service de l'Allemagne ? - Bibliothèque de Toulouse

ANNEE 

ojII-SEPTIEME 

Per° 

jvio 7.033 

Ai3ONNEMENT3 

é moles 23 lin. 45 fr. 

SOCIALISTE 

Rédaction et Acisoinisteatiosa 3, Roe Roqueleine- TOULOUSE - Tél. a-43 - Coesisse Chèques postaux 5e-79 

BUREAUX A PARIS 46. Ra. de Trévise. 46 (IX Aveoadieseasear) Téépkran; Bergère 36-se 

- - - 

LI service de l'Allemagne ? 

P' LE GRAND SAVANT MEURT PAUVRE. 

LUNDI 29 SEPTEMBRE. 1924 

MAIS LE PETIT JACKIE COOGAN, LE JEUNE- PRODIGE 

DU CINEMA, A L'AGE DE NEUF ANS, A DEJA GAGNE 21 

MILLIONS. 

MORALE : IL VAUT MIEUX AMUSER LE PEUPLE QUE 

LE SERVIR 

La politique 

socialiste en Orient 

us ai parlé, dans mon dernier 

3erdu beau livre d'Alfred Fabre- 

Detoire. Non cerletessolret littrees- 

sur les 

alesderesl;evornessa bé la guerre, g 

°te je premier qui d'ensemble, et 

acre une rigoureuse méthode analyti_ 

cre 

0g, montre à l'évidence comment la 

fut condamnée à la guerre 

par poincaré,, avecreu quelle e toenacpeent, 

b,aide volonte il exécuta 

gaulait pour ce faire de la liberté 

fele que lui donnèrent et la Constitution 

cita morne docilité de tapi- 

,go, publique, si habilement dupée ! 

Alfred Fabre-Luce, bien entendu, 

e s'en tenait pas /à il montrait encre,à 

leur plan, les autres impériaoes, 

créant la responsabilité par- 

t enfin, depuis la guerre, de 

ès. 

l'obstination du même Poin_ 

n% seau 

coi reprendre, à poursuivre son 

revanche, nous ramenant 

asuffisante deuxième fois à la gueue, sauts 

SOC 

prétexte d'assurer ta paix, n ufi 

mment fondée à Versailles. 

"Vieux rêve sanglant de la politique 

de force, à coups de diplomatie secrète 

et de militarisme évident ! 

Rêve de toute la clique réactionnaire 

que le Président lorrain tenait à sa 

solde et qui est encore suspendue aux 

basques de sa redingote napoléomem, 

A ce rêve de ruine et de mort, opposer 

notre rêve à nous, qui est de 

fécond labeur, de paix, de vie, c'est, 

paraît-il, crime de lèse-patrie, utopie 

humanitaire et, pour tout dire, trahison. 

Aux yeux de ces Messieurs, la 

guerre bienfaisante continue. Ils entendent, 

tenue leur plus grand profit 

î maintenir la France qui s'en écarte, 

cette France qu'ils croient incarner, 

nec un stupide orgueil, dans leurs 

personnes aux mains crochues, 

Vouloir la paix, fondée sur la solidarité 

européenne cita concorde nuiverseur; 

dire avec preuves à l'appui 

tue l'Allemagne n'a pas été la seule 

coupable de la guerre; affirmer qu'il 

faut mettre un terme à la démence 

poineariste c'est défaitisme, bon 

pour le poteau de Vincennes ! 

Un exemple : Vous savez que le 

chancelier allemand actuel professe, 

courue tous ses prédécesseurs, que 

Pages de la culpabilité unilatérale de 

l'Allemagne, dans les origines de la 

aveu sur lequel reposent 

les mendiions du traité de Versailles 

-leur a été arraché par la force. Le 

Red, reconnaît l'impérialisme allemand 

elle militarisme prussien comme 

devant porter une part de respon- 

:abilités dans la question des origines, 

mais une part égaie à celle de 

lunpérialisme russe et du chauvinisme 

français. Ses historiens et son 

Peuple disent 

la Société ne pouvoir entrer dans 

des Nations qu'après la dé. 

knostration de 

lent cette vérité. Ils y veu- 

pouvoir vivre 

sans le front haut et 

porter au 

te lumination, coeur, avec une injus- 

une secrète rage dc revanche 

ils consentent à désarmer, 

biais erl même temps que 

Ils tous. 

déclarent d'ailleurs et le plan 

Dawes aussi bien que le besoin international 

de paix eu sont garants 

guhls se soumettent à de 

rations. Réparations 

jusles rélm- 

se nécessitées »On 

culpabilité unilatérale, mais par 

dommages qui résultent et de la 

notation des neutralités luxembourr 

ise et belge et de l'inqualifiable 

g.eduite allemande de la guerre 

r!nbardement de villes ouvertes, 

!.structions sauvages de matériel 

!,nnocents fusillés, gaz asphyxiants', 

etc. 

esponsabilité-là, le peuple 

vaincu ne la conteste pas. 

Il ne veut pas admettre, et à 

.."!, c'est la responsabilité 

ctions. Suprême, immense 

Traité de Versailles, ainsi 

le mensonge. La reconslitique 

et économique de 

e sera possible que si elle 

ce d'une reconstruction 

urquoi les Alliés n'ont-ils 

pouvant ne fût-ce que 

nuance instituer le procès 

urne LI ? Ce procès, annoncé 

h cri durant la guerre, et qui 

terminer par le monstre 

..romené au milieu de l'exé- 

°es mères ! Pourquoi ? Oui, 

hr elernatzlé d quelèse 

s'estecirma 

tem:tetpât ne 

côté éa 

caré-Roi, sans parler, peut-être, des . La révision -de l'oeuvre informe de 

secrets mobiles qui animèrent l'An- Lloyd George et de Clemenceau est 

gleterre, lui firent préférer, aux ris- 1 commencée. Poursuivons-là si nous 

ques de la concurrence allemande, voulons commencer à reconstruire 

ceux de la guerre mondiale ! solide. Rien ne repose, longtemps, 

A pmfoière vue, la fume du communisme 

Essayons d'être justes et d'Etre lo- I sur des fondations pourries. 

sur les Balkans esh une vraie énigme. Les 

fondateurs de la Trois.. Internationale 

giques. L'impunité de Guillaume ne C'est pour avoir dit à peu près 

sont les anciens ultra-maraislos russes qui 

se peut admettre que parce que ses tout cela, sans doute en d'autres ter- 

professaient toujours pour les paym-sa un 

juges n'ont pas la conscience tranmes, plus mesurés, plus nuancés, que 

profond nepris déeoulant de leur doctrine. 

quille ; parce qu'ils savent que le M. Alfred Luce est accusé, par les 

Les Balkans sont une contrée agricole par 

excellence. Les dondeteurs de l'Internatio- 

Kaiser et son chancelier, après l'as- journaux réactionnaires, de trahison 

nalc communiste ont établi en Russie la 

sassinat du prince héritier d'Autri- Voilà ce querEclaireur de Nice, un 

dictait., aies viges aur la campagne. Dans 

che, s'employèrent à maintenir la des plus enragés aboyens contre Her- 

les Balkans, les villes, uans la majorité 

paix, à retenir l'Autriche belliriot, osait, il y a quelques jours, 

des cas, ne sont que de grands villages 

qui. en vain, essayent d'imiter les villes. 

queuse. 

écrire 

Pourtant, il faut noter que mène dans 

La preuve en est faite, désormais « Paris, 14 septembre. Parlant 

l'Europe central, le cenimunisme Idem- 

grâce au secret des archives livré en de l'admission de l'Allemagne flans 

plia pour un temps très court en Bavière, 

Allemagne, en Autriche et en Russie la S. D. N. et de la propagande per- 

partis la plus agricole de l'Allemagne et 

en Hongrie, le pays le plus agrieole de 

par /es révolutions. La preuve est maniqm, mie dépêche de Genève 

Empire des ilabsbourg 

faite historiquement, irréfutable- aux « Débats » signale qu'a ndistri- 

On peut dire queues pays les plue avanment, 

que ceux qui ont vraiment bue à Genève, sous des bandes en alcés 

de l'Europe n'ont pas 'été serfeusement 

voulu, et effectivement déclenché la lemand, « un récent livre français » 

entamés par le communisme. Le commu- 

guerre, c'est le faible Tsar et le fé- oit les responsabilités de la guerre 

nisme n'aurait pas pris en Allemagne, 

n'était-00 la situation exceptionnelle de ce 

roce Poincaré. 

sont réparties entre les divers belli- 

pays vainou et se débattant dans les filets 

N'est-ce pas dès /ors, pour la Frangérants avec un mélange présomp- 

de la question des réparations. 

ce, le premier des devoirs comme la tueux d'analyse scientifique et d'in- 

première des habiletés, n'est-ce pas cohérence qui glisse sur ;es initiati- 

L'agriculture est l'occupation la plus 

l'acte le plus patriotique et le plus ves décisives des Empires centraux, 

paciliqué qui existe au minée et pourtant 

pressant, et le plus patriotique parce tandis qu'il signale avec insistance le 

depuis la guerre, c'est dans les parsis agra- 

qu'il est le plus humain, de recon- moindre des faits susceptibles d'une 

riens que t'effervescence est ta Plas geande. 

naître qu'ell ea été trompée et que, interprétation malveillante contre la 

M. ASQUITH 

Le communism, qui Mess que laexpression 

la Plca forte de cette efferveroenee, ra 

plus sincèrement encore que Guil- France. » 

Chef den Conosithoi. sol mén« «n .« n't°- choisi pour ruéai de son O.cl les mômes 

laume, elle n'a pas voulu cela ? C'est ainsi que des Français trament ses vive campagne cogre Mac Donald. pays que P a Interitatiouale verte », orga- 

Oui, le premier des devoirs parce 

nisation qui n'a d'auleurs pas réussi. Espévaillent 

à la pacification de l'F,uro- 

le 

rant profiter de cet insu..., le « Comm- 

que c'est la justice, puisque c'est la pe Vous ne pensez pas comme mol? 

tern a a convoqué une conférence inter- 

vérité. Et /a première des habiletés, « Vous étes au service de l'Alterna- A la recherche 

nationale peysatune et g fulllé des sections 

parce qu'on ne fonde rien, en effet, magne . » Vous voulez la Paix 

paysannes prés l'Exécutif de Moscou. 

de stable star la violence. Elle ne du- fondée sur le droit ? Vous voulez la du Tombeau d'Achille Nais si Moscou ne complu pas beaucoup 

re qu'un temps, 

de situés en Europe occidental, elle 

celui d'engendrer, réconciliation franco-allemande et le 

pnend une revanche en Orient. Elio pour- 

une violence nouvelle. Le traité de pacifique labeur international ? 

rait peut-être merns se vanter d'avoir sé- 

Francfort, violant le Droit, était gros Veus êtes au service de l'Allen.- Bain, 28 vartiembre. L» biefesseity lgul l'Asie do Yluternationelo de flamdu 

traité de Versailles. Le traité de gne ». 

°O.k.,. allemand, M. Doopidd » oviné Ban« bourg. 

revhser ah Asie Mina., rem eherommire. Les affaires intéressant l'immense nin- 

Versailles, violant le Droit à son tour Ce serait à faire rire, si ce n'était as, l'emplacement da l'«igtoroe des (litent asiatique sont en géneral très peu 

est gros d'une revanche nouvelle A à faire pleurer. 

Dulie» ami oei omic vlect le découverte des connues en Europe, même par les soda- 

nous de faire qu'elle soit morf-née. 

bes d» Patrocle et d'AcD11, listes. Mais voici des faits universellement 

Victor MARGUI,R11 E. 

connus. 

sest 

eéodeal des Dans l'Internationale d'avant-guerre, 

Le Traitement des Fonctionnaires 'p'-'"'ae'7. Les l'Extrême-Orient était connu de tout le 

cispensable 7nuf:rirr;:r'It 

d'établir n d'arerd re'nutaite-- a monia en la personne du vétéran socia- 

, ment de base et /eurs représentants a liste Sen Katayama. Tous se rappellent la 

I la commisslon HObrarel de Villeneuve, scène solennelle au congrès internationat 

Du moment que le conseil des Minis- ne gagne Pas Pin« l 

ires, fr. 6° Par iclur l'ont fixé à 6.000 Denon. Déduction faite pendant la gacrre russo-japonaise, quand 

sur l'initiative de M. Herriot, ac- qu'aprèn avoir accompli son stage au sur des retenues- légales, cela représente 470 

balayer. et Pleklanoff se sont serre fra- 

copte ce relever map,ertion du cent nurneranat, un postier gagne a rame Inuks per MCiS. 

ternellement la main à la tribune. Or, au- 

de la vie é les traitements des fonction- I2 fr. 50 ; enfin, qu'an omnier do P. 

jourd'hui, Sen Kataymna serre la main 

, 

Est-ce excessif 

de 2inovieff aux congrès du « Comintern ». 

naires, on peut consklero. croupe acqui- T. T., en attendant sa titularisation, qui .Personne ne de Pretendra- 

La révolution tutimouse est connue en 

se one des principal. revenclications demande parfois des années. touche 16 Le ger-Terme-rient, du reste, l'a si bien Europe dans la personne de Sun Val Sen. 

