Télécharger le magazine - Châtelaillon Plage
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portrait D'ÉlU<br />
RÉGIS LEBAS<br />
Régis, êtes-vous <strong>Châtelaillon</strong>nais ?<br />
«Oui, de cœur car en vérité je suis né et j’ai vécu avec mes parents<br />
en région parisienne où j’ai fondé ma propre famil<strong>le</strong>.<br />
Après <strong>le</strong> concours de professeur, j’ai enseigné <strong>le</strong>s mathématiques<br />
dans un collège de zone sensib<strong>le</strong> à Sartrouvil<strong>le</strong> (78) dans la "Cité<br />
des Indes" . »<br />
La région parisienne était votre berceau alors<br />
qu’est-ce qui vous a conduit jusqu’à <strong>Châtelaillon</strong> ?<br />
« Ma famil<strong>le</strong> allait en villégiature du côté de Royan depuis de<br />
nombreuses années et nous faisions de petites excursions à La<br />
Rochel<strong>le</strong> et <strong>Châtelaillon</strong>. La station balnéaire nous faisait rêver…<br />
Professionnel<strong>le</strong>ment, j’avais envie d’évoluer, aussi ai-je cherché<br />
une mutation dans une vil<strong>le</strong> universitaire moyenne et vivante et, dès<br />
qu’une opportunité s’est présentée, j’ai été muté au collège Albert<br />
Camus (classé ZEP) de La Rochel<strong>le</strong>.<br />
Puis j’ai été nommé au lycée Jean Dautet en 2003.<br />
Et voilà comment on devient <strong>Châtelaillon</strong>nais : tout naturel<strong>le</strong>ment<br />
notre famil<strong>le</strong> a choisi de s’instal<strong>le</strong>r à <strong>Châtelaillon</strong> ! Les enfants<br />
ont suivi <strong>le</strong>ur scolarité sur place et ont bénéficié des structures<br />
associatives et municipa<strong>le</strong>s (éco<strong>le</strong> de musique, piscine, voi<strong>le</strong>, Judo<br />
Club…).t »<br />
Votre métier vous passionne mais j’imagine<br />
que vous avez d’autres hobbies ?<br />
«Je suis tombé dans la « marmite magique » du judo à 7 ans, si bien<br />
qu’adhérent de mon club, je me suis petit à petit investi dans son<br />
organisation jusqu’à passer des heures auprès de mon professeur<br />
judoka. A 15 ans celui-ci a été <strong>le</strong> révélateur de mes aspirations<br />
sportives et éducatives.<br />
Si bien qu’à 18 ans, j’étais tota<strong>le</strong>ment impliqué dans l’association<br />
puis à 25 ans, je suis devenu président de la section Judo qui<br />
comptait 350 adhérents dans mon club ! Ceinture noire depuis 30<br />
ans j’apprécie que la relève soit assurée puisque mes deux garçons<br />
pratiquent ce sport très régulièrement.»<br />
Mais vous, aujourd’hui pratiquez-vous toujours ce<br />
sport ?<br />
A ma façon … puisqu’en 2004, j’ai accepté la présidence du Judo<br />
Club de <strong>Châtelaillon</strong>. Et je m’en félicite car chaque jour apporte la<br />
preuve qu’à <strong>Châtelaillon</strong>, il est possib<strong>le</strong> d’avancer sur des projets.<br />
Grâce à Stéphane Villain, un nouveau Dojo verra bientôt <strong>le</strong> jour,<br />
toujours dans <strong>le</strong> secteur du stade mais avec des équipements plus<br />
modernes, une surface de tatamis et d’accueil plus grande.<br />
20 CHATELMAG avriL 2011 - 58<br />
fORUM fESTIVAL MUSIQUE EN RE CLUB NAUTIQUE<br />
régis LEBAs,<br />
un conseil<strong>le</strong>r municipal p<strong>le</strong>in de peps !<br />
L’actuel judo club fonctionne en partenariat avec l’association<br />
Emmanuel<strong>le</strong> de <strong>Châtelaillon</strong> et l’IME des Bouchô<strong>le</strong>urs permettant<br />
en cela aux personnes handicapées menta<strong>le</strong>s de pratiquer <strong>le</strong> judo<br />
avec Yohan RUELLE (Brevet d’Etat + spécialité handicap).<br />
Comment avez-vous rejoint <strong>le</strong> Conseil Municipal ?<br />
« A travers <strong>le</strong> sport, il est possib<strong>le</strong> de se faire des relations amica<strong>le</strong>s.<br />
Pour Stéphane Villain et Thierry Coulon, il paraissait évident que<br />
je rejoigne l’équipe municipa<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s grands projets de 2008.<br />
Cependant, <strong>le</strong> manque de temps m’a fait hésiter, pas très longtemps,<br />
car j’aime avant tout être au service des autres. J’étais aussi un peu<br />
réticent, au départ, car je touchais à l’inconnu. »<br />
Justement cet inconnu comment l’avez-vous dompté ?<br />
« J’ai tablé sur ma connaissance du sport, de l’enfance et de<br />
l’éducation avec l’objectif de mettre ces expériences au service<br />
de la vil<strong>le</strong> afin de faire avancer <strong>le</strong>s choses.<br />
C’est pourquoi, j’ai procédé à une période d’observation :<br />
apprendre et comprendre <strong>le</strong>s divers fonctionnements des services<br />
communaux. Présent une fois par semaine à la mairie, j’ai assisté à<br />
toutes <strong>le</strong>s séances du Conseil Municipal. »<br />
Quel<strong>le</strong>s ont été <strong>le</strong>s étapes suivantes ?<br />
«J’ai très vite été immergé en prenant la présidence de la<br />
commission Enfance Jeunesse Education et en assistant aux conseils<br />
d’éco<strong>le</strong>s, parrainé par Thierry Coulon.<br />
Puis, j’ai été désigné comme représentant au Conseil<br />
d’Administration du collège Malraux, de la halte-garderie<br />
d’Angoul’Loisirs puis de l’association Grains de Sab<strong>le</strong> (structure<br />
de socialisation de la petite enfance). »<br />
Comment alliez-vous vie professionnel<strong>le</strong> et vie<br />
personnel<strong>le</strong> ?<br />
Ce n’est pas toujours compatib<strong>le</strong> avec la vie professionnel<strong>le</strong> et<br />
c’est contraignant au regard de la vie privée (heureusement j’ai<br />
une épouse en or) mais la connaissance du terrain et des dossiers<br />
me permettent de décrypter plus faci<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s attentes des<br />
professionnels de l’éducation (animateurs, professeurs..).<br />
J’ai pu participer à l’installation de la maison des sports puis de la<br />
maison de la petite enfance, <strong>le</strong>s projets étaient captivants : il fallait<br />
trouver rapidement une solution entre <strong>le</strong>s locaux disponib<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s<br />
contraintes liées à l’accueil de la jeunesse. Là encore, mon métier<br />
m’a beaucoup aidé et a permis d’avoir une vision plus sereine des<br />
choses.<br />
Propos recueillis par Marie-Christine Tremoulinas,<br />
responsab<strong>le</strong> du Service Scolaire