-carliens
ont été avisée d'avoir a rester ch.ez
eux; leur manifestation y a d'ailleurs été
fort paisible et les étrangers n'ont pus été
troublés deus leur quiétude par ce meeting
de sept cents personnes - dont quelques
dames._. I qui leur souverain, bon
Prince, avait of free la salle du Thédtre
Ire Variétés pour la rédaction de leurs
a cahiers
Un journal du cru., d'ailleurs imprimé
en France, rend compte de ces graves
événements en poussant le cri a Monaco
aux Monégasques et se plaint des bru-
(alités pecieres.
Des brutalités policières 1 une révolution
1 Monaco jusqu'ici célèbre par 'histoire
de son hypothétique prisonnier, a
une sûreté generale, et ses flics coffrent
lea paisibles citoyens tout comme dans la
meilleure des républiques.
Allons é allons 1 la principauté n'a rien
I envier aux grands Etats.
Mais croym-vous pols que le soleil a un
peu... :lions je vois que vond êtes de mon
coquin de soleil, va 1
JEAN-JACQUES.
IWO
PARTI SOCIALISTE (S. F. L O.)
, Rue Roquelaine, Toulouse
- /2y-ren0e0-Orientale. - - Aveyron
Corrèse - Cantal - net - I....ot-er-Garonne - Landes - Ignates.pyrénées - nasses-Pyrénées
.b.aule -Tarn Gers - Tartret.Garonne - Ariège - Ilaute-Garenne Tantouse
il, malgré lui peut-être, fortifier notre tee elles escomptent et réclamant. Les défilés°
de la concentration capitaliste, !ligués Permanents ou suppléants du Parti
seront en effet â .e exception près
le runepour leur compte propre. Seront auesi
ndidats la plupart, &mon Mus, les orateurs,
députés ou non. auxquels la Commission. fait
d'ordimins appel pour all. porter la pocule
là où le bmoin Yen tait sentir.
/1 faudra donc pas la force même Inc
choses que les groupas de cheque cir.us-
.cription, ou Mut au moi. de- °bague Fédération,
conduisent avm leurs propres for-
0%alto=Pm'igo'i: nTMiptearealreeseeur Loutes
les Fédérationspour faire, comme Inc
décisions du Congres le leur demandent. ref_
fort maximum â rocesmion do la campagne
prochaine .el, présenter en comagu.esi des
.caudidatures effectives, I /a seule .ception
des circonscriptions où il sera constaté que
la chose est impossible,
La Commission arrête eneuite le libellé
de l'appel 'noue d'une museriptIon b ouvrir
clano in s colonnes du « Socialiste s et
de 1.' « Humanité t pour les élections pro-
chaines.
MUST
PROLETARIAT
rer..noreic ale
complète enfin Ira mes.
se elarger -.Sonore la proue
gands lopins possiMe dans la tir-
.eonsc.riptiou de Bourganeuf st d.a. la Ire
cireonscription de SainteEtienne.
Le secrétaire I L.
-
La Commune de demain
Il y a eu hier, trente-neuf ans, que le
peuple de Paris en un joie de lies. et
d'enthousiasme acclamait la Commune et
le rouge drapeau de l'Intemiationale.
Les lendemains devaient &tee terribles,
A ceux qui rêvaient de fraternité univer-
.11e, Thiers et la bourgeoisie ne tardè-
rent pas O répondre par leS fusillades, les
somalies, I. envois.. bagne.
''e"cutions Pourtant, ce n'étaient pas tous de,s so-
Mal.. ni des révolutionnaires, ces et.
tissas qui avaient quitté la blouse d'atelier
pour endosser thunforme du garde
national, beaucoup youlaent surtout la
République.
.L'as.ridelée de Bord.a,s les rassurait
Ise., tous cm eoladleirp.dne, leléen jainve,:,,dnut
12(1'UL:4:l ce
ies Victor ego,se leur donnaient
pas des gage: certain, de vrai républicanisme.
La Commune Je kg/Pis .apparaissait
pour pes travailleuns. classe ouvrière et
classe moyenne, cornine une reprobation
énergique. C'était le gouvernement du
peuple par la peuple rentre les MM..00
et les riches.
Ah I s'ils avaient puer douter loue
qu'allait devenir cette République 1
Si les glorieux et modestes heres qui,
retirés an Père Lachaise luttèrent jusqu'au
dernier souffle, et dont la mort sonna le
glas de la grande °Pende, si ces trentecinq
mille victimes qui jonchèrent le pavé
de P.is ' litons ceux qui endurèrent les
pires sourfrances sur les pontons et au
bagne, avaient par un don de prophétie
entrevue trentesneuf années adula République
de leur rêve, quelle cruele désillusion
ils auraient eu P
Leurs! fudies ne seraient peut-ètre pas
partis. Leurs sabres se seraient brisés.
Tête basse, ils auraient repris le chemin
vers le toit familial, découragés et meurtris.
Pourquoi boluilire aux avants-postes,
pourquoi après avoir matfett du froid et
In 14001m durant le siège, aller risquer sa
peau, auraient-ils dit, S. ceux à qui nous
confierons nos intérêts, si 1m mandataires
du proletanat ne va.nt pas mieon
que les autres.
S'ils avaimit pu voir ces hommes qui
glorifiaient la Commune, les Briand, Millerand,
Viviani recevoir plus tard les remerciements
et les félicitations de la
bourgeoisie fusilleu..
Et après le sang, après la honte, la
boue, après l'accolade fraternelle du mar-
.
quis de Gallifet, le mass.reur de vieillards
, recevoir les honoraires scandale
des dépouilleurs de la riches. publique.
C'est dans la logique des choses.
v a bien les autres, oui, cens qui sont
resté% fidèles h Mur passé, mais toute cette
honte, toute cette boue, qui aurait soulevé
le Paris des révolutions, peut s'éle-
1:oraatit lerePpanletzelt sr,r,itézlesqueluss
adoptaient contre le Coassons de Fourmies
et le Bouvier du Panama, bien plus,
parmi ceux qui n'ont pas osé déclarer
leur mépris aux ministres protecteurs de
Duos et des liquidateurs, 1170 neuf mandataires
du prolétariat.
Sur les champs de grève, on incarrere
les militants, on emprisonne des femmes,
la cavalerie charge, les procureurs..., de
la République requièrent, tout l'appareil.
militaire et policier est au servim du patronat
et P.10 ne parvient pas seulement
la tribune francaise.
