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J’en achète 500 g et quand je pars, je le vois en train d’essayer de retirer une par une les cacahuètes<br />
au milieu des pois chiches (il rigolait un peu moins !).<br />
Après un arrêt déjeuner à la sortie de la ville, nous partons pour traverser le Chott el Djerid.<br />
Encore un paysage totalement dépaysant. Une vaste étendue argentée qui reflète les rayons du<br />
soleil.<br />
En effet, cette mer de sel, d’une étendue de 5000 km2, est totalement plate, à perte de vue.<br />
Auparavant, la mer recouvrait cette région et s’est retirée en laissant une croûte de sel d’une couleur<br />
très blanche avec, par endroit, ou il y a encore un peu d’eau, une couleur violette due à la présence<br />
de minéraux, et en particulier de phosphates (on dirait du permanganate de potassium). <strong>La</strong> route,<br />
toute droite, qui traverse au milieu du Chott fait près de 80 km. Quelques étals et baraques en<br />
planches et feuille de palmes sont installées par endroits et servent à la vente de produits touristiques.<br />
Les vendeurs ont également construits des toilettes (plutôt sommaires), juste au bord de la route, avec<br />
des inscriptions folkloriques du style : toilettes modernes tout confort, ou mieux : « chiottes el djerid ».<br />
Théoriquement, on aurait du apercevoir un ou deux mirages ; c’est très fréquent et ça m’est déjà<br />
arrivé, mais la position du soleil ne devait pas être favorable (ce n’est pas une légende puisque j’ai pu<br />
en filmer un !). Le mirage est une image, déformée et déplacée, d’un objet réel, en fonction des<br />
différences de température de l’air.<br />
Après plusieurs arrêts le long du Chott, et évidemment quelques pas sur le sel (attention, par<br />
endroits, on peut passer au travers du sel et mettre le pied dans une flaque d’eau !) nous arrivons au<br />
terme de notre journée : Tozeur, la capitale du Djerid.<br />
Arrivée devant l’hôtel, la résidence Warda, au centre de la ville. Après avoir investi les lieux,<br />
promenade dans les rues et visite de la Médina : des toutes petites rues piétonnes, bien entendu, dont<br />
les maisons sont en brique de couleur rose. Un guide improvisé nous emmène devant le palais du<br />
Bey, le musée des traditions populaires, etc.… en nous inondant d’explications par ailleurs très<br />
intéressantes. Au retour, nous rejoignons certains de nos collègues qui sont confortablement installés<br />
à la terrasse d’un petit bistrot. Nous prenons tous un thé à la menthe, la <strong>grande</strong> spécialité du<br />
Maghreb. Pour info, un thé à la menthe, servi à table coûte environ 25 dinars, soit 15 cts d’euros !<br />
Retour à l’hôtel et descente au restaurant qui se trouve juste a coté pour un excellent repas<br />
typique.<br />
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