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Règlement écrit - Châtelaillon Plage

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Direction généraledes services techniquesService Études Urbaines<strong>Châtelaillon</strong>-<strong>Plage</strong>Plan local d'urbanismePièce N° 4.2.1REGLEMENT ECRITRévisionPrescrite le 27 avril 2007Projet arrêté le 28 juin 2012Approuvée le 28 mars 2013Hôtel de laCommunautéd’Agglomération6, rue Saint-MichelBP 4128717086 LA ROCHELLECEDEX 02Tél. : 05 46 30 34 00Fax : 05 46 30 34 09www.agglo-larochelle.frcontact@agglo-larochelle.fr


SOMMAIRESOMMAIRE ................................................................................................... 1PREAMBULE ................................................................................................. 2TITRE I – DISPOSITIONS GENERALES ................................................................... 8TITRE II – DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES URBAINES ...................................12ZONE UB .................................................................................................13CARACTERE DE LA ZONE UB ........................................................................ 13REGLES APPLICABLES A LA ZONE UB .............................................................. 15ZONE UE .................................................................................................36CARACTERE DE LA ZONE UE ........................................................................ 36REGLES APPLICABLES A LA ZONE UE .............................................................. 38ZONE UL .................................................................................................59CARACTERE DE LA ZONE UL ........................................................................ 59RÈGLES APPLICABLES A LA ZONE UL............................................................... 60ZONE UT .................................................................................................73CARACTERE DE LA ZONE UT ........................................................................ 73RÈGLES APPLICABLES A LA ZONE UT .............................................................. 74ZONE UX .................................................................................................85CARACTERE DE LA ZONE UX ........................................................................ 85REGLES APPLICABLES A LA ZONE UX .............................................................. 86TITRE III – DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES A URBANISER ..............................99ZONE AU ............................................................................................... 100CARACTERE DE LA ZONE AU .......................................................................100REGLES APPLICABLES A LA ZONE AU .............................................................102ZONE AUL.............................................................................................. 121CARACTERE DE LA ZONE AUL......................................................................121REGLES APPLICABLES A LA ZONE AUL ............................................................122ZONE 1 AU............................................................................................. 133CARACTERE DE LA ZONE 1 AU .....................................................................133REGLES APPLICABLES A LA ZONE 1 AU ...........................................................134TITRE IV – DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE AGRICOLE................................. 138ZONE A ................................................................................................. 139CARACTERE DE LA ZONE A .........................................................................139REGLES APPLICABLES A LA ZONE A ...............................................................140TITRE V – DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE NATURELLE ET FORESTIERE ........... 150ZONE N................................................................................................. 151CARACTERE DE LA ZONE N.........................................................................151REGLES APPLICABLES A LA ZONE N ...............................................................152ZONE NR ............................................................................................... 164CARACTÈRE DE LA ZONE NR .......................................................................164RÈGLES APPLICABLES A LA ZONE NR .............................................................165PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 1


COMMUNE DE CHATELAILLON-PLAGEPLAN LOCAL D'URBANISMERévision prescrite le 27 avril 2007Projet arrêté le 28 juin 2012Révision approuvée le 28 mars 2013REGLEMENTPREAMBULE1. CHAMP D’APPLICATION TERRITORIAL DU REGLEMENTLe règlement s'applique à l'ensemble du territoire de la commune de <strong>Châtelaillon</strong>-<strong>Plage</strong>.2. DISPOSITIONS APPLICABLES AU P.L.U. (LOI DU 5 JANVIER 2011)La loi du la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national en faveur del’environnement dite loi Grenelle II a modifié les dispositions applicables aux plans locauxd’urbanisme.Cependant, aux termes de l’article 20 de la loi n° 2011-12 du 5 janvier 2011, les plans locauxd’urbanisme prescrits avant le 13 janvier 2011, arrêtés avant le 1er juillet 2012 et approuvésavant le 1er juillet 2013 peuvent opter pour l’application des dispositions du Code del’urbanisme dans sa rédaction antérieure à la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portantengagement national en faveur de l’environnement.Le plan local d’urbanisme de la commune de <strong>Châtelaillon</strong>-<strong>Plage</strong>, prescrit avant le 27 avril2007, arrêté avant le 1er juillet 2012 et approuvé avant le 1er juillet 2013 fait application desdispositions du Code de l’urbanisme dans sa rédaction antérieure à la loi Grenelle II.3. CONTENU DU REGLEMENTLe règlement se compose du présent document et des documents graphiques qui lui sontassociés.Les documents graphiques délimitent des zones urbaines, des zones à urbaniser, des zonesagricoles et des zones naturelles et forestières.Ils font également apparaître d’autres éléments limitant l’occupation et l’utilisation du sol, àsavoir :- des espaces boisés classés à conserver, à protéger, ou à créer,- des emplacements réservés,- des espaces présentant des risques de submersion,- des éléments de patrimoine identifiés en vertu de l’article L.123-1-5 7° du code del’urbanisme,Le présent document « règlement <strong>écrit</strong> » est constitué :- d’un préambule,PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 2


- de dispositions générales applicables à l’ensemble des zones délimitées sur lesdocuments graphiques du règlement (Titre I),- de dispositions spécifiques applicables aux zones urbaines (Titre II), aux zones àurbaniser (Titre III), aux zones agricoles (Titre IV), et aux zones naturelles etforestières (titre V) délimitées sur les documents graphiques du règlement,et d’un document « Annexes au règlement <strong>écrit</strong> » constitué :- d’un lexique explicitant la manière dont doivent être interprétés certains termesutilisés dans le présent document,- d’une annexe paysagère relative aux essences locales recommandées,- d’une annexe dite «bioclimatique » relative à l’utilisation des énergies renouvelableset à l’organisation des constructions* pour l’approvisionnement énergétique desconstructions* neuves.- d’une annexe dite « charte architecturale »,- d’une annexe dite « charte des devantures commerciales, vérandas et terrasses sur ledomaine public ».4. PORTEE DU REGLEMENT A L’EGARD DES AUTRES LEGISLATIONSEn dehors des règles figurant dans le présent règlement, d’autres dispositions sont applicablessur le territoire communal. Il s’agit notamment :- des règles générales de l’urbanisme énumérées à l’article R.111-2, R.111-4, R.111-15,R.111-21 du code de l’urbanisme,- des règles d’urbanisme contenues dans les documents approuvés des lotissements sousréserve des dispositions de l’article L.442-9 du code susvisé,- des dispositions de l’article L.111-2 dudit code relatives aux voies* spécialisées nonouvertes à la circulation générale,- des dispositions de l’article L.111-3 du code de l’urbanisme concernant lareconstruction* à l’identique des bâtiments* détruits par un sinistre et la restauration*des bâtiments* dont il reste l’essentiel des murs porteurs lorsque leur intérêtarchitectural ou patrimonial en justifie le maintien,- des dispositions de l’article de L.111-9 du code précité relatives aux travaux ou auxconstructions* à réaliser sur les terrains devant être compris dans une opérationdéclarée d’utilité publique.- des dispositions des articles L.130-1 et suivants du code de l’urbanisme concernant lesespaces boisés classés à conserver, à protéger, ou à créer.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 3


5. REGLES RELATIVES A LA PRISE EN COMPTE DU RISQUE SUBMERSIONLes secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s » dans le PLU (par exemple UBs2,UEs1, etc…).Dans chacun de ces secteurs, sont définies des règles pour la prise en compte du risquesubmersion.Ces règles dépendent de l’altitude en mètre NGF du terrain d’assiette. 8 secteurs ont été définis sur la commune et traduit dans le plan de zonage duPLUCartographie de synthèse des secteurs sur le territoire de la commune de <strong>Châtelaillon</strong>-<strong>Plage</strong>,source CDA 2012PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 4


Dans chacun de ces secteurs, a été définie une cote de référence* (cf. tableau cidessous). La différence entre la cote de référence définie et la cote du terrain natureldétermine dans quelle catégorie (A, B, ou C) sont situés le terrain et les règles quis’y appliquent.- Le terrain est situé en « A », si cette différence est comprise entre 0 et 50cm,- Le terrain est situé en « B », si cette différence est comprise entre 50 cmet 1 m,- Le terrain est situé en « C », si cette différence est de plus de 1 mètre.Tableau de synthèse des secteurs, cotes de référence et catégorieLUSecteurCote de référence duterrain d’assietteen mètre NGF1 3,002 3,303 3,804 4,005 4,706 4,807 5,308 5,40Partie de terrain d’assiettesituée(en mètre NGF)A : entre 2,50 et 3,00B : entre 2,00 et 2,50C : en-dessous de 2,00A : entre 2,80 et 3,30B : entre 2,30 et 2,80C : en-dessous de 2,30A : entre 3,30 et 3,80B : entre 2,80 et 3,30C : en-dessous de 2,80A : entre 3,50 et 4,00B : entre 3,00 et 3,50C : en-dessous de 3,00A : entre 4,20 et 4,70B : entre 3,70 et 4,20C : en-dessous de 3,70A : entre 4,30 et 4,80B : entre 3,80 et 4,30C : en-dessous de 3,80A : entre 4,80 et 5,30B : entre 4,30 et 4,80C : en-dessous de 4,30A : entre 4,90 et 5,40B : entre 4,40 et 4,90C : en-dessous de 4,40PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 5


Nota bene :- un même terrain peut ainsi être situé dans plusieurs catégories- et toutes les unités foncières inclues dans un secteur indicé “s” ne sont passystématiquement « submersibles ».Exemples :Un pétitionnaire dispose d’un terrain en secteur UBs3.La cote NGF de sa parcelle est de 3,70 m NGF: il est donc situé en catégorie « A ».Afin de connaitre les possibilités et conditions de construction, le pétitionnaire se reporteraaux articles 1 et 2 de la zone UB qui font référence à la catégorie « A ».Un autre pétitionnaire dispose dans cette même zone d’une parcelle située à 3,90 m : il nefait donc partie d’aucune catégorie « A », « B » ni « C ».Il se reportera aux articles 1 et 2 de la zone UB afin de connaitre les possibilités deconstruire.Secteurdu PLUPartie de terraind’assiette située(en mètre NGF)*A : entre 3,30 et 3,80B : entre 2,80 et 3,30UBs3UBcs3UBls3 C : en-dessous de 2,80Cote deréférenceen mètre NGF3,80PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 6


Il convient de se reporter notamment aux articles 1 et 2 chaque la zone du PLU afin deconnaître les règles précises de constructibilité des terrains.Dans ce cadre, et afin que puisse être instruite son autorisation du droit des sols, lepétitionnaire devra indiquer les cotes NGF de sa parcelle.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 7


TITRE I –DISPOSITIONS GENERALES1. ADAPTATIONS MINEURESLes règles et servitudes définies par le présent règlement peuvent faire l'objet d’adaptationsmineures rendues nécessaires par la nature du sol, la configuration des parcelles ou lecaractère des constructions* avoisinantes (cas prévus à l’article L.123-1-9 du code del’urbanisme). Ces règles et servitudes ne peuvent faire l'objet d’aucune dérogation àl’exception des cas visés aux paragraphes 2, 3 et 4 ci-dessous.2. RECONSTRUCTION* DE BATIMENTS* DETRUITS OU ENDOMMAGES A LA SUITED’UNE CATASTROPHE NATURELLE SURVENUE DEPUIS MOINS D’UN ANPour permettre la reconstruction* de bâtiments* détruits ou endommagés à la suite d'unecatastrophe naturelle survenue depuis moins d'un an, des dérogations à une ou plusieurs règlesédictées par le présent règlement peuvent être accordées dans les conditions prévues àl’article L.123-5 du code de l’urbanisme.3. TRAVAUX NECESSAIRES A L’ACCESSIBILITE DES PERSONNES HANDICAPEESPour autoriser des travaux nécessaires à l'accessibilité des personnes handicapées à unlogement existant, des dérogations à une ou plusieurs règles édictées par le présentrèglement peuvent être accordées dans les conditions prévues à l’article L.123-5 du code del’urbanisme.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 8


4. OBLIGATIONS EN MATIERE DE REALISATION D’AIRES DE STATIONNEMENT1. NON SATISFACTION DES OBLIGATIONSLorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présentrèglement en matière de réalisation d’aires de stationnement, il peut être fait application desdispositions prévues par le code de l’urbanisme pour les places qu’il ne peut réaliser lui-mêmesur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dansl’environnement immédiat du projet dans les conditions prévues à l’article L.123-1-12 ducode de l’urbanisme.2. STATIONNEMENT POUR LOGEMENTS SOCIAUXIl ne peut, nonobstant toute disposition du plan local d'urbanisme, être exigé la réalisation deplus d'une aire de stationnement par logement lors de la construction* de logements locatifsfinancés avec un prêt aidé par l'Etat, conformément à l’article L. 123-1-13 du code del’urbanisme.L'obligation de réaliser des aires de stationnement n'est pas applicable aux travaux detransformation ou d'amélioration de bâtiments* affectés à des logements locatifs financésavec un prêt aidé par l'Etat, y compris dans le cas où ces travaux s'accompagnent de lacréation de surface de plancher, dans la limite d'un plafond fixé par décret en Conseil d'Etat.5. ELEMENT DE PAYSAGE IDENTIFIE AU PLU EN APPLICATION DE L’ARTICLE L.123-1-5 7° DU CODE DE L’URBANISMELes éléments du patrimoine identifiés au titre de l’article L123-1-5 7 ème font l’objet d’uneprotection particulière. Les édifices présentant une qualité architecturale, urbaine etpaysagère identifiés aux documents graphiques en vertu du 7° de l’article L.123-1-5 du codede l’urbanisme, doivent faire l’objet d’une demande de permis de démolir en application del’article R.421-28 du code de l’urbanisme.1. LES ELEMENTS BATIS ET URBAINS.Les bâtiments* répertoriés en vertu du 7° de l’article L.123-1-5 du code de l’urbanisme, sontidentifiés avec une légende spécifique sur les documents graphiques du règlement.Les édifices et ensembles bâtis, cités ci-dessus doivent être conservés, faire l’objet d’unemaintenance* ou d’une restauration*. Tous les travaux réalisés sur ces éléments doiventpréserver leurs caractéristiques historiques ou culturelles, leur ordonnancement et lesproportions de leur volumétrie, l’usage des matériaux d’origine.Les extensions des constructions* et ensembles bâtis cités, doivent respecter la volumétrie dubâtiment* à étendre et ne pas compromettre la cohérence de l’organisation générale du bâtiet du paysage urbain ou naturel dans lequel ils s’insèrent.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 9


2. LES ELEMENTS PAYSAGERS.Les haies, arbres, alignement* d’arbres et espaces verts protégés, identifiés, sur lesdocuments graphiques en vertu du 7° de l’article L.123-1-5 du code de l’urbanisme doiventêtre conservés, sauf nécessité d’abattage pour des raisons sanitaires ou de sécurité.Si, au titre de cette identification, une unité foncière* se trouve être enclavée, il peut êtreréalisé un accès* et un seul malgré cette identification sous réserve du respect desdispositions de l'article 3 de la zone dans laquelle l’élément est identifié.Il importe que la composition générale, l’ordonnancement soient préservés dans le temps sanspour autant figer strictement ces éléments dans leur état actuel. Ainsi ces ensemblespaysagers peuvent être ponctuellement remaniés, recomposés … à partir du moment où laqualité du cadre initial n’est pas altérée.6. ESPACE BOISE CLASSEIl s’agit de certains bois, forêts, parcs, arbres isolés, haie ou réseau de haie, plantationd’alignement* à conserver, à protéger ou à créer.Les espaces boisés classés repérés au document graphique doivent faire l’objet d’unepréservation et d’une mise en valeur.Conformément à l’article L.130-1 du Code de l’urbanisme, le classement interdit toutchangement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre laconservation, la protection ou la création des boisements.Les espaces boisés classés situés en bordure des canaux d’évacuation des marais, notammentsoumis aux servitudes d’utilité publiques de type A6, peuvent faire l’objet de modifications àl’occasion de travaux hydrauliques, dans une bande de 5m de part et d’autre des canaux, etsous réserve de leur reconstitution par replantation d’essences similaires.7. PERMIS DE DEMOLIRPar délibération du conseil municipal du 21 juin 2012, le permis de démolir est instauré surl’ensemble du territoire communal.8. DECLARATION PREALABLE A L’EDIFICATION DE CLOTURESPar délibération du conseil municipal du 21 juin 2012, en application du décret du 5 janvier2007, pour l’application de l’ordonnance du 8 décembre 2005, l'édification de clôtures estsoumise à déclaration préalable en application de l’article R.421-12 du code de l'urbanisme,sur l’ensemble du territoire communal.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 10


9. APPLICATION DE L’ARTICLE R.123-10-1 DU CODE DE L’URBANISMEDans l’ensemble des zones, dans le cas d’un lotissement ou dans celui de la construction*, surun même terrain, de plusieurs bâtiments* dont le terrain d’assiette doit faire l’objet d’unedivision en propriété ou en jouissance, les règles édictées par le présent règlement, sontappréciées au regard de l’ensemble du projet à l’exception de celles de l’article 7 qui serontappréciées au regard de chaque terrain issu de la division ou de chaque lot.Cette règle s’applique dans l’ensemble des zones du PLU, excepté dans la zone AUa où dans lecas d'un lotissement ou dans celui de la construction*, sur un même terrain, de plusieursbâtiments* dont le terrain d'assiette doit faire l'objet d'une division en propriété ou enjouissance, les règles édictées ne seront pas appréciées au regard de l'ensemble du projet,mais pour chaque parcelle issue de ladite division.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 11


COMMUNE DE CHATELAILLON-PLAGEPLAN LOCAL D'URBANISMERévision prescrite le 27 avril 2007Projet arrêté le 28 juin 2012Révision approuvée le 28 mars 2013REGLEMENTTITRE II –DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES URBAINESLes zones urbaines sont :- la zone UB, contenant les secteurs :• UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8,• UBa,• UBbs7,• UBcs2, UBcs3, UBcs7,• UBls3, UBls7, UBls8,- la zone UE, contenant les secteurs :• UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6,• UEa,• UEb, UEbs1,• UEc, UEcs1.- la zone UL, contenant les secteurs :• ULs2, ULs4,• ULe,• ULps, ULps2, ULps8,• ULrs.- la zone UT- la zone UX, contenant le secteur :• UXs2.Les secteurs indicés « s » sont potentiellement submersibles.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 12