FautAl que l'élan révolutionnaire ait
"disparu de notre race ou qu'une pratique
'égalitaire et réformiste ait amolli les
énergies.
On vote chaque quatre ans, c'est tout.
L'élu peut Putt se permettre, ensuite,
P°0050 qu'il uoe de la corruption. Celant.
sauts d'indignation disparaissent devut
les promesses des place.
Estece vela la République t Régime de
petits et grands profils
La prochaine Commune que les insurgée
de 71 échappés au peloton d'exécution
entrevoyaient comme si rapprochée,
elle est bien lointaine 011e prolétariat ne
veut pas réagir.
Mais au contraire, si ms ...ailleurs
se groupent, s'erg-sinisent dans Mur syndical,
dons leur me.os socialinle, donnent
des ordres à leurs représentants et e'en
reçoivent pas, s'ils chesselii Pégoïsme tndividuel,
elle peut être .demoin, ei. cette
fOis nulle puissance ne pourra la vareere.
La vieille société aura sada.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
- lidnahlodnieutatans
A L'INSTRUCTION
Paris, /8 mort,
0.02000 est arrivé à sen cabinet ce malin,
â onze heurns un quart. Il s'est mis a.sitêt à
étudier sen dossier pour préparer lm interrogatoires
qu'Il fera subir cet après-MM
On ne sourient qu'Il y a deus jours Run
Rait demande au juge Castra.oa de lui accorder
un datai de quarante.buit heures pour
répondre dune Lumière précise any accusa-
Nom que son beau-frère Rouvray avait partees
contre 108,5, Alba.' a décidé! de Ire confronter
lote les deux ont après-MM
M. Alhariel recevra ensuite la déposition do
Ume Dues, femme de reMen liquidateur. puis
Il procédera à eue nouvelle eanfmnbatioit
Le Puez et Mme Poirier. Enfin ie recevra la déposition
de Mme de Vanne.
Ruez a MB Peram ce matin do la mima de'
/a Sauté e a 016 amenée inee homes ut demie
servke da la Sûre., où il a déjeuné, eu ett
4qmper010on de,..t te 14.-4,411,'
A une heure et demie, AL Alhanel a entendu
Proo Dam, qui a déclaré «Me ne connaimalt
rien aux aff.res sumo mari, lequei la laissait
naturellement à Lemel cle toutes .0. lipide-
Core.
A deux heures et demie, Mme Dom quittait
lo Pals. par ITscalier de la Souricière, pour se
dérober ans curiosités Oes jouraalist. cl 11.
photographes.
Mme Poirier, maltrene, a OP ent.due ensuite
pendant trois-quarts d'heure. A sa sortie,
accompagnée d'me femme de chambre et de
ale F. De.ei, oalui,ei l'émane= es hâte bIna.
vers les couloirs 0,0 Palais pour eehapner aux
bob
Réclames é' page, la lipe
Treizième page, la
aune& 19 Mars loto
PUBLICITÉ
Lamie B. page, la ligao..-assd
sessag
Deugléme page, la ligne .. . .. . . ...
Première 4045 15 11$90......,,e,es.a...e0ne.se
eceeillekSMI
LA LUTTE DE CLASSE
, fil
An
lie, an
fr. es
LA me
Oie...
H fi. mi
reporters photographes et, finalement, l'Installas
ais un .petit mbinet proche de celui du bâton-
A LA COMMISSION SENATOR1ALE
.La eorimimion d'enquête sur les liquidation4
leu biens 400 congrégations. Manie eemaeln
pour examiner divers rapports, a don. 'mandol
bous président, Id. Combes. de faim .odê.
marche auprès
.
de d/. B.. Sitar obleasie
qu'Y fasse inscrire dune la proposdion Rayadtsd
/a Chambre, que /e coul.le des limudelions
sera ami/an par le mintilre de le jmlice au
même fitro que meus dois justioe ea dee cakes.
Les rapporteurs ont etc chargée de comm.
nique leurs constatations m ministre dela jus'
nos aulne 050 amine prIs lea fer.., el sens
attendre la pulilication du rapport annuel.
IL Rion a signale quo, dans la Dorilogne. M.
Lecoultuler a vendu a in priai". de la Gironde
bolmrim a,sciunses e artistiques d'une ab-
'bey. Allamtn, les liquidale.s ont renouvela'
fa. Mus élevé que par le pamé, Ma de.
toucher su la prime d. premières et ta seconde
muée.
La .mmission a décide de parsieme ns.
trav,la z, mène am,a r d.,,e.aie.,,sentaut dee 11-,
-
LA PROP4FIbiliidle;f1If
Ragnaud, rapporteur de la °aman.. le
dessaisi...et deo liquidai.. des ...garions.
a modéré en mafia avec A. Ifi-iand. Le
président du coma, à la nilte de celte conférante.
a accepté papouerre et simplement le
texle de la eemMiaion qui conne les liquidan000
xelmiverneut aux ageulg de PadmIestra-'
ole de. domaine,
'.10. Reynaud a, eu eanequese, déposé YOD.
rapport ont apres-andi sur le bureau de la
Chambre, 0 demandera à cette dere,. de Usee
d tundt prochain la disc.sion de sa broposi,
tint
Violents Moines au Tribunal ge iimon
re.31 0
Sans Motifs, Douze Témoins Arrêtés
11,n n'd7 derlsbe ?rie'
imite à landienee eorrectIonneile. Cota.
