sollicitation. en flexion des pieux par les couches qu'ils ... - EPFL

Quand les déplacements horizontaux du sol utilisés pour les
calculs ont été mesurés avec des inclinomètres, les moments
calculés sont voisins de ceux mesurés. Ils en diffèrent de
18 % au plus pour les trois essais de chargement analysés. Les
déplacements horizontaux calculés théoriquement ne permettent
d'obtenir, par contre, que l'ordre de grandeur des moments dans
les pieux parce qu'ils ne peuvent être prévus, à l'heure actuel-
le, qu'avec une faible précision.
Les moments calculés dépendent peu de la valeur des modules de
réaction dans la mesure où ces derniers sont plausibles et où
leur variation en fonction de la profondeur traduit correcte-
ment les différences de rigidité des couches traversées par
les pieux. Il en est de même pour les pressions ultimes. En
conséquence, 'l'incertitude liée à l'établissement des courbes
de réaction n'entraîne pas d'imprécision importante sur les
moments calculés. Les règles suggérées pour établir les courbes
de réaction sont raisonnables et suffisantes.
Quand les pieux traversent des couches molles, il est probable
que la sollicitation la plus défavorable ait lieu à moyen ou
à long terme. La méthode proposée permet de calculer les moments
à moyen et à long termes dans la mesure où les modules de réac-
tion et déplacements horizontaux du sol sont connus pour ces
périodes. Si la prévision des courbes de réaction ne pose pas
de problème particulier, celle des déplacements horizontaux
du sol n'est pas résolue de fason satisfaisante à l'heure
actuelle.
Pour réduire les efforts de flexion dans les pieux il peut être
fait appel à certaines dispositions constructives précisées dans
le texte.