C.artel. La commission Hébrarcl de Ville- fc, 40 par journée efinetior de travail. compris que sans se lainer arrêter par Après /a, mort do Lénine, nous avons I 

r,esive avait abouti des conclusions ! Tua., les gens de bon sens onusien- dci considérations d'économie budgétai- son telegramme, qui glorifiait lo fondateur 

d'une ridkide insuffisance. Ne proposait- ! dront qu'une pareille situation constitue re, il a décidé de ne pas retelnir les 

elle pas d'accorder 200 francs par an ' un véritable scandale. Que demandent fâcheuses propositions oie la commission "argl'i9hrZnéhalr 

'augrelmtation atm petits fonctionnai- : les fonctionnai/es ? Ils ont formulé avec Hébrard de Villeneuve. 

ras ? Deux cents francs apr an ! Dogre éclat la revendication des 1.800 francs. L'esentiel, clomernms, est d'aller vite. 

sous par jonc I Si l'on désire se rendre ! Eo. réalité, le Mg creffs PnlIrstinnind, Les fonctionnaires ont montré plus que 

compte de ce mie ce chiffre a criniurimo- ti G est de donner à chacun la possibilité de la patience r de l'esprit de sacrifice. 

se ironie. qu'on se reporte au barème de vivre honorablerremt a. Ambition lé- Mais la vie les Mésie cm toutes parts. 

, des traitements actuels. Le secrétaire de gitime et n commune, constate M. Di- La sagesse et la justice exigent qu'on 

, la fédération postale, M. Digat, fait ah- pat, à tous ceux qui travaille.nt Pour leur donne. dans le plus bref délai, saserver 

qu'un fonctionnaire oui débute la réaliser, un seul moyen r ajuster les tisfactior. 

LA LUTTE CONTRE LA VIE CHER E 

Respect de la Loi républicaine 

UN EVEQUE FRONDEUR 

OUI A BESOIN D'UNE LEÇON 

Il fallait s'y attendre. 

La mansuétude montrée par le Palmernerramt 

de la Républierne envers les Clarisses 

d'Alençon Pouvait exmlsse 

ezI bloc aux ternies de la loi de 1905 

congrégation et dont il autorisa les cc anciennes 

à demeurer en France ce libéralisme 

a été pris pour de la faiblesse 

par les cléricale, 

Et voici que d'autres Clarisses, celles 

d'Evian, se préparent à braver la loi, 

s'il faut en croire cette cluiroSche du correspondent 

particulier de la Liberté 

y Les soues clarisses d'Evian. malgré 

deux sommations successives de la police, 

ont refusé de quitter /mn couvent, 

obéissant en cela aux ordres formels de 

. 

l'éséltrue d'Annecy. 

Dirranche dernier, au cours 

congrès tenu, à La Roche, sons la présidence 

Oie Mgr de la Villerobel, u,uinze 

cents jeunes gens appartenant à la Jeunesse 

catholique du département. et par 

mi eux on comptait beaucou d'ancien. 

co.ernbattents se sont engagés a s'opposer 

s le faut par la force, à l'expulsion 

des religieuses. Ils ont adressé à M. Herriot 

mn tôlégrarnme l'avisant de l'engagement 

Les kike%-etegs celie 

DOINNERONT-E1 ES LA MAJORITE AUX SOCIALISTES 

Le peupla suédois est, en ce moment, 

eempe à élire ses représentants à la 

Chambre. Ume une °persteeri qui dose 

Deux semaines; on n'est euh la fin de cette 

période qu'on menaitru aven précision le 

yeeultee de cette consultation PePataire 

La lutte éleramale a ete extrêmement 

passionnés, car il s agissaM de décider de 

tette gracile question t Ms socialistes re- 

prendront-ils le pouvoir en Suède ets le 

gouvernement socialiste pourra-t-il, ente 

Rate, alippuyer sur une majorité puremeut 

socialiste â la Chambre 7 

/1 Y a des chanees que ce résultat soit 

atteint. Il ferait de la Suède le mamie: 

pays du monde rne, dans ees ramies-suite 

absolument nannalee si uniquement par 

le jeu régenter des luttes parlementaires, le 

parti socialiste conquerrait la maamitd ab- 

solue h. lia Cherraire et, par voie de came- 

guerres saisirait exclusteemmt le pouvem. 

L'enjeu n'est dune pas miner; il explique 

ratièrement l'intérêt exceptionnel que ces 

elections ont éveillé dans Mut le pays. 

Voici la eemposition de la dernière 

Ciruomiire 

socialistes, eie conservateurs, 21 llgue 

paysans, 41 derneerates et 7 commun... 

Pour moquerie â eux seuls le majorité 

absolue, les ...listes devront donc gagner 

17 sièges. Ce suceès magnifique, ne semble 

pue impossible. 

Il y a un an, le ministere socialiste de 

Branting &missionna pour faire place au 

malien.° conservateur de Tryggen Les 

chiffres cites indiquent qu'ils étaient, l'un 

et Mune, des gouvernements .de minorité. 

Le gauvereemrat conservateur actuel n'a 

pu se mannener que gesse - a.t'nppui des 

paysans 'et des damecrates. Or, il me man- 

que pas dindications que le paupte euê- 

Mets en a dee assez de ce reterce impuis- 

sant et incolore qui n'est uni que ersqu'il 

s'agit de résister aex rrairaiiiieations 

Les damnes des sortalisea% 

treuvent 

ascross du full qu'ils< mut le seul Parti 

etempletement ure. Tous les nulle bour- 

geois sone divises au sujet de la question 

de la prohibition de l'alcool, question de 

Ires grande importance pour le pays et 

q "perseoeee truie n pepulsttea. 

Quant au peeti emennunele, il se trouve I 

me pleine décomposa.° par suite ae ta 

politique de dictature de MOSerli. Tout ré- t 

virement, au rances communiste mondial 

de Moscou. Ise deOn principaux chefs mn& I 

muuistes suédois, Hraglend et Strnem, tu- t 

Fent mis sur la sellette, parce qu'ils 

Les idées de it Stresemann 

A propos de la pelai-g. extérieuee 

28 eeptembre. - M. Strese 

narae. ministre des affames etranger., 

a uriS,-Iter soir, la parole dans une réu- 

nion crac parti pepuliste. Il a g:réglera que 

eixention de la majorité. nécessaire 

peau la ratification des pacte de Londres 

émit la preuve que le rapport des experts 

est approuvé par la pleu grande partie 

Su peuple 

e Den des résultats, a-tel Mt n'ont 

pas étés atteints à Londres, mais ore ne 

doef imitaient P. snua.eairsraee la,.airera- 

terne actuelle. Les négociation. ..sujet, 

de l'emprunt sont si avancées que ron 

peut espérer une décision au rames ce 

là semaine prochaine. L'évacuation de 

la Raki, celle du territoire aux sanctions 

cet proniese et les déciaretions que l'An- 

platerre a. fait. dans I. deux cas sont 

une carnes. neeportance morale. 

e La eouveraineté nie l'Allemagne ers 

*amibien/ont réduite ete ce qui concerne 

ma ehemens de fer et la banqua rt Et/mi- 

se, mais ce qui est avant tora a considé. 

eer c'est la détente qui a rendu possible 

Eouverture de crédit à l'économie alle- 

mande. 

Un autre résultat in:portant est /as- 

bragation des clauses che traité de Ver- 

sailles accordant à des puis..es étran- 

gères sans réciprocité, le traitement de 

la nation la pets favonsée à l'égard de 

.1 

Des négociations en vue de la con- 

simien de Reliée de commerce sont en- 

gagées avec divers pays. L'Allemagne 

s'efforcera de faire triompher le principe 

de la nation la phe favorisée en m.. 

rant à des deoite protecteers modérés. 

Ces droits ne doivent rad déneeesermin 

certain niveau, car rielltemagem,_ en rai- 

gon des engagements a intérêt à develop- 

Per ses exammlians 

e II ne faut pas perdre de vue ocre les 

exigences dee nationalistes ne met plun. 

celles qu'ils ont formulées après leur vic- 

toire, électorale. Un grand nombre de 

nationaliseeo sont d'accord avec les par- 

tis gouvernerrentaux sur la nécessité 

qu'il y avait à eraepter le Plan des sa- 

porta. Le fait dee le plan des experts 

a été actepté est la base de la politique 

étrangère de...emmenai. Si les nationa- 

listes ce placent sur ce terrain, il serait 

injuste de rep.sser leur collaboration ». 

M. Herriot se trompe 

Après avoir examina rapidement la 

politique extérielare da l'Allemagne et 

een entrée eseeatielle dans la Société dru 

Nations, M. Stresemann a rapondu à la 

déclaration donnée par M. Herriot au 

journa/ socialiste allemand Vortaaerts 

M. Herriot, le présidant des conseil 

françaia se trompe lorsqu'il se croit eu- 

toeisé à nous prodiguer des conseils %ans 

le domaine de l'administration de nos 

Impers afaires et lortemeal nom supplie 

,de romese avec l'ancienne Allemagne. 

Nesss ne voulons pas de rupture, ni 

d'opposition délibérée recors rancie.° 

et la nouvelle Allemagne. Notre poilai- 

que, au eontraire, emesistes essentielle- 

ment à jeter ces ponts entre le pres' ent 

et le passa pour franchir les castre-les 

Cet se dressent devant nous et peur ren- 

dre plue facile la route qui conduira amrcr 

eelèvements de FA:tenue-gine. La colla- 

boration de tous les partis noue est pré- 

eiense, auesi bien aul gmevernement 

Reich eue-dans tous Ira Etats. 

La santé de M. Sarraut' 

Genève 23 septendne --- L'état de 

santé de M. Maurice Sarraut se maintient 

patisaalsant, malgré esoefnarmes fluchations 

Iséo'isabfeg. Signé e FemêcsstW ,Iolaarcie 

&deur ber-Beulet. 

avaient tidnalé te, obéir aveuglément aga 

oalr. de Miasme au lieu il soupire, dans 

une certaine mesure, leur cheque aux 

conditions de leur pays. Couenne d'haine 

tuile, Mosme n'y alla pas quatre chemins 

aime les recalcitrante. hoeglend n'eut l'o- 

dre de se denettre de sa formami comtes 

rédacteur en chef du journal conimene. 

de Stockholm, e Arbejns-Politiken ni ten- 

des que etruem eMst vu destitue de ran 

poste lucratif de consul général des ravie. 

à Stockholm. Les &telels rependirent par 

la création don journal riva/. Les deus 

organes e fraternels » s'injurient â qui 

mieon mieux et Mameuie des deux frac- 

tions communistes a presente ses candi- 

dats aux electi.s. Le résultat inévitable 

en sera une ddroute teleeterale des corn- 

ta 

Par contre, ee sueras intégral dm socia- 

listes sera rendu plus dialeee par la cen- 

clusion, dans nombre de etreollecriptiene, 

de eartelséleeteraux entre les paetis bour- 

geois. 

La question de le défense nationale a la 

première place dans la lutte electoraa. 

Les sonal.ev raêems. sans aller au. 

Min que leurs camarades da Dattemark. 

qui proposent le dasarmernmt complet et 

Immédiat, derme andmt toutefois une refor- 

me militaire compertant uneTorte Menin. 

ton des dépenses militaires es prépsrtnt, 

dans un sens, 10 désarmement. uliererar. 

En liant sa fortune e cette campagne, 

le parti socialiste madeit fait preuve d'un 

granit murage moral. Car l'antimilitaris- 

me est loin d'être aussi populaire en 

Suède qu'eu Danemark. Les no dois sont 

extrêmement fiers de leur passe histori- 

que et la bourgeoisie aceeptera 

ment que le pays de Gustave-Adolphe, qui 

fut jadis une grande puissance mellah'. 

renonce à Mut intente 3, teua rôle mili- 

taire en Europe. 

LES PREMIERS RESULTATS 

Les.socielizterzgnorzt Tee tiges 

Strakholm, 28 septembre. - 0es annonce 

aujourd'hui les retenties pour M ville de 

etockholm où la droite gare. ses six sie- 

ges les literano ganiene ue seul Mega; 

Ms socialistes en gagnent un el, 100 rame 

monistes perdent,. seul mandat. 

L'agetateen aloctorale est très vive, 

La participation au vete ês-a très grande, 

dans les villes, elle es/. monder dans Ms 

campagnes. Ci.t une emeonstauce qui mi- 

lite en faveur des socialistes. 

Carlèlre 

LA QUESTION DE L'ARBITRAGE 

Genève, 28 neptraname. - La commis- 

sion de l'arbitrage s'est rameie aujour- 

&lui dimanche, afin de terminer les 

travater en vue du débat publm que rame 

mencera demain lundi, devant ressent. 

blés, sur le protocole de Genève. 

M. Peliair, délégué de la Grèce, rap- 

porteur. s'est livré à mie analyse et à 

me commentaire ciataille des chartes 

d'arbitrage. Signalons en passant ce que 

.M. Potins déclare au sten des canes 

défensives. Le rapporteur déclare 

a prolulatton rime eretraole n atteint 

que les guerres diagemetem. II va de soit 

qu'elle ne s'étend res à la guerre défen- 

sive. Le droit de légitimedafense dune. 

ce respecté comme il doit l'être. L'Etat 

attaqua conserve entière la liberté de ré- 

sister de toutes ses forcee aux artea date 

gre.ion dont il serait victime. 

En ce que concis:eue le respect des trai- 

tés internationaux, voici ce que déclare 

le rapporteur 

Il est uns troisième catégorie de diffé- 

rends auquel également le n.yeate syse- 

talas de procaduee pacifique ne saurait 

s'applimer u ce sont ceux api amaient 

pour objet la révision des traités et actes 

internationaux en vigueur ou qui tien- 

omirent à mettre en ca.e l'intégrité ter, 

titorialeprésente des Etats signataires, 

Le proposition a été faite d'inscrire 

ces exceptions afans le protocole, remis 

les den,v commissions ont été unanimes 

a penser que, tant au point de vue pap 

caque qu'au point de vue pelai-d., rime 

possibilité reapliquer à ces différends 

I arbitrage obligatoire est à tel point ma- 

nifeste mail était en à fait superfla d'en 

faire robiet d'un texte exprès et qual suf- 

fisait de lem cor:semer uneneention dans 

lep/nec/et rapport. 