LesZtr,,osleruZu;',':' =ganse' vt'ii
Tout d'More.tuons qu'une foule énorme
avait envahi le prétoire. On devait juger le
musera. Ro., délégué de la Fédération de
10 chapellerie, que les patrons et les autorités
d'Espérama vnolenlé tout prix aBeindre
et,meogitrb....Olnreport epit..lesieirueLideontsq..,-
(mes jugements. Il eonforme notamment la
condamnation q.tre niois de prison et
50 Maries d'amende infligé par délaul, daes
les cinoonsianees que ron à notre camarade
Pagés. Malgré la plaidoirie documentée
et forte de notre ami Vincent Auriol, le tribunal.
sans donner des motifs sérieux, con-
'e.'irirt
IP
érefi'e ievrif g u=t- Jez ge:,121,
plus que, dam toutes les occasions' il s'est
montré indulgent pour les jaunes. Un tei.
quia visé du [unions frère, 0110 condamné
â 10 francs d'amende aveo be.fice de la loi
Bérenger; tel autre, qui a blesse son frère,
10010 1e l'étrangler et provoque clam lui une
ineapactle do travail de quatre jours, est
nneisione â 50 fraum d'amende me sursis,
etc. Pages, lui. avait simplement, d'après
l'accusation, effrayé aven un parapluie /es
chevaux de dragons et lancé ùdeehu0000 les
epithetos le I.. Lac. t Canaille t cLvuSuOInt,
qu'un lieutenant de dragons a prises pour
lui. Quatre mots de prison, sans sursis
Vient maintenmt, Padane Ru.. Roux qui.
aux yeux dos natrons, est surtout capable
d'aider /es grévistes et d'areid créé, avee
ouvriers, lu !Coopérative qui, laus deux
jours, fonctionnera. Roux est prévenu d'avoir
outragé un brigadier de gendarme.
en lui disant c,,Jr t'emmerde a
Voici les faits : le 4 mars dernier, 27 enfants
étaient exodes sur Carcassonne. Pour
éviter tout ilagialegt et sa les mesures d'ordre
et les proseMiom des gendarma. et des
autorités, qui ne laissent pas circuler dans
les rues d'Asperme un groupe de plus de
dix ou dome permmes, Ro., mn savait
que, en grand nombre, les parents et amis
voulaient accompagner:à la gare lm bambins,
décida avec le Comité de grève que le départ
. ferait par Couiza où la sagesm du
maire socialiste, le camaràde Lainant, s'était
opposée â la stupidilé des mesures d'ordrs
provocatrices. Lee eufauts furent placés sur
deux charrettes, escortées par le Comité de
grève et suivies par les parents, Roux en
tête de 000 derniers. Avec une intelligence
bien' digne dm gendarmes, de M. Beaumetz
et de M. Cornu, une natroufie composée du
brigadier de gendarmerie Maure/ et de deua
dragons, décide de suivre le cortège. Les
ohmsua serraient de près Inc témoins, de
t'aveu mense des dragons à l'audience, et la
tête des chevaol touche même les parents.
La foule protesta. Voyant la surexcitation
des esprits, Roux, qui avait la responsabilité
Or tous incident,' et désordres, supplia /
brigadier le gendarmerie de « faire attelalion,
de rester tranquilles de faire reculer
ohem..de ne pas M'Effiler les parmi.
El d'éviter toute provocation s. Le brigadier
répondit t « Laissez-00.1- Fichez-nous la
paix I... Nous n'avons pas d'ordre broc050le
do vous , Mais 1. 1005 de Cambronne fut
min/once. Le gendarme dit que Roux re
t renoncé à son Mime et saisi de la Plarate
du gendarme, Roux est poursuivi pour outrage
lusnu,onsrdosOdsls0nd0rru90n.
Le procures avait gris po. ce.e audyn,
ce dm. dispoeom douthat Re. temt
poursuivi I Le meneur etan entre les mem,
de la jmtice t Tous Ies .patro. chapeliers
Lime. et leu. fils énient /à; c'était
ae7.,lae,re,,,..arndereh,.rmtesn reux
étee,ate,
du.
nomb geaient présents
Le procureur mai dm citer qua re
dOlas I'
le n
ue'ld'unlan. itvait fait7citer g17
témoins:
Quinze avaient répondu.
ETRANGE ATTITUDE
pst
le ''résgidue n
V' arlet, se tosnant
Partionherement vers les Menem. I d...,
ge, dit textuellement ,,,Avant ces débats
Ufr es pour toutes, vous 1000510005
l'article 372iedu Code nen.. Jetelite
Et le président lit cet intiele flest
'
Auriol. - J'ose croire, monsieur In prenaient,
quo vous ave. in cet arums, maternent
pour les terrien. à Marge
Le président. -011 t parfaitement.
Me Auriol. - Ou ne peu, pas jeMr mie
suspicion quel... sur M. témoins.
L'audition leg .moires commenoe I la pas.
trouille (brigadier et dragonsl recommit
que les Messau serraient de prés Ms grévistes
O. que Ruue a én. eu brigadier !
« FaiMs attention I Vom ailez nous dora.oa
de vous pria de faire reculer les olievau.x
et que le brigadier s rép.ondu « Laisse-gnous
tranquilles I Nous n avons pas d ordre
à recevoir de vous b u Mais le gendarme
plaignant el. un Magni disent gee Roux,
.sans provocation, a dit I « Je yens, eme
merde a et que le gendarme ne l'a pas dit
L'autre dragon ne peut-rien animer. '
VIF INCIDENT
-Le marénhal dm logis déclare avoir tait
l'enquête sur délit .crouMagm et ajoute
e Quand j'ai demandé â M. Roua s'il avais
des témoins à faire entendre, ce dernier es
dit j'en ai dix vingt cinquante, cent mille;
mais il faut cp. je les voie.
Le proeureur, au tertio.. -.M. Roux com
naissait-il les témoins ?
Le maréchal des logis, avec empressement.
- Oh /sûrement I
Vinrent
-,p
A,,rivl inmrvenant vivement. e-
Qu'en savez-vom ?Savez-vous quets /dm.se
sent. cités ?
Le maréchal des logis ne sait que rép.dre;
mais le président repliqumt sa difen.
soir, s'écrie qu'il n'a pas â peser de question.
Ce 1 quoi l'avocat de Ro. nos
vigueur. Psi un devoir à remplir et je-ne
me laiserai gag intimides J'al le deuil 111emander
au témoin...
Le président. -- Vo. n'avers pas la parole(
Me Auriol. - Je la demande, et je dis ait
temeiu e sue quoi vous fondes... phild
cire que Roux donnai.. las (émoi. ?
Le témoin. - Je In mPPose. dtuln.rsg
Lc défenseur dem.de quo le commissae ir
centre qui se trouve à raudienoe, soit en.
tendu pour dire si, à Goutta, on pratique
système de barrages dans Ms rugi sac Lè
treupe.
Le commismire dit qu'il n'en eut ramis(
t ajoute, sur demande du procureur t II y s
eu des troubles a Couiza, notamment quand
AL Bedaine venu-..
Me Auriol. - Quels troubles ? Précisée I
jel'ene'et cteirs 'ere
su a
-menées contre les autorités.