ZONE UBCARACTERE DE LA ZONE UBLa zone UB caractérise le tissu urbain du centre ancien de la commune. Elle correspondessentiellement à la station balnéaire « historique » de la commune,Les constructions* y sont disposées en ordre continu ou semi continu en bordure de voie*.Lorsque les constructions* ne sont pas établies en alignement* des voies*, les clôturesapportent cette continuité.Elle accueille l’ensemble des fonctions urbaines de centralité. Le centre bourg se caractérisepar la mixité urbaine et cumule des fonctions d’habitat sous diverses formes, de commerces,de services, de bureaux, d’équipements collectifs et d’activités peu nuisantes.Il s’agit d’un secteur dense où l’on trouve les bâtiments* les plus hauts de la commune maiségalement le patrimoine le plus intéressant.Ce secteur comprend également des secteurs de grands jardins, caractéristiques des espacesd’accompagnement et de mise en valeur des grandes villas balnéaires. Il comprend égalementdes espaces verts privés, jardins de devant participant à la qualité de la rue et à la mise enscène des bâtiments*.La zone UB comprend également des secteurs ou des ilots amenés à faire l’objet de projets derenouvellement urbain à moyen terme ainsi que des secteurs dans lesquels une densificationest souhaitée afin de renforcer la centralité de la commune.Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à :- préserver la morphologie urbaine existante et à assurer sa pérennité tout enpermettant la réalisation de constructions* contemporaines respectueuses de cetenvironnement, et de l’architecture- favoriser la génération urbaine, encadrer et accompagner la densification du tissu- favoriser la mixité sociale dans l’habitat, notamment par la réalisation de logementssociaux,- renforcer les fonctions de centralité du centre bourg, à savoir maintenir un espacemultifonctionnel associant des activités urbaines (telles que commerce, les services deproximité et les équipements publics ou d’intérêt collectif) et la fonction résidentielle,- prévenir et prendre en compte le risque submersion.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 13


La zone UB comprend les secteurs suivants :- le secteur UBa, correspondant aux quartiers du vieux <strong>Châtelaillon</strong> (le nord desBoucholeurs),- le secteur UBbs7, correspondant au quartier des Boucholeurs, et potentiellementsubmersible,- les secteurs UBcs2, UBcs3, UBcs7, correspondant à l’hyper centre, et potentiellementsubmersible,- les secteurs UBls3, UBls7, UBls8, correspondant aux secteurs bâtis en bordure dulittoral, secteur patrimonial à caractère balnéaire de la commune, et potentiellementsubmersible,- les secteurs UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8 qui correspondent aux autres secteurs UBpotentiellement submersibles.Les principes d’aménagement à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagementrelatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent êtrerespectés.Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant, tous lesterrains situés dans un secteur indicé « s » ne sont pas systématiquement soumis aux règlesrelatives à la prise en compte du risque submersion.Pour le savoir, il convient de se reporter notamment au préambule du règlement du PLU etaux articles 1 et 2 de la zone concernée afin de connaître la constructibilité des terrains.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 14


REGLES APPLICABLES A LA ZONE UBOCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITESARTICLE UB 11.1. Sont interdites les occupations et utilisations du sol suivantes :- les constructions* et installations destinées à l’industrie,- les nouvelles constructions* et installations destinées exclusivement à de l’entrepôt,- les constructions* et installations destinées à l’exploitation forestière,- les nouvelles constructions* et installations destinées à l’exploitation agricole,- les dépôts de véhicules à l’exception de ceux liés à une occupation ou utilisation du solautorisée ou au fonctionnement d’un service public,- les garages collectifs de caravanes ou de résidences mobiles de loisirs,- les dépôts non couverts de matériaux, ferrailles, combustibles solides, déchets,- le stationnement des caravanes isolées et qui sont utilisées en habitat permanent,- Les habitations légères de loisirs (HLL), les parcs résidentiels de loisirs (PRL) et terrainsaménagés pour l’accueil des campeurs et des caravanes.- les affouillements et exhaussements* du sol à l’exception de ceux directement liés ounécessaires à une occupation ou utilisation admise,- l’ouverture et l’exploitation de carrières,- les parcs d’attractions,- les installations classées nouvelles classées soumises à autorisation préalable, àenregistrement ou à déclaration,- les installations produisant de l’électricité à partir de l’énergie mécanique du ventvisibles depuis la rue.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 15


• 1.2. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersionmarine (UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBbs7, UBcs2, UBcs3, UBcs7, UBls3, UBls7,UBls8), sont interdits, et selon le tableau ci-dessous :Secteurdu PLUUBs2UBcs2Partie de terraind’assiette située(en mètre NGF)A : entre 2,80 et 3,30B : entre 2,30 et 2,80C : en-dessous de 2,30A : entre 3,30 et 3,80B : entre 2,80 et 3,30UBs3UBcs3UBls3 C : en-dessous de 2,80UBs4UBs7UBbs7UBcs7UBls7UBs8UBls8A : entre 3,50 et 4,00B : entre 3,00 et 3,50C : en-dessous de 3,00A : entre 4,80 et 5,30B : entre 4,30 et 4,80C : en-dessous de 4,30A : entre 4,90 et 5,40B : entre 4,40 et 4,90C : en-dessous de 4,40Cote deréférence*en mètre NGFCote plancher*du secteur considéréen mètre NGF3,30 3,503,80 4,004,00 4,305,30 5,505,40 5,50(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « « C » (cf. tableauci-dessus) :- les caves et les sous-sols,- le stockage en-dessous de la cote de référence* des produits dangereux ou polluants et/oudes produits susceptibles de flotter ou de faire obstacle à l’écoulement des eaux,- les occupations ou utilisations du sol susceptibles de faire obstacle à la libre circulation del’eau : les clôtures et constructions* ne doivent pas créer de poches ou réserves d’eauenfermées d’où l’eau ne pourrait pas s’évacuer par écoulement naturel,- les exhaussements du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à uneoccupation ou utilisation admise et à condition de ne pas aggraver le risque submersion,- les établissements recevant des populations à caractère vulnérable et les établissementsnécessaires à la gestion de crise.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau cidessus):- tout nouveau bâtiment* à usage d’habitation et les changements de destination vers desbâtiments* à usage d’habitation.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « C » uniquement (cf. tableau cidessus):- tout nouveau bâtiment* et les extensions au sol des bâtiments* existants.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 16


ARTICLE UB 2OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONSPARTICULIERESSont admises sous conditions les occupations et utilisations du sol citées ci-dessous à conditionque les niveaux des nouveaux planchers créés soient situés à une cote supérieure ou égale à3m50 NGF (à l’exception des règles particulières du 2.2.3 et 2.2.4).2.1. CONDITIONS RELATIVES AUX DESTINATIONS DES CONSTRUCTIONS*2.1.1. Dès lors qu’elles ne sont pas interdites au titre de l’article 1, les constructions*,ouvrages ou travaux à destination d’activités commerciales et artisanales à condition quesoient mises en œuvre toutes les dispositions utiles pour les rendre compatibles avec le milieuenvironnant et permettre d’éviter les nuisances et les dangers éventuels.2.1.2. Sont autorisées les vérandas à usage commercial édifiées sur le domaine public, àcondition de faire l’objet d’une autorisation de voirie qui ne peut être que précaire etrévocable :- uniquement sur le côté pair du boulevard de la République, entre la place SaintMarsault et la rue du docteur Barraud- boulevard de la République, entre la rue Emile Zola et la rue du Général Leclerc (côtéimpair)- rue du Général Leclerc, des deux côtés,2.1.3. Sont admises les constructions* et installations nécessaires aux services publics oud’intérêt collectif sous réserve d’une bonne insertion paysagère dans le site.2.1.4. Dans les espaces identifiés au plan graphique comme Espaces Verts Protégés au titre del’article L.123-1-5 7 ème du code de l’urbanisme, sont autorisés :- les aires de stationnement en surface à condition qu’elles soient nécessaires àl’occupation de l’unité foncière* selon l’article 12 du règlement et nonimperméabilisées,- les extensions des constructions* existantes, sous réserve d’être en continuité duvolume existant et d’être inférieures ou égales à 100 % de la surface de plancherexistante et sous réserve de ne pas altérer l’aspect architectural des bâtiments*repérés au titre de l’article L.123-1-5.7 ème du code de l’urbanisme- l’installation d’aires de jeu, de piscine, de tennis à condition qu’ils ne soient pascouverts,- l’implantation d’abri de jardin d’une superficie maximum de 30 m²- les ouvrages, affouillements et exhaussements rendus nécessaires pour lesaménagements de sécurité des biens et des personnes.2.2. CONDITIONS RELATIVES A DES RISQUES OU DES NUISANCES.2.2.1. Sont autorisés les entrepôts à condition qu’ils soient nécessaires au fonctionnementd’une activité déjà en place,2.2.2. Sont autorisés les dépôts de véhicules à condition qu’ils soient liés à une activité degarage existante à proximité immédiate et de faire preuve d’une bonne intégration paysagèredans le site.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 17


2.2.3. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine(UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBbs7, UBcs2, UBcs3, UBcs7, UBls3, UBls7, UBls8), sontautorisées sous conditions, et selon le tableau ci-dessous :Secteurdu PLUUBs2UBcs2Partie de terraind’assiette située(en mètre NGF)A : entre 2,80 et 3,30B : entre 2,30 et 2,80C : en-dessous de 2,30A : entre 3,30 et 3,80B : entre 2,80 et 3,30UBs3UBcs3UBls3 C : en-dessous de 2,80UBs4UBs7UBbs7UBcs7UBls7UBs8UBls8A : entre 3,50 et 4,00B : entre 3,00 et 3,50C : en-dessous de 3,00A : entre 4,80 et 5,30B : entre 4,30 et 4,80C : en-dessous de 4,30A : entre 4,90 et 5,40B : entre 4,40 et 4,90C : en-dessous de 4,40Cote deréférence*en mètre NGFCote plancher*du secteur considéréen mètre NGF3,30 3,503,80 4,004,00 4,305,30 5,505,40 5,50(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A » (cf. tableau ci-dessus) :- les occupations et utilisations du sol admises dans la zone considérée sous réserve que lesniveaux de premier plancher créé soient situés au-dessus de la cote de plancher du secteurconsidéré.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » (cf. tableau ci-dessus) :- la construction de bâtiments* d’activités diurnes ou publics, à condition que les surfaces deplancher créées soient situées au-dessus de la cote plancher* du secteur considéré.- les extensions de bâtiments* existants au moment de l’approbation du PLU sous réserve dene pas augmenter la capacité d’accueil (pas de nouveaux logements).Il pourra s’agir d’une surélévation du bâtiment* existant et/ou d’une extension d’emprise ausol* limitée à 30m² à partir de la date d’approbation du PLU, limitée à 50 % de la superficiede l’unité foncière*.Les surfaces de plancher créées devront être situées au-dessus de la cote plancher du secteurconsidéré.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « C » (cf. tableau ci-dessus) :- le changement de destination* des constructions*, à condition de ne pas augmenter lavulnérabilité des biens et des personnes et de ne pas créer de nouveau logement,- la surélévation des constructions*, sans création de nouveau logement et à condition qu’ellesoit limitée à 30 m².- les travaux de mise en sécurité.2.2.4. Uniquement dans le secteur UBbs7 et quelques soient les parties de terrainsd’assiette sont autorisées sous condition :- les surélévations de constructions* à condition qu’elles permettent de réduire lavulnérabilité des personnes et réaliser un « espace refuge » *PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 18


2.3. CONDITIONS RELATIVES A UNE PROTECTION PATRIMONIALEL’aménagement, la réfection, l’extension et le changement de destination* éventuel desbâtiments* et ensembles bâtis remarquables identifiés aux documents graphiques durèglement au titre du 7° de l’article L.123-1-5 du code l’urbanisme doivent respecter lesdispositions de l’article 5 des Dispositions Générales. Ils devront dans la mesure du possiblerespecter les dispositions édictées dans l’annexe jointe au présent règlement intitulée« Charte architecturale ».2.4. CONDITIONS RELATIVES A LA CREATION DE LOGEMENTS SOCIAUXDans l’ensemble de la zone et de ses secteurs, pour tout programme de logementscomportant:• soit 10 logements ou plus ;• soit représentant une surface de plancher supérieure à 1 000 m² ;• soit portant sur une unité foncière* de 2 500 m² minimum avant division à la date du présentPLU ;il doit être réalisé au minimum 26 % de logements locatifs bénéficiant du concours de l’Etat(de type PLAI, PLUS ou équivalent).Lorsque l’application de la règle conduit à ne faire que 1 ou 2 logements locatifs sociaux*,ceux-ci peuvent être de statut PLS, dans la limite des agréments attribués par l'Etat.La règle ne s'applique pas dans le cas d'une division familiale gratuite d'une parcelle d'unesuperficie inférieure à 3 500 m² (partage successoral ou acte assimilé, donation au sein d’unemême famille ou acte assimilé) ;Dans les ZAC et les projets d’ensemble*, le taux s'applique également, mais de façon globale àl'échelle de l'opération et non par constructeur ;ARTICLE UB 3CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES* PUBLIQUES OU PRIVEESET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC3.1. ACCÈS*3.1.1. L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire auxexigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*,de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchetsménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble debâtiment*s envisagé.Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leurconfiguration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ouespaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports deréseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*.Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune.Tout accès* desservant au moins un logement doit avoir une largeur minimum de :- 3,5 mètres, dans la zone UB (UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8) et les secteurs UBc (UBcs2,UBcs3, UBcs7), UBl (UBls3, UBls7, UBls8) et UBb (UBbs7),- 4 mètres, dans le secteur UBa.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 19


3.1.2. Aucun accès* automobile ne peut s'effectuer sur les voie*s affectées exclusivement auxcycles et piétons.3.2. VOIRIE3.2.1. Les caractéristiques des voie*s de desserte des constructions*, qu’elles soient existantesou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions*qu’elles doivent desservir.3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse.3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhiculesassurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le casdes voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournementlibre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchetspuissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière.3.2.4. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigéenotamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisons interquartiers.Les principes d’accès* et de voiries, de carrefour, de liaison douce et de continuité cyclable àréaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à dessecteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.ARTICLE UB 4CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D'EAU,D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT4.1. EAU POTABLEToute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans lesconditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau.Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour(clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public.Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deuxréseaux doivent être totalement séparés.4. 2. EAUX USÉES4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eauxusées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomérationde La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* seraassainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant leraccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les« Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domainepublic doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communautéd’Agglomération de la Rochelle.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 20


4. 3. EAUX PLUVIALES4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltrationdoivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur lesfonds voisins.Exceptions :1/ En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité duterrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre deprotection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puisrejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le SchémaDirecteur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf.tableau ci-dessous).2/ De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries deszones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dansun dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditionsdéfinies dans le tableau ci-dessous.Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial publicSurface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 haDébit de fuiteautorisé au réseau public3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare3/ En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle(absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public deseaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité.4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et lasensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé.4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahierde Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de laCommunauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations).4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltrationou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux derefroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines.4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION)4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliersdoivent l'être également.4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de constructions*,les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câblestorsadés.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 21


4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris lesréseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension,téléphone.En outre, la réalisation du réseau fibre optique (fourreaux…) est obligatoire.4.5. DECHETS MENAGERSPour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs seraprévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan locald’urbanisme pour plus d’informations).4.6. FOSSESLes ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront êtreentretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bonécoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pourleur entretien.SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLESARTICLE UB 5Non réglementé.ARTICLE UB 6IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ETAUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)6.1. CHAMP D’APPLICATIONLes voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présentarticle sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usagepublic qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer.Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien etl’accès* aux berges.Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régiespar l’article 11.L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture.Lorsqu'il est prévu un élargissement de voie*, de carrefour ou de place par servituded'alignement*, ou s’il est prévu un emplacement réservé, ce sont ces limites futures quis'imposent.6.2. REGLE GENERALE6.2.1. Les bâtiments* doivent être implantés à l’alignement* de la voie*.Cette obligation ne fait pas obstacle à la réalisation de décrochés ou de reculs partiels defaçade*, dès lors qu’ils ne remettent pas en cause l’aspect visuel de la continuité du bâti. Ellene fait pas non plus obstacle à l’édification d’autres bâtiments* sur le même terrain, euxmêmes implantés en recul, dès lors qu’un au moins des bâtiments soit implanté àl’alignement*.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 22


6.2.2. Les constructions ne constituant pas des bâtiments peuvent être implantées àl’alignement ou en retrait.6.2.3. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la fonctionnalité et la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES6.3.1. Une implantation autre que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent est autorisée,dans le but d’une meilleure intégration du projet dans son environnement, dans les cassuivants :- Dans le cadre de la réalisation d’un projet d’ensemble*.- Lorsqu’il s’agit de travaux d’extension, de surélévation ou d’amélioration de bâtiments*existants à la date d’approbation du PLU, implantées en retrait* par rapport à l’alignement*,les travaux peuvent être réalisés en respectant la même implantation que celle du bâtiment*existant.- Lorsqu’un bâtiment* voisin est implanté différemment de la règle fixée au 6.2, le bâtiment*projeté peut avoir la même implantation que ce dernier.6.3.2. Une implantation différente que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent pourraêtre imposée :- pour préserver les éléments de patrimoine identifiés au L.123-1-5 7 e du code de l’urbanisme.- ou afin de prendre en compte la proximité de villas balnéaires proches, répertoriées au plande zonage.6.3.3. Une implantation différente que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent pourraêtre acceptée :- à condition que le projet permette d'éviter ou réduire significativement l'émission de gaz àeffet de serre, ou l'installation de dispositifs favorisant la retenue des eaux pluviales ou laproduction d'énergie renouvelable correspondant aux besoins de la consommation domestiquedes occupants de l'immeuble ou de la partie d'immeuble concernés.(cf. annexe du présent règlement relative aux recommandations relatives à l’utilisation desénergies renouvelables pour l’approvisionnement énergétique des constructions* neuves).6.3.4. L’implantation des constructions* et installations nécessaires aux services publics oud’intérêt collectif n’est pas réglementée.ARTICLE UB 7IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES*7.1. CHAMP D’APPLICATIONLes dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport auxlimites séparatives*, c’est-à-dire les limites qui le séparent des terrains limitrophes et qui nesont pas concernées par l’application de l’article 6.Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 23