L'incident Juenoir 

GenèVe, 28 septembre. - La difficulté 

qui s est élevée au sein ale la commis- 

sion d'arbitrage à propos des réserves 

japonaises n'est pas encore. résolue. Une 

rratelon a eu lieu ce matin entre la dé- 

légation japonaise dame part et les dé- 

légations britannique et des dominions 

d'autre peut, à l'effet de recherdher 

terrain d'entente. Les négociations com 

tintent. 

La guerre des Mandarins 

Un manifeste de Ou-Pe'i-Fcar 

Pékin, 28 septembre. - Dans un ma- 

nifeste qu'il vient de lancer, Ou-Pee-Fou 

comandant en chef des troupes du go. 

verneereat de Pékin, répète qu'il pro- 

tègera les eartagers d'une façon adéquate 

et après a eie fait observer que l'objec- 

tif des douane du, gouvernement central 

est de repriener par la fume /a rébellion 

de Tchang-T.-Lin, il définit sa façon 

erimterpréter rexperession e non inteeven- 

non » clans le cas actuel. 

D'après lui, ratte erpr.sion doit si- 

gnifier eue non seulement les puissances 

n interviendront pas activement, mais 

meelks écarteront les obstaelea mei pour- 

eont gêner lm mouvements des troupes 

du goneerneerent, car restreindre lexies 

mouvements éqUiVaiLdrait à aider les re- 

belle. 

En cinq lignes, 

Le Caire. - Zsghleel cacha déclare ercu 

première convmsgaims avec M Dec Deeeld 

été dee M. ertdeeke et eue l'es eat 

ds diwan le, malenieedee aai,m,o raire Ie. 

deux raementemente en raison de. nie. inch, 

Paris. - Un eonain ds clisterte eu convoi,. 

avoie demain hindi, d onze rame.. Il aura, pove 

obier remnort du amie de protocole qui dcia 

eine aeauntis à FaPPrabation de la S. D. N, 

M. HERRIOT REFOND AU CARTEL 

DES CARDINAUX 

Parie, 28 septembre. - Les ministres et 

sous-secretaires d'Eilat se sont réunis hier 

soir, au Quai d'Orsay, en conseil de cabi- 

net, rune la présidence de M. Herriot. Le 

conseil a expédie les affaires courantes. 

Le président du conseil a ce.nunique à 

see collègues /a réponse qu'il se propose 

dadeenacrà la lettre des cardinaux. Cette 

réponse a été approuvêe par le conseil. 

Le ministre de l'agriculture a rendu 

compte au conseil de l'exécution de ses 

&rasions relatives à la fixation du prix 

des farines au sujet de l'approvisionne- 

ment de la France en blé, en sucre et en 

viande. Le conseil a chargé les ministres 

du pommerea et de 'agriculture de frtre 

établir le programme des quantités néces- 

saires au cours de l'année. Il prendra les 

mesures utiles après examen, 

tee minet. de /Intérieur a fait menai- 

Ire qUe, peur l'approvisionnement de Pa- 

ris, deux cent cinquante petites voitures 

rapplementaires vont être mises tecessam- 

ment en circulation. Elles seront speciale- 

Ment affectées à la vente des légumes et du 

peasson. Le ministre du commerce a été 

invite à interdire l'exportation du poisson. 

Le conseil a décidé de diminuer de 50 % 

les droits de douane sur lés chaussures dé 

travail. 

LA REPONSE DU GOUVERNEMENT 

Paris, 28 septembre. - En réponse e la 

lettre que lui ont adressée les careitnaux 

français, lettre dont nous avons parlé, le 

président du ounsail a répondu encre ter. 

Monsieur le cardinal, 

Vous m'avez fait Inonnam de me signa' 

Inc 1 emouoo proteusdc que la ...muon 

no gouverueuent aurait provoquee eume 

les eatnunquee de erauce, et N'eus avez 

euonvouiur000ruieiaaanrbu000 attention 

les Mirai-valions que sueras-rat à tara les 

eardmaux français Mur toi religieuse et 

leur patriotisme, 

e il raest tout à fait ienpoesible, mom 

sieur le cardinai sesaimettre eue tes mesu- 

res prévues par mon gouvernement puise 

sent, comme vous imenvez, constituer de 

graves menaisra peur la paix intérieure, 

pour la justice et pour la liberté. Nooa 

respectons profond..nt toutes les con- 

victions Bous ne minerons et . s 

permettrons qu'il soit porté aucune attein- 

te e la liberte des cultes que noos avons à 

garantir. 

Sous notre administration, les fonction- 

naires de tous ordres sont .surés qu'iLs 

peuvent pratiquer, sans le moindre incon- 

vénient poste eux, leu croyances de leur 

choix. Si, sur un point quelconque du tee- 

eiteire, l'exercice de la religion catholique 

élut inquiété, nous interviendrions sans 

hésiter et avec énergie pour l'assurer. 

Le respect de toutes les croyances dans 

le cadra général des lois, c'egt ce que nous 

appelons la liberté. C'est, selon nous, le 

seul prinCipe sur lequel peuvent se fonder 

la paix intérieure et la fraternité natio- 

nale. litais, résolus à protéger les droits de 

/a conscience individuelle, nous avons la 

charge de sauvegarder les droits de PEtat. 

Nous croyons à la nécessité de distinguer 

le spirituel et le temporel. Si nous nous 

interdisons d'intervenir en tout ce que tou- 

che à la direction des consciences, nous 

n'admettons pas que les intérêts extérieurs 

ou intérieurs ria peuple français soient dé 

fendus au nom d'autre autorité que celle 

de la soueerainete nationale. Cette dectri- 

ne,. mu fonde lindepmdance de !Etat 

n'est pas seulement celte de la Révolution 

françeise eele a étê professée et prati- 

quée par Es grands ministres de l'ancien 

régime, en particulier par Richelieu et 

Mazarm. 

Elle ne porte atteinte à aucun interat lé- 

gitime et, par exemple, en Orient, c'est /a 

France qui doit protéger le catholicisme et 

non E catholicisme qui doit protêger la 

France. 

De même, en ce qiii'eOneerne nOS trois 

départements recouvrés, nous estimons que 

c'est sua Alsaciens et aux Lorrains eux- 

mêmes. qu'il appartient de régler directe- 

ment avec /e pouvoir central les problè- 

mes si nombreux que pose le rattachement 

h la mere-patne. 

Votre Eminence me permettra de lui die 

es, avec tout le respect que j'ai pour sa 

personne. et pour sa digne., combien il est 

fâcheux que des agitations récentes d'un 

exemple déplorabie aient pu paraître s'au- 

toriser de certains encouragements are - le 

. . , 

es s 

s'était place dans Phypothese do Concor- 

dat, 

Votre Eminence admettra, fa l'espère, 

erail y avait les plus graves inconvénients 

â traiter sur /a place publique des ques- 

tions qui exigent de la patience et do la 

méditation. L'AI mare n'a rien â craindre 

pour ses cuites. Elle a tons intérêt à ne 

foire elenel ettfâ-Paffection que lui porte 

/e gouvernement. 

En m qui eoncerne les congrégations re- 

ligieuses, Votre Eminenee es s'étonnera 

point que le gouvernement défende /a loi 

et y demeure attaché. Les religieux et re- 

ligieuses cd ont fait leur devoir pendant 

la guerre, comme leg autres Français, mé- 

ritent, cornu. emet. tome nos égards. I/ n'est 

porté en antenne façon atteinte à leur droit 

personnel de vivre librement sur le sol de 

leur patrie. La loi ne vise que le fait de 

congrégation non autorisée. 

Si ces doctrines ne s'accordent pas avec 

celles que Votre Erntnence m'a fait l'hon- 

neur de m'exposer, elles s'inspirent d'un 

souci non moins grand de paix intérieure 

et de liberté. Le gouvernernent mie je pré- 

side réprouve toutes tee formes de l'intolé- 

rance ou même il pense que le mot tolé- 

rance est un mot désuet gui paraît con- 

céder ce qui correspond en réalité à un 

droit. 

Mai nous estirnons que le meilleur 

moyen d'éviter /es conflits qui ont si sou- 

vent agité notre histoire on d'y faine face 

s'ils se reproduisent, est de séparer avec 

soin /es droits imperacrinttbles de /a cons- 

cienee et les droits inaliénables de l'Etat. 

Veuillez agréer, Monsieur le cardinal, les 

hommages de ma parfaite considération. » 

- - 

LE MIDI SOCIALISTE 

LE 

CROSSES! Lnistres nbailade 

Merls le FIAIT 

DE RIVERA ANNONCE DES SU_CCES 

Madrid, 25 septembre. - Diaprés Ies 

renseignements officiels, la marche des 

Espagnols sur Cltechaouen se poursuit deee 

de bonnes conditions. L'ennenaflué n at- 

taqué sur divers points, a été vigoureuse- 

ment repousse. Dans ta région de Renier- 

ros et de Larache, un très vif combat s'est 

engagé. L'ennemi a êté fortement éprouvé. 

Du côté espagnol, on signale melques tues 

et blessés. 

Au sud de Chochamen, au murs d'une 

eeeae, let seps/cols ont atteinte et empor- 

te de haute lette les positions ennemis. Les 

rebelles ont abondonné sur le terrein 120 

morts que les Espagnols ont nomme. 

M. DALADIER DANS LE SUDiEST 

Avignon, 28 septembre. - M. Daladier, 

ministre des Culoniee, accompagné de son 

chef de cabinet, M. Clapier, de M. Monis, 

Préfet et des conseillers généraux, est ve- 

nu visiter /es dégâts occasionnés par les 

eaux à la ville d'Orange. 

Il s'est donde dans les quartiers les plus 

éprouvés et a apporte eux nombreux si- 

nistrés l'assurance de prompts secours. 

Il a quitté la ville, se rendant à Count.- 

ron, Cheteauneuf-do-Pape et Bedarides. 

M. GODARD A STRASBOURG 

Strasbourg, 28 septembres -51. 2. Go- 

dard, ministre du Travail, arrivé ce ma- 

tin â Strasheurg a présidé la seance de 

clôture du congrès national de la natalité. 

Il a aseisté ensuite au banerat démocra- 

tie,er où il a prestance un discours â pro- 

pos des protestations qui se sont produi- 

tes en Usure et en Lorraine contre la Po- 

litique religieuse du gouvernement. 

Rien n'a êtê fait et rien ne sera fait, a- 

dit, qu'erras un débat publie et vota 

du Parltenent. Tous mes élus d'Alsace se- 

ront ainsi mis à même de formuler les 

observations que leur patriotisme leur ins- 

pirera. 

Telle a été et telle sera Caltant:1e die 

gouvernement. I/ n'en changera point 

Ces paroles ont été très applaudies. 

D'Alsace, M. Godard se rendra A Prague 

pour prandre part an congrée internetaa 

nal de politique socnial. 

M. BENOULT A TOULON 

Toul.. 20 septembre. - Parlent â 

geratien du Palais da Justiee do Toul., 

M. Remi Reumle gare& des raeaux, a 

esquisse le p rogramme des refermes du 

gouvernement. 

La réforme judiciaire 

a La preenete rationne et-t-a ramlere, 

est IlaturenriMill remues à la referme 

eudirteire; nuutereux met ks iront 

Mus preueneaseura au Oi.i000,rO imt 

11VA les taret:Mes; aten ferai 1.noui pinet 

0001e,, arisai Ou rapport peneonsu au cuis 

de ma logetlnuare noealuurn 

rant milegue, fie haeraldy.P 'm- 

e Certaines de ces eumnbutions à l'é- 

lude generale de la question prenaient 

pour ponte de Menue la Parantiuo di...- 

ntant. budgetaires; entra base eau-ii eue 

do constater queute referin0 Jumelais° 

compensent ci a einem » dan suapressume 

de tribunaux se reamet muveuts fui vu des 

rameuta d'anale., na CM dapemes cou- 

ve/les pour le moins equtealentes aux éco- 

nomies prêtendûment Malteras. 

e Je serai done conduit A desmolutions 

qui se rattartmet nothamettemt e te raci- 

ne. que Mgmuaucraaeiomul Sleilt d'obtenir 

de &nal en vue eu rétablissement du 

erautin di.roneimement, laisserone sub- 

sister neamo dans 10e petits uecvu bl'ossa- 

ture d'une organisation Judiciaire suffi- 

sante pour éviter aux jusbelaulmeess ram- 

passations et Cies déplumes/ta d'un nanan- 

t6r,"Da'ne'rle'inètne ordre d'irae., tanisa- 

sion de la emepetunee des juees de paix 

adoptée par In Chambre, en instance de- 

vda:tgoleovSene,naemeil, %trama à men avis l'appui 

« La loi ou 29 avril 1219 a du reste 

montre ce qu'il en coûte de mène â cer- 

tains problèmes le souci d'une trop étroite 

parcimonie, en réduisant les petitr tribu- 

m. â un casennot notoirement insuffi- 

sant en suppriment en Bit dies tous leS 

petits noirlear, lee onoinceses rampant., 

judieree 

e DMi me parait, par ailleurs, entai °Me 

simplifications susceptibles dliconomme 

relatives peuvent etre utilement recher- 

chées dans le domaine de La juridietion 

d'appel, mels ellm ne seront pas de ne- 

ture b merdera d'une manière très imper- 

tja,:tle physioneomie du budget ne la 

La pentration de la liberté indinduelle 

No eravient-il pes. d'autre part- da. 

°raine la protmtien de la tirante indivi- 

duelle, de faire de la mise en liberté pro- 

visoire la règle, et de la &Ration prêtée- 

- Use une exception limitée h cd:nains ras 

graves, de ré-cire la dune 'le cette &- 

tent., geland elle ese indlepenseato, â 

une courte période, de supprimm rant- 

ete 10 du code d'instruction criminelle 

qu'un grand nombre de jurisconsultes et 

d'hommes dlatat de tous les paras esta., 

ment contraire eu principe de la sépara- 

. 

