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La grande aventure - occj

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Pour la petite histoire, le papier que j’avais montré n’était pas le bon, j’avais fait une rature, et<br />

j’en avais rempli un autre que je n’ai pas montré. Errare humanum est !<br />

On est enfin délivré de tout ce dédale de contrôles, et l’Afrique s’offre à nous.<br />

Il faut retrouver nos copains qui doivent nous attendre à la sortie du port. Petit coup de fil, et Daniel<br />

nous explique où ils sont. On les aperçoit, mais on ne peut pas y aller, c’est sens interdit ! Daniel, qui<br />

connaît bien me dit : vas y quand même. C’est la coutume, on le verra plus loin, mais le code de la<br />

route, ici, ce n’est pas primordial !<br />

On n’a pas le temps de discuter, il faut partir, on à 80 km pour rejoindre Hammamet. En avant,<br />

direction le nouveau pont de Tunis (il évite le centre ville). Une nuée de motards Allemands (encore<br />

eux !) nous doublent, à droite, à gauche, pendant que les camions (Allemands aussi) sont sur la file<br />

de gauche pour essayer de grappiller quelques places. Ils roulent tous plus vite que nous (nous ont<br />

est pas pressés : qui veut voyager loin…). 300 ou 400 mètres plus loin ; un attroupement de motards :<br />

les mêmes, au milieu de la route, parce que 3 d’entre eux ont piqué une gamelle dans une flaque<br />

d’eau (il y a quand même une justice !!)<br />

On en profite pour les doubler et on arrive à un passage à niveau fermé, avec le feu rouge qui<br />

clignote. Réflexe Français : on s’arrête, et on attend. Oui, mais on se fait klaxonner, parce que, en<br />

Tunisie, on prend la voie de gauche, on regarde s’il ne vient rien, et on y va. Ce qu’on a bien été<br />

obligés de faire pour ne pas passer pour des demeurés ! Chez nous, tu fais ça, t’es en première page<br />

du Progrès le lendemain !<br />

Allez, on roule. Oui, mais ça roule vite, et ça double à droite, à gauche, c’est le premier qui<br />

passe au carrefour qui a gagné. C’est quand même un peu stressant, car on aimerait bien ne pas<br />

casser la voiture pour pouvoir faire tout le parcours. Dans Tunis, il y a partout des milliers de petits<br />

drapeaux pendus en travers des routes, des portraits du Président accrochés aux lampadaires ; il y a<br />

du rouge partout. On apprendra par la suite que ce sont les élections présidentielles et que le parti de<br />

Ben Ali a fait très fort pour sa propagande. On arrive à la station service prévue, et tout le monde fait<br />

le plein. Là bas, on ne se sert pas : il y a des serveurs qui vous font le plein et qui sont très sympas (ils<br />

attendent probablement un bakchich mais qu’on leur donne avec plaisir, surtout quand on découvre le<br />

prix de l’essence : environ 1 dinar, soit moins de 0.70 euros). Un grand bonheur, quand on a encore<br />

près de 2800 km à faire.<br />

Direction, maintenant, Hammamet, haut lieu touristique Tunisien, sur la côte Est. <strong>La</strong> route est<br />

bonne, mais encore bien encombrée. Je suis déçu, parce qu’on ne voit plus de 404 pick-up ; elles<br />

faisaient partie du folklore du pays. Il va bientôt faire nuit, elle tombe très vite et très tôt (vers 17h30).<br />

Nous approchons du but, mais en ayant perdu des voitures dans un village (Anna m’a fait des appels<br />

de phare en me disant qu’on s’était trompés, en fait c’est nous qui étions sur la bonne route).<br />

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