7.2. REGLE GENERALE7.2.1. Implantation par rapport aux limites séparatives latérales*Dans la zone UB et les secteurs UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBcs2, UBcs3, UBcs7,UBls3, UBls7, UBls8 :Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, peuvent être implantés sur une ou sur les deuxlimites séparatives latérales* et/ou en observant un retrait* par rapport à une ou plusieurslimites latérales*. Ce retrait* doit être au moins égal à 3 mètres.Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment et les limitesséparatives*.Dans les secteurs UBa et UBbs7 :Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, peuvent être implantés sur une ou sur les deuxlimites séparatives latérales* et/ou en observant un retrait* par rapport à une ou plusieurslimites latérales*. Ce retrait* doit être au moins égal :- à 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines oudes châssis fixes à vitrage translucide,- ou à 4 mètres si la façade* correspondante comporte des baies autres que celles citéesci-dessus.- Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment et leslimites séparatives*.7.2.2. Implantation par rapport aux limites de fond de terrain*Les constructions nouvelles doivent respecter les retraits* explicités dans l’article 7.2.1., àsavoir :Dans la zone UB et les secteurs UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBcs2, UBcs3, UBcs7,UBls3, UBls7, UBls8 :Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, doivent être implantés en retrait* des limites de fondde terrain*. Ce retrait* doit être au moins égal à 3 mètres.Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment et les limitesséparatives*.Toutefois, l’implantation sur ces limites séparatives* de fond de terrain est admise dans l’unou l’autre des cas suivants :- lorsque la construction nouvelle s’adosse à un bâtiment en bon état déjà implanté enlimite séparative* sur l’unité foncière* voisine et que la hauteur et le volume de cettenouvelle construction est inférieure ou sensiblement égale à celle du bâtiment voisinexistant.- lorsque la hauteur de la nouvelle construction n’excède pas 4,5 m pour les parties debâtiments situés dans les marges de recul* exprimés dans l’article 7.2.1.- Lorsque l’opération fait l’objet d’un projet d’ensemble*. Cependant les implantationsen limites périphériques de l’opération ne sont possibles que dans l’un ou l’autre desalinéas précédents.Dans les secteurs UBa et UBbs7 :Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, doivent être implantés en retrait* des limites de fondde terrain*. Ce retrait* doit être au moins égal :- à 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines oudes châssis fixes à vitrage translucide,- ou à 4 mètres si la façade* correspondante comporte des baies autres que celles citéesci-dessus.- Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment et leslimites séparatives*.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 24


Toutefois, l’implantation sur ces limites séparatives* de fond de terrain est admise dans l’unou l’autre des cas suivants :- lorsque la construction nouvelle s’adosse à un bâtiment en bon état déjà implanté enlimite séparative* sur l’unité foncière* voisine et que la hauteur et le volume de cettenouvelle construction est inférieure ou sensiblement égale à celle du bâtiment voisinexistant.- lorsque la hauteur de la nouvelle construction n’excède pas 4,5 m pour les parties debâtiments situés dans les marges de recul* exprimés dans l’article 7.2.1.- Lorsque l’opération fait l’objet d’un projet d’ensemble*. Cependant les implantationsen limites périphériques de l’opération ne sont possibles que dans l’un ou l’autre desalinéas précédents.7.2.3. En cas d’implantation d’un bâtiment* en limite séparative*, aucune ouverture non fixeet non translucide ne pourra être créée sur cette limite.7.2.4. Implantation par rapport aux fossés.Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la fonctionnalité et la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.7.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES7.3.1. Lorsqu’il s’agit de la surélévation ou de l’extension d’un bâtiment* existant implantédifféremment de la règle définie ci-dessus, un recul* moindre par rapport aux limitesséparatives est admis. Dans ce cas, le projet devra obligatoirement s’implanter dans leprolongement des murs du bâtiment* existant sans création d’ouverture sur la façade qui nerespecte pas le retrait défini au 7.2.7.3.2. Les constructions* ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées sur uneou plusieurs limites séparatives*, et/ou en observant un retrait* par rapport à une ou plusieurslimites séparatives*. Les piscines et bassins doivent être en retrait* d’un mètre minimum deslimites séparatives *.7.3.3. Il n’est pas fixé de règle pour les constructions* et installations nécessaires aux servicespublics ou d’intérêt collectif.ARTICLE UB 8IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SURUNE MEME PROPRIETEIl n’est pas fixé de règle.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 25


EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE UB 9Les règles ci-dessous s’appliquent sous réserve de l’article UB 2, relatif notamment à la priseen compte du risque submersion.9.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*Dans la zone UB et les secteurs UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBls3, UBls7, UBls8, UBa :L’emprise au sol* ne doit pas excéder 60 % de la superficie de l’unité foncière*.L’emprise au sol* totale peut être portée à 80 % de l’unité foncière* si au moins 50 % du rezde-chausséeest à usage commercial.Dans le secteur UBbs7 :L’emprise au sol* ne doit pas excéder 50 % de la superficie de l’unité foncière*.Dans les secteurs UBcs2, UBcs3, UBcs7 :L’emprise au sol* n’est pas réglementée.9.2. DISPOSITIONS PARTICULIERES9.2.1. L’emprise au sol* n’est pas limitée pour l’extension des constructions* existantes,établies sur une unité foncière* inférieure ou égale à 200m².9.2.2. L’emprise au sol* des constructions* nécessaires à un service public ou d’intérêtcollectif n’est pas réglementée.HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE UB 1010.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEURLa hauteur maximale est mesurée de manière différente pour les constructions*, ou parties deconstruction*, établies dans, ou au-delà, d’une bande de 15 mètres de profondeur.Cette bande est mesurée perpendiculairement à partir de l'alignement* des voies* et emprisespubliques existantes ou à créer.Dans la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, oud’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé decette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen de lavoie* qui fait face à l’assiette du projet et au droit des extrémités de cette construction*.Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*,ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé decette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen duterrain naturel* aux extrémités de cette construction*.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 26


10.2. REGLE GENERALEHauteur absolue :La hauteur maximale des constructions* est limitée à :- 7 mètres à l’égout du toit et 10 m hors tout dans la zone UB et les secteurs UBs2,UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBls3, UBls7, UBls8,- 8 mètres hors tout dans les secteurs UBa et UBbs7,- 9 mètres à l’égout du toit et 12 m hors tout dans les secteurs UBcs2, UBcs3, UBcs7,Dans la zone UB et les secteurs UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBls3, UBls7, UBls8, UBcs2,UBcs3, UBcs7, des dépassements ponctuels dans la limite maximale de 15 m hors tout et 25 %maximum du linéaire de la façade* considérée, peuvent être admis lorsqu’ils sont justifiés pardes dispositions d’ordre architectural ou urbanistique prenant plus particulièrement encompte le caractère balnéaire.Hauteur relative :Dans la zone UB et les secteurs UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBls3, UBls7, UBls8, UBcs2,UBcs3, UBcs7, afin d’éviter une hauteur de bâtiment* disproportionnée par rapport à la taillede la voie*, les constructions* ne doivent pas excéder une hauteur égale à 2 fois la largeurentre alignements* de la voie* existante ou projetée.Cette hauteur est mesurée par rapport au niveau moyen de la voie* à l’alignement*, avanttravaux et au droit des extrémités de la construction* projetée.10.3. DISPOSITIONS PARTICULIERESUne hauteur différente de celles fixées au paragraphe 10.1 peut être admise ou imposée dansles cas suivants :- pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêtcollectif,- pour les ouvrages techniques qui, compte tenu de leur nature, supposent des hauteursplus importantes que celles fixées au présent article, tels que les pylônes, lesantennes,- pour les éléments techniques permettant d'éviter ou réduire significativementl'émission de gaz à effet de serre, l'installation de dispositifs favorisant la retenue deseaux pluviales ou la production d'énergie renouvelable correspondant aux besoins de laconsommation domestique des occupants de l'immeuble ou de la partie d'immeubleconcernés.- une hauteur particulière, définie en vue d'une harmonie avec le bâti existant(alignement* des faîtages, pentes...), peut être exceptionnellement autorisée, ouimposée, dans le cas où la construction* nouvelle, le bâtiment* rénové ou l'extension,s'adosse ou est adjacente à une construction* de valeur architecturale repérée au titrede l'article L.123-1-5,7 ème du code de l’urbanisme.Les principes de hauteur figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à desquartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 27


ARTICLE UB 11ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS– CLOTURES11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTIONS*11.1.1. Principes générauxLe projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptionsspéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions oul'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porteratteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ouurbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’auxpaysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de construction*snouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants(restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexesqui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelleelles se rattachent.L’aspect architectural des constructions* existantes est très spécifiquement lié à la mode desvillas suburbaines et balnéaires de la période 1880-1920.A ce titre, l’aspect esthétique des constructions* nouvelles ainsi que les injonctions oumodifications de construction*s existantes, ne doivent pas être de nature à porter atteinte àce caractère spécifique ni à l’intérêt des paysages urbains et naturels environnants.A titre exceptionnel des projets contemporains, c’est-à-dire, faisant l’objet d’une véritablerecherche architecturale et d’une conception originale (toiture terrasse*, végétalisée, etc.…)peuvent être autorisés. Des rappels de l’architecture balnéaire sont souhaités afin de tenircompte de l’environnement de la ville balnéaire de <strong>Châtelaillon</strong>-<strong>Plage</strong>.Les constructions* et aménagements de toute nature devront dans la mesure du possible,respecter tant en terme de volume que de matériaux, les dispositions édictées dans l’annexejointe au présent règlement, intitulée « Charte architecturale ».L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses,agglomérés de ciment, etc.) est interdit.Les murs en moellons existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’accès* ou dedémolition, et faire l’objet d’une maintenance*.Les éléments repérés au titre du L.123-1-5,7 ème du code de l’urbanisme doivent être conservésdans les conditions prévues aux dispositions générales.11.1.2. Les constructions* balnéairesLes couverturesLes couvertures seront réalisées en tuiles plates losangées ou similaires ou ardoises,exceptionnellement elles pourront être creuses de préférence vernissées.Les débords de toit de 35 cm minimum, les pannes apparentes sauf en limite séparative*s, lesplanches de rives en bois peintes ou zinc sont obligatoires dans tous les cas. Les rives en tuilessont interdites.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 28


Les lambrequins, les décors de toiture sous forme de fronton et autres décors architecturauxsont fortement recommandés.Les tuiles faitières ou moulurées et les épis en faitage* sont fortement recommandés.Les ouverturesLes percements sur rue seront plus hauts que larges, dans la proportion d’au moins 1,5 foispour 1 et comporteront des petits bois extérieurs.Les petits percements de type salle de bains ou toilettes (en dessous de 100x150) ne peuventêtre qu’exceptionnellement tolérés.Les percements sur rue seront munis de volets battants ou persiennes d’aspect bois ou métal,de couleur autre que bois et blanc. Les teintes vives et variées sont recommandées.Les volets roulants extérieurs sont interdits sur la façade rue.Les linteaux des ouvertures et percements seront alignés en façade*.Une composition couleur sera demandée pour tous les éléments de façade* : porte d’entrée,porte de garage, boiserie, débords de toit, planche de rive, pannes débordantes, porches,auvent, clôture, etc….Les porches et auvents seront en bois peint et non maçonnés en façade*.Les ouvrages en saillie sur le domaine public :Les balcons en saillies ne devront pas dépasser 1,80 m de largeur au premier niveau, 1,60 mde largeur au 2 ème niveau et 3 ème niveau.Les garde-corps et appuis de balcons en béton ne sont pas autorisés.Les gardes corps seront de type ferronnerie d’inspiration baroqueLes façades* :Les matériaux de façade* devront être diversifiés et comporter un mélange d’enduits, depierres, de brique ou de céramique. Les imitations de matériaux telles que faux bois, faussesbriques ou fausses pierres sont possibles à condition de ne pas composer 100 % de la façade*.Les enduits et revêtements de ton uniforme, ainsi que l’emploi à nu de matériaux destinés àêtre recouverts (carreaux de plâtres, brique creuses, agglomérés de ciment, etc.…) sontinterdits.Les enduits seront lisses, grattés ou talochés. Les enduits tyroliens en alternance avec lesenduits lissés, suivant une mise en œuvre traditionnelle, seront recommandés.Les enduits seront de couleur autre que blanc.Les angles des murs, les entourages de percements, les dessous de toiture, les soubassementsseront traités par des tableaux d’encadrement blancs en peinture ou surépaisseur d’enduit.Les bardages* sont interdits. A titre exceptionnel lorsque le bardage* contribue à insérer unearchitecture intermédiaire « extension d’un bâtiment* ou annexe », le bardage* zinc, bois oucomposite de bois posé de préférence verticalement pourra être autorisé à condition qu’il soitpeint et qu’il n’ait pas un aspect brillant.11.1.3. Les constructions* autres que balnéairesLes couverturesLes couvertures seront de tuiles plates mécaniques, losangées et/ou creuses de préférencevernissées et/ou en toitures-terrasses.Les façades*Les constructions* pourront comporter des bardages* en zinc, bois ou composite de boispeints, et à condition que leur conception fasse l’objet d’une recherche architecturale.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 29


Les ouverturesDes ouvertures généreuses (grandes baies* vitrées, etc.…) sont recommandées.Les fenêtres visibles de la rue ne seront pas obligatoirement munies de volets.Sur les façades* visibles de la rue, les volets devront par leur matériau et leur aspects’intégrer au projet d’ensemble* de la construction*.Les volets roulants extérieurs sont interdits sur la façade rue.Sont autorisés les volets battants, repliables, coulissants de couleur ni bois, ni blanc. Lesvolets roulants intérieurs sont autorisés, dans ce cas les volets extérieurs battants à titredécoratifs sont conseillés.11.2. LES CLOTURESRègles Générales :Les clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrerharmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à lahauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voie*s publiques ouprivées.La hauteur et la nature des portails et portillons sera en harmonie avec le reste de la clôture.Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces.Les murs en moellons existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’accès* ou dedémolition, et faire l’objet d’une maintenance*.A proximité immédiate des carrefours, des modalités particulières de clôture peuvent êtreimposées pour des raisons de sécurité : interdiction de mur plein, de haies vives, et d'arbres,d'arbustes d’une hauteur supérieure à 0,60m, réalisation de pan coupé à prévoir, ….Les clôtures anciennes d’esprit baroque balnéaire seront conservées autant que possible.Mise en œuvre :A l’alignement* des voies* publiques ou privées et des emprises publiques, et jusqu’au droitde la façade* du bâtiment*, les clôtures doivent être constituées d’un muret de 0,60 mètreenduit avec barbacanes pour permettre la circulation de l’eau, surmonté d’une grille d’unehauteur de 1,20 mètre maximum.La hauteur totale ne dépassera pas 1,80 mètre sauf réhabilitation ou prolongement d’unegrille de plus grande hauteur.Un feston pourra être posé derrière la grille, de couleur identique à celle de la grille.Les clôtures en limites séparatives* seront constituées :- soit d’un grillage d’une hauteur de 1,80 mètre doublée d’une haie vive, d’essencelocale (cf. annexe paysagère relative aux essences locales recommandées jointe auprésent règlement),- soit du même dispositif que celui utilisé sur rue,- soit d’un muret de 0,60 mètre surmonté d’un grillage ou d’une grille ou de panneauxpeints, le tout ne pouvant pas excéder 1,80 mètre de hauteur.- soit d’un mur n’excédant pas 1,80 m équipé de barbacanes si celui-ci n’est pas visibledepuis la rue.Les matériaux d’aspect brillant sont interdits.Les brandes, canisses, toiles, coupe-vent et autres matériaux sont interdits sur les clôtures.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 30


Toutefois, des clôtures différentes pourront être admises pour tenir compte des clôtures deshabitations proches.11.3. LES COMMERCES ET TERRASSESLes activités commerciales qui s’implantent en pied d’immeuble participent par leurdevanture à la constitution du paysage de la rue.Leur aspect et leurs accessoires participent, pour une grande part, à la qualité des façades* etde l’espace public. L’impact visuel et spatial d’une création de boutique ou celui destransformations apportées à une devanture se répercute, en effet sur l’ensemble de la rue.L’aménagement des devantures de boutique exige une prise en compte de l’environnementurbain existant.Les commerces et terrasses devront respecter les dispositions édictées dans la « Charte desdevantures commerciales, vérandas et terrasses sur le domaine public » jointe au présentrèglement.11.4. LES ELEMENTS TECHNIQUES ET DISPOSITIFS ENERGETIQUESLes équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurstéléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets,compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures ens'implantant selon une logique de dissimulation.En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale dupaysage dans les meilleures conditions.Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, saufimpossibilité technique.Sur les bâtiments* identifiés au titre de l’article L.123-1-5,7 ème du code de l’urbanisme, lerecours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et detechniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …)peut être admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement.L’isolation par l’extérieur des constructions* repérées au titre de l’article L.123-1-5,7 èmecode de l’urbanisme doit reproduire à l’identique les éléments des façades*.du11.5. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLESDans les secteurs soumis à des risques d'inondations :- les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libreécoulement des eaux.- les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-dechausséeest manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 31


ARTICLE UB 12OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'AIRES DE STATIONNEMENT12. 1. GENERALITES ET MODALITES DE CALCUL DU NOMBRE DE PLACES12.1.1 Modalités de réalisation des places de stationnementLe stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assurésur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dansl’environnement immédiat du projet.Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présentarticle, il peut être fait application des dispositions mentionnées à l'article 4 des DispositionsGénérales du présent document.12.1.2 Modalités de calcul du nombre de places de stationnementDès lors que la norme de stationnement est exprimée par tranche, la place de stationnementest comptabilisée par tranche entamée.Le décompte des places est différent selon la nature de l’opération envisagée :Pour les extensions de construction*- excepté pour l’habitat :Il n’est tenu compte, pour le calcul des places de stationnement exigées, que des besoinssupplémentaires créées par les modifications.- pour l’habitat :Dans le cas d’extension d’une construction* à usage d’habitation ne créant pas de nouveaulogement, il ne sera pas exigé de nouvelle place de stationnement.Pour les changements de destination*Le nombre de places exigé est celui prévu pour les constructions* nouvelles.Pour les travaux de réhabilitationAucune place de stationnement n’est requise, même dans le cas d’augmentation de la surfacede plancher, dès lors que les travaux sont réalisés dans le volume bâti existant. Toutefois,lorsque les travaux ont pour effet de créer un ou plusieurs logements, les normes fixées auchapitre 12.1.1 (constructions* nouvelles) ci-dessus sont applicables pour les logementssupplémentaires.Lorsqu’une construction* comporte plusieurs destinations, le nombre total de places destationnement exigibles sera déterminé en appliquant à chacune d’elles la norme qui lui estpropre.Lorsque le nombre total de places de stationnement exigées n’est pas un nombre entier,celui-ci sera arrondi à l’entier supérieur.12. 2. REGLES DE STATIONNEMENTDès lors que la destination de la construction* projetée n’est pas expressément prévue par lesdispositions ci-après, il y a lieu de retenir les normes applicables à la destination la plusproche de celle de la construction* projetée.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 32