La reforme pénitentiaire 

ti Le gouvernement e décidé de deman- 

der aux Crambres une modification de la 

lei de 1854 concernant la transpratation 

aux colonies des condamnés aux travaux 

forcée; le vote d'une loi est néces.ire 

pour raallier la mise au point de notre 

. . 

trutenire. 

Nous neus assurerons, à cette fin, la 

collaboration de teraniciens partimlière- 

ment compétents, afin de &terminer le 

régime auquel lieront soumit les condam- 

nes eux travaux foncés, maintenus en 

France, esegane qui devra maintenir le 

principe d'une indispensable graduation 

des pénalités. r 

La Ville sainte 

aux mains des Ouhabiles 

Le Caire, 28 septembre. - Selon In cor- 

respondant, é Alexandrie, du journal 

e elokattam e, le bruit court que la Mec- 

que serait tombée entre les mains des Ou- 

habites. 

Idem* 

Pelletier d'Oisy à Auch 

Auch, 28 septembre. - Le raira. avia- 

teur Pelletier-d'Oisy a été reçu, aujour- 

dilue solennellement par la Ville 

son pays natal. Pelletier d'Oisy, accompa- 

gné do sm tudbi arteanieien, M. Benn et 

de sa femme, a ete revu te l'hôtel de ville; 

au programme dela journee figureront 

des té ce sportives, notemmeat un mee- 

ting d'aviation, avec le cale.. d'une 

escadeille de Pau et un noir teh de fon bail. 

Le sein ont eu lieu de nounelles recepa°uen 

et un banquet populaire ,eu Plionneue mes 

liéene du raid Paris-Tokie. 

UN ACCIDENT MORTEL 

Auch, 213 septembre. -Le parachutiste 

Liane d'Are), qui /participait au meeting 

d'aviation offert aujourdthui en l'honneur 

ela Pelletier dOisy, s'est Irae, sen pare_ 

chute ne alitant ouvert qu'Il une dizaine 

de mètres du sol, au moment où la sera- 

Manet° s'abimait sur le sol 

LISEZ ET FAITES LIRE 

LE a MIDI SOCULISTE 

Sport: 

atia 

LES MAITRE. ICE,NTRAINEMENT 

le Toeo a ré. S. Rayonnaise font match nul 

3 a 3 

Ce meteh tem inné par ene ealendide aura.- 

midi et devant une fart nombreuse chambrée. 

Dans la ee,...de an-tentas smtout il dune lien 

à de belles phases de jeu que le public appla. 

Mt vigoureusement. Le Tort done Me attaques 

en ce début de saison manquèrent de fi. 

fut 

Plus darne-mua que sen rival qui ae défendit 

chèrement et trouva le moyen cle se dégages 

chaque fois qu'il cmit acculé sur la ligne de 

but 

La porde 

Un quart d'heure se passe et les deux équi- 

pes ou plutôt les doux tigres d'avants s'entre- 

chmurni en prenant alternativemeni l'avantage. 

ne é, olu,inaionnse aorc le, erra, d. b,utn. 

lité en ms., les reemi franc. pleuvent drui 

le jeu est un peu monotone, lorsque undals, 

B'reseate:s 17T'OECra'»rdaS Ctossrocorter d«e's Irunats''C d' 

yon-. 

nais; Barmans est projeté en touche de bot 

pee nen, le même Bert.. est arraté sape, 

bernent par l'arrière, 'rayonnais, mai. le TOiC 

""eu " 't'ai' , r G 

rt er.; 'des"- 

a/uranate, en beau départ de Caaenave e la 

midtentps est sifjée. 

maAld, Iseur"'-'un7. mleamm-nDisEee nitre inde nmGenmer, 

S. ee montre dan.feese o meme, â 

suite Mime boIta sé.e de passes, marque un bat 

...I, et en rate aussitdt un autre de fort eu. 

Le feu est dans le camps do TOEC, sen se 

dEgago biende, grâce à de billot echerterte de 

Censuel et de Bell.. L'A. S. 13 ne mainte- 

nant dominée: soudinn Pitea file et va à deux 

&rte de l'essai, après de belles feinte, le 

TOM maintient son avantage mais, maigre de 

belles prouesses, il ne peut marquer am la fin 

''1_,e7nn'' 

Bilyon' nal. prfnentèrent un quinze mm' 

musc d'hommea un aeit Meers, mais timide, et 

admits; néanmoins leur équipe ne p.., Pe1 

Le TOM o 'encl'ored'ille'angeoe:'ir,Mgrès à faire, 

mais quand il sera à point 11 sera est:armement 

redoumblo, car sa liane de dora,. a trat 

ce eue{ fart pour bien faire: elle pasaerle 

marne un centre, un certain Bouche qM, quand 

II sors aeadell 

d 

loi Lrre ée, 

/mitard quelques Peinas froduai 

Sono ée Ln lires 

d'avant. dee an mettre à debbler e eetteeher 

mieos fermer la matée de le remplaçai, de 

Riviera est enoere d trouver. Bernon O Sautas 

Flans la deuxième mi-temps) étaient absents 

de ce fait, les tad...tous furent un per eléantem 

tés à la touche 

D. 

A. NARBONNE 

Le Ri C. N. Narbonne. (1) bat le Stade 

Tuulousaiu par 14 poins a zero 

e.n Lomaut Bordes une fne- 

une .;1,1aetze,.rtbe ssVie'etérevt,dauec 

Dec le rartut, diren/e% est blessa Magni- 

fique Claque de Teuteuse. Lee toues- 

soumis prof.. d'un vent violent et doua- 

neuf. 

Le jeu se maintient lonCemps dans lea 

O le.r fait une belle échappée et dégage 

SOU 

Na.reaune contrôle la balle en mêlée et 

attaque; mais Toulouse défend énergique- 

ineue Ballerai face, sou camp par de 

longe coups de pied. La dam,e de eougal 

mt mise mrieuramene à t'ouvrage. 

aur un dreeelingn Bennaure et ae 

Clauzel, Ballade ramemmo et rata lemme de 

pee, 

:Narbonne contre-attaque tres &baraterie 

semant et Visser va e deux-rnetres de l'os. 

a.Ballante rate à nouveau. un essai qui 

semble imper.. 

A la nrateems, le tablean est vierge. 

Au cours de ma dee/Mme mi-temps, An« 

dei. remplace Lamarque. 

D'une mêlée, Lailent crrahète Andrieu 

et marc. 

Narbonne, 3 points. 

BeIM attaque de Bere. et Corlearriau. 

Abarieu se fait ;muerte et Camayee est 

preeter,eLtlouu:t il, a Ihnoti_quart,, 

.marque.au coin. Le but est rau.i, 

Narew:Mei 8, points. 

Narra., se repliera sérieusement. Sa 

ligne d'avants feue magnifiquement. 

Eamppee de, Iffamee qui passe à Cas- 

sayet sur la ligne. 

Narbonne, 11 points. 

Pieleappee de Lubin. Atenme des trois- 

quarts nerteennais. Bendery marque au 

- Narbonne, 14,peirets. 

Bondes est bles. et /a fin est siffle. 

Très belle &pape- hi Narbonne. Ligne 

d'avants remarquable, avec. Cassayet, Clau 

tel, Viasme, 

Il ser apartionlièrement intéressant, de 

revoir cette lie. dimanche. 

Duos ce arrières, le trois-quart Laffltte 

et à' stgnaler. 

A Tralouse, entrate encore imparfaite, 

mais progrès dans ta ligne. Sutra ne pert 

faire oublier Bayard talonnage. 

Dans leo lignes arrières, belle partie du 

jeune Corbarieu. 

A SAINT-GAUDENS 

Union Sportive Iliontalbandise bat lien. 

gémi-Gond coinpar 15 points (3 Medie 

dent un transfert& et drop-goal) â 3 

peints ten essai). 

A CARCASSONNE 

pabei'AP9Si, ;C.( eeis7arhe 

set Oe C. 

Aba.s.remir-e.r.v;i 

La partie un peu languissante dans les< 

vingt premier. minutetea, été au contraire 

très brillante ensuite. 

Carcassenne réussit un essai marqué par 

Gleyzes ; quelques instants aprês Lary 

troue /a mêlée et passe à Raymud jeune 

qui saebat dans les buts, 

Les visiteurs qui ont souvent dominé se 

resseisissent et à la dernière minute réus- 

sissent un essai classique marqué par Vi- 

dal. Dcanec amène une mêlée sur tes buts, La- 

ry .sale de la percer, est bouclé, mais 

pasee à Sebédio qui marque en force. 

Enfin, un dernier serai est marqué par 

Reynaud aîné. 

Les Careasrannais ont Pellé vaillamment 

et avec intelligence. 

Les Pétegourdins ont telt de très bel/es 

Moses et auraient mérité mieux. 

M. Beltran u arbiteeavec beaucoup d'au- 

torité 

A PAU 

L'Aviron Rayonnais bat Section Paloise 

par g points 12 essais) à 3 points (1 essai). 

Â ALBI 

Le Stadoreste Tarbais bat le Sporting-Club 

.Albigeois par 8 pointe (1 essai, 2 bute) 

à .5 points (I visai, 1 but). 

Le Sporting Club Albigeois ouvrait hier 

otilloiellement la aideses de rugby et iman- 

eotnaaa 

de son ttrfrae es."'p '''.; 

mais un d. plitseheaaur d 

Lu 

tbri:''' e.:YdM:A' 

ei 

nupp:alslt:ii::f d:nnuy, 

t:tet?é 

edtlnuare;:sreior 

neesurte 

lé:6P'*det:r 

m77t1,:ca 

des 

po 

t 

ur commme la 

tees sportif Jean Bouin en 

Barbeau, recordman, da mea,/ 

sans moteur. 

17Zete,er% 

, 

"esi"T'arbais, ardents- et ashatts f 

égaie. 

s'eMPoige_e'ee::,a;a: 

Cas derniers rragirent 

ver 

première partie et tinrent 

av' 

tête à leurs adversaires 

pend" 

e 

artie de la seconde mi 1 

p 

le 

laisser surclasser it nouvea-00'e 

-, n--e 

'ai 4,< 

A la- fin, les .jaune et' no. 

sditsnorddeeemnae,legtoelrandr,,eizi,liihei,lio-Ineaalake 

L'arbitrage de M. Mielerfut hee, 

A COGNAC 

1.5i S. Eageacaise bel Sport 

Bordelais par nAllinGtE>is 13 esr, 

slplortpoiinitsuf.21iodrops4geong:d"Idiii7. 

Athlétique Bègles s font mat h nni-pel 

poMts (Sporting 

Ce:A:ee' 

et Bègles s 1 essai, 1 but sm"' cou1-e 

9 

e:sRs 

k.., 

ipCejimstr:ea-I:021.yezmetpiirtioupemobat:8,..:e 

lér lea (1.;:leze:sce.tiurnege,suaerz: 

la. rencontra amicale Unie" p-gy- 

c'est par PZ 

perme jouée très vite devrai une basa 

ehreveédpee, castraise dentine sorte. 

qat' mpziltpLaieramiintee. 

'igtrge'secorale maternes; Pte a te. 

3 Caetre"nese/étb 

aletkeu. 

t conclut par C u,g,. 

pn:Cne tml,:nEsne'dh:seré:Liounipe,n,tràtneeree nptepe^chiz 

trais salua Par de nhands ppeg.erie,. 

mente. 

paritrag:étgar.rfaif%gls énergique du sen. 

qsre 

UN PEU PARTOUT 

Perpignan. - U. S. P. bat A. 5. Biterrois, g, 

sue 

Lyon. - F. C. Lyon bot F. C. Lingua je 

3 à 0. 

Daguerre. - F. C. Lorartes bat S. B. p. 

8 à_ 6. 

Libourne. - S. A. Lebeerne ber U. 3.T. 

terine par 13 à n. 

Genet.. - F. C. Grenela. bat R. C. 'Ir 

brais par 20m 8. 

Lyon. - O. C. bat S. O. Avignmds tu 

Il à 3. 

Mea.. - Olympiqt. Marseille bat S C 

Graulhetois per 201 11. 

Saint-Chem. - S. C. Mazamet bat 1o0e0 

sors S. C. par 14 à 10 

Poitiers - Stade Poitevin bat S. A Unaiss 

per 14 à S. 

A -0.0. Mrtenee Et C. A. dr 

la Cotera. par 13 à O. 

bs1 

Le Vélo 

Envol 

tierle nimbe 

it'ruZgut 

an 

Me 

raames 

a uEr 

-are 

Ceux qui sont tombés 

en Chanel 

--- 

Somme-Py, 28 mptembre. - eeeea,%. 

joard'hui qu'a en lues aineugerataaa yee 

monument aux morts errance. 

çaie des armées de Chu/lieue, --doe 

exact où s'élevait jadia la' 55100 

rio, de g/orieuse mémoire. 

De nombreuses personnaht s 

cette cérémonie, notamment id 

ministre de la marine, qui la 

le maréchal Joffrraht le char 

des Etats-Unis et M. le Mme 

Tchécoslovaquie ; les sétleat." 

préfets de Champ... 

res de la région, Mt te pré 

publique s'est fait represent 

teme de vaisseau Vide], de 

Dans la matin& a eu tira, a °I' 

temér én:Ire/ide nreeterr e'elesue 

A 13 h. 4e, le cortège rafte 

milieu d'un grand concours 

sur l'emplacement de ranci 

Navarin, aui vit tant de estra 

et Leoilcsoilelteev: 

r 

sirnraoi:eunvintkle 

Morts, 'atniquérliosti'nrs''eenniperat'i 

bei ii,igst/6onroxém, mri.paGld5ri se,sdedli ont.tez 

o:Axsr:a: e771"t:: irexi;setnei f' d 

ér%é:d'oe"' 

h 

n'e" b e 

ftti' 

empêché, le ehargé 

Unis a draie. que 

cons três tratehée de c 

soldats représentés se 

tlemel,,i, 

modèle ait été 17 

DIJNTnni» 

i 

Bil. ec°01;ei 

LE MONI 

teee 

,FoAchLenjourd 

eti 

;:lionenta 

sni..auguré 

llut, 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

REUR BLANCHE 

LI' TE:TOULOUSE 

mirette de l'abdication de Na- 

Aa 

1115), un grand nonabre 

.1rol". '' avaient tait la révolu- 

ljoe Or' 'Ta,''Muse était du nonsbre. 

dc "é .aliga- **' 

C'n',ira 

les royalistes 

nert-Lrà Un peu rede du 

v,pnee 

et ils rêvaient ne ven- 

'1 forcèrent per leur attitude 

le préfet à partir après avoir 

mer les foderes. 

P02***lei'nler,a'ÎOPV2tte de NaPo- 

!ôîun'tôle. le jeta dans la Caron. 

h 

ies arbret. d,e la aLibert, éet. eD..es 

ét fixent posumpa, 

-kt1s. grâce à cette mesure, les pre- 

':*****or laRestauration se pasroi 

as,e's rs'effusion de rang. 

e: peuple de Tostlogse est geu.ecpt 

trt- rie Rémusat, niais va.devernr.fe- 

"*«1!' 

quelques chefs a qui on a cen- 

c-nosis 'r sans bornes s'appliquent 

dmeeerd.71'élan ara peuple qu'il feus 

't plutôt mimer ; on ne parle cfue. de 

n es de punitions et d une réactron 

terobie'aiment, 

poursuit tue emdaèce de ter- 

'Pz»tn les journées du 14 et 15 août, 

: 

régiments de Farméle de in Loir. 

avaient traversé la ville et lahlsr0urs cria 

Vive l'Empere. I a avalent été 

plussés camattt un rrtouvemen, t. dans la 

ncoulation ; ensuite, tout etau rentré 

dans fondre grâce à M.de Villèle, récem. 

Pent nommé maire de Toulouse, qui 

s'efforça de calmer /'effervescence po- 

pulaire Mais bientôt il fut débordé, le 

iremle réclamait la formation de con, 

pissions tetiitaievu pore juger les fédéré. 

Jéte 

nus et les dénonciations allaient leur 

iritirr t chaque Mur amenait de nouvelles 

arrestations. 

Let ioyalistes étanen divas en consti- 

tt.tioneels et en e pers : ces derniers 

arase à leir dévotion d. coupe-jarrets 

nOremés s verdets », à came de la nu" 

crue de leur unifmtme qui était 

celle de le livrée duConitc d'Artois 

fi averret été mganisés secrèteauent nen, 

daut ire Cent -lotira. 

Ces verdets se présentèrent àune 

vue de là Ganie Nationale passée par le 

maréctral Pérignon, commandant de /a 

lin division militaire qui loue refusa 

licaneur rie défiler. Le lendenmin, une 

dénotation des mêmes individus se pré- 

recta chez le général Rarael, cmnanan- 

dant la place, qui les éconduisit égale- 

ment et ils partirent furieux en proférant 

des cotte mort. 

La population pactimit avec les Ver, 

iiets et se porta à la Préfecture où le 

Préfet, M. de Rémusat, la fit report... 

lé 

set. Fonciers marre, ou tout fut saccage, 

Le lendemain, le gétInid, Ransel alla 

dont, conte il avait emmure, chez sa 

maîtresse., une romaine, qu'il avait am, 

née d'Italie et vers 8 heures m dispersa 

à rentrer chez lui. La ville était en fête, 

les crêtes osier farandoles battaient lets 

plein sur /a place des Carmes où se troc. 

agit la demeure dû général. A quelques 

put de m rnaiSon, ii matendit les cris de 

r A bas Rame/ ! y Ir ,0 retourne et 

vit un rassemblement de trente ou tua, 

raide individus qui le suivaient, mena- 

...,o Vous voulez Ramel, dit-il froi- 

ernent, le voici. Que lui voulezmous ?u 

De nouveau, on cria s ri A bas R.nel I 

Abat le brigand I Vive le roi ! n La 

/Mile grosissant autour de lut, il se fraya 

m ramage et tira San éPee en deman- 

dant au factionnaire de le défendre. Le 

soldat croisa son arme, mais é s'affaissa 

aussitôt, frappé à mort d'un coup de 

hmtolet sur Ram,e1 la balle l'atteignit 

ait s,ventre. p Je suis mort cna.tml I u 

Le secrétaire et le valet de chambre, 

annelés à ces cris, le transportèrent dans 

mn appartement, l'étendirdst sir un na- 

topé et le laissant seul, allèmnt cherclmr 

du renoms, Le général entendait /es hue- 

'murants de la foule et le bruit des coupe 

frappée contre ta porte. Dans Pépon- 

vante d'être déchiré vivant, é se traîna 

aur le palier et eu poix de souffrances 

atroces, se réfugia dans le grenieravoir 

reçu le refus de deux locataires 

Tri ne voulurent pas le, recevoir par peur 

eeèee,..oraromettre. 

gue le trous/èsent Plm tond Ie ! 

chirurgien et quelques officiers amenés 

à. mon secours, On le dmeendit dans son 

erra/tentent, on le déshabilla, et on le 

triId. Pendant ce roues le ...- 

mandant des In Garde Nationale et le 

druf q'état-maior de Pérignon arrivais. 

"a* la Pince des Carmes avec Plueiema 

IlRainnes ne la andiee, mais par iule 

alsPosition inexplicable. ces des. nitr- 

Unes massèrent lem troupe au fond de la 

Place, du côté opposé à la maison du 

général et se contentèrent d'établir de- 

tant ro porto Un poste de quelques hoir. 

Q' ontau maréchal Pérignon, au 

te, M. de Villèle, ait pnélet,,M. de 

Muset, na M 

ne potinent Pas lle 

titi-tort 

mue doute occupés ali- 

tas, 

attroupement avait été repassé, 

'ai- nen dispersé. On criait que Ramel 

art tiré le factionnaire d'un corne dé- 

Pée et 1,,arra,...6 t 

kple ; nis au poPe- 

lei 

es verdets attaquerent le petit 

'vite % par 

ri ne fit s a de ses armes 

otdsàonepootmée C'escalier fut em 

Co,..et in mette des .a.assins s*engoad- 

5. dent la chambre où gisait le généra/ 

Personne pour le protéger 

;,,r"ses. Pm sur hi, hurlant et 

sant des sabres ; é fut frappé avec 

'ré e et laissé lacéré e 

véc., jusqu'au lendemain et inter- 

son agorue, il refma de donner 

17:MM/rent de ses boupea.. 

ravaira°0 séprilrlicain de ce général ne 

Sa e Pas terniMadeès des oyalistes 

Sit é''tare ni, 18 fructidor le 

fit os 

tOre la ''.IIkhenaary d'où s'é,mada 

Z., 

ria le tabliertoit t en satine. ou escot. 

aaha donc encore des tablieve noire 7 

Ne sora-ils point condamnée pu l'hygiène et 

ret'héti,ue. 

Or, en arrêté n condamns le mblier noir au 

E 

lycée. Les iéennes mandas et petit, assis- 

tant atm coma en b/on. de toile bise. C'est le 

réelement. Point de noir dans le temple de 

l'enselonamem eamdeire 1 Lee tsbhers clairs 

sont changés mimentat itt rnicrob. n'en font 

PoMt leur champ de mita. 

C'en très bien, mais amena ne point 

décret. oie ce end est excellent pmi le d Petilea 

filles des ',é. doit emvenir aussi eux gommes 

tin pnmane 

par la Garde Nationale ; reformee, elle Ah ah, 10e dit me inspectrice dn écales 

assa sa rage sur /*hôtel de M. de Mn. cannunetes, d am en., d'oiloar Ide famines 

modestes à m.. les mbliers de toile a 

c.,. . ier atm m etre eva s» mati, 

est me écocomime rouc I tablier attristent, 

ImeM ne voit pee souvent le sevon... 

Eh bien, mar las enfanta dom lm mamans 

n'amimie . les moyens, ni la bene voloité 

nécemaires, l'école ne mimait-elle falai. ma- 

caserna. le tablier bleu am mas 1... 

Tout te ore feu dis, n'est surrea mur l'am 

née mach., ru, maintant les achats sont 

fans. 

Petits pavés 

La locale todmisaine tir l'Hummitd eat révé- 

latrice de l'état d'âme de se. rédames. 

Deus colonnes ne suffisent pas men épuiser 

un vocebelaim oder., méchant. calomniateur 

à l'endroit des socialistes qui sont dea travail/mes 

méme titm que les communistes. 

Mais un fait qui relève de ler tyrannie boer. 

erra et démontre lo brutalité inconcevable d'on 

immette ; en rreme temps, un des as- asam de pokce envers un mal eurent mutile, 

saillants déchargea à bout portant son `!"5 e" ééli1 art te." msmtu,ie, vu d''"" 

part do elduclaom un mute v. ent ut ne 

pas déplaire ai chef de le paha toolottsane. 

A l'école de la prépare.0 révolutionnaire du 

prolé.aat, /es professeurs attristés enseionent à 

hrtur manière la méthode rationmile de la hm 

des classer. 

Diviser le. ouvrima par Centretiee atm. 

d'ors 

' 

bain fmticide, nt ménager /es mprése, 

tank de la bourgeoisie où 0 l'on se fâche .contme 

eu. n'en fane état qu'un ha 8m de guimauve 

à la bouche et le chamau à la main. 

Si M. Orsini nMpPrécie Paa i roaeltsleal 

délié..,e bolcheviste c'est que ...Ment 6 est 

incapable de pratiquer la noln/e, mais rum venu 

humenie de kr metnedm 

Dentiers, Bridges, Couronnes 

nes nueme,pris qu'an comptant 

Un Sans à la Command/1 rata en I 2mensitai 't 

UN DENTIER OR de. ........65f 

650 

A b commande . . 109 

Le reste en 12 mensualités de, 69.50 

G. SIRECH, 

Toua non a...aux all Garous. , 

Accident eu suicide 

Hier â midi, le corps d'une jeune femme, 

âgée de 30 ans environ, aile 1 m. 55 en- 

viron, cheveux châtains, velue d'une veste 

en jersey bleu marine d'un peignoir foncé 

et d'un jupon gris à rayures', chaussée de 

bas gris à jour et de sandales noires; por- 

tant à Farmulthc gauche une chevalière 

en 

clés d ''orelr ' s 

fn'Éant e eiler'ar'ec"PibZe 

epenat a Me découvert dans la garonne, au 

Pont-St-Pierre, près du bateau lavoir et 

b-amporte à la. morgue. Sa chemin, porte 

les initial. R. B. 

M. /e docteur Améric, requis, a examinti 

/e cadavre, et n'a relevê aucune trace de 

blessures ni de violences; il a conclut 

une mort volontaire ou accidente/1e. 

Jusqu'ici le corps de la défunte n'a 

être identifié. 

La chevelière et les bondes d'oreille ont 

été retirées et conservées pour être remis. 

aux ayants-droit. 

PARTI SOCIALISTE (S, F. I. 0.) 

COMMISSION ADMINISTRATIVE 

Réunion demain mardi, 12 heure, au efte. 

dé baud Presence dengueur. 

Le Senritaria PAUL Morne. 

ÇA ET LA DU PONT-DES DEMOISELLES 

UNION SPORTIVE 

_ . 

DANS LES P. T. T. 

Les 

équipete s (1) et (2) de PLI S. P. D. libm aux 

dates suivs oct., 19 oct., 26 ort., ler et 

L'administration des télégraphes va fai 

an 

re 2 nov., 9 nov., 16 nov., 30 nov. demandavt 

procéder à l'établissement d'un groupe de menh dmis la région an sur leu, terrain avec 

lignes téléphoniques à Toulouse. étude. de 2r, 3s, 40, 50 série ne équipe 2. da 

Un état de ces lignes indiquant les per- Inceniare série. Ferne tee candmaii au searé. 

priétés privées on il doit être placé des une-adjoint, 5, me de In Gaieté - Tante., 

supports ( ou conduits) restera pendant 3 

(trois) jours consécutifs à partir du 30 

septembre /92,4 déposé à la mairie de la 

commune ci-dessus désignée où les intéres- 

sés peuvent en prendre conmissance et 

présenter leurs observations ou réclama- 

tions. 

ABUS DE CONFIANCE 

Les agents de la sûreté Pélissier et De- 

camps, ont conduit hier devant 46.1e com- 

missaire de police do Ume arrondisse/Iront, 

le nomme Audol Joseph, 28 ans, se disant 

homme de peine, domicilié rue St-Roch, 50, 

prévenu d'abus de confiance d'une montre- 

bracelet et d'une somme de 40 francs com- 

mis au préjudice de M. Faud. Michel, can- 

tonnier, demeurant rue St-Nicolas, 16. L'in- 

culpé a fait des aveux çonspiels ; il a été 

présenté devant M. te Procureur de la Ré- 

publique. 

ACCIDENT D'AUTO 

Samedi matin, vers 11 heures, la nommée 

Angète Soulié, figée de 61 ans, concierge, 

4, place St-Etienne, franchissait la chaus- 

sée en face le n. 9 de ladite place, lors- 

qu'elle a été happée par la roue avant de 

l'auto n. 4564-T, conduite par le nonnué 

Louis Clerc, chauffeur au service de M. le 

blond l Gêze, demeurant â. Pin-Palma. 

Retirée de mus la voiture par des pas- 

sants et par l'agent Oral, la dame Soulié a 

été transportée aussitôt â l'Hôtel-Dieu où 

elle a été admise d'urgence. 

L'interne de serviee a constaté que la 

blessée avait la jambe droite fracturée et 

quelques ecchymoses sur diverses parties 

du cos. 

Unerpenquête est ouverte par M. le com- 

missaire de /milice du ler mrondissement. 

DISPARIITIONS 

Dimanche matin, à IO h. 30, Mme La- 

marque, née Rivais Juliette, âgée de 56 ans, 

ménagère demeurant rue Blanche de Cas- 

tille, 17, est venue signahr à M. le m.- 

mismire de police de service à la Perim- 

nence, la disparition de son jeune fils, Lai 

marque Marcel Simon, âgé de la ans, qui 

n'a pas reparu au domicile paternel depuis 

hier samedi midi. 

Le sigmlernent a dé transmis au service 

de la cureté aux fins de recheraes, 

Hier aprés-midi, (1 14 h. 30, le nommé 

Sancho Joaquin, 54 ans, terrassier, &tuteu- 

rant, 171 faubour Bonnefoy, est venu éga- 

lement signaler au même commissaire de 

police, la disparition de son fils Sancho 

Joaquin, âgé de lé ans, qui n'a pas reparu 

au domicile paternel depuis hier midi. 

Il serait parti en compagnie du jeune 

Lamarque. 

Le service de la sUreté â qui le aignale- 

ment a été transmis procède h des recl 

ehes. 

A la dernière heure, on nous apprend 

que ces jeunes gens ont été retrouvés à St- 

(tandem et quils serait rendus demain à 

Toulouse. 

A L'INSTRUCTION 

M, Bru, juge d'instruction a renvoyé Vdé 

devant /a Chambre des mises en accusation, 

pour complicité dans le vol de la gare Di. 

Cyprien. 

TROUVAILLES 

Réclamer au bureau des épave, un trous- 

seau de 4 clés ; à ùL Mont, chemin Fon- 

taine-Lestang 20, un portefeuille conte- 

nant une petite somme et des pièces d'i- 

dentité ;; à M. Riquié, me SbRémêsy, 21, 

un soulier en cuir pour homme état neuf ; 

à M. Hygen, rue Traversière de la Balance 

21, un portemonnaie contenant une petite 

somme I au bureau des épaves, un carnet 

de Erreur d'une maison de commerce. 

Demande.: 

Dans tous les Cafés 

L'AFRICAT 

APERITIF A LA MANDARINE 

AUERESPY & FABRE 

à Saint-Anihrnix ((ôned5 

COURRIER ARTISTIQUE 

LA JUIVE n AU GAUMONT-PALACE 

Cati mercredi ion et jeudi 2 octobre en soirée 

one le public tordousain maistera pale la Prei 

mare fois à 'loulou. à ba présentation d'in 

béai film, inspiré par s juive mutila evac 

rént. je: scritnein,te,tp:é[:, Jia,Llens, As. d: 

tem I. erra fameux de cet opéra, entouré de la 

basse Galinier et de la fa/con Mlle Lament, Le 

aPeotade sera agrémenM par un grand baller, 

d'une partie de coriace al tenni..oa per une 

grande ba.ille de fleurs, 

Location ouverte port romMenknons 

des subomd hm de 10 E du matin à 18 h. ms 

Caument tans augmenktion. 

VIE OUVRIERS 

BOURSE DU TRAVAIL 

Le bureau d» placement panât de la Bourse 

du- Travail dispose d'offres d'empier clans les 

professiona suivantes r 

Serrurier, c-barrtmonnier, tapissier, élmtnicie, 

plombiermingueur cocher- de maison bourgeoise, 

atterrent; cearcutier. Minières, bonnes à tout 

faire, bonnes d'enfum,. 

car, erofessionne/s. I/ est rappolé que 

les inseriptions pour ka CD/ITS prokasionnela se- 

ront requins au secrétariat de /a Bourse du Tm. 

ai à partir d'aujourd'hui kndi iusqu. ve,,. 

dredi II octobre dernier délai, de '0 heures à 

midi et de 3 heures à 6 heures 30. 

Réunion du Conseil d'Administration de la 

Bourse du Travail ce unir à 9 heures. 

Syniacci der T. C. R. T. .- Les camarades 

t 211-"Z'rei? 

rznîkoz ind:rri.ve 7 

journeaus. 

VE SPORTIVE 

GALLIA UNIVERSITAIRE TOULOUSAIN 

Par une température estivale s'est déroulée la 

rencontre Football-Club Toulouevin-Gallia. Un 

nombreux public assistait ir la réouverture du 

Stade Jacques-Thomas. La victoire est revenue 

au Foothell-Club par 13 points à 0 devant un 

Gal, encore incomplet et surtout non entraîné, 

mais ceci n'enlève rien au mIrite cles visiteurs 

qui montrèrent une forme déh mmenente 

ExielIent arliMasie de M. Crerlé-Darmal. 

En équipe (2) re Football-Club Lat Gall, Pat 

14 à 0 

Le Gall. Utivereitaine (I) et (2) libre Par 

suite forfaits jouerait E 5 ambra à Tou,,Eririe 

d'arumra au gala, 54, av.. doa 

Le Socialisnm est négateur par dellni- 

lion. Ge trait caractéristique iait, 

milité et la force de se doctrine. Essentiel. 

ce caractère il ed. pats unique et eepen- 

Mut, par par.se ou par ignorame, 

n altaClie u importance qu'a lui seul. Ce 

faisant. on Mitait. le t out par ta Par- 

tie; on a une définition sciemment inmm- 

piète, tronquée, Ment-à-da fan., 

Définir amoti le Socialisme, Med obéir 

h un intérêt intérêt de classe ou inté- 

rêt de parti. Aussi nos adversaires con- 

nervent-us jalousement Ju anonopele de 

as curieuses allaitions. Quand ou ne 

peut rien contre une coetrine solide, On 

la trav.td peur mieux la ruiner. Nos 

adversaires conmissent ce vieux primme 

ive la rouerie politique né d'un proverbe 

.nnu. 

Si accuser son chien de la rage est un 

bon motif pouu. le noyer, on conçoit qua. 

ii»une pareine méthode de discussion il 

est facile de faire aire aux autres ee qu us 

a veulent pas dire uu de donner une 

autre direction d I arffirmatio.n de leurs 1 

idées. On peut égaiement provoquer de ! 

Prolnahlas griProPos et entretenir ! 

l'ignorance, mime chérie de tous les !ues- 

alternes. L'obscurantisme est toujours 

demeuré la grande arme des jésuites et 

ceux qui ont hérité de leur . rit ont 

fondé sur lui l'ensemble de leur stratégie 

politique. 

'Vu 1h la méthode, c'est-à-dire le cm- 

toua.. m Examinons une pamelle du 

COURONNES MORTUAIRES ti contenu t I Interpretabon par nos 

PARURES DE MARIER adversaires de notre attitude à l'Égard du 

A L'IMMORTELLE. rue Rémusat, 6 principe d'autorité. 

rue Après notre préambule, cette interpré- 

NA ISSANCES 

talion doit déjà dessiner sa forme na. 

vos espriP. nos connaissez le Pure et le 

Du 26 Septembre 1924 

parrain l'un a pour mm mensonge et 

Paulette Camail, me d. Fontein.. 43. l'autre igmrantisme. 

jecina Aurva, allée StdMickal, 28. Simorte Elle n'en fil que plus dangereuse, car 

Condmet, nue Deimos d'onedeaDernMselles/. mains d'habiles, tel memonge peut 

Hubert Ceuta, ma joabee, 5. Xavier Sem, prendre l'apparence d'une ',Mité pre- 

Grande Rue aMichel, 41. mière aussi vigoureuse qu'un axiome ne 

mathématiques. 

Nos adversaires affirment l le Socle- 

lisme esl négateur du principe (Fauterité. 

Il extge dans sa cité la suppMSsion de 

roua roua LES DECES 

SUR SAINT-CYPIHEN 

S'ADRESSER At BUREAU SPEC/AL 

DE POMPES FUNEISSES 

18. RUE DE Lat REPU/RIO/1E la 

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Du 26 Septembre I974 

Isidore Cala, sergent eu 9s génie (section 

électrique R P. 77 et Claire Heise, ménagère à 

Mayence. 

René Bekr., expéditionnaire, avenue de bom- 

bez, 78 at Marie Traverse, e. p., à Tosset. 

Pierre Loubet, employé, rue des Puits-Clm, 

7 et Léontine Barium, s, p., à Toulouse. 

Antonin Letébênel, menuisier, rue Meadon 

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Plie Couder., retraité. boul. Matabied, 13 et 

Hélène Dindes, propriétaire, la. Matabiae, 13. 

Leine Bonnet, industriel. rue &une. 10 et 

Ta Salles, e. p., me Ramé. 10 

joies /Saleté, Gonverneur di Niger, rue de 

Fleurance, 20 et Elisabeth Fouilleron. a P., 

Tafia. (Cantal). 

'''etiZ'Z'=Zuere' 

Dl 'ES a toute a...limité Dissolvant de l'autorité, 

Du 26 Set ambre 1924 

le Socialisme .dioit etre eeMbattu et rom. 

Eisabeth Denjean. émues Gardelle, 64 ans, 'a" . 

à SE-Simon. ei,ro Dospipeos, bod, Ce syilog.sme mmannume 81,11,110 

de un5 ..esoz t.z cré.os,,,. 

LocleDcpay, opaaee «kaon sens a. Ce a Mit mns eu pour- 

tant du mec.. Il est peut-être vrai qua 

Hospices, 4. Aliénée, t. le succès réactMnnaire est proportionnel 

à eindigenee intellectuelle. 

THEATEES CDIEMAS 

THEATRE DES NOUVEAUTES. Ce soir. 

continuation de eimmen,o succès de Inari. t 

« Colib,, s, fantaisie moderne en 3 actes avec 

Gaine, le grand pmemier comique de Ba-ta-Clan 

re. une troupe de premler ordre. 

APOLLO-THEATRE. Aujourd'hui à 3 h. 

et à 9 h. Changernent de programme. Rani 

Ikbé et Gine. Maddie dans Diamant 

Non r, grand drame en 6 perdes: Actualités, 

etc. ete... 

AMERICAN COSMOGRAPH. Soirée à 

9 h. :t Charlatan a Gad Père avait rai. 

ema a. 

111,C1NAI E 

A fiGS ADONNÉS 

10015 INFORMONS NOS ABONNES QUE 

LES MANDATS PIIESENTES PAR LA I 

POSTE SERONT MAJORES DE,1 fr. 25, EN I 

RAISON DES FRAIS DE RECOUVREMENT I 

TEES EIRVES. 

(LS ONT DONC INTERET A NOUS 

FAIRE PARVENIR DIRECTEMENT LE 

MONTANT -DE LEUR ABONNEMENT 

AVANT SON EXP/RATION, 

EN L'ADRESSANT PAII CHEQUE PRS. 

TOI,, COMPTE 5277, ILS N'AURONT QUE I 

fr. 25 DE FILMS. 

AlelEGE 

COMITE DEPARTEMENTAL DES MUTI- 

LES ET REFORMES DE LA GUERRE 

Lee rensergnements communiqués PM' 

l'Office National des Mutiles, il résulte 

qu'il mils. actuellement Ms vacaueao 

m,iu les emplois énumérés ri-dessom 

Ministère de la Marine u 1 yucame de 

germens Se ange.. 

Administration deS cheanim de He de 

16 vacances de fourne,re (rné- 

faux, ouvriers !Jet ateliers et &plis) ; I 

10 vacances de peintres on yoitme (ou- 

vriers des ateliers et dépôts); 49 vmaimen 

de solliers (ouvriers des ateliers et dé- 

pôts); 1 vacance d'ajusteurs-électriciens 

(ouvriers des ateliers ot. dépôts);-e-va- 

cances é aides-ajmteurs (ouvriers dol- ate- 

item et dépôts); 10 vacances d'ouvrier 

masseur. 

g Les bénéficiaires de la loi du 31 mars 

1019, qui désirent postuler pour des MM- 

plots, doivent admisses leur demande 

Padminisiration intere.M, en indiquent 

pourcentage et la nature de Ilinminiité, 

leurs services militaires et civils, leur an- 

cieme professim, leur profession actuelle 

et leurs charges de famille, 

Les nominations ne peuvmt être faites 

qu'a titre purement temporaire. E/les se- 

ront susceptibles de devenir définitives si, 

au bout de six mois, à compter des 2, 9 et 

ig septembre 1924, aucune nolnimtion n'a 

pu lire faite faute de candidats classes 

par application de la loi du 30 janvier 23. 

Les postulants auront donc intétrêt, en 

même temps qu'ils adresseront une de- 

mande à l'administration intildssée, à se 

mettre en instance pu titre des emais 

reservês, par l'intermédiaire de ia gendar- 

merie de Mur résidence. 

Nota. Pour les blessures compatibles 

et les connaissances exigées, les candidate 

doivent consulter, à la Mairie de Mei-rési- 

dence, la circulaire du 11 décembre 1929, 

conlemnt toutes les dispositions utileS 

pour l'application de la loi du 30 janvier 

et du règlement d'administration publique 

du 13 juillet 1923. 

TARN 

MOUVEMENT DANS LE PERSONNEL 

DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE 

Par arrêté préfectoral en date du 25 sep- 

tembre 1924, sont nommés ; 

Directrice de l'école de filles de Salve- 

gnac, Mme Barda, Institutrlee I St-Peul 

Cap de Joux (non installée-. 

Institutrice il Romairoux, Mme Carrière, 

née Sievert, institutrice adj. à Rouaireux. 

Instituteur adjoint I l'écale de garçon. 

La Tribun des Jeunes 

Ou Princtpe d'Autori(é 

Prendre une affirmation dans sa lettre 

et oublier l'esprit général du système, 

Mest un acte de mauvaise Mi. En effet, 

si le Socialimm ni,e la Sr:crêté bourgmise 

eL par conûquent. s son » principe d'au- 

de Sorèse, M. Si.ml instituteur à Arfons. 

Instituteur détaché à Arions, M. Tffehe, 

instituteur à Espérausses. 

Instituteur à Monteouyoul, M. Guiraud, 

instituteur h St-Inery. 

Instituteur à Assac, M. Combes, institu- 

teur h Cabanes. 

Instituteur à Lacrourette, M. Barr., ins- ! 

tituteur à SLQuentin (Aisne-. 

Instituteur â Miolles, M. Mensarrat, ins-; 

tituteur à St-Antonin de Lacalm. 

Instituteur à Blau, M. Molières, moult. 

senràihmglèt, 

M. Peyrusset précédemment nommé à 

Blan (non installé) est maintenu A Pont 

de Larn, 

M. Azérnm, précédemment nommé à Bo- 

queeourbe (non installé) est maintenu à 

St-Agnan (Lp Bez). 

Instituteur M Aoltèn, M. Laeroux, ins- 

tituteur en congé. 

Institutrice à Sore., Mme Sigal, institu- 

trice à Arfons. 

Institutrice détachée à Arfons htme 

clac, institutrice eux Escudiés (Admis). 

Institutrice h Montirat 'Mme Thouy, ins- 

titutrice à Montrouyoul. 

Institutrice à Montcouyoul, Mme Guiraud 

institutrice à Crespin (Renayresse). 

institutrice à Asmc Mme Combes, insti- 

tutrice à Lacapelle (Damiatte). 

lnstitutrine I Lacromette Mme Sarrau 

née Sévérac. Institutrice à SLQuentin 

Institutrice â M'elles, Mme Monsarrat, 

institutrice au Travet. 

Institutrice S Blau, Mme Mme Molières, 

institutrice à Angles. 

Institutrice Augias Mme Lacroux, uns- 

. . 

Institutrice à Mazamet, Mme Mbert, ins- 

titutrice b Négrin (non instaltée). 

Institutrice aux Lombards (Mazamet) 

Mine Saboulard, née Calmés, institutrice â 

Blan (non installée). 

Institutrice à l'école de filles de Mou- 

lin-Mage 2I01e Brusquet, née Monbru, ins- 

titutrice à Prades (Es/animasses). 

Institutéiee O Lacombe (Moulin-Mage) 

Mme Boulet née Escalade, institutrice fi 

Durbans (Lot) par permutation avec Mlle 

Devés, 

Institutrice b Lacapelle (Damiatte) Mlle 

Lapeyre, institutrice h Lacombe (Moulin- 

Me 

de Irerteoeues,aect,te'r'"caittrLieueZ 

Eseroux, 

Instituteice h Castanet, Mme Prébose, née 

Combes, institutrice à St-Beauzille. 

Institutrice aux AbrIo/s Marrocruel Mme 

Mlégemarque, née Nicouleau, institutrice d 

Appelle 

Institutélee O La Berthe (Puylaurens) 

Mlle Cahrivac Marthe, institutrice à Durfort 

InstitutlIce â La Trivallo (Laeame) Mlle 

Fournier, Institutrice aux Vidoir (Lacaune) 

Male Lormiere née Mathieu est nommée 

Bellegarde (St-Gamens) . 

Instituttice S Appelle Mme Roussel née 

Primo, institutéice t Connac (Paulinet). 

NOS ROUTES NATIONALES 

Rechargements cylindrés qui seront pro- 

bablement exdoutes dans la semaine du 

29 septembre au 4 octobre 1924 

Route nationale numéro 88, sertie d'Albi 

vomi T Ul 

Route nationale numéro 112, Lavitarelle. 

Route nationale numéro 118, sortie d'Albi 

vers Castra'. 

tank il ne s'insurge pas contre i tout y 

prapcipe d'autorité pris dans son gent. 

absolu et premier clepOuille de toute scoo 

rie et de toute bavure reactionmires. 

Chaque Société humaine remise sur Un 

principe d'autorité qui la mractèrise. il. 

dom. sa couleur à la Société qui, à Son 

tour, réagit Sur lui. TOus deux partiel- 

pont dol mémes vues el des mêmes qua. 

lités. La socané.démociatique a son prin- 

cipe d'autorité qui oseille do n illetatura 

Il la licence en passant par toutes 1ra 

nuances intermédiaires, si bien qu'il con- 

cilie toutes les contradictions et couvre, 

I,, pires injustices. Tantôt le plus grand 

nombre est sacrifié au despotisme due 

seul, et cIest la dictature. Tai n& les abat, 

de la minorité sont Sacrifiés au capece du 

grand mmbre. L étai Intormrchalre 

tente la conciliation des intérêts diver- 

gents ne réussit qu'à les exaspérer MM. 

Le principe d'autürité socialiste ne tran- 

sige pas avec 1m auti-eff, qu'Us Soient dé- 

mocratiques, aristmraLques ou muer- 

eltiqueS. Il Se pose par /eur négation et 

apporte en même temps ses Organes de 

remplacement intégral 

Il se fonde sur la justice. Il n'a d'autre 

but que d'approcher le rêgne de s Fra-, 

ternimn par la suppression de la lutte des 

classes et la destruction de l'égoïsme in- 

dividuel. 

Le principe 0ourgeois appose les hom- 

mes et les divise. 

Le prineipe sacialiste les rapproche et 

Sec unit. Il éloigne le despotisme alors 

que le premier y conduit directemmt, 

soit despotisme atm homme, soit aespo- . 

tisme d'un parti, d'une classe ou d'Une 

miilecie 

Le Smialistrd Sait sienne /a grando 

parole êtnegélique u « Aimez-vous les 

une les a.... » et il co veut faire und 

réalité viaanle : les meilleurs disciples 

du Christ ne Meil pas mux qui croient le 

plus à. ses apôtret. 

tette autorité smidisM sera /affalai- 

sante. car elle réalisera l'organisation Ut, 

la Démocratie. La Dmemiude s..cm110 

dan chois 01 11110 rés.. La It..erro mon- 

duale l'a giandle eb profond :lent ilium. 

EIle veut jouir de ses drill., &le veut 

jouir de sa liberté- Mato elle end que tett. 

iilberté, te des limites, qu'elte exige sert 

oontre-peids. C'eSt ce cOntrO-pbble qUo lui 

fournil, le SOtrafferné, tocj ims nohe 

son idéal dê justice préférable li delta 

d'égalité. 

L'expansion indéfinie de la liberté con- 

duit h l'Anarchie. La recherche exclusive 

de l'Idgatitel étrangle peu â 

La syntiaese de Cos (Hug tendanme n'est 

possible que tact la Fraffixdb:. i.e Socia- 

lisme .01 n. est possible eue da. la Fra- 

ternIte. Le S.:taller., se, as( capable 

de cette synthèse. 

PUYS-EDUlt. 

NOS ROUTES. 10 Chemin de G. C. ne 84 

de Carcassonne à Rodez antre la place et /e 

bodevard Lm:Meuse (emmee d'Albi); 2, Cha- 

rme de G. C. roui de Calame à tau.. le 

loue de théatre dam lu travaqa 

Le dinde.° m 1 mut km "Ai', nar 

moulage en emp,nrant la R. N. 88, k boulevard 

Carnot et le boulevard de la gare. 

COUR D'ASSISES 

Comme nous Pavons déjà dit, la session 

s'ouvrira le lundi 6 octobre, Peu d'effeto 

res, mais une affame sensattonne.le lui 

prendno bien trois journées. 

Lundi, 6 octobre. A 13 h. 30, affaire 

Monterey Maria, 16 ans, inculpée d'incen- 

die volontaire à SI-Jean-de-MareeL Trois 

témoins, Ministère public, M. Pujo/, substi- 

tut du procureur de la République 0 Albi d 

défenseur, Me Boymier du barreau d'Albi. 

Lundi, 6 octobre. -- A 15 heures, affaire 

Mulard Charles, coups mortels. L'inculpé 

fut mis en liberté proeisoire hIt gilde 

mes semaines. Cinq témoins. Ministère pis 

blic, M. Pur. ; défenseur, Me X... 

Mardi 7 octobre. A 13 heures, affai- 

re Justin thymol I ussas,enat, incendie ae- 

lontaire, vol. Cinquante-Six témoins. Albi,. 

têre public. M. de Andreis, procureur de 

la République à Albi : défenseur Me Rerbil 

du barreau d'Albi. 

L'affaire du meurtre de la rue Suint-Ju- 

lien d'Albi, ne sera pas appelée A celte 

sien. Le meurtrier, Moharnmed-ben-Brahin 

maintient sa version u attaqué, il se défend 

et tire dnq coups de revolver. Les témoins 

maintiennent, 0000m leur version, mais 

ce qu'ils ont entendu : trois coups de ro- 

volves, sans querelle. Les confrontations 

vont avoir lien. 

ALBI 

INAUGURATION DE LA NC>EVULLE 

MAISON DU PEUPLE. La soirée orsmisie 

le samedi 27 septembre à la nouvelle Bouree du 

Trairai!, fut en véritable mimée, plus de 300 

Personnes n'ont ms eu de glaces, noceMter18 

ZIOUB sommes restés dana la cour. Le Innevatnele 

fm brillamment exécuté, micun des artistes ne 

dût borner QU% une seule c,oiOnI,uu him cm 

plandiasements d'un public emhaesieste les man 

mreeffs à plusieurs reprises sur la scène. 

C'est da, ces conditions que nous eûmes Foc- 

casion d'apprécier le joli timbre dm oix 2m Mlle 

Marecente fanes et 1e sine mamie.. da Xia- 

men. noe compliments aussi en minime fan- 

taisie. Mertonv. Lacan, Fournier, Madame Du. 

rand, diane. Imenodi et anua na, am, 

Banael en ami tout O monde sep latt à media 

l'honneur mil mérite en reconnaissent son 

grand talent. 

Le camarade Michaid, de ta C. G. T. dans 

une comte allocution e félicité le public d'et. 

venv en st grand nombre: il a de Plea eu PM, 

dit me la prolétariat affirme sa puirsenre et les 

représen.nt, de le dame ouvrière à la Société 

ee N.Oum, ont fan maa nada Les na...lieurs 

fatalr Irian de ro servaleo les bonnen paroies de 

Michitud: /a fête d'aujourd'hui en meenifince; 

mais ce If c'est eue les cariera, end. 

rés cle toates catéeories répondant aiu otaartisa. 

unie en ....am rées à la £3011,80 du Travail 

amuis les maria L'Avenir dit-il en terminant 

est au Prolétariaa 

une earem typographique nous e fait dire 

mue Mlahmai tiendrait le piano. c'est M. Laffonr, 

Professaer te mmtqae Madoura dévoué a qui 

est revenu cet honneur. Num lui edrerrons 

Une sauterie prolongea agréablement cette dey 

licieuse soirée jusqu'au matin. E. 

gentenee envoyez v011 Lettres, allez 

Au MAROC par AVION 

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LE MIDI SOCIÂLISTE rurles nerammunmoarem 3 Immo« 

chronique de Toulouse 

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Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

-70-CInt MtRIDIONALE D'IMPRUSION 

Soetété anonyme au capital de 250.000 transe entièrement versés 

Constitué le 4 août 920. Reatetm da Commeme Taule.» BD B. Sauge dépreav, 

chez W 1-11LAFUOT, Notaire à Toulouse 

Siège social. à TOULOUSE. 36-98, RUE ROQUELA/NE, 36-33 

BUT DE LA SOCIETE 

t.s Société re pour objet Toutes les opérations se rattachant directement ou indirecs 

lement au commerce de la Librairie et de l'Imprimerie, b l'édition et à la vente de 

tous Journaux et Publications et en parti entier la publication du journal 

LE MIDI 

QUOTIDIEN SOCIALISTE REGIONAL DESSERVANT 15 DEPARTEMENT3 

rmission de 1.000 Obligations de Cent francs 

et 200 Obligations de Cinq cents francs 

INTIMETS SIX POUR CENT, 

Titres nets d'impids présents et futurs â l'exception de tous droits 

de transmission et de conversion. 

L'intérêt est payable annuellement le 1" août de chaque année. 

Ces obligations seront amorties en vingt années à roman de cil, 

queute obligations de cent francs et de dix obligations de cinq cents 

francs chaque année à partir du 1" août 1934. Les obligations à amortir 

seront désignées par tirage au sort. Ce tirage aura lieu chaque année 

le 25 juin. 

Le premier tirage aura lieu le 25 jais 1934. A partir de cette dernière 

date, la Société se réserve la faculté de remboursement par mati. 

cipation ou de rachat en bourse. 

Ces obligations sont garanties en principal et intérêts par l'ensemble 

de l'actif social dont l'évaluation, à l'heure actuelle, n'est pas inférieure 

à un demi-million. 

Il sera créé une Société civile de souscripteurs ou porteurs d'obligations. 

Publication parue au « Bulletin des annonces légales » du lundi 7 juillet 1924. 

Les souscriptions sont reçues an Siège de /a Société, 36, rue Boquelaine, à Tate 

lusse. Les versements peuvent être faits au crédit du compte de la Société Méridionale 

d'impression, à la Banque Courtois, 33, mie de Rémusat, h Toulouse et dans ses 

1 la Banque Privée, 14, rue des Arts, à Tonlouse, et dans ses agences, au 

conspte de Chèque Postal N. 5.277, à Toulouse. 

Bons de la Défense Nationale sont acceptés en paiement pour leur va/(tir 

netteLes . 

LE CONSEIL D'ADMINISTRATION. 

;FUSILS PH, CHASSE POMITiONSb , 

PISTOLETS AUTOMAGMIES, et, Camagm PB 

biles oebsions.hat, Echarge.Pris de Gros.Le niaise marché de toule !sérance 

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I ere nouvelle 

24,12us Taitbont PARIS 180) 

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te a crase omme quota. da Gauchis henteahe., 

el de la Démocratie ineemalanale 

nom 'matent, " s'est assure des correspondants 

preeulers dans toates les villes da France et dana 

im grands centres européens. Ce journal publie dea 

dépêches perticaliéres, des lettres et des enquêtes. çut 

doivent retenir l'attention de tous les lecteurs qui 

s'intéressent à révolution politique et soclale, et ana 

questions de politlq. mibleure ou etrangere. 

c rire eanaelle c scusl, dans sa .11000rat000 tous te états Binée de parti 

républimin, les meilleurs pubiffates et /es Intelleetuen tee phis notoires da partis 

démocratiques de gauche. 

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21 FEUILLETON DU « MIDI' 

Le Pont des Soupirs 

DEUXIEME PARTIE 

tes Anis de Venise 

Par Michel ZEUCO 

Ce Irrig travail dura deux heures, au 

bout desquelles Imperia, debout devant 

un miroir qui o.upait tout un panneau 

de la chambre depuis le plancher jusqu'au 

plafond, se regarda. 

Elle s'examina, s inspecta non Pas 

avec coquetterie, mais sérieusement, Fair 

grave, passant une revue attentive de 

foute sa personne. 

Satisfatte enfin, elle essaya le sourire 

qu'elle aurait en rentrant dans ses ou' 

bus. Il lui fallait ce soir-là un sourire 

spéoïal, non le sourire de provocation et 

amour, mais le murire noyé de tem 

hresse et de mélancolie. 

Admirable, dit-elle lentement. 

C'était vrai. 

Imperia, telle cpdelle venait de se 

eréer, avec sa chevelure relevée à la 

docte grecoue, sa robe simple aux for. 

nes flottant., ses bras nus, sans un bi- 

emsmoommeassoams,..........sommamaseasemesseaseatengears.. 

eee. 

iota, Imperia, d'eue simplicité d'attitude 

et de draperie qui la ronclait pareille à 

une statue de beau marbre, Impérial 

avec son sourire de perverse innocente 

et de tin/dresse craintive, c'était vraiment 

un chef-d'uvre. 

dela elaoiel elaoi dual elao nia elacelael 

On lui efit donné vingt ans au plus. 

Tout ce qu'il pavait en elle d'un peu 

trop sculptural et majestueux s'était fondu, 

attendri dans un renouveau de jeunesse 

oh, per un effort sublime de son 

art, c'était la chasteté gui semblait dominer. 

Sûre d'elle-même, Imperia se dirigea 

vers l'appartement de sa fille. 

Elle vit avec surprise que la parte du 

couloir était entiouverte et entra. Sue le 

canapé, la robe blanche était étalée. 

Sur la table, le coffret aux bijedos 

Pas habillée 1 songea Inapéria dont 

le coeur se mit à battre. Elle ne viendra 

P'Lle courut à la porte du fond Cri ou, 

vrait sur le logis des femmes de Bianca, 

cette porte était fermée. Impéria appela. 

Les femmes lui répondirent de l'intérieur. 

Elle s'aperçut alors que la clef 

était sur la serrure et elle ouvrit. 

Où est Bianca 

E/le était là sienne,. 

Eh bien, elle n'y est plus. 

Irnpéria s'efforça de donner à ces paroles 

on .frémisserment d'impiétude. En 

réalité, oeil de joie qu'elle palpitait. /I 

n'y avait aucun doute dans son esprit 

Pianca était partie. 

Les servantes se mirent à pou.er les 

cris de surprise dramatique par lesquels 

Société Méridionale d'Impression 

Société anonyme au Capital de 250.000 francs entièrement versés 

36, rue Roquelaine, TOULOUSE 

IÈrnission de 1.000 Obligations de 100 fr. 

et 200 Obligations de 500 francs 

INTERETS 6 pour 100 

13unefin de Souscription 

déclare souscrire (nombre) .. ...... obligations de ..... fc. 

En paiement de ma souscription je verse la somme 

........ .... francs pour libération des obligations par 

moi souscrites, 

(Signature) 

Tous les chèques et mandats doivent être établis au nom de la 

Société Méridionale d'ImpressiOn, 36, rue Roquelaine, Toutous, 

(Chèque postal 5,277.) 

0=1Ezzi.roeym.,ersracer 

I-MALADIES DE LA FEMME 

LBJ P5fBDVtR! 

'Sur 100 Femmes, y eno qul sont ettelnte ale Tumeurs Polypes, FIbro 

mes, e, outres engorgements, .1 eenunt plus ou OrlDif. menstrusn. el tito 

expittment . iiemorragies et Perla, uresque .9.11ntialles 

a.anelles M. son, sujettes La FEMME m unteumme pet 

d'essora de ces inconvénients puis tout coup varan corn 

reence a grossir a tes malaises reammieut Le FIBROME s, 

developpe nen 9 nen 11 OASO sur les ureanes Inter/eues on. 

sienne 11. douleurs au maventre et aux reins La amatie int 

Ét111114: et des vertes abondanms ta (orient a s'aliter presque con 

Un.] amen) 

QUEFAIRE ? t50msa5ic5ti0i d"" 

Jouvence de l'Abbe SOIMY 

andsttet pas car il t va Or votre sante et soct. men que te 

4000ENCIE n, t'Abbe saune es rompus,. de Mantes ennuis, .01, nue. ont 

Oro eilo est tant exteêg gme HAEllt actes tes MALADIF> VILFRII,Itl, 

A VEAIAIE Merdes, Fibromes. oemovrabse. Pestas étangs.. 0551. Irregu 

bas, st douteur... Clramation da sana cacao... de RETOUR 

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c) 

UX D'IMPRESSION 

tout bon domn.tique cherche à prouver 

la part qu'il prend au treallscir de ses 

maîtres. 

Mais Impéria leur imposa silence. 

Pas un mot sur cette affaire, ordon, 

na-t-elle. 

Et pour plus de sécurité, elle fit nomme 

avait fait Bianca, elle enferma les 

servantes dans l'arrière logement. Fuis 

elle se retira ch.ez elle. et s'examina dans 

lui miroir, L'émotion n'avait nillement 

altéré ses traits. Seulement ses yeux lui 

parurent briller d'un étrange éclat. 

Alors, elle s'assit. 

De loin, lui arrivaient des bouffées de 

musique. Et cela berçait les sentiments 

substils qui se heurtaient à ce moment 

dans sa pensée. 

Impéria aimait sa Elle, ceci est indiscutable 

et ses lettres en font fol elle 

souffrait réellement de sa disparition, 

mais non de la même manière que la 

première fois. Lorsque Pianca avait été 

enlevée par Roland Canchano, elle réavoit 

été que mère, et elle avait pleuré: 

en mère. Cette fois, certes, elle souffrit 

encore et ressentit au fond d'elle-Mémé 

ce tenaillent qu'elle avait déjà éprouvé. 

Mals Sanddgo ne verrait pas Bianc... 

et la joie l'emporta sur le tourment. La 

nature compliquée d'Impéria reçut /e 

choc de ces sentiments inverses sans que 

son visage en portât /a trace. 

Alors elle se décida à entrer dans les 

salles de la fête. 

Elle apparut radieuse, éclatante, si 

vraiment belle, qu'une sorte d'exclamaton 

enivrée l'accueillit. Impéria dès 

Ives, fut dans son véritable él4ment. 

LE MIDI SOCIALISTE 

L'admiration qui éclatait dans tous les 

Ys.. lui apporta cotte plénitude de satisfaction 

qu'elle avait eue parfois dans sa 

vie de grande anso.euse, toujours à la 

rech.erche do raffinement, dane la haie 

comme dans la douleur. 

Elle oublia tout, s'exalta de tonte 

l'exaltation ati l'enveloppait, et crirn 

geste de reconnaissance érm, envoya 

us baiser à cette forée gui la saluait et 

l'acclamait, se donnant toute à tocs. 

Alors, ce fut un délire d'enthousiasme 

gui ne se calma qu'au moment où Sandrigo 

I. offrit la main pom la conduire 

à un fauteuil, sorte de trône couvert ce 

dais de soie lffanche. 

Sandrigo s assit près d'elle, répondit 

par des sourires, par des paroles, par 

des gestes aux compliments hyperboliques, 

parmi lesquels ceux de l'Arétin, 

plus empressé que tous. 

Cependant, os homme s'inclinait devant 

elle, tout près d'elle. 

In-guérie tressaillit en reconnaissant Oct 

homme, malgré son masque. 

Elle se leva, faisant signe à Sandrigo 

de l'attendre. 

L'homme masqué Ité offrit la main 

que la courtisane accepta. 

La première émotion calmée, la foule 

des invités cherchait maintenant à s'amnt.. 

set, sa fo/Tuent par groupes, tee uns 

éreutant la mcsique, d'autres forment 

des couvre d'amour. 

Itnpéria, accompagnée de l'homme 

m.asoué, prune. sa triomphale beauté, 

tandis cm un entretien à voix basse corme 

mençait. 

Oh est Rance ? demandait nom- 

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d'Eugene 

Histoire d'une famille de prolétaires a tr.ers les liges_ 

Asadessus dia onnans vulgaires jetés OIs âture aux fouies avides di 

savate ha dresse, admiradde, grandiose. Paouvre de vérité et de jusu, 

l'incomparable écrivain. Eugène Suie, fait montre des pi,, blindes rup, 

lites de style et de brillant ccgteur ; dis rellters d'exemplaires ac 

chef-d'uvre ont été renanfas et ces nages émouvantes out fait frison_ 

ner et vibrer Pénte humaine. 

NUI, parmi nos isrivrdns contemporains, n'a su, mieux qu'Estoc, su. 

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Dictionnaire La Ch,atre 

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LA CHÂTRE est un m.ument unique en son g.enre. 

Colle minou, la dernière parue, a été rédigée notamment par cira 

nu-Meurs anime Misée Reclus, Andie Girard, E. A. Spoll, Lion 

Becter France, etc., qui ont puisé leurs documents aux. sources de Millot D 

Intellectuelle Voltaffe, JeJ. Rousseau, d'Alembert, Diderot, 

Condorcet, et plus près de nous r Violer Itugo Lace Cladel, Eugène 

Félix Pyat, Louis Blanc, Jean Grave, Jules Guesde, Spenser, E01, saoe 

Darwin, Bile/mer, Catie, Misée Reclus, ete, 

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gense. Le nombre d'exenipLaffes sois à notre disposition est Shang, 

Net, rappela. que Maurice La Châtre fut condamne, en 1097 Ats an 

de origan et 0.000 Donm d'amende pour l'édition des « Mystérm du 

Peuple , vol ouvrage ayant été jugé sateersit par te goneernemeat 

ninerial et le parti clérical Les cliches et tons les exemplaires lurent 

détruits. 

Deux ans plus tard, une édition du Dictionnaire La Châtre élan détruite 

st mauel, La Chiffe se voyait infliger cinq ans rte priseu pour outrages 

à la rnmale et ose:talion à la lsOtaOe entre citoyens t 

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çm.ented'une voix soude, presque menu- 

Elle ne panera pas 

L'hors.c poussa un soupir camante 

s'il eût été soulagé d'im grand poids. 

Vous n'oubliez pas ce qui est convenu 

9 reprit-il plus menaçant. Après le 

mariage, Bianca est àmoi... 

Le mariage n'aura pas hen.., du 

moi,, après demain. 

Cette fois, Flemme tressillit. Socs son 

masque, il cevint très pâle. 

Que vcclez-vocs dire ?... Elle ce- 

, ... 

Ecoutez, Bembo, je vais vous ap, 

prendre cne chose que je vais tenir secrète 

pour tous, même pour l'homme 

que nous oevcre des yeux, la-bas, se demandant 

ce que nous complotons. 

Bembo jeta un regard du côté de Sandrigo. 

Et, à travers les trous du masque, 

ce regand darce one telle flamme que 

Sandrigo, les dents serrées, se leva et 

chercha à rejoindre le couple. z 

Hâtez-venn donc, alors, dit Bembo, 

car il vient. 

Bianca a dieparo, il y a au moins 

deux hetes, Oit lm:séria. Ive Prémissea 

none pds ainsi... Lie soupçonne qu'elle 

a Oû chercher ât rejoindre Roland Candiano 

dans hi maison de Mestre. 

Maintenant, agissez selon votre inspira. 

tion. 

Bembo porta la main à son front comme 

s'il eût été menacé d'ut afflux de 

sang. Mais il se remit aussittd, s'inclina 

profondément devant la cmutisane, 

peu pâle de ce qu'elle venait de faire, et 

s'éloigna au n.ment même où Sandrige 

rejoignait lamé/ie. 

La courtisane sourit de son so....re 

plus enchanteur. 

do 

Qu; est ce m auvais oiseau 

manda Sandrigo. 

,/,1a 

met qui. ee su 

:D:opiai:elaupèrépoèreI. elmenant 

deVLet.r ti;e., 1 am", 

j 

--e 

Il n'avait pas imaginé nul, . If 

ft belle. put etre ri une e e /I 

mute de celle qu'il lui cormaiSeelt,o, 

était ivre de volupté. Cre fut d . 

Priesql;rilinclihiffiuité4urelluréu'im,plIdu.r13.17 

le ne vois pas encore Blanca ? 

Saudrige se laismu entraîner.- 

8 iNeTITUT SEROT 

f ----, Lé. me Sam 

,. ACCIOICOIC141 

I. Aue TrOVP 

L'EPARGNE VEND LES MM LEURS PRODUIT 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés 

domicile et par coemPendmmo Le Merle Blanc 

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