Ne Auriol.- C'est 0050e vous appelas des
troubles ?
L'andiellCe g,t. suspendue. Pendant la sus.
pulsion, l'effervesc.ce est grande rosa Mttmd
b de nouvm. incidents.
Les prévisions sont réalisées.
VIOLENTS INCIDESTS. - ARRESTATIONS
A la reprise de l'audience, on entend lm
témoins cités à la requête de Rou.x. C'est
d'abord al. David, qui fait une -déposition.'
analogue à celle du brigadier et der drae,
gens, saur en ce point, que fait préeiger le
defemeur ; le témoin a .tendu :
« Faites reeuler les chevaux » et une atre.
voix a immédiatement répondu « un'ai
pas recevoir dm or.. de WU, et
je vous emmerde. Puis yin entendu
puis
I , de
vous emmerde aussi. à Le témoin ne pont
direa prononcé ees mots. puisqu'il
I lm interlocuteur. êtes
Eugène Pagés, limonadier, vient
Son témoignage est conforme à
déposes
redent ter-nom mais il précise
celui du PS
lites le preiiiier dit, sur
que le br
de Roux une Inter..
« Je n'ai pas d'ordre â
vous et puis, je vous emmerde 1 reeeveiti
répoodu Je vous em.... aussi I Ro. a
a
Le pr.ureur. - Vous
yest te gendarme qui,
maintenez « «.
«. vous em...
premier. a
?
Le témoin - C'est la vérité,
Le proeureur. - Goudanasys,
je le Aire I
homme vpok. get
"

Sameedl 19 Mars 1910
Misiarne témoin vient faire une dépo-
...-iaOtls, ave.
la prêmion de Pages quo c'est le gendarme
MM dans un moment' du sur.citaion, a dit
lveorerret « Et puis, monsieur Re.. le
perocgurenr. - Vous persistez à dire que
pl% rImme a tenu Pi propos le
LB témoin - Mais oui !
Le procureur. - Allez vous maser atm
caa deux gonderns.. (Mouvement )
Lu quatrinine témoin, Mimant; lui aussi:
%%Io gendarme a le .preenieu sta te me do
C Monne, iet arrete lut aussi, .2 ordre
_
avertis, monsieure1le procureur, quel y e
dis autre, témoins cités a no,» requete. Sf
0818, mat pour les faire errai, noua ve-
immuns ti les ernmdre et t'il reale dos gen-
dmnam. a/race-mn, moi nuesi, tant que
Mie, vous y êtes
Le présent, avec cotère. -r Me Aiseial,
ne permettrai P...
Me Auriol, de plus en plus vif el frappant
mu le banc den macats. - Et alui je ne
permettrai pas que rail se lisserai à ma
proMelée eteang. d'intimidatieu. Je suis in-
digne do ce qui m pas. et le M'Amie ave7
anergie.
Le président. frappant du poing eur la
- vous prie de mus faim:te. mo.
etc ici, à cette lia go, dee maltes et des
Miniers éminents du barreau de Tmeome
et jamais do tels ineidents ne Cl sont pr »-
duit. de regrette milita ne noient pas là; ils
vous rappelleraient qu'il faut respecter ce-
laines mcial. et ils vous Ma-
nieraient.
Me itni mol. - RI moi aussi, je regrette que
mes maties ne soient pas /à. Ils Mont ap-
yre à respecter ma conscience et à foira
respecter Inc droits du prévenu et de la dé-
istes, et m'est pourquoi il proteste.
Le président. - do vous pain de vous taira
On mat...
Me Amie!. - de n'oublie pas quo f ai
défendre le prévenu ut je me tais.
Ce violeitt incident a provoqué une vive
érnotion dans l'auditoire.
Malgré cela, /. procédés du procureur
continuent Neuf aetres témoins. parmi les-
Miels des femme, vionnout damer et com-
me am sincérité et précision cependant, ils
diseet-gilcle gendarme a le preinier morn.,u
Rous, lo procureur Ms fait toua arretor.
Domo témoins sont ainsi arrêtes. etc sont
trissa an banc des prévenus, emmurée de pan.
uni re'ealuciuzu Puteeu%'
lui demandant s'il est ouvrier et
na tegil tait Chee les grévistes. Rem eépond,
sauvent interrompu par le preetdmt.
Puis. le procureur prononce eau
luire. Il dit que la greed a été déclarai pour
un motif puéril parce que Mn an Ionisa
pied e un pontife du synclimat isidt. Il dit,
produisant dm phi.as qui lei ont été sans
doute fournis par les patrons et dont ceurei
spi Raout duo eiqnu 4e tata 'e i'nudseaoe,
ta
des' salaire:avantageux Il dit qua les té-
moins à décharge ne sont pas sincères et
que seules les dépositions o gendarme et
dragon doivent être retenues. Il conclut
mu demandaut peur te * 5rdotnotensr Ream
eaefilimition savere de la loi.
Vinrent Aure/ prononce pour Re150
rens éloquente et Minime plaidoirie. I/ la-
tinte -5a05005 sur la sincérité des térnoins,ei-
tten à sa reggae t De quel droit, is'écriabil,
néesainnage Aueune. Gee genre Semaine
ont dit autrement que le vire.. et, M
dragon ? Pourquoi le procureur dl-il i ti
priori » quo la verde et du enté du une'
écrans, alla témoignage d'un dépositaire de
la fume publique a l'autorité de l,s chose ju-
te. il setsta4l.isc=ulilprede lire enlace
i
Pole » être de mauvase fat !Tant métis
similt taxi aille. gendarmee, ;le disent la mie
rite, et rimed ils or diteul sir mueinc lui,
ils sont remit. Mentie na isa te arrête
comme nem tellocenie 1 OR alleam-eoua e OR
cow.anees Et pourquoi eette attitude? e
Auriol demande le relaxe d,. Ries
Avant de déchirer les débats chie, I, pro-
mener requiert migre les Minium replet ara-
lins de ta/ai. Le president nose pae. Il nit
aux idneaista « La toi me fait un devoir de
vous dire que vout pouvez vous rétr.ter.
On vs vous Dee nos dopent.. et Naha pou-
vez rectifies On abandminera. dams ce es,
la poursuite.
Tous I. lareoine ont deelare, aeee fermed,
maintesie leurs déperetiom et les ont si-
gnée. Ca'S dela d'hommes et de femmes ai-
ent. devant mene la mena e de la e.isolt
eigeer Leurdeclaratien talle sur la foi du
eermene vraiment émouvante.
Signe°. en ;pussent que des q. Page.
.reté, uo huielee dit aux autres te
eavee, Peete est arrête el. il
peut vous,, en arreter autant. si le même,
peedaut mien relisait aux teamiue leurs dê.
>mitions po. leur peniettro s'ils le Yeu-
NiesLdoretrmter, a dit à traie femme.
Mmeua errétitn i i Oui contai.. au tee.,
cassie Je
Le preeident previent le Lemluiou incul-
pes, min le jugement. sera prononce marei.
rea,a qu'i/s peuvent se faire damdre au-
11154 Roi oléine. LI ajoute t ,J Je dois voue
Brei 500 00 le tribunal no maintient pas vo-
tre mrestatiou, aga, Illthlha08.ea pua., que
vous am trop norehreug et que l'oe n'a pas
prie Ne diepositimm necemaires. Maga il
voua faudra tee.0it tous. mardi.
Mn Parie. Mlle./aie Rous, ulw pas voue,
PM lerepu/e de h011aahlhha, da.dre les té-
.obis et prté son co.nftere, Me Ferre do
barreau de Leu.. de ie suppléer.
A ce dernier, les témoine ont confié a...I-
BM, Imiee ietérê.... Ide Ferra/ s'est mis
gremment à, leur disixesitien, et dans une
plaideteie vigeureuee te 0500uv, e Promit
FEIVILPETON DU 10 MaRS toit
97
LES AVENTURES
DE
Cyrano de Bepgerac
par Fleury MARSEY
_jrAitOtUbtti PARTIE
Ld »marquis reprit l'attitude la plus re.
BectUeuse.
- Demain, dit-il, le règne de Louis.
XIV -aura pris fies.- Et t'O.rat suplpier
le noumau roi de France de ne pas ou-
blier le plus fidèle do sm Seleta-
- 111100. merquis.... Et sachez gnon
mieidant à reconquérir M tiame de mon
pèse, Yeu, désignez vous-nreme le eue-
ce.eur de Mazarin. ,
Pentraillm dieperu, Gaston vint s'ac-
couder à la fenêtre cuisant du °Ôté de la
Loire;
Le mem gonfld d'espoir, il se mit à. rè-
V
PREADERF,S AMOURS
Deton heures venaient de sonner à l'é-
gr. de ChenonCeaus.
fraisant derrière OUI: le village, deus
ounsltsrs fileient à taud de tr.e le lelig
chajasna sert qui se dirigeait vers lex
liantnit futaies data forêt de Lareey.
Lem était Mene.
De Mile moyenne, mais bleu prise, le
meeg fin et ré.geher, onendre do tddede
que rien n'autorisait, l'arrestation dee .td-
moins ed qu'aucune preeive ni priemedle0
de faux témoignage ne pouvaient être rele-
vées contre Ma ter- poins inculpés
Les de00 ca.m, eelle de Roux et celle
des témoins sell ête mises en ddlibérda
L'audience est levêe la heures. Le prou/.
Ro. Ma pas dure moins do lieu Leur. 1
A ta surtie, on commente am sévérté
l'attitude du procureur dont les amie disent
etta-mémes qu'il est 55IS trop vite ».
Attende. 1
Los Llroves dans le Midi
A GRA/iLlirT
Grève des Megissiers !-
L'ENTREVUE
GranInet., lu lima
Noue avons simenee hier Mie M. Che.bbel
Cie avaient Mit me publication invitant leurs
mivriers à me entremet laitue/ne. Vers 7 hem
res fi demie du malin les abords de l'usine
clade. ee garnissent do grévistes- peagrenst,
m.. Le Connue de la cies, etteule tr.matee
mem de long en barge et la feule ast mainte-
nue mem. f.se tualierteete de pelons à
pied rt a cheval. Sus earrefours Sebastopol ot
chemin de la Ge-asra desgmetepte sont formée,
siee.es eer d50 patroninen h the./ s'entre-
anisint
Petit à petit vingteleus coaremattres an en-
tame se NO que comptait liure. s'y ren-
de«, lee pertes arat Me memtsn mat/tracte-
ra amena..
O. Rudes et de quel.. Premeireguerd ces
petits groupe lentse dans lenteneur de la
nom.
M. ehabbel a gemmé S. pereonnel dans yne
duo vastm sades de ses meg.on et eil a ca-
puas
.Medrgra
Oeil met ...ente et ifire dans Ms assemblées
emeales on u'a peul-eree pas bien exclame..
C'est amine sur l'abandon de la demejeurnée
pamnier mmedi de chaque mois, pendait
sis moie, que 05, Chabbal u exposé sis
Mem. Il a iléveMppe Ibtat dertferiorité dais
lemme Graellia se trouverait parallèlemeut à /a
coneumence de Maimenet, Lebeetarte eA Dadas
lieux au y avait Mn... catégorique de la
journée do travail.
Le, codreenaltres set rependu qu'a serait
prête.iir de morceler celle dami-juurn.éo men
suette et do changer cet abandon- par ms pro-
Memalité à établir Mumellenest.
Omet à la queetlen dm feaumes, ale est a-
qui. à efr. OlnualOtOlIla,
Nous devone à la «nie de dire mie af, Glub-
b. et soin personnel diriSeme ais Cre d'am ann-
rention parfaite dans lee loptie.00as Menées
à leurs ouvries et qu'ils a ont employé anresre
meeon ayant des tredances a ettuencer sur
Ions esprit peur eu contre l'accePtatiou de ees.
PmPeeitions.
Apréd avoir Mimé au personnel le tempe
neeeseaire à la réflexion et aux diseuse.o, peu-
mie s'élever mire eux. IL eibabbeil, a aitande
pnvenaoerst bertesileat dn sets one le pesion-
s. a manifesté eintenden d'enterre au meutes
Par 70 voix me votants il a été déicide de
repousser /a proposition donnent la deini.jon.
er maux.ltn pretearet le Moreallaceme joins
Le personne/ s'est ensuite lettrés
La réunion a deire environ deux heure. Pela
daM en fams. la gendarmerie h les grévistes
nue ha, ataih de Sentreeroiser devant Fusils
Tignel et Chatte..
Nom tenons à remercier M. Chabbal do la
gracieuseté sud sour do bise vouloir admettre
les membres data Presse à l'entrevue
damasse. naneénn tant
. .
le. notqisabuarlieanans te linon 005515* ras on
rendre à la .avornice ve le me datitgorid,
du syndicat
Sur N tumeurs te rusasse domicile de
/11°°1=e1iIns e1z
Pela feus., qm la gena.nerie e Bele
eam pose.
Ethnie!'
A 1 heure oit nous Omise00, ito ambre tim
portant de paume tent une refflim dom les
-oie Hiversem. Mi ne cone515 pas etucite8 le
resultet.
Lettre encode ore menden, du Comité de genre
Messieurs.
Je croiras manquer a mm devoir et can..
tre num la.. de mie peint p.ester centre les
Meure es ex redonnées dose lei elfi vie.nr de
la part de certeine .entnes ta coude, notam-
ment à la sortie de Veine ebabbat et Cie.
ddpesue tissu mess Oimsiiomeseen dose l'Intérêt
generis/ de notre rde raid.... je me vois
aiemued'hui reromperea par d. Meures qui
ne sauraient m'atteindre. Qu05 aoIx ouvriers
gte ont ce même tante ma, moi rependu à la
convocation Cs St. Chabbal. Us ont fait que
leur devins 0000,4001 t Parae que cette entre-
vue MM peelsetre le vereable moyen de solu-
tionner le conflit qui na maiheureutentelt nue
tron duré et qui netteetre durera ossues trell
longtemps.
En ce qui camerio les reenitats de cetle en-
trevue, voies avea dû constater q. ne n'était
nullement une mancenvre antlemdieadiste puis-
que spots avoir 1.guninent dismté, t a ere
drnde par un sac presque trattahla de même-
gy patron mua emposition aymt trait à
lameneseation du temps nécessaire peur les col
mem. propotition oie amati eie renhe purin
Cmoite los des rée.. einem.
Vela. Me.eure. te Arefee dont je m'amusa
vem toua juser- Signé r Léon Candelas
boucles blondes et flotenies, les yeux
bleus, /e teint faire, il n'avait pas plus
de seize .s.
L'eutre evait.largement pamé la soi-
sanie. -
II était &am de poil, muge da visage,
et toute solide qu'elle fût, la ...use béte
qu'il montrait eut certainement cédé avuu
plaisir sa charge de deux cent eimpt.te
livres mune celle du genêt d'Espagne qui
gelepait on se.e.
Bleutée Ms hauteu rainures di.e ave
eue s'arrondirent en eoûte au-deseue des
deux cavaliers.
- Sire, cria le plus vie., 1150 grenue,
ralentisseoa la tren...
; quoi, Beininoiee, rependit une
voix jeune et raiLteum, estme bien un
écuyer pareil à voon qui parle ainsi e
- Oh ! vous sev. bien, sire, que se
n'est pas pour moi... C'est pour cette
pauvre béte...
- Soit, /laminai., ralentissons-, Mail
Il iambes de temps possible, je vous le
demande-- J'ai grand hâte, te eous
préviens, d'arriver à MoMbezen...
Ep perlent ainsi, Louis avait mis au
trot sa orent.ure.
Puis, il s'était Fis a meg.' à la ton-
te charmante Mmature dont le souvenir
lui avait tenu meopegnie depuis qu'Il eut
h item h
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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- OMM:My Le MIDI SOCI ALleft
- . ,.....,-. -. ...........
Innen quo-Viù; p";;;;;-2 ver,,,er à vo ..,1,, d, antm do la Agislarure que s'éeoule et a .- slow selve..
Sus,
vous réjoui.. paa trep vite dam l'es- vité les eltoyend présents ''''.... P'. h. "d- P.r reoneour repue... 050e mea rom ae euutine renau ce l'exercice mpum, lu par
, ,,,,,, or,,,...
Ir pour faire
» nMssntes.., nangssa une la Société
maimn Bouquet. e, ee . deigt Pris dam us
à
Sor ,h,e ph. ho, ohne hva. oahli
A partir de
és. Si Idoropher aux Mos». e a eu, dus
avril, Ma femmes
proz s'.h.nes la candida-
VO t novez imn gagné à attendre, le pommée. Ivre mcialiste
naissance
Iniemeiteu-
le courant d
engrerage: . amasei aman.. au Incps,
e Paumée isoB vingt-huit inalades.
msqui, avant la cite . travail do qmques Jours.
de lem, enfant au-
, to
»MAT, RE. - Dintmelm soir. bette
ra dna pendu.
La réunion qui rangeait pl. de 30o citoyens 1.'" d.. Dmies, moerrout 1e'ill' °i'llelm° u la section TNEATRE. - C'ent aniour.on some.
soli. ex
,,,,,,,,h5. erspée.c. par la t
mitatt Tio e'm to inement de mater IN a été Mme da. les mea.. groupe socle..1.
au moment de leur az- /Mme le concen. du maque eharly'a la
ourn einnoper,er.
inajhuhi, mi, h rje, » achohntrimuou, hr.
,,,,,, rollee uppo fp.spj., a., ..15. 0 aune aant.. y d err nie moment,
/eue i.
1...1 garni et » C. Geel* , eu bataillagrand i sues0, g,
cmplete.
o
um layette trouPe ChmTimisier ....66.6 L. a... et en lan,fmtepar ces personi.. soit : 1,6à /I. Chudia dans sen ..b, de sergent Cupldou.
-
ter notre pie initelet peur soigner ms Me- sadle de la mairie_
da Bataillon Peat' .1.. de 6terrim.
t nt surto.. Mrailuni.
Es4ce que les Pêdoyistes se proc5pOpujerd .
. Must items um aude m rendra
vms de pain 00 10 litres de lait.
durt.ffile .5 pais, à l eur .sommencem la retiré...a par En Elle
CSIAmartp: DE Lammcitea. - uden5ony
,,eou,,,,e_ 0,0.uelk ,.. 0 .00
. note net tallem. sa'ou lée qu n'e os pas l a boycot, ta d s. nattai .% seciol loos t
passem deux heur.
°
fare i tour Manage
011 ear rend, 1. pour un Cetarieem, vaudeville en un ante.
1,, ,!..,...___ ,.....,..e.,,, ebsinbrerdneenamme
,., .._.`.!7. ,_ mou hi ereation d um ligue . di eme
pelsenter,
surtout g 55 moment eues! eritique
di1...emelt/es.
shi,h, th, .L. ansatesen du rire sem1 nombreux à cet. illu do
.1u Cank
ill-,,,,,,,..ijde.r;:;.p,,,,,.,;,!,,f2±, .!!Ita-tt's
Elles devront meme et . niuluerk+ aura lieu dimanche
qu echd de la veille ileS Mentions.
des pemannes suivantes
s'adreémr à Fuira
: Mme sams to bah. te rePtiése......
'6. " . id°
mite de /a blbilotheque 32 heurta.
cONERES SOCIALISTE. - Les délégués de
/ Parla de OP: M. esemkkkisk e Mk
w.
Mdle Lt. seei,Miiie, maidd, v
levard
.
SealMer
qud
présid.... en est ont sattenshnent A être dégrevés LOT- ET CARON 14 ..
es Tourné, '
dodnu-itafini
7; roto.. r. Earrondimement de Nérac_ se sontd réunis di- Les teseitilds del eXercue 006 Uémentr.t to
arma. sur la rentrée dans IN Mese, de
és amm Merdes-qui. 3; menehe damer h lavartfac pour knder avee bf. . ..?-l1P0."Pil._.-9.»e.,,J.:, le 'l'hie'', iiek Sr,p5k,e2, TA ség ei-ET.GAptcj,.....
l'hlu t . milliard d. rangnigations.
Luagnardle, cou. Vel- le camarade Inebourg, madidat aux élections mie.. 'rszvstvd mostind
VI
'te'''. MeerliMsidentes.
,,,,,,,,,.. , hah,,,,, ,, u h ,h, 11. toui .. rhe.. f aufil. pour .0. assurer au
SM« log el
FITGIENE SOCIALE. - La rsuniors ...SA
Tm ihnsMaNtov, mêgiatratme. nsMealmes Ace dam. a, dans son assemblée généra1e. te- i'l.6 00°
281.53 et Pouille-toi peuple. tu as le droit
1I - Les dames qui fontpaiéni
de Puvos sont ci:s. q... /MM ser. poumeivie a..deux
SoNTARRAN.
mon, jo ,,,g,,,,,,,,,,,,,,d, ,
ide
2.515.5
rh.Z.hh'Lhh''.i:hrl'hhilah,
savailler et de crever do faim. g our faire
que les séances de tra. tau. de mnutin 5'1/ y av. ballottage. L'aie.
P' ,P,...,,' ''p.iu.,feour;.; nBS E :t1:ES ciVILEs.s ess
um es
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Par Engane SUE
Nou. d déjà rourell, quelque
tamils au r...:eu du (muré épouvautê,
nralgré moi je m'écriai
- Bamboehe la petite se trouve mai.
Miens donc. dit Bambin:11e avec un
éclat de rire Nome et en emtlouant de
trainer Scipion après lui ; tout â Pheure
tu la feras revenir.
El la 1.4 étant teul à fait mnue, no.
Mus enfonçâmes au plus profond de /a
orêt
XIX
EDE GL'HARD, L'INSTITUTEUR
COMMUNAL
aude Géeard ! je ne puis écrire ce
PM» bans en profond sentiment d'admiration,
de tendresse et eie reeonnaissance
ineffable !
Je dirai tout à l'heure comment je Cou.
tous Claude Gérard.
Quelques tem110 s'était passé depuis
que, dans la fordt de Chantilly, j'avais
enlevé Réging tandis que Bamboche eneinail.
le viconite Scipiou. Après avoir
serA d,og 005 bois, le hasard nous jeta
:sur le passage d'une mode de gendarmes
es Chasles. Seipiou eria au secours._
A/gestmantés, 05140 abandonné/mes les deux
LE MEILLEUR
DÉPURATIF
enfants et noua primo la fui.-
L'obscurité de la nuit, l'imaieseur du
tai/lis, notre «gai., nous permirent d'échoper
aux gendarmes pc.mment montés
; au point du jear nous: avions quitté
la foret, et nous suivions la route de Louvres,
tournant le dos â Paris.
Dilue dans nos tendances vers le bien,
toutes nos Mauvaises passions étaient en.
venues, plus vivaces, plus amèr., plus
haineuses que par le passé ; /es refus, les
mépris que nous avions essuyés, légitimaient
à nos yeux noire funeste reselution
dans le mal.
Nous étions gais, railleurs, insolents
chemin faisant, et allant droit devant
nous, mais tournant seulement les gra,
des villes, où le police est plus vigilante,
nous mendiions dans les villages. ou bien
nous chantions dans les cabarets, dérobant
çà et là ce que nous pouvions, tantôt
du linge sur les haies où On le laissait au
see, tantét faisant main-basse sur /es volailles
égarées, etc., et vendant pour queL
ques sous nos larcins, comme elluses trouvées.
el, manquant rarement d'acheteurs
sur les grandes routes ; couchant quelquefois
dans une grange ou dans une
écurie que l'on nous ouvrait par Charité,
no. , pussions d'autres nuits dus les
meules 0h16, où nous nous pratiquions un
abri, car ù l'automne avait sue... Phi-
Jamais je n'ai connu les émotions du
jeu ; mais Bamboehe qui plus tard, put
diOpuser, sinon par des moyens criminels,
du minus peu aerltpulana, ro sommes
considérables qu'il ,jouts, perdant ou gaairain
tour a tour, mu dit, 01 10 aLeunt-
'iris, que rien re'nsssetribtait davantage'
aux émotiuns du jeu gay /es continuelles
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frayeur et de joie, d'abondance rida privation,
qui caractérisaient chaque jour
de notre vagabondage.
Où coucherions-nous ce soir ? l'aumône
seraitselle abondante ? les occasions de
larcin, favorables f Et si l'occasion de
dérober se rencontrait. serions-nous pris?
Aussi, en dérobant, qu'elle anxiété ! quelle
terreur ! Et après avoir impunément dérobé,
impunément vendu, quelle joie I
quel orgueil ! et surtout quelles moqueries
du volé !
Nous ne passions presque pas de jour
sens ces fié.... émotions. Le hasard,
Bimprevu, ces deux mots résumaient notre
vie ; or, j'ai vécu depuis dans des, .on,
ditions bien diverses,. jene me soitviens
pas d'avoir clou, non plus be.eusement,
mais plus vite qu'à cette époque aveMureuse
de mon existence.
Si, en dehors de la fataliiie à laquelle
nous obéissions, quelque chose pouvait
racheter la honte al l'odieux de notre con«
duite d'a/ors, n'est que mous agissions
avec une sorte d'espieg/erie enfantine, et
pour parler le langage de cet âge, t'était
peut-être encore moins des vols que des
nielles dont nous nous glorifiions ; nous
chippions et le gendarme était pour nous
ce que le malter est pour l'écolier révo/té.
Nouo étions arrivés proche d'un village
peu Considérable ; nous l'avions découvert
au loin dans la vallée, du haut d'une
montée de la route où s'élevait une croix
de pierre,. Le jour tirait à sa fIn; no,ls
espérions trouver dala eet endroit un gite
pour /a nuit, cor le froid devenait cuisant;
moue étions au comumnoement de février.
Pasout â travers champs- nous et».
guimes »minât leu damneruu maisons de
ce village ; l'une d'elles, assez isolée, pauvre
et misérable demeure, avait une fenêtre
ouverte vers le sentier que nous suivions
; de l'autre Oô» du s.tier, s'étaudoit
une genêtrière épaisvo et fourrée.
Bamboche marchait /e premier, ensuite
Basquima et moi.... Soudain Bamboohe
s'arrête, regarde attentivement par la fenêtre
basse de la pauvre maison, fait un
mouvement de surprise, et se retournant
vivement vers no. t
- De l'argent !... sMerie.il tout bas,
plus de mnt francs peut-être...
Et, d'un geste, nous recommandant /e
silence, il nous fit signe de nous approcher.
Nous vîmes alors par la fenêtre une
sorte de réduit sépare d'une écurie par
des claies de pare à moutons, laissant 00-
Go elles un passage étroit Bamboche, du
bout du doigt nous montra dans un coin
de ce réduit un grabat sur lequel étincelaient,
frappées par un rayon du so/ei/
.uchant, un amas de pièces de cinq
francs.
La maison était siiencieum, à travers
l'étable on voyait au loin la porte ouverte,
qui donnait sur une cour remplie de fumier.
Après un moment de réflexion, Bamboche
nous dit
- Basquine, va faire le guet dans le
sentier ; moi et Mm-lin nous rentrerons
danz la maison par cette fenêtre ; Metin
ira fermer en dedans la porte de l'écurie,
afin que je ne sois surpris pendant
que je ram.serai les pièces de cinq fr...
ne qui demandera un bout de temps.
- Bleu, lu/ dis-je, ramasse l'argent..
je Vais fermer /a porte.
- Al en cas de ponmsita, reprit Bans-
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Mémontaims dv realalieme.
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eoo pages à rehure en toile, illustrée
de deux gravures, Ale
Librairie du Parti. 16, osas la
Garderie, pour le pris minima
de 1 00, 10,
b che, ne pensons qu'a filer chacun de
son côté ; nous nous rallier°0t au bout
trois on quatre heures a la montée
la grande route d'où nous avons aperçu
le village, vous savez, a. /endroit où
il y a une grande croix de pierre.
- 001, dis-je, ainsi que Basquine, je
vais l'endroit, j'ai ttem.qué '0 00000.
Bambeche, faisant alors signe à notre
cOnapague d'aller se mettre au guet au
bout du sentier, sauta d'un bond dans le
petit réduit perle fenêtre ouverte.
Je le suivis, et pend...! du'll POliraill
grabas pour prendre l'argent je m'élançai
à la porte de l'écurie.... Jiat/am tirer
cette porte à moi, lorsqu'un homme venant
de la cour, et que je n'avais pu apercevoir,
parut soudain. et, quoique un peu
surpris me dit doucement
- Que faie-to 13. mon enfant ?
Au lieu de répondre je poussai un cri
d'alarme convenu avee Bamboche, et je
me jetai aux jambes du nouveau venu,
le saisisant si violemment entre mes deux
bras qu'a celte attaque imprévue, il per-
Mt l'équilibre, tomba- et pendant quelques
secondes. il fil de vains efforts pour
se relever, !ont je Me cramPormais à ses
jambes avec acharnement.
Je ne pouvais avoir bang-temps l'avantage
dans celle lutte inêga/e; aussi cet
homme. me saisissant, bientôt d'une main
vigoureuse, me fit sortir de l'écurie, et
m'aniena dans la cour, sans doute pour
mieux m'examiner, ne soupçonnant pas
alors qu'il venait d'être volé, clous j'étais
complice de ce vol.
Je sui,. cet homme Mes /a moindre
résistanm ; je pe j 'e q B m
boche et /Basquine avaient le temps de
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- Ah ça ! me dit Claude Gérard c'était
lui, et sou accent annoneait plus el".
tonnent.t que de eedare -11 qui en 5v-
110 Pourquoi venir te jeter ainsi dans
mes jambes ?
Puis, me regardant plus attentivement ;
- Mais tu n'es pla du village, °
Je restai muet.
- DOM es-tu i? d'où y...tu ? -
Je continuai à garder /e silence,» prolongation
de cet interrogatoire assurant
de plus en plus 00000 Cl l'impunité do
mes complices.
- Voyons, mon enfant, Me dit Claude
Gérard avec une paternelle douceur,- exl.
pilque-tei, CeCi n'est pas naturel, tu ber»
bles, tu parais ému, tu es paie regardemoi
donc ?
Pour la première fois, je leyai les yeux
sur Claude Gérard.
II était alors instituteur dans cette ceano
mune. fonctions qui, acceptées comme il
As envisageaient équivaient à un iinposant
sacerdoce... Je vis devant moi un
homme de trente ans environ, de taille
moyenne, d'apparenen robuste, misérablement
vêtu d'une blouse rapiécée 10 01 lb;
se, pieds nus disparaissaient à demi dans
des sabots garnis de paille; il portait un
vieux chapeau de feutre gris à fond plat et
larges bords, pareil à ceux dont se minent
les charretiers ; ses traits pro/mitans
vaient rien de régulier, mais ils me frai>
pêrer,t par leur expression de
nité/aneoli.
quo doumur et de gravité.
A suit,
,i0chom sur machices draines alaaoseraanaa
Le gansa o BRUNile