Pour les constructions* à usage d'habitation, il est exigé 1 place pour les constructions de 1à 80 m² et 2 places minimum pour les constructions de 81 m² et plus.Dans le cadre de projets d’ensemble*, il est exigé 0,25 place supplémentaire par logementen bordure des voies* de desserte et implantée de manière à ne pas gêner la circulation.Pour les constructions* et installations nécessaires à un service public ou d’intérêtcollectif, les hébergements hôteliers, les constructions* à destination de bureaux,commerces ou artisanat, le nombre de places de stationnement à aménager pour lesvéhicules et les deux roues motorisées est déterminé en tenant compte de la nature del’équipement, de sa situation géographique, du regroupement de différents équipements surle même site. Cet examen peut aboutir à n’exiger l’aménagement d’aucune place destationnement.12. 3. REGLES DE STATIONNEMENT DES DEUX ROUES NON MOTORISESModalités de calcul du nombre de places de stationnement des cyclesLe nombre de place de stationnement est celui nécessaire à la destination de la construction*.Pour le stationnement des cycles, les normes applicables sont les suivantes :Destination Normes Applicables Type d'aménagement• Habitat.• Bureaux.• Constructions* etinstallations nécessairesaux services publics oud'intérêts collectifs.• Commerces.• Artisanat et activités nerelevant pas des autresdestinations citées.• Hébergements hôteliers.• Entrepôts.Pour 1 place de stationnementautomobile réalisée, une surfacesupplémentaire minimum de 1,5 m²devra être réalisée pour les cycles.Pour 2 places de stationnementautomobile réalisées, une surfacesupplémentaire minimum de 1,5 m²devra être réalisée pour les cycles.Pour 3 places de stationnementautomobile réalisées, une surfacesupplémentaire minimum de 1,5 m²devra être réalisée pour les cycles.Non réglementé.Aire de stationnementcouverte*Aire de stationnementcouverte*Aire de stationnementcouverte*PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 33


ARTICLE UB 13OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'ESPACES LIBRES*, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONS13.1. ASPECT QUALITATIFPour l’ensemble des projets :Les espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulierafin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestionde l’eau pluviale et des écoulements en cas de submersion.Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualitédes espaces libres* doit être maintenue ou améliorée.Les arbres existants devront être conservés dans la mesure du possible. Tout arbre abattudevra être remplacé si l’espace libre* restant le permet.Il conviendra de privilégier des essences locales (se référer à l’annexe paysagère relative auxessences locales recommandées).Les aires de stationnement des véhicules motorisés doivent faire l’objet d’un traitementpaysager d’ensemble, y compris les délaissées.Les espaces boisés classés figurant aux documents graphiques du règlement doivent respecterles dispositions de l’article 6 des dispositions générales du présent règlement.Les éléments de patrimoine naturel identifiés en vertu du 7° de l’article L.123-1-5 du code del’urbanisme sur les documents graphiques du règlement et dont la liste figure aux annexes duprésent règlement doivent respecter les dispositions de l’article 5 des Dispositions généralesdu présent règlement.13.2. ASPECT QUANTITATIF13.2.1. En dehors d’un projet d’ensemble* :> Pour les projets à vocation exclusive d’habitat :- Pour les unités foncières inférieures à 200 m², la surface aménagée en espace paysagé* n’estpas règlementée.- Pour les unités foncières entre 200 m² et 1 000 m ², au minimum 10 % de l’unité foncière*doit être aménagés en espace paysagé* dont au moins la moitié de cette surface devront êtreen pleine terre*.- Pour les unités foncières supérieures à 1 000 m ², au minimum 20% de l’unité foncière* doitêtre aménagés en espace paysagé* dont au moins, la moitié de cette surface devront être enpleine terre*.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 34


Pour les autres projets :- Pour les unités foncières inférieures à 200 m², la surface aménagée en espace paysagé* n’estpas règlementée.- Pour les unités foncières supérieures à 200 m², au minimum 10 % de l’unité foncière* doitêtre aménagés en espace paysagé*.13.2.2. Pour les projets d’ensemble* :Les espaces d’agrément*communs paysagés représenteront au moins 5 % de la superficie del’unité foncière* du projet d’ensemble*.En outre, pour chaque terrain issu de la division ou chaque lot, il conviendra de respecter lesdispositions du 13.2.1.COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLSARTICLE UB 14Dans la zone UB et les secteurs UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBcs2, UBcs3, UBcs7,UBls3, UBls7, UBls8, le coefficient d’occupation des sols n’est pas réglementé.Dans le secteur UBa, le coefficient d’occupation des sols est fixé à 0,6.Dans le secteur UBbs7, le coefficient d’occupation des sols est fixé à 0,5.Le coefficient d’occupation des sols n’est pas réglementé pour les constructions* etinstallations nécessaires à un service public ou d’intérêt collectif.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 35


ZONE UECARACTERE DE LA ZONE UELa zone UE correspond essentiellement au tissu urbain périphérique pavillonnaire et auxnouveaux lotissements. Son occupation du sol se caractérise essentiellement par desconstructions* de faible hauteur implantées de manière le plus souvent discontinue,spontanément ou organisées sous forme de lotissement ou groupements d’habitations.Certains de ces secteurs sont susceptibles d’accueillir de nouvelles opérationsd’aménagement.En fonction de l’époque où ces quartiers ont été aménagés, les formes urbaines, les densités,le rapport à l’espace public ou à l’environnement peut largement différer et justifier desrègles différentes.Les fonctions urbaines de cet espace sont peu variées. L’habitat, largement dominant, voisineavec quelques activités économiques et équipements publics ou d’intérêt collectif.La vocation de la zone UE est de permettre l’évolution de ces espaces urbanisés en accueillantl’habitat sous diverses formes (petits collectifs, habitats groupés ou individuels) ainsi que desactivités compatibles avec celui-ci tout en accompagnant la régénération du tissu et sadensification.Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à :- préserver la morphologie urbaine existante et accompagner la régénération du tissu enencadrant sa densification tout en permettant la réalisation de constructions* contemporainesrespectueuses de cet environnement,- favoriser la mixité sociale dans l’habitat, notamment par la réalisation de logementssociaux,- diversifier les fonctions urbaines présentes dans ces quartiers, notamment par l’installationd’activités compatibles avec l’habitat,- prévenir et prendre en compte le risque submersion.En raison de sa diversité formelle et urbaine, la zone UE comprend les secteurs suivants :- le secteur UEa, correspondant à un espace situé en espace proche du rivage au titrede la loi Littoral, il s’agit d’un secteur résidentiel d’habitat situé sur la collined’Angoute, et dont l’aménagement doit être strictement encadré,- le secteur UEb, correspondant à des « écarts » de l’urbanisation, en frange du marais,c'est-à-dire au secteur d’habitat des Cordées, dont une partie est potentiellementsubmersible (UEbs1),- le secteur UEc, correspondant au nouveau secteur d’habitat de l’Hippodrome,nouveau quartier de <strong>Châtelaillon</strong> à proximité de l’hippodrome et de l’entrée de ville,dont une partie est potentiellement submersible (UEcs1),- les secteurs UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, correspondant aux autres secteursUE potentiellement submersibles.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 36


Les principes d’aménagement à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagementrelatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent êtrerespectés.Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant, tous lessitués en « s » ne sont pas systématiquement soumis aux règles relatives à la prise en comptedu risque submersion.Il convient de se reporter notamment au préambule du règlement et aux articles 1 et 2 de lazone concernée afin de connaître la constructibilité des terrains.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 37


REGLES APPLICABLES A LA ZONE UEOCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITESARTICLE UE 11.1. Sont interdites les occupations et utilisations du sol suivantes :- les constructions* et installations destinées à l’industrie,- les nouvelles constructions* et installations destinées à l’entrepôt,- les constructions* et installations destinées à l’exploitation forestière,- les nouvelles constructions* et installations destinées à l’exploitation agricole,- les dépôts de véhicules à l’exception de ceux liés à une occupation ou utilisation du solautorisée ou au fonctionnement d’un service public,- les garages collectifs de caravanes ou de résidences mobiles de loisirs,- les dépôts non couverts de matériaux, ferrailles, combustibles solides, déchets,- le stationnement des caravanes isolées et qui sont utilisées en habitat permanent,- les habitations légères de loisirs (HLL), les parcs résidentiels de loisirs (PRL) et terrainsaménagés pour l’accueil des campeurs et des caravanes,- les affouillements et exhaussements* du sol à l’exception de ceux directement liés ounécessaires à une occupation ou utilisation admise,- l’ouverture et l’exploitation de carrières,- les parcs d’attractions,- les installations classées nouvelles classées soumises à autorisation préalable, àenregistrement ou à déclaration.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 38


1.2. 1.2. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine(UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, UEbs1, UEcs1), sont interdits, et selon le tableau cidessous:Secteurdu PLUPartie de terraind’assiette située(en mètre NGF)A : entre 2,50 et 3,00B : entre 2,00 et 2,50UEs1UEbs1UEcs1 C : en-dessous de 2,00UEs2UEs3UEs4UEs5UEs6A : entre 2,80 et 3,30B : entre 2,30 et 2,80C : en-dessous de 2,30A : entre 3,30 et 3,80B : entre 2,80 et 3,30C : en-dessous de 2,80A : entre 3,50 et 4,00B : entre 3,00 et 3,50C : en-dessous de 3,00A : entre 4,20 et 4,70B : entre 3,70 et 4,20C : en-dessous de 3,70A : entre 4,30 et 4,80B : entre 3,80 et 4,30C : en-dessous de 3,80Cote deréférence*en mètre NGFCote plancher*du secteur considéréen mètre NGF3,00 3,503,30 3,503,80 4,004,00 4,304,70 4,904,80 5,00(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « « C » (cf. tableauci-dessus) :- les caves et les sous-sols,- le stockage en-dessous de la cote de référence* des produits dangereux ou polluants et/oudes produits susceptibles de flotter ou de faire obstacle à l’écoulement des eaux,- les occupations ou utilisations du sol susceptibles de faire obstacle à la libre circulation del’eau : les clôtures et constructions* ne doivent pas créer de poches ou réserves d’eauenfermées d’où l’eau ne pourrait pas s’évacuer par écoulement naturel,- les exhaussements du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à uneoccupation ou utilisation admise et à condition de ne pas aggraver le risque submersion,- les établissements recevant des populations à caractère vulnérable et les établissementsnécessaires à la gestion de crise.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau cidessus):- tout nouveau bâtimentPLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 39


ARTICLE UE 2OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONSPARTICULIERESSont admises sous conditions les occupations et utilisations du sol citées ci-dessous à conditionque les niveaux des nouveaux planchers créés soient situés à une cote supérieure ou égale à3m50 NGF (à l’exception des règles particulières du 2.2.4).2.1 CONDITIONS RELATIVES AUX DESTINATIONS DES CONSTRUCTIONS*2.1.1. Dès lors qu’elles ne sont pas interdites au titre de l’article 1, les constructions*,ouvrages ou travaux à destination d’activités commerciales et artisanales à condition quesoient mises en œuvre toutes les dispositions utiles pour les rendre compatibles avec le milieuenvironnant et permettre d’éviter les nuisances et les dangers éventuels.2.1.2. Sont admises les constructions* et installations nécessaires aux services publics oud’intérêt collectif sous réserve d’une bonne insertion paysagère dans le site.2.2 CONDITIONS RELATIVES A DES RISQUES OU DES NUISANCES.2.2.1. Sont autorisés les entrepôts à condition qu’ils soient liés à une activité sur place,2.2.2. Sont autorisés les extensions d’installations classées pour la protection del’environnement existantes, à condition que les travaux soient de nature à diminuer lesnuisances et à améliorer l’aspect des installations et sous réserve de leur maintien dans leurclasse initiale,2.2.3. Sont autorisés les dépôts de véhicules à condition qu’ils soient liés à une activité degarage existante à proximité immédiate et de faire preuve d’une bonne intégration paysagèredans le site.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 40


2.2.4. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine(UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, UEbs1, UEcs1) sont autorisées sous conditions, etselon le tableau ci-dessous :Secteurdu PLUPartie de terraind’assiette située(en mètre NGF)A : entre 2,50 et 3,00B : entre 2,00 et 2,50UEs1UEbs1UEcs1 C : en-dessous de 2,00UEs2UEs3UEs4UEs5UEs6A : entre 2,80 et 3,30B : entre 2,30 et 2,80C : en-dessous de 2,30A : entre 3,30 et 3,80B : entre 2,80 et 3,30C : en-dessous de 2,80A : entre 3,50 et 4,00B : entre 3,00 et 3,50C : en-dessous de 3,00A : entre 4,00 et 4,70B : entre 3,70 et 4,00C : en-dessous de 3,70A : entre 4,30 et 4,80B : entre 3,80 et 4,30C : en-dessous de 3,80Cote deréférence *en mètre NGFCote plancher *du secteur considéréen mètre NGF3,00 3,503,30 3,503,80 4,004,00 4,304,70 4,904,80 5,00(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A » (cf. tableau ci-dessus) :- les occupations et utilisations du sol admises dans la zone considérée sous réserve que lesniveaux de premier plancher créé soient situés au-dessus de la cote de plancher du secteurconsidéré.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau cidessus):- les extensions de bâtiments* existants au moment de l’approbation du PLU sous réserve dene pas augmenter la capacité d’accueil (pas de nouveaux logements).Il pourra s’agir d’une surélévation du bâtiment existant et/ou d’une extension d’emprise ausol* limitée à 30m² à partir de la date d’approbation du PLU, limitée à 50 % de la superficiede l’unité foncière*.Les surfaces de plancher créées devront être situées au-dessus de la cote plancher* dusecteur considéré.- le changement de destination* des constructions*, à condition de ne pas augmenter lavulnérabilité des biens et des personnes et de ne pas créer de nouveau logement.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « C » (cf. tableau ci-dessus):- les travaux de mise en sécurité.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 41


2.3. CONDITIONS RELATIVES A UNE PROTECTION PATRIMONIALEL’aménagement, la réfection, l’extension et le changement de destination* éventuel desbâtiments* et ensembles bâtis remarquables identifiés aux documents graphiques durèglement au titre du 7° de l’article L.123-1-5 du code l’urbanisme doivent respecter lesdispositions de l’article 5 des Dispositions Générales. Ils devront dans la mesure du possiblerespecter les dispositions édictées dans l’annexe jointe au présent règlement intitulée« Charte architecturale ».2.4. CONDITIONS RELATIVES A LA CREATION DE LOGEMENTS SOCIAUXDans l’ensemble de la zone et de ses secteurs, pour tout programme de logementscomportant:• soit 10 logements ou plus ;• soit représentant une surface de plancher supérieure à 1 000 m² ;• soit portant sur une unité foncière* de 2 500 m² minimum avant division à la date du 19décembre 2008 ; il doit être réalisé au minimum 26 % de logements locatifs bénéficiant duconcours de l’Etat (de type PLAI, PLUS ou équivalent).Lorsque l’application de la règle conduit à ne faire que 1 ou 2 logements locatifs sociaux*,ceux-ci peuvent être de statut PLS, dans la limite des agréments attribués par l'Etat.La règle ne s'applique pas dans le cas d'une division familiale gratuite d'une parcelle d'unesuperficie inférieure à 3 500 m² (partage successoral ou acte assimilé, donation au sein d’unemême famille ou acte assimilé) ;Dans les ZAC et les projets d’ensemble*, le taux s'applique également, mais de façon globale àl'échelle de l'opération et non par constructeur ;ARTICLE UE 3CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES* PUBLIQUES OU PRIVEESET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC3.1. ACCÈS*3.1.1. L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire auxexigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*,de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchetsménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble debâtiments* envisagé.Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leurconfiguration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ouespaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports deréseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*.Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune.Tout accès* desservant au moins une habitation doit avoir une largeur minimum de 4 mètres.3.1.2. Aucun accès* automobile ne peut s'effectuer sur les voies* affectées exclusivement auxcycles et piétons.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 42


3.2. VOIRIE3.2.1. Les caractéristiques des voie*s de desserte des constructions*, qu’elles soient existantesou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions*qu’elles doivent desservir.3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse.3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhiculesassurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le casdes voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournementlibre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchetspuissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière.3.2.4. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigéenotamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisonsinterquartiers.Les principes d’accès* et de voiries, de carrefour, de liaison douce et de continuité cyclable àréaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à dessecteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.ARTICLE UE 4CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D'EAU,D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT4.1. EAU POTABLEToute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans lesconditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau.Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour(clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public.Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deuxréseaux doivent être totalement séparés.4. 2. EAUX USÉES4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eauxusées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomérationde La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* seraassainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant leraccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les« Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domainepublic doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communautéd’Agglomération de la Rochelle.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 43


4. 3. EAUX PLUVIALES4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltrationdoivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur lesfonds voisins.Exceptions :1/ En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité duterrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre deprotection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puisrejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le SchémaDirecteur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf.tableau ci-dessous).2/ De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries deszones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dansun dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditionsdéfinies dans le tableau ci-dessous.Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial publicSurface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 haDébit de fuiteautorisé au réseau public3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare3/ En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle(absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public deseaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité.4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et lasensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé.4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahierde Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de laCommunauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations).4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltrationou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux derefroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines.4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION)4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliersdoivent l'être également.4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de constructions*,les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câblestorsadés.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 44


4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris lesréseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension,téléphone.En outre, la réalisation du réseau fibre optique (fourreaux…) est obligatoire4.5. DECHETS MENAGERSPour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs seraprévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan locald’urbanisme pour plus d’informations).4.6. FOSSESLes ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront êtreentretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bonécoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pourleur entretien.SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLESARTICLE UE 5Non réglementéARTICLE UE 6IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ETAUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)6.1. CHAMP D’APPLICATIONLes voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présentarticle sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usagepublic qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer.Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien etl’accès* aux berges.Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régiespar l’article 11.L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture.Lorsqu'il est prévu un élargissement de voie*, de carrefour ou de place par servituded'alignement*, ou s’il est prévu un emplacement réservé, ce sont ces limites futures quis'imposent.6.2. REGLE GENERALE6.2.1. Dans la zone UE et les secteurs UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, UEa, UEb,UEbs1:Les bâtiments* doivent être implantées avec un retrait* de 5 mètres minimum par rapport àl’alignement* de la voie*.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 45


6.2.2. Dans les secteurs UEc et UEcs1:Les bâtiments* doivent être implantées en observant par rapport à l’alignement* des voies* unretrait* de 3 à 5 mètres pour au moins les 2/3 de la façade* sur rue.6.2.3. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.6.2.4. Les constructions ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées àl’alignement* ou en retrait*.6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES6.3.1. Une implantation autre que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent est autorisée,dans le but d’une meilleure intégration du projet dans son environnement, dans les cassuivants :- Lorsqu’il s’agit de travaux d’extension, de surélévation ou d’amélioration de bâtiments*existants à la date d’approbation du PLU, implantées en retrait* par rapport à l’alignement*,les travaux peuvent être réalisés en respectant la même implantation que celle du bâtiment*existant.- Lorsqu’un bâtiment* voisin est implanté différemment de la règle fixée ci-dessus, lebâtiment* projeté peut avoir la même implantation que ce dernier.- Lorsqu’un bâtiment* est implanté sur un terrain situé entre deux voies* ou sur un terrainsitué à l’angle de deux voies*, ce dernier peut être implanté avec un recul* moindre parrapport à l’alignement* d’une des voies*.6.3.2. Une implantation différente que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent pourraêtre imposée pour préserver les éléments de patrimoine identifiés au L.123-1-5,7 ème du codede l’urbanisme.6.3.3. Une implantation différente peut être possible lorsqu'il s'agit d'équipements techniquesliés à la sécurité, à un service public, à la gestion des eaux, à la distribution d'énergie tels queles transformateurs ;6.3.4. Dans les marges de recul*, peuvent être autorisés : la construction* de locaux vélos etordures ménagères sous réserve d’une intégration paysagère et architecturale en terme de covisibilité du domaine public et de hauteur, des adjonctions de faible emprise auxconstructions* existantes répondant à des motifs d’isolation thermique, acoustique, àl’accessibilité, les dispositifs nécessaires à l’utilisation des énergies renouvelables sousréserve d’une intégration paysagère et architecturale …6.3.5. A titre exceptionnel et sous réserve d’une intégration paysagère et architecturale uneimplantation différente pourra être acceptée à condition que le projet permette d'éviter oude réduire significativement l'émission de gaz à effet de serre, ou l'installation de dispositifsfavorisant la retenue des eaux pluviales ou la production d'énergie renouvelablecorrespondant aux besoins de la consommation domestique des occupants de l'immeuble ou dela partie d'immeuble concernés.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 46


(cf. annexe du présent règlement relative à une conception des bâtiments* de manière à cequ’ils bénéficient au mieux des apports solaire afin de les utiliser pour l’éclairage naturel, lechauffage, etc.…).6.3.6. D’autres implantations seront possibles lorsque la construction* fait l’objet d’un projetd’ensemble* et justifie de dispositions architecturales ou urbanistiques particulières.6.3.7. L’implantation des constructions et installations nécessaires aux services publics oud’intérêt collectif n’est pas réglementée.ARTICLE UE 7IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES*7.1. CHAMP D’APPLICATIONLes dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport auxlimites séparatives*, c’est-à-dire les limites séparatives* qui ne sont pas concernées parl’application de l’article 6.Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit.7.2. REGLE GENERALE7.2.1. Implantation par rapport aux limites séparatives latérales*Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, peuvent être implantées sur une ou sur les deuxlimites séparatives latérales* et/ou en observant un retrait par rapport à une ou plusieurslimites latérales*. Ce retrait* doit être au moins égal :- à 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines oudes châssis fixes à vitrage translucide,- ou à 4 mètres si la façade correspondante comporte des baies autres que celles citéesci-dessus.- Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades du bâtiment et leslimites séparatives*.7.2.2. Implantation par rapport aux limites de fond de terrain*Les constructions nouvelles doivent respecter les retraits explicités dans l’article 7.2.1., àsavoir :- 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines oudes châssis fixes à vitrage translucide,- ou 4 mètres si la façade correspondante comporte des baies autres que celles citéesci-dessus.- Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades du bâtiment et leslimites séparatives*.Toutefois, l’implantation sur ces limites séparatives de fond de terrain est admise dans l’un oul’autre des cas suivants :- lorsque la construction nouvelle s’adosse à un bâtiment en bon état déjà implanté enlimite séparative sur l’unité foncière voisine et que la hauteur et le volume de cettenouvelle construction est inférieure ou sensiblement égale à celle du bâtiment voisinexistant.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 47


- lorsque la hauteur de la nouvelle construction n’excède pas 4 m pour les parties debâtiments situés dans les marges de recul exprimés dans l’article 7.2.1.7.2.3. En cas d’implantation d’un bâtiment* en limite séparative*, aucune ouverture non fixeet non translucide ne pourra être créée sur cette limite.7.2.4. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.7.3 DISPOSITIONS PARTICULIERES7.3.1 Lorsqu’il s’agit de la surélévation ou de l’extension d’un bâtiment* existant implantédifféremment de la règle définie ci-dessus, un recul* moindre par rapport aux limitesséparatives est admis. Dans ce cas, le projet devra obligatoirement s’implanter dans leprolongement des murs du bâtiment* existant sans création d’ouverture sur la façade qui nerespecte pas le retrait défini au 7.2.7.3.2. Les piscines et bassins doivent être implantés en retrait* d’un mètre minimum deslimites séparatives*.7.3.3 L’implantation des constructions et installations nécessaires aux services publics oud’intérêt collectif n’est pas réglementée.ARTICLE UE 8IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SURUNE MEME PROPRIETEIl n’est pas fixé de règle d’implantation pour les autres constructions* les unes par rapport auxautres sur une même unité foncière*.EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE UE 9Les règles ci-dessous s’appliquent sous réserve de l’article UE 2, relatif notamment à la priseen compte du risque submersion.9.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*Dans la zone UE et les secteurs UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, UEc, UEcs1 :L’emprise au sol* ne doit pas excéder 60 % de la superficie de l’unité foncière*.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 48


Dans la zone UE et les secteurs UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6 :L’emprise au sol* ne doit pas excéder 75% de la superficie de l’unité foncière* pour leshébergements hôteliers et résidences hôtelières.Dans les secteurs UEa, UEb et UEbs1:L’emprise au sol* ne doit pas excéder 50 % de la superficie de l’unité foncière*.9.2. DISPOSITIONS PARTICULIERES9.2.1. L’emprise au sol* n’est pas limitée pour l’extension des constructions* existantes,établies sur une unité foncière* inférieure ou égale à 200m².9.2.2. L’emprise au sol* des constructions* nécessaires à un service public ou d’intérêtcollectif n’est pas réglementée.HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE UE 1010.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEURLa hauteur maximale est mesurée de manière différente pour les constructions*, ou parties deconstruction*, établies dans, ou au-delà, d’une bande de 15 mètres de profondeur.Cette bande est mesurée perpendiculairement à partir de l'alignement* des voies* et emprisespubliques existantes ou à créer.Dans la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, oud’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé decette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen de lavoie* qui fait face à l’assiette du projet et au droit des extrémités de cette construction*.Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*,ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé decette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen duterrain naturel* aux extrémités de cette construction*.10.2. REGLE GENERALEHauteur absolue :Dans la bande de 15 mètres de profondeur définie ci-dessus, la hauteur maximale d’uneconstruction, ou d’une partie de construction, ne doit pas excéder 8 mètres.Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur définie ci-dessus, la hauteur maximaled’une construction, ou d’une partie de construction, ne doit pas excéder 4 mètres dans lamarge de recul* définie à l’article 7.2.1.Hauteur relative :Afin d’éviter une hauteur de bâtiment* disproportionnée par rapport à la taille de la voie*, lesconstructions* ne doivent pas excéder une hauteur égale à 2 fois la largeur entre alignements*de la voie* existante ou projetée.Cette hauteur est mesurée par rapport au niveau moyen de la voie* à l’alignement*, avanttravaux et au droit des extrémités de la construction* projetée.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 49


10.3. DISPOSITIONS PARTICULIERESUne hauteur différente de celles fixées au paragraphe 10.1 peut être admise ou imposée dansles cas suivants :- pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif,- pour les ouvrages techniques qui, compte tenu de leur nature, supposent des hauteurs plusimportantes que celles fixées au présent article, tels que les pylônes, les antennes,- pour les éléments techniques permettant d'éviter ou réduire significativement l'émission degaz à effet de serre, l'installation de dispositifs favorisant la retenue des eaux pluviales ou laproduction d'énergie renouvelable correspondant aux besoins de la consommation domestiquedes occupants de l'immeuble ou de la partie d'immeuble concernés.- une hauteur particulière, définie en vue d'une harmonie avec le bâti existant (alignement*des faîtages, pentes...), peut être exceptionnellement autorisée, ou imposée, dans le cas oùla construction* nouvelle, le bâtiment* rénové ou l'extension, s'adosse ou est adjacente à uneconstruction* de valeur architecturale repérée au titre de l'article L.123-1-5,7 ème du code del’urbanisme.ARTICLE UE 11ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS– CLOTURES11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTION*S11.1.1. Principes générauxLe projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptionsspéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions oul'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porteratteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ouurbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’auxpaysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de construction*snouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants(restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexesqui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelleelles se rattachent.A ce titre, l’aspect esthétique des constructions* nouvelles ainsi que les injonctions oumodifications de construction*s existantes, ne doivent pas être de nature à porter atteinte àce caractère spécifique ni à l’intérêt des paysages urbains et naturels environnants.A titre exceptionnel des projets contemporains, c’est-à-dire, faisant l’objet d’une véritablerecherche architecturale et d’une conception originale (toiture terrasse*, végétalisées, etc.…) peuvent être autorisés. Des rappels de l’architecture balnéaire sont souhaités afin de tenircompte de l’environnement de la ville balnéaire de <strong>Châtelaillon</strong>-<strong>Plage</strong>.Les constructions* et aménagements de toute nature devront dans la mesure du possible,respecter tant en terme de volume que de matériaux, les dispositions édictées dans l’annexejointe au règlement du PLU, intitulée « Charte architecturale ».L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses,agglomérés de ciment, etc.) est interdit.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 50


Les murs en moellons existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’accès* ou dedémolition, et faire l’objet d’une maintenance*.Les éléments repérés au titre du L.123-1-5,7 ème du code de l’urbanisme doivent être conservésdans les conditions prévues aux dispositions générales.11.1.2. Dans la zone UE et les secteurs UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, UEb, UEbs1,UEc, UEcs1:11.1.2.1. Les constructions* balnéairesLes couverturesLes couvertures seront réalisées en tuiles plates losangées ou similaires ou creuses depréférence vernissées ou ardoises.Les débords de toit de 35 cm minimum, les pannes apparentes sauf en limite séparative*, lesplanches de rives en bois peintes ou zinc sont obligatoires dans tous les cas. Les rives en tuilessont interdites.Les lambrequins, les décors de toiture sous forme de fronton et autres décors architecturauxsont fortement recommandés.Les tuiles faitières ou moulurées et les épis en faitage* sont fortement recommandés.Les ouverturesLes percements sur rue seront plus hauts que larges, dans la proportion d’au moins 1,5 foispour 1 et comporteront des petits bois extérieurs.Les petits percements de type salle de bains ou toilettes (en dessous de 100x150) ne peuventêtre qu’exceptionnellement tolérés.Les percements sur rue seront munis de volets battants ou persiennes ou coulissants d’aspectbois ou métal, de couleur autre que bois et blanc. Les teintes vives et variées sontrecommandées.Les volets roulants sont interdits sur la façade rue.Exceptionnellement les volets roulants sur baie*s pourront être autorisés lorsque le projetarchitectural le justifie ; ils seront d’aspect métallique de couleur autre que blanc.Les linteaux des ouvertures et percements seront alignés en façade*.Une composition couleur sera demandée pour tous les éléments de façade* : porte d’entrée,porte de garage, boiserie, débords de toit, planche de rive, pannes débordantes, porches,auvent, clôture.Les porches et auvents seront en bois et non maçonnés en façade*.Les ouvrages en saillie sur le domaine public :Les balcons en saillies ne devront pas dépasser 1,80 m de largeur au premier niveau, 1,60 mde largeur au 2 ème niveau et 3 ème niveau.Les garde-corps et appuis de balcons en béton ne sont pas autorisés.Les gardes corps seront de type ferronnerie d’inspiration baroqueLes façades* :Les matériaux de façade* devront être diversifiés et comporter un mélange d’enduits, depierres, de brique ou de céramique. Les imitations de matériaux telles que faux bois, faussesbriques ou fausses pierres sont possibles à condition de ne pas composer 100 % de la façade*.Les enduits et revêtements de ton uniforme, ainsi que l’emploi à nu de matériaux destinés àêtre recouverts (carreaux de plâtres, brique creuses, agglomérés de ciment, etc…) sontinterdits.Les enduits seront lisses, grattés ou talochés. Les enduits tyroliens en alternance avec lesenduits lissés, suivant une mise en œuvre traditionnelle, seront recommandés.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 51


Les enduits seront de couleur autre que blanc.Les angles des murs, les entourages de percements, les dessous de toiture, les soubassementsseront traités par des tableaux d’encadrement blancs en peinture ou surépaisseur d’enduit.Les bardages* sont interdits. A titre exceptionnel lorsque le bardage* contribue à insérer unearchitecture intermédiaire « extension d’un bâtiment* ou annexe », le bardage* zinc, bois oucomposite de bois posé de préférence verticalement pourra être autorisé à condition qu’il soitpeint et qu’il n’ait pas un aspect brillant.11.1.2.2. Les constructions* de type contemporain balnéaireLes couverturesLes couvertures seront de préférence en tuiles plates mécaniques, losangées et/ou creuses depréférence vernissées et/ou en toitures-terrasses. D’autres matériaux pourront être admis sile projet justifie d’une recherche architecturale.Les façades*Les constructions* pourront comporter des bardages* en zinc ou bois ou composite de boispeints, et à condition que leur conception fasse l’objet d’une recherche architecturale.Les ouverturesDes ouvertures généreuses (grandes baies* vitrées, etc.…) sont recommandées.Les fenêtres visibles de la rue ne seront pas obligatoirement munies de volets.Les volets devront par leur matériau et leur aspect s’intégrer au projet d’ensemble* de laconstruction*, en particulier sur la façade* côté rue.Les volets roulants extérieurs sont interdits sur la façade rue. Sont autorisés les voletsbattants, repliables, coulissants de couleur ni bois, ni blanc. Les volets roulants intérieurs sontautorisés.Des décors ou matériaux rappelant le style balnéaire sont fortement recommandés.11.1.2.3. Les constructions* traditionnellesLes toituresA l’exception des projets de faible emprise en surface et en profondeur tels que les garages,abris à outils, constructions* annexes, petites pièces supplémentaires, etc..., lesconstructions* doivent être couvertes avec des toitures à deux ou plusieurs pentes avec depréférence les lignes de faîtage du bâtiment* principal parallèles à la rueLes couvertures seront réalisées en tuiles creuses de type tige de botte ou romane canal detons mélangés ou tuiles plates losangées.Les façades*Les enduits lissés, grattés, talochés ou bruts de lance à granulométrie très fine sont prescrits.Les enduits seront de teintes clairesLes ouvertures- Les fenêtres seront nettement plus hautes que larges dans la proportion d'au moins 1/1,5,- Les petites ouvertures (salle de bain, WC…) sont interdites en façade*. Elles devrontreprendre les dimensions des ouvertures traditionnelles (100x150).- Les ouvertures cintrées auront une flèche de 5 cm maximum En tout état de cause, ellesseront limitées à une ou deux ouvertures par façade* et ne seront autorisées que si elles nedétériorent pas l’harmonie de la façade*.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 52


- Les fenêtres seront munies de volets battants ou persiennes en bois ou aluminium oucomposite de bois ou matériaux non brillants.- Les volets roulants sont interdits sur la façade rue.11.1.2.4. Les clôturesRègles Générales :Les clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrerharmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à lahauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voies* publiques ouprivées.La hauteur et la nature des portails et portillons sera en harmonie avec le reste de la clôture.Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces.Les murs en moellons existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’accès* ou dedémolition, et faire l’objet d’une maintenance*.A proximité immédiate des carrefours, des modalités particulières de clôture peuvent êtreimposées pour des raisons de sécurité : interdiction de mur plein, de haies vives, d'arbres,d'arbustes, d’une hauteur limitée à 0,60 m, réalisation de pan coupé, ….Les clôtures anciennes d’esprit baroque balnéaire seront conservées autant que possible.Mise en œuvre :A l’alignement* des voies* publiques ou privées et des emprises publiques, et jusqu’au droitde la façade* du bâtiment*, les clôtures doivent être constituées d’un muret de 0,60 mètreenduit avec barbacanes pour permettre la circulation de l’eau, surmonté d’une grille d’unehauteur de 1,20 mètre maximum.La hauteur totale ne dépassera pas 1,80m sauf réhabilitation ou prolongement d’une grille deplus grande hauteur.Un feston pourra être posé derrière la grille, de couleur identique à celle de la grille.Les clôtures en limites séparatives* seront constituées :- soit d’un grillage d’une hauteur de 1,80 m doublée d’une haie vive, d’essence locale(cf. annexe paysagère relative aux essences locales recommandées jointe au présentrèglement),- soit du même dispositif que celui utilisé sur rue,- soit d’un muret de 0,60 mètre surmonté d’un grillage ou d’une grille ou de panneauxpeints, le tout ne pouvant pas excéder 1,80 m de hauteur.- Soit d’un mur n’excédant pas 1,80 m équipé de barbacanes si celui-ci n’est pas visibledepuis la rue.Les murets seront enduits sur les deux facesLes matériaux d’aspect brillant sont interdits.Les brandes, canisses, toiles, coupe-vent et autres matériaux sont interdits sur les clôtures.Toutefois, des clôtures différentes pourront être admises pour tenir compte des clôtures deshabitations proches.11.1.2.5 Dans le secteur UEa :L’aspect architectural de la Colline d’Angoute est celui d’un lotissement très récent, alliantarchitecture balnéaire et architecture contemporaine.L’aspect extérieur des constructions* sera celui de l’architecture balnéaire, des maisons enbois, de l’architecture Art Déco ou baroque. Ces concepts pourront être actualisés dans lamesure où il s’agit d’un quartier contemporain.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 53


Les couvertures- Les couvertures seront réalisées en tuiles plates ou creuses, vernissées ou non, ou enardoise. La combinaison des matériaux est autorisée.- Les débords de toit seront d’au moins 35 cm, avec pannes débordantes et planches de rivesobligatoires (sauf pour le style contemporain baroque).- L’intégration d’éléments en zinc ou les toitures terrasses seront acceptées dans le cas deconstructions* de recherche architecturale résolument contemporaine.Les façades*- Les angles de murs, dans le cas de constructions* balnéaires, seront agrémentés debriquettes ou pierres ou les deux combinés ou sous forme de chaînage.- Les ouvertures pourront recevoir des encadrements.- Les effets de frontons, lucarnes, mise en valeur du nom de la maison sont recommandés.- Les enduits et revêtements de façade*, pour les constructions* balnéaires, pourront être decouleur vive sauf chaînage, bandeaux, dessous de toiture, soubassement et encadrement desouvertures traités en surépaisseur d’enduit taloché.- Briques, bois, pierres et fausses pierres sont recommandées.- Les bardages* bois seront colorés. Seules les constructions* contemporaines pourrontexceptionnellement conserver partiellement des bardages* en bois naturel.Les ouvertures- Les fenêtres vues de la rue réalisées en bois, aluminium ou d’aspect brillant, serontsystématiquement munies de volets battants ou repliables ou coulissants en bois ou en métalde couleur autre que bois et blanc.- Les volets d’aspect brillant sont strictement interdits.- Les boiseries en façade* seront peintes (à l’exception du blanc pur ou de la couleur bois).- Les ferrures des volets seront peintes de la même couleur que les volets.- Les ouvertures seront plus hautes que larges (1/1,5) à l’exception des baies* vitrées.- Les petits bois sont obligatoires dans le cadre d’une architecture balnéaire.- Pour les constructions* contemporaines, des ouvertures généreuses (grandes baies* vitrées,etc…) sont recommandées.Pour ces constructions*, les volets ne sont pas obligatoires.Les clôturesLa présence de clôture n’est pas obligatoire.11.2. LES COMMERCES ET TERRASSESLes activités commerciales qui s’implantent en pied d’immeuble participent par leurdevanture à la constitution du paysage de la rue.Leur aspect et leurs accessoires participent, pour une grande part, à la qualité des façades* etde l’espace public. L’impact visuel et spatial d’une création de boutique ou celui destransformations apportées à une devanture se répercute, en effet sur l’ensemble de la rue.L’aménagement des devantures de boutique exige une prise en compte de l’environnementurbain existant.Les commerces et terrasses devront respecter les dispositions édictées dans la « Charte desdevantures commerciales, vérandas et terrasses sur le domaine public » jointe au présentrèglement.11.3. LES ELEMENTS TECHNIQUES ET DISPOSITIFS ENERGETIQUESLes équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurstéléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets,compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures ens'implantant selon une logique de dissimulation.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 54


En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale dupaysage dans les meilleures conditions.Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, saufimpossibilité technique.Sur les bâtiments* identifiés au titre de l’article L.123-1-5,7 ème du code de l’urbanisme, lerecours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et detechniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …)peut être admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement.L’isolation par l’extérieur des constructions* repérées au titre de l’article L.123-1-5,7 ème ducode de l’urbanisme doit reproduire à l’identique les éléments des façades*.11.4. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLESDans les secteurs soumis à des risques d'inondations :- les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libreécoulement des eaux.- les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-dechausséeest manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.ARTICLE UE 12OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'AIRES DE STATIONNEMENT12. 1. GENERALITES ET MODALITES DE CALCUL DU NOMBRE DE PLACES12.1.1 Modalités de réalisation des places de stationnementLe stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assurésur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dansl’environnement immédiat du projet.Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présentarticle, il peut être fait application des dispositions mentionnées à l'article 4 des DispositionsGénérales du présent document.12.1.2 Modalités de calcul du nombre de places de stationnementDès lors que la norme de stationnement est exprimée par tranche, la place de stationnementest comptabilisée par tranche entamée.Le décompte des places est différent selon la nature de l’opération envisagée :Pour les extensions de construction*- excepté pour l’habitat :Le calcul des places de stationnement s’effectue par différence entre l’état avant travaux etl’état après extension en application de la règle 12-1 ci-dessus.Si le bilan des deux états s’avère déficitaire, il est demandé, nonobstant les places déjàexistantes ou non, le nombre de places équivalent au déficit.- pour l’habitat :Dans le cas d’extension d’une construction* à usage d’habitation ne créant de nouveaulogement, il ne sera pas exigé de nouvelle place de stationnement.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 55


Pour les changements de destination*Le nombre de places exigé est celui prévu pour les constructions* nouvelles.Pour les travaux de réhabilitationAucune place de stationnement n’est requise, même dans le cas d’augmentation de la SHON,dès lors que les travaux sont réalisés dans le volume bâti existant. Toutefois, lorsque lestravaux ont pour effet de créer un ou plusieurs logements, les normes fixées au chapitre12.1.1 (constructions* nouvelles) ci-dessus sont applicables pour les logementssupplémentaires.Lorsqu’une construction* comporte plusieurs destinations, le nombre total de places destationnement exigibles sera déterminé en appliquant à chacune d’elles la norme qui lui estpropre.Lorsque le nombre total de places de stationnement exigées n’est pas un nombre entier,celui-ci sera arrondi à l’entier supérieur.12. 2. REGLES DE STATIONNEMENTDès lors que la destination de la construction* projetée n’est pas expressément prévue par lesdispositions ci-après, il y a lieu de retenir les normes applicables à la destination la plusproche de celle de la construction* projetée.Pour les constructions* à usage d'habitation, il est exigé 1 place de stationnement pour lesconstructions de 1 à 80 m² et 2 places minimum pour les constructions de 81 m² et plus.Dans le cadre de projets d’ensemble*, il est exigé 0,5 place supplémentaire par logement enbordure des voies* de desserte et implantée de manière à ne pas gêner la circulation.Pour les constructions* et installations nécessaires à un service public ou d’intérêtcollectif, les hébergements hôteliers, les constructions* à destination de bureaux,commerces ou artisanat, le nombre de places de stationnement à aménager pour lesvéhicules et les deux roues motorisées est déterminé en tenant compte de la nature del’équipement, de sa situation géographique, du regroupement de différents équipements surle même site. Cet examen peut aboutir à n’exiger l’aménagement d’aucune place destationnement.12. 3. REGLES DE STATIONNEMENT DES DEUX ROUES NON MOTORISESModalités de calcul du nombre de places de stationnement des cyclesLe nombre de place de stationnement est celui nécessaire à la destination de la construction*.Pour le stationnement des cycles, les normes applicables sont les suivantes :Destination Normes Applicables Type d'aménagement• Habitat.• Bureaux.• Constructions* etinstallations nécessairesaux services publics oud'intérêts collectifs.Pour 1 place de stationnementautomobile réalisée, une surfacesupplémentaire minimum de 1,5 m²devra être réalisée pour les cycles.Pour 2 places de stationnementautomobile réalisées, une surfacesupplémentaire minimum de 1,5 m²devra être réalisée pour les cycles.Aire de stationnementcouverte*Aire de stationnementcouverte*PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 56


• Commerces.• Artisanat et activités nerelevant pas des autresdestinations citées.• Hébergements hôteliers.• Entrepôts.Pour 3 places de stationnementautomobile réalisées, une surfacesupplémentaire minimum de 1,5 m²devra être réalisée pour les cycles.Non réglementé.Aire de stationnementcouverte*ARTICLE UE 13OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'ESPACES LIBRES*, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONS13.1. ASPECT QUALITATIFPour l’ensemble des projets :Les espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulierafin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestionde l’eau pluviale et des écoulements en cas de submersion.Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualitédes espaces libres* doit être maintenue ou améliorée.Les arbres existants devront être conservés dans la mesure du possible. Tout arbre abattudevra être remplacé si l’espace libre* restant le permet.Il conviendra de privilégier des essences locales (se référer à l’annexe paysagère relativeaux essences locales recommandées).Les aires de stationnement des véhicules motorisés doivent faire l’objet d’un traitementpaysager d’ensemble, y compris les délaissées.Les espaces boisés classés figurant aux documents graphiques du règlement doivent respecterles dispositions de l’article 6 des dispositions générales du présent règlement.Les éléments de patrimoine naturel identifiés en vertu du 7° de l’article L.123-1-5 du code del’urbanisme sur les documents graphiques du règlement et dont la liste figure aux annexes duprésent règlement doivent respecter les dispositions de l’article 5 des Dispositions généralesdu présent règlement.En outre, pour les projets d’ensemble*, un ou plusieurs espace(s) d’agrément commun(s),paysagé(s) et facilement accessible(s) à tous devront être aménagés. Les fonctions de cesespaces devront être clairement identifiées : cheminements piétons, pistes cyclables, aires dejeux, espaces de détentes, des espaces de pleine terre*, …PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 57


13.2. ASPECT QUANTITATIF13.2.1. En dehors d’un projet d’ensemble* :> Pour les projets à vocation exclusive d’habitat :- Pour les unités foncières inférieures à 200 m², la surface aménagée en espace paysagé* n’estpas règlementée.- Pour les unités foncières entre 200 m² et 1 000 m ², au minimum 10 % de l’unité foncière*doit être aménagés en espace paysagé*. Au moins la moitié de cette surface devront être enpleine terre*.- Pour les unités foncières supérieures à 1 000 m ², au minimum 20% de l’unité foncière* doitêtre aménagés en espace paysagé*. Au moins, la moitié de cette surface devront être enpleine terre*.> Pour les autres projets :- Pour les unités foncières inférieures à 200 m², la surface aménagée en espace paysagé* n’estpas règlementée.- Pour les unités foncières supérieures à 200 m², au minimum 10 % de l’unité foncière* doitêtre aménagés en espace paysagé*.13.2.2. Pour les projets d’ensemble* :Les espaces d’agrément*communs paysagés représenteront au moins 10 % de la superficie del’unité foncière* du projet d’ensemble*.En outre, pour chaque terrain issu de la division ou chaque lot, il conviendra de respecter lesdispositions du 13.2.1.Les principes de plantation* à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagementrelatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent êtrerespectés.COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLSARTICLE UE 14Dans la zone UE et les secteurs UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, UEb, UEbs1, UEc,UEcs1, le coefficient d’occupation des sols est fixé à 0,6.Dans la zone UE et les secteurs UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, le coefficientd’occupation des sols est limité à 0,75 pour les hébergements hôteliers et résidenceshôtelières.Dans le secteur UEa, le coefficient d’occupation des sols est fixé à 0,5.Le coefficient d’occupation des sols n’est pas réglementé pour les constructions* etinstallations nécessaires à un service public ou d’intérêt collectif.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 58


ZONE ULCARACTERE DE LA ZONE ULLa zone UL regroupe les parties du territoire destinées à accueillir des équipements d’intérêtcollectif publics ou privés d’éducation et de santé, de loisirs, de sport, culturel,…Elle correspond, dans la commune, à quelques sites spécifiques :les établissements scolaires, le CAT rue du marais blanc, le Cipecma, la Maison de retrait*e, lagare, les tennis, l’aire d’accueil des gens du voyage, ….La zone UL comprend les secteurs suivant :- le secteur ULe, qui correspond au terrain d’accueil des gens du voyage,- les secteurs ULps, ULps2, ULps8, qui correspondent à des secteurs qui accueillent (le port)ou accueilleront des équipements d’intérêt collectifs (la station d’épuration et le site dédié àl’accueil des ateliers municipaux) dans des espaces à forte valeur paysagère au regard de laloi littoral (proche du rivage ou proche des marais). Ces secteurs sont potentiellementsubmersibles.- le secteur ULrs, qui correspond au secteur destiné à accueillir les ouvrages nécessaires aufonctionnement de la station d’épuration, notamment sous forme de lagune. Ce secteur doitgarder un esprit de marais. Il est potentiellement submersible.- les secteurs ULs2 et ULs4 qui correspondent aux autres secteurs UL potentiellementsubmersibles.Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à permettre une utilisationoptimale de ces installations, un bon déroulement des activités, tout en favorisant une bonnecohabitation et intégration de celles-ci dans leur environnement et d’assurer les conditions dumaintien de ces équipements. Les règles sont destinées également à prévenir et prendre encompte le risque submersion.Les principes d’aménagement à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagementrelatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent êtrerespectés.Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant tous lesterrains situés dans un secteur indicé « s » ne sont pas systématiquement soumis aux règlesrelatives à la prise en compte du risque submersion.Pour le savoir, il convient de se reporter notamment préambule du règlement et aux articles1 et 2 de la zone concernée afin de connaître la constructibilité des terrains.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 59


RÈGLES APPLICABLES A LA ZONE ULOCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITESARTICLE UL 11.1. Sont interdites les occupations et utilisations du sol qui ne sont pas visées à l’article UL 2.1.2. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine(ULps, ULrs, ULps2, ULs2, ULs4, ULps8), sont interdits, et selon le tableau ci-dessous :Secteurdu PLUPartie de terraind’assiette située(en mètre NGF)A : entre 2,80 et 3,30B : entre 2,30 et 2,80ULs2Ulps2 C : en-dessous de 2,30A : entre 3,50 et 4,00ULs4 B : entre 3,00 et 3,50C : en-dessous de 3,00A : entre 4,90 et 5,40ULps8 B : entre 4,40 et 4,90C : en-dessous de 4,40Cote deréférence *en mètre NGFCote plancher *du secteur considéréen mètre NGF3,30 3,504,00 4,305,40 5,50(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « « C » (cf. tableauci-dessus) :- les caves et les sous-sols,- le stockage en-dessous de la cote de référence* des produits dangereux ou polluants et/oudes produits susceptibles de flotter ou de faire obstacle à l’écoulement des eaux,- les occupations ou utilisations du sol susceptibles de faire obstacle à la libre circulation del’eau : les clôtures et constructions* ne doivent pas créer de poches ou réserves d’eauenfermées d’où l’eau ne pourrait pas s’évacuer par écoulement naturel,- les exhaussements du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à uneoccupation ou utilisation admise et à condition de ne pas aggraver le risque submersion,- les établissements recevant des populations à caractère vulnérable et les établissementsnécessaires à la gestion de crise.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau cidessus):- tout nouveau bâtimentPLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 60


ARTICLE UL 2OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONSPARTICULIERESSont admises sous conditions les occupations et utilisations du sol citées ci-dessous à conditionque les niveaux des nouveaux planchers créés soient situés à une cote supérieure ou égale à3m50 NGF (à l’exception des règles particulières du 2.5).2.1. Sont admises à condition de faire preuve d’une bonne intégration paysagère dans le site,les occupations et utilisations du sol suivantes :- les constructions* et occupations du sol destinées aux équipements d’intérêt collectifsanitaires et sociaux, sportifs, culturels, de loisirs et de sécurité,- les constructions* nouvelles à destination d’habitation à condition qu’elles soientnécessaires pour assurer la surveillance des constructions* et installations présentesdans la zone (logement de fonction) à condition qu’elle soit intégrée à un volumeexistant ou projeté et n’excédant pas une surface de plancher de 100 m² totale ;- les aires de jeux ;- les aires de stationnement ;- l’extension des constructions* à destination d’habitation existantes, dans la limite de170 m² de surface de plancher ;- les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêtcollectif ;- les exhaussements et affouillements du sol d’une superficie inférieure à 100 mètrescarré et d’une hauteur, s’il s’agit d’un exhaussement, ou d’une profondeur, dans le casd’un affouillement, excédant deux mètres, liés aux occupations ou utilisations du solautorisées dans la zone.2.2. Dans le secteur ULrs, sont autorisés uniquement les aménagements nécessaires àl’assainissement sous réserve de garder un esprit de marais.2.3. Dans le secteur ULps, sont autorisés les constructions et équipements liés et nécessairesà la station d’épuration, sous réserve que les nouveaux planchers créés soient situés à unecote supérieure ou égale à 3m50 NGF.2.4. Sont autorisés les affouillements et exhaussements* du sol s’ils sont justifiés pour unediminution du risque submersion,PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 61


2.5. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine(ULps, ULrs, ULps2, ULs2, ULs4, ULps8) sont autorisées sous conditions, et selon le tableauci-dessous :Secteurdu PLUPartie de terraind’assiette située(en mètre NGF)A : entre 2,80 et 3,30B : entre 2,30 et 2,80ULs2Ulps2 C : en-dessous de 2,30A : entre 3,50 et 4,00ULs4 B : entre 3,00 et 3,50C : en-dessous de 3,00A : entre 4,90 et 5,40ULps8 B : entre 4,40 et 4,90C : en-dessous de 4,40Cote deréférence*en mètre NGFCote plancher *du secteur considéréen mètre NGF3,30 3,504,00 4,305,40 5,50(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A » (cf. tableau ci-dessus) :- les occupations et utilisations du sol admises dans la zone considérée sous réserve que lesniveaux de premier plancher créé soient situés au-dessus de la cote de plancher* du secteurconsidéré.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau cidessus):- les extensions de bâtiments* existants au moment de l’approbation du PLU sous réserve dene pas augmenter la capacité d’accueil (pas de nouveaux logements).Il pourra s’agir d’une surélévation du bâtiment existant et/ou d’une extension d’emprise ausol* limitée à 30m² à partir de la date d’approbation du PLU, limitée à 50 % de la superficiede l’unité foncière*.Les surfaces de plancher créées devront être situées au-dessus de la cote plancher* dusecteur considéré.- le changement de destination* des constructions*, à condition de ne pas augmenter lavulnérabilité des biens et des personnes et de ne pas créer de nouveau logement.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « C » (cf. tableau ci-dessus):- les travaux de mise en sécurité,• Dans les secteurs ULps et ULrs, les constructions* et installations autorisées dans lazone, et ne pouvant pas être implantés ailleurs, devront dans la mesure du possible réduireet limiter la vulnérabilité (limiter l’impact de l’écoulement des eaux, etc…).PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 62


ARTICLE UL 3CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES* PUBLIQUES OU PRIVEESET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC3.1. ACCÈS*3.1.1. L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire auxexigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*,de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchetsménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble debâtiments* envisagé.Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leurconfiguration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ouespaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports deréseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*.Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune.3.1.2. Aucun accès* automobile ne peut s'effectuer sur les voies* affectées exclusivement auxcycles et piétons.3.2. VOIRIE3.2.1. Les caractéristiques des voies de desserte des constructions*, qu’elles soient existantesou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions*qu’elles doivent desservir.3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse.3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhiculesassurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le casdes voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournementlibre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchetspuissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière.3.2.4. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigéenotamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisonsinterquartiers.Les principes d’accès* et de voiries, de carrefour, de liaison douce et de continuité cyclable àréaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à dessecteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 63


ARTICLE UL 4CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D'EAU,D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT4.1. EAU POTABLEToute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans lesconditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau.Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour(clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public.Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deuxréseaux doivent être totalement séparés.4. 2. EAUX USÉES4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eauxusées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomérationde La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* seraassainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant leraccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les« Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domainepublic doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communautéd’Agglomération de la Rochelle.4. 3. EAUX PLUVIALES4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltrationdoivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur lesfonds voisins.Exceptions :- En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité duterrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre deprotection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puisrejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le SchémaDirecteur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf.tableau ci-dessous).- De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries deszones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dansun dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditionsdéfinies dans le tableau ci-dessous.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 64


Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial publicSurface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 haDébit de fuiteautorisé au réseau public3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare- En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle(absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public deseaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité.4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et lasensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé.4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahierde Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de laCommunauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations).4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltrationou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux derefroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines.4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION)4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliersdoivent l'être également.4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de constructions*,les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câblestorsadés.4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris lesréseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension,téléphone.En outre, la réalisation du réseau fibre optique (fourreaux…) est obligatoire4.5. DECHETS MENAGERSPour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs seraprévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan locald’urbanisme pour plus d’informations).4.6. FOSSESLes ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront êtreentretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bonécoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pourleur entretien.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 65


SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLESARTICLE UL 5Non réglementé.ARTICLE UL 6IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ETAUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)6.1. CHAMP D’APPLICATIONLes voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présentarticle sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usagepublic qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer.Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien etl’accès* aux berges.Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régiespar l’article 11.L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture.Lorsqu'il est prévu un élargissement de voie*, de carrefour ou de place par servituded'alignement*, ou s’il est prévu un emplacement réservé, ce sont ces limites futures quis'imposent.6.2. REGLE GENERALE6.2.1. Dans la zone UL et les secteurs ULs2, ULs4, les bâtiments* doivent être implantés enobservant par rapport à l'alignement* des voies* et emprises publiques en retrait* d’au moins 5m.Les constructions* ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées à l'alignement*des voies* et emprises publiques, ou en observant un retrait* par rapport à l'alignement* desvoies* et emprises publiques.6.2.2. Dans les secteurs ULps, ULps2, ULps8, ULrs et ULe, les bâtiments* peuvent êtreimplantés à l'alignement* des voies* et emprises publiques, ou en observant un retrait* parrapport à l'alignement* des voies* et emprises publiques.Les constructions ne constituant pas des bâtiments peuvent être implantées à l’alignement ouen retrait.6.2.3. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 66


6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERESDes conditions d'implantations différentes de celles énoncées au paragraphe 6.2 ci-dessuspeuvent être autorisées en considérant :- la fonction de la voie* ou de l’emprise publique* dans le réseau général de la circulation, soncaractère ou celui des lieux avoisinants ;- la nature de la construction* envisagée ;- lorsque des impératifs techniques le justifient.ARTICLE UL 7IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES*7.1. CHAMP D’APPLICATIONLes dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport auxlimites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6.Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit.7.2. REGLE GENERALE7.2.1. Dans la zone UL et les secteurs ULs2, ULs4, les bâtiments* peuvent être implantés surune ou plusieurs limites séparatives* ou en observant un retrait* par rapport à ces limitesséparatives* et ce dans le souci de l’optimisation de l’espace. Ce retrait* doit être au moinségale à 4 mètres.Les constructions ne constituant pas des bâtiments peuvent être implantées sur une ouplusieurs limites séparatives ou en observant un retrait par rapport à une ou plusieurs limitesséparatives.7.2.2. Dans les secteurs ULps, ULps2, ULps8, ULrs et ULe, les bâtiments* peuvent êtreimplantés sur une ou plusieurs limites séparatives* ou en observant un retrait* par rapport àces limites séparatives* et ce dans le souci de l’optimisation de l’espace.Les constructions ne constituant pas des bâtiments peuvent être implantées sur une ouplusieurs limites séparatives ou en observant un retrait par rapport à une ou plusieurs limitesséparatives.7.2.3. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.ARTICLE UL 8IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SURUNE MEME PROPRIETENon réglementé.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 67


EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE UL 9Les règles ci-dessous s’appliquent sous réserve de l’article UL 2, relatif notamment à la priseen compte du risque submersion.9.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*Dans la zone UL et les secteurs ULs2, ULs4, l’emprise au sol* ne doit pas excéder 60% de lasuperficie de l’unité foncière*.Dans les secteurs ULe et ULrs, l’emprise au sol* n’est pas limitée.Dans les secteurs ULps, ULps2, ULps8, l’emprise au sol* ne doit pas excéder 50% de lasuperficie de l’unité foncière*.HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE UL 1010.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEURLa hauteur maximale est mesurée de manière différente pour les constructions*, ou parties deconstruction*, établies dans, ou au-delà, d’une bande de 15 mètres de profondeur.Cette bande est mesurée perpendiculairement à partir de l'alignement* des voies* et emprisespubliques existantes ou à créer.Dans la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, oud’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé decette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen de lavoie* qui fait face à l’assiette du projet et au droit des extrémités de cette construction*.Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*,ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé decette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen duterrain naturel* aux extrémités de cette construction*.10.2. REGLE GENERALEDans la zone UL et les secteurs ULs2, ULs4, ULps2, ULps8, ULe, la hauteur maximale desconstructions* est limitée à 8 mètres.Dans le secteur ULps, la hauteur est limitée à 10 mètres.Dans le secteur ULrs, la hauteur est limitée à 4 mètres.10.3. DISPOSITIONS PARTICULIERESDans le secteur ULps8, la hauteur maximale peut être ponctuellement portée à 15 m pour lesconstructions* des bâtiments* d’utilité publique lié à l’activité maritime et à la sécurité desites par des protections et défenses.Une hauteur différente pourra être admise dans le cadre de contraintes techniquesparticulières, sous réserve qu’elles soient justifiées et que la construction* fasse l’objet d’uneintégration paysagère et architecturale.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 68


ARTICLE UL 11ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS– CLOTURES11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTIONS*11.1.1. Principes générauxLe projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptionsspéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions oul'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porteratteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ouurbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’auxpaysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de constructions*nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants(restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexesqui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelleelles se rattachent.L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses,agglomérés de ciment, etc.) est interdit.Les toitures sont généralement réalisées en tuiles canal ou plates en usage dans la région.Dans les sites paysagés (proche du rivage ou proche des marais) une attention particulière seraportée sur les projets afin de veiller à leur intégration dans le paysage et à la protection deceux-ci.11.1.2 Dispositifs énergétiques et projets dits « contemporains »Le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et detechniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …)est admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement.La pose de panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en façade* est autoriséedans la mesure où ceux-ci s’inscrivent dans l’architecture du bâtiment* et participentpleinement à la composition architecturale, et à condition d’assurer une bonne intégration àleur environnement.Les panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en toiture sont autorisés à conditionqu’ils s’intègrent du mieux possible dans le pan de la toiture. La pose de panneaux solaires entoitures terrasses est également autorisée. Dans tous les cas, leur intégration doit êtrerecherchée pour en limiter l’impact visuel.Les toitures et couvertures dites « contemporaines » (toitures terrasse, végétalisée, zinc…)sont admises dès lors qu’elles s’intègrent harmonieusement dans le volume général de laconstruction* ainsi que dans leur environnement paysager et bâti.11.2. CLOTURESLes clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrerharmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à lahauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voies* publiques ouprivées.Les clôtures doivent respecter les plantations existantes (haies et boisements).PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 69


Afin d’assurer une homogénéité d’aspect entre les clôtures et leur environnement bâti, lesenduits sur murs de clôture autres que moellons auront un aspect lisse (taloché ou gratté fin)de ton clair et en harmonie avec les couleurs du bâtiment* présent sur la parcelle, desbâtiments* avoisinants et des clôtures mitoyennes.Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces.La hauteur et la nature des portails et portillons sera en harmonie avec le reste de la clôture.A proximité immédiate des carrefours, des modalités particulières de clôture peuvent êtreimposées pour des raisons de sécurité : interdiction de mur plein, de haies vives, d'arbres,d'arbustes, réalisation de pan coupé, ….11.3. RESEAUX DIVERS / LOCAUX ET EQUIPEMENTS TECHNIQUESLes équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurstéléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets,compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures ens'implantant selon une logique de dissimulation.En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale dupaysage dans les meilleures conditions.Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, saufimpossibilité technique.11.4. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLESDans les secteurs soumis à des risques d'inondations :- les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libreécoulement des eaux.- les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-dechausséeest manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.ARTICLE UL 12OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'AIRES DE STATIONNEMENT12.1. GENERALITES ET MODALITES DE CALCUL DU NOMBRE DE PLACESLe stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assurésur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dansl’environnement immédiat du projet.Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présentarticle, il peut être fait application des dispositions mentionnées à l'article 4 des DispositionsGénérales du présent document.12.2. REGLES DE STATIONNEMENTDès lors que la destination de la construction* projetée n’est pas expressément prévue par lesdispositions ci-après, il y a lieu de retenir les normes applicables à la destination la plusproche de celle de la construction* projetée.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 70


Pour les constructions* à usage d'habitation (locaux de gardiennage), il est exigé 1 place destationnement pour 80 m² de surface de plancher avec un minimum de 1 place par logementet un maximum de 2 places par logement.Pour les constructions* et installations nécessaires à un service public ou d’intérêtcollectif, le nombre de places de stationnement à aménager pour les véhicules et les deuxroues motorisées est déterminé en tenant compte de la nature de l’équipement, de sasituation géographique, du regroupement de différents équipements sur le même site. Cetexamen peut aboutir à n’exiger l’aménagement d’aucune place de stationnement.12.3. REGLES DE STATIONNEMENT DES DEUX ROUES NON MOTORISESPour le stationnement des cycles, les normes applicables sont les suivantes :Destination Normes Applicables Type d'aménagement• Habitat.• Constructions* etinstallations nécessairesaux services publics oud'intérêts collectifs.Pour 1 place de stationnementautomobile réalisée, une surfacesupplémentaire minimum de 1,5 m²devra être réalisée pour les cycles.Pour 2 places de stationnementautomobile réalisées, une surfacesupplémentaire minimum de 1,5 m²devra être réalisée pour les cycles.Aire de stationnementcouverte*Aire de stationnementcouverte*ARTICLE UL 13OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'ESPACES LIBRES*, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONSLes espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulierafin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestionde l’eau pluviale.Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualitédes espaces libres* doit être maintenue ou améliorée.Les arbres existants devront être conservés dans la mesure du possible. Tout arbre abattudevra être remplacé si l’espace libre* restant le permet.Des écrans paysagés doivent être réalisés pour préserver les paysages environnants.Il conviendra de privilégier des essences locales (cf. Annexe paysagère relative aux essenceslocales recommandées jointe au présent PLU).Les espaces libres* seront le moins imperméabilisé possible.Les aires de stationnement des véhicules motorisés doivent faire l’objet d’un traitementpaysager d’ensemble, y compris les délaissés.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 71


Pour les aires de stationnement, il sera demandé un arbre de haute tige pour 100 m2 desuperficie affectée à cet usage.Les principes de plantation* à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagementrelatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent êtrerespectés.COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLSARTICLE UL 14Dans la zone UL et les secteurs ULs2, ULs4, le coefficient d’occupation des sols est fixé à0,6.Dans les secteurs ULe et ULrs, le coefficient d’occupation des sols n’est pas réglementé.Dans les secteurs ULps, ULps2, ULps8, le coefficient d’occupation des sols est fixé à 0,5.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 72


ZONE UTCARACTERE DE LA ZONE UTLa zone UT couvre des terrains dévolus aux activités touristiques. Elle regroupe une partie duterritoire inclus dans un camping de la commune et destinée à accueillir des hébergementshôteliers et résidences hôtelières et de loisirs liées à l’activité de camping.Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à pérenniser et conforter lavocation touristique de ces espaces, et limiter l’impact des constructions* et installations dansl’environnement.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 73


RÈGLES APPLICABLES A LA ZONE UTOCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITESARTICLE UT 1Sont interdites les occupations et utilisations du sol qui ne sont pas visées à l’article UT 2.ARTICLE UT 2OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONSPARTICULIERESSont admises sous conditions les occupations et utilisations du sol citées ci-dessous à conditionque les niveaux des nouveaux planchers créés soient situés à une cote supérieure ou égale à3m50 NGF.2.1. Sont admises à condition de faire preuve d’une bonne intégration paysagère dans le site,les occupations et utilisations du sol suivantes :- les constructions* et activités liées et nécessaire au fonctionnement du camping,- les constructions* nouvelles à destination d’hébergements hôteliers et résidenceshôtelières et de loisirs liées à l’activité de camping,- les constructions* destinées à l’habitation nécessaire pour assurer la surveillance desoccupations et utilisations du sol admise, intégré à un volume existant ou projeté etn’excédant pas une surface de plancher totale de 100 m²,- les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêtcollectif ;- les aires de jeux ;- les aires de stationnement ;ARTICLE UT 3CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES* PUBLIQUES OU PRIVEESET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC3.1. ACCÈS*3.1.1. L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire auxexigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*,de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchetsménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble debâtiments* envisagé.Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leurconfiguration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 74


La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ouespaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports deréseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*.Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune.3.1.2. Aucun accès* automobile ne peut s'effectuer sur les voies* affectées exclusivement auxcycles et piétons.3.2. VOIRIE3.2.1. Les caractéristiques des voies* de desserte des constructions*, qu’elles soient existantesou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions*qu’elles doivent desservir.3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse.3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhiculesassurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le casdes voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournementlibre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchetspuissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière.3.2.4. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigéenotamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisonsinterquartiers.ARTICLE UT 4CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D'EAU,D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT4.1. EAU POTABLEToute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans lesconditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau.Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour(clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public.Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deuxréseaux doivent être totalement séparés.4. 2. EAUX USÉES4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eauxusées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomérationde La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* seraassainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant leraccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les« Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 75


4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domainepublic doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communautéd’Agglomération de la Rochelle.4. 3. EAUX PLUVIALES4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltrationdoivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur lesfonds voisins.Exceptions :- En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité duterrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre deprotection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puisrejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le SchémaDirecteur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf.tableau ci-dessous).- De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries deszones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dansun dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditionsdéfinies dans le tableau ci-dessous.Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial publicSurface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 haDébit de fuiteautorisé au réseau public3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare- En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle(absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public deseaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité.4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et lasensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé.4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahierde Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de laCommunauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations).4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltrationou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux derefroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines.4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION)4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliersdoivent l'être également.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 76


4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de constructions*,les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câblestorsadés.4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris lesréseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension,téléphone.En outre, la réalisation de réseau de fibre optique (fourreaux…) est obligatoire.4.5. DECHETS MENAGERSPour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs seraprévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan locald’urbanisme pour plus d’informations).4.6. FOSSESLes ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront êtreentretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bonécoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pourleur entretien.SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLESARTICLE UT 5Non réglementé.ARTICLE UT 6IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ETAUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)6.1. CHAMP D’APPLICATIONLes voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présentarticle sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usagepublic qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer.Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien etl’accès* aux berges.Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régiespar l’article 11.L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture.Lorsqu'il est prévu un élargissement de voie*, de carrefour ou de place par servituded'alignement*, ou s’il est prévu un emplacement réservé, ce sont ces limites futures quis'imposent.6.2. REGLE GENERALE6.2.1. Les bâtiments* doivent être implantés à l’alignement* ou en en observant par rapport àl'alignement* des voies* et emprises publiques un retrait* d’au moins 5 m.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 77


6.2.2. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.6.2.3. Les constructions* ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées àl’alignement ou en retrait.6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERESUne implantation autre que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent est autorisée, dansle but d’une meilleure intégration du projet dans son environnement, dans les cas suivants :1. Lorsqu’un bâtiment* voisin est implanté différemment de la règle fixée ci-dessus, lebâtiment* projeté peut avoir la même implantation que ce dernier.2. Une implantation différente peut être possible lorsqu'il s'agit d'équipements techniques liésà la sécurité, à un service public, à la gestion des eaux, à la distribution d'énergie tels quetransformateurs;3. Dans les marges de recul*, peuvent être autorisés : les locaux vélos et ordures ménagèressous réserve d’une intégration paysagère et architecturale en terme de co visibilité dudomaine public et de hauteur, des adjonctions de faible emprise aux constructions* existantesrépondant à des motifs d’isolation thermique, acoustique, à l’accessibilité, les dispositifsnécessaires à l’utilisation des énergies renouvelables sous réserve d’une intégration paysagèreet architecturale …ARTICLE UT 7IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES*7.1. CHAMP D’APPLICATIONLes dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport auxlimites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6.Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit.7.2. REGLE GENERALE7.2.1. Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, peuvent être implantées sur une ou sur lesdeux limites séparatives* latérales* et/ou en observant un retrait* par rapport à une ouplusieurs limites latérales*. Ce retrait* doit être au moins égal :- à 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines oudes châssis fixes à vitrage translucide,- ou à 4 mètres si la façade* correspondante comporte des baies* autres que cellescitées ci-dessus.Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment* et les limitesséparatives*.7.2.2. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 78


Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.7.2.3. Les constructions* ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées àl’alignement ou en retrait.ARTICLE UT 8IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SURUNE MEME PROPRIETENon réglementé.EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE UT 99.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*L’emprise au sol* ne doit pas excéder 50% de la superficie de l’unité foncière*.HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE UT 1010.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEURLa hauteur maximale est mesurée de manière différente pour les constructions*, ou parties deconstruction*, établies dans, ou au-delà, d’une bande de 15 mètres de profondeur.Cette bande est mesurée perpendiculairement à partir de l'alignement* des voies* et emprisespubliques existantes ou à créer.Dans la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, oud’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé decette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen de lavoie* qui fait face à l’assiette du projet et au droit des extrémités de cette construction*.Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*,ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé decette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen duterrain naturel* aux extrémités de cette construction*.10.2. REGLE GENERALELa hauteur maximale des constructions* est limitée à 8 mètres.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 79


ARTICLE UT 11ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS– CLOTURES11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTIONS*11.1.1. Principes générauxLe projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptionsspéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions oul'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porteratteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ouurbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’auxpaysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de construction*nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants(restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexesqui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelleelles se rattachent.11.1.2. Les constructions* de type contemporain balnéaireLes couverturesLes couvertures seront de préférence en tuiles plates mécaniques, losangées et/ou creuses depréférence vernissées et/ou en toitures-terrasses. D’autres matériaux pourront être admis sile projet justifie d’une recherche architecturale.Les façades*Les constructions* pourront comporter des bardages* en zinc ou bois ou composite de boispeints, et à condition que leur conception fasse l’objet d’une recherche architecturale.Les ouverturesDes ouvertures généreuses (grandes baies* vitrées, etc.…) sont recommandées.Les fenêtres visibles de la rue ne seront pas obligatoirement munies de volets.Les volets devront par leur matériau et leur aspect s’intégrer au projet d’ensemble* de laconstruction*, en particulier sur la façade* côté rue.Les volets roulants extérieurs sont interdits sur la façade rue Sont autorisés les voletsbattants, repliables, coulissants de couleur ni bois, ni blanc. Les volets roulants intérieurs sontautorisés.Des décors ou matériaux rappelant le style balnéaire sont fortement recommandés.11.1.3. Les constructions* traditionnellesLes toituresA l’exception des projets de faible emprise en surface et en profondeur tels que les garages,abris à outils, constructions* annexes, petites pièces supplémentaires, etc..., lesconstructions* doivent être couvertes avec des toitures à deux ou plusieurs pentes avec depréférence les lignes de faîtage du bâtiment* principal parallèles à la rueLes couvertures seront réalisées en tuiles creuses de type tige de botte ou romane canal detons mélangés ou tuiles plates losangées.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 80


Les façades*Les enduits lissés, grattés, talochés ou bruts de lance à granulométrie très fine sont prescrits.Les enduits seront de teintes clairesLes ouvertures- Les fenêtres seront nettement plus hautes que larges dans la proportion d'au moins 1/1,5,- Les petites ouvertures (salle de bain, WC…) sont interdites en façade*. Elles devrontreprendre les dimensions des ouvertures traditionnelles (100x150).- Les ouvertures cintrées auront une flèche de 5 cm maximum En tout état de cause, ellesseront limitées à une ou deux ouvertures par façade* et ne seront autorisées que si elles nedétériorent pas l’harmonie de la façade*.- Les fenêtres seront munies de volets battants ou persiennes en bois ou aluminium oucomposite de bois ou matériaux non brillants.- Les volets roulants * sont strictement interdits sur la façade rue. Ils ne seront autorisés quesur la façade* arrière de la construction*.L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses,agglomérés de ciment, etc.) est interdit.11.1.4. Pour les installations type « mobil home » ou « chalets »Les mobil home devront par leur aspect veiller à leur insertion dans le paysage environnant ;Les matériaux de type brillant ou de coloris blanc ou aspect bois naturel seront interdits.Les chalets ou autres bâtiments* en bois seront peints.La toiture sera constituée d’un toit à deux pentes.11.1.5. Dispositifs énergétiques et projets dits « contemporains »Le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et detechniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …)est admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement.La pose de panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en façade* est autoriséedans la mesure où ceux-ci s’inscrivent dans l’architecture du bâtiment* et participentpleinement à la composition architecturale, et à condition d’assurer une bonne intégration àleur environnement.Les panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en toiture sont autorisés à conditionqu’ils s’intègrent du mieux possible dans le pan de la toiture. La pose de panneaux solaires entoitures terrasses est également autorisée. Dans tous les cas, leur intégration doit êtrerecherchée pour en limiter l’impact visuel.Les toitures et couvertures dites « contemporaines » (toitures terrasse, végétalisée, zinc…)sont admises dès lors qu’elles s’intègrent harmonieusement dans le volume général de laconstruction* ainsi que dans leur environnement paysager et bâti.11.2. CLOTURESLes clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrerharmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à lahauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voies* publiques ouprivées.Les clôtures doivent respecter les plantations existantes (haies et boisements).Afin d’assurer une homogénéité d’aspect entre les clôtures et leur environnement bâti, lesenduits sur murs de clôture autres que moellons auront un aspect lisse (taloché ou gratté fin)de ton clair et en harmonie avec les couleurs du bâtiment* présent sur la parcelle, desbâtiments* avoisinants et des clôtures mitoyennes.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 81


Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces.La hauteur et la nature des portails et portillons sera en harmonie avec le reste de la clôture.A proximité immédiate des carrefours, des modalités particulières de clôture peuvent êtreimposées pour des raisons de sécurité : interdiction de mur plein, de haies vives, d'arbres,d'arbustes, réalisation de pan coupé, ….11.3. RESEAUX DIVERS / LOCAUX ET EQUIPEMENTS TECHNIQUESLes équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurstéléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets,compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures ens'implantant selon une logique de dissimulation.En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale dupaysage dans les meilleures conditions.Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, saufimpossibilité technique.11.4. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLESDans les secteurs soumis à des risques d'inondations :- les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libreécoulement des eaux.- les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-dechausséeest manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.ARTICLE UT 12OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'AIRES DE STATIONNEMENT12. 1. GENERALITES ET MODALITES DE CALCUL DU NOMBRE DE PLACES12.1.1 Modalités de réalisation des places de stationnementLe stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assurésur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dansl’environnement immédiat du projet.12.1.2 Modalités de calcul du nombre de places de stationnementDès lors que la norme de stationnement est exprimée par tranche, la place de stationnementest comptabilisée par tranche entamée.Le décompte des places est différent selon la nature de l’opération envisagée :Pour les extensions de construction*- excepté pour l’habitat :Le calcul des places de stationnement s’effectue par différence entre l’état avant travaux etl’état après extension en application de la règle 12-1 ci-dessus.Si le bilan des deux états s’avère déficitaire, il est demandé, nonobstant les places déjàexistantes ou non, le nombre de places équivalent au déficit.- pour l’habitat :PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 82


Dans le cas d’extension d’une construction* à usage d’habitation ne créant de nouveaulogement, il ne sera pas exigé de nouvelle place de stationnement.Pour les changements de destination*Le nombre de places exigé est celui prévu pour les constructions* nouvelles.Pour les travaux de réhabilitationAucune place de stationnement n’est requise, même dans le cas d’augmentation de la SHON,dès lors que les travaux sont réalisés dans le volume bâti existant. Toutefois, lorsque lestravaux ont pour effet de créer un ou plusieurs logements, les normes fixées au chapitre12.1.1 (constructions* nouvelles) ci-dessus sont applicables pour les logementssupplémentaires.Lorsqu’une construction* comporte plusieurs destinations, le nombre total de places destationnement exigibles sera déterminé en appliquant à chacune d’elles la norme qui lui estpropre.Lorsque le nombre total de places de stationnement exigées n’est pas un nombre entier,celui-ci sera arrondi à l’entier supérieur.12. 2. REGLES DE STATIONNEMENTDès lors que la destination de la construction* projetée n’est pas expressément prévue par lesdispositions ci-après, il y a lieu de retenir les normes applicables à la destination la plusproche de celle de la construction* projetée.Pour les constructions* à usage d'habitation, il est exigé 1 place de stationnement pour 80m² de surface de plancher avec un minimum de 1 place par logement et un maximum de 2places par logement.Pour les constructions* et installations nécessaires à un service public ou d’intérêtcollectif, les hébergements hôteliers, le nombre de places de stationnement à aménagerpour les véhicules et les deux roues motorisées est déterminé en tenant compte de la naturede l’équipement, de sa situation géographique, du regroupement de différents équipementssur le même site. Cet examen peut aboutir à n’exiger l’aménagement d’aucune place destationnement.12. 3. REGLES DE STATIONNEMENT DES DEUX ROUES NON MOTORISESPour le stationnement des cycles, les normes applicables sont les suivantes :Destination Normes Applicables Type d'aménagement• Habitat.• Hébergements hôteliers etactivités ne relevant pasdes autres destinationscitéesPour 1 place de stationnementautomobile réalisée, une surfacesupplémentaire minimum de 1,5 m²devra être réalisée pour les cycles.Pour 3 places de stationnementautomobile réalisées, une surfacesupplémentaire minimum de 1,5 m²devra être réalisée pour les cycles.Aire de stationnementcouverte*Aire de stationnementcouverte*PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 83


ARTICLE UT 13OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'ESPACES LIBRES*, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONSLes espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulierafin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestionde l’eau pluviale.Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualitédes espaces libres* doit être maintenue ou améliorée.Les arbres existants devront être conservés dans la mesure du possible. Tout arbre abattudevra être remplacé si l’espace libre* restant le permet.Des écrans paysagés doivent être réalisés pour préserver les paysages environnants.Il conviendra de privilégier des essences locales (cf. Annexe paysagère relative aux essenceslocales recommandées jointe au présent PLU).Les espaces libres* seront le moins imperméabilisé possible.Les aires de stationnement des véhicules motorisés doivent faire l’objet d’un traitementpaysager d’ensemble, y compris les délaissés.Pour les aires de stationnement, il sera demandé un arbre de haute tige pour 100 m2 desuperficie affectée à cet usage.COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLSARTICLE UT 14Dans la zone UT, le coefficient d’occupation des sols est fixé à 0,4.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 84


ZONE UXCARACTERE DE LA ZONE UXLa zone UX caractérise un tissu urbanisé, accueillant des activités artisanales.La commune compte une seule zone artisanale située à St Jean des Sables. Il s’agit d’une zoneà requalifier à et à développer.Le tissu est caractéristique de ce type d’espaces avec une concentration de bâtiments*d’activités artisanales implantés en retrait* des voies* de desserte et entourés de parcs destationnement ou d’aires de stockage.La vocation de la zone UX est de permettre l’accueil et le développement de ces activités.Elle ne comprend qu’un seul secteur, UXs2, qui correspond à la zone artisanale de St Jean desSables. Ce secteur est potentiellement submersible.Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à :- permettre un développement rationnel et maitrisé de ces constructions* adapté auxexigences de telles activités,- rassembler l’ensemble de ces activités et ne pas multiplier les nuisances et faciliterleur bon fonctionnement,- faciliter la régénération et la mutation d’une zone peu qualitative,- favoriser et encourager l’intégration paysagère des constructions*,- prévenir et prendre en compte le risque submersion.Les principes d’aménagement à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagementrelatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent êtrerespectés.Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant, tous lesterrains situés dans un secteur indicé « s » ne sont pas systématiquement soumis aux règlesrelatives à la prise en compte du risque submersion.Pour la savoir il convient de se reporter notamment au préambule du règlement et auxarticles 1 et 2 de la zone concernée afin de connaître la constructibilité des terrains.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 85


REGLES APPLICABLES A LA ZONE UXOCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITESARTICLE UX 11.1. Sont interdites les occupations et utilisations du sol non mentionnées à l’article UX 2.1.2. Par ailleurs, dans le secteur soumis au risque d’inondation par submersion marine(UXs2), sont interdits, et selon le tableau ci-dessous :Secteurdu PLUUXs2Partie de terraind’assiette située(en mètre NGF)A : entre 2,80 et 3,30B : entre 2,30 et 2,80C : en-dessous de 2,30Cote deréférence *en mètre NGFCote plancher *du secteur considéréen mètre NGF3,30 3,50(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « « C » (cf. tableauci-dessus) :- les caves et les sous-sols,- le stockage en-dessous de la cote de référence des produits dangereux ou polluants et/oudes produits susceptibles de flotter ou de faire obstacle à l’écoulement des eaux,- les occupations ou utilisations du sol susceptibles de faire obstacle à la libre circulation del’eau : les clôtures et constructions* ne doivent pas créer de poches ou réserves d’eauenfermées d’où l’eau ne pourrait pas s’évacuer par écoulement naturel,- les exhaussements du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à uneoccupation ou utilisation admise et à condition de ne pas aggraver le risque submersion,- les établissements recevant des populations à caractère vulnérable et les établissementsnécessaires à la gestion de crise.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau cidessus):- tout nouveau bâtiment.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 86


ARTICLE UX 2OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONSPARTICULIERESSont admises sous conditions les occupations et utilisations du sol citées ci-dessous à conditionque les niveaux des nouveaux planchers créés soient situés à une cote supérieure ou égale à3m50 NGF (à l’exception des règles particulières du 2.2).2.1. Sont admises sous conditions de faire preuve d’une bonne intégration paysagère dans lesite, les occupations et utilisations du sol suivantes :- les constructions* à destination d’artisanat,- les constructions* à destination de bureaux, à condition qu’elles soient liées à une activitéprincipale d’artisanat,- les constructions* à destination d’habitation à condition qu’elles soient nécessaires pourassurer la surveillance des installations présentes dans la zone et sous réserve qu’elles soientcomprises dans le volume du bâtiment* d’activité et qu’elles ne dépassent pas une surface deplancher de 80 m²,- les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif,- les aires de stationnement, les exhaussements ou les affouillements, à condition de fairel’objet de l’autorisation prévue.2.2. Par ailleurs, dans le secteur soumis au risque d’inondation par submersion marine(UXs2), sont autorisées sous conditions, et selon le tableau ci-dessous :Secteurdu PLUUXs2Partie de terraind’assiette située(en mètre NGF)A : entre 2,80 et 3,30B : entre 2,30 et 2,80C : en-dessous de 2,30Cote deréférence *en mètre NGFCote plancher *du secteur considéréen mètre NGF3,30 3,50(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A » (cf. tableau ci-dessus) :- les occupations et utilisations du sol admises dans la zone considérée sous réserve que lesniveaux de premier plancher créé soient situés au-dessus de la cote de plancher* du secteurconsidéré.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau cidessus):- les extensions de bâtiments* existants au moment de l’approbation du PLU sous réserve dene pas augmenter la capacité d’accueil (pas de nouveaux logements).Il pourra s’agir d’une surélévation du bâtiment existant et/ou d’une extension d’emprise ausol* limitée à 30m² à partir de la date d’approbation du PLU, limitée à 50 % de la superficiede l’unité foncière*.Les surfaces de plancher créées devront être situées au-dessus de la cote plancher* dusecteur considéré.- le changement de destination* des constructions*, à condition de ne pas augmenter lavulnérabilité des biens et des personnes et de ne pas créer de nouveau logement.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 87


• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « C » (cf. tableau ci-dessus):- les travaux de mise en sécurité.ARTICLE UX 3CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES* PUBLIQUES OU PRIVEESET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC3.1. ACCÈS*3.1.1. L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire auxexigences de la sécurité des usagers des voie*s ou de celle des personnes utilisant ces accès*,de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchetsménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble debâtiments* envisagé.Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leurconfiguration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ouespaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports deréseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*.Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune3.1.2. Aucun accès* automobile ne peut s'effectuer sur les voies* affectées exclusivement auxcycles et piétons.3.2. VOIRIE3.2.1. Les caractéristiques des voies* de desserte des constructions*, qu’elles soient existantesou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions*qu’elles doivent desservir.3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse.3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhiculesassurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le casdes voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournementlibre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchetspuissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière.3.2.4. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigéenotamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisonsinterquartiers.Les principes d’accès* et de voiries, de carrefour, de liaison douce et de continuité cyclable àréaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à dessecteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 88


ARTICLE UX 4CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D'EAU,D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT4.1. EAU POTABLEToute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans lesconditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau.Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour(clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public.Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deuxréseaux doivent être totalement séparés. (Tout puits existant ou créé doit faire l’objet d’unedéclaration en mairie)4.2. EAUX USÉES4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eauxusées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomérationde La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* seraassainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant leraccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les« Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domainepublic doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communautéd’Agglomération de la Rochelle.4.3. EAUX PLUVIALES4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltrationdoivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur lesfonds voisins.Exceptions :- En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité duterrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre deprotection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puisrejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le SchémaDirecteur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf.tableau ci-dessous).- De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries deszones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dansun dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditionsdéfinies dans le tableau ci-dessous.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 89


Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial publicSurface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 haDébit de fuiteautorisé au réseau public3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare- En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle(absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public deseaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité.4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et lasensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé.4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahierde Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de laCommunauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations).4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltrationou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux derefroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines.4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION)4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliersdoivent l'être également.4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de construction*s,les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câblestorsadés.4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris lesréseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension,téléphone.En outre, la réalisation du réseau fibre optique (fourreaux,..) est obligatoire.4.5. DECHETS MENAGERSPour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs seraprévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan locald’urbanisme pour plus d’informations).4.6. FOSSESLes ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront êtreentretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bonécoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pourleur entretien.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 90


SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLESARTICLE UX 5Non réglementé.ARTICLE UX 6IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ETAUX VOIE*S (PUBLIQUES ET PRIVEES)6.1. CHAMP D’APPLICATIONLes voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présentarticle sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usagepublic qu’il s’agisse de voie*s ou emprises existantes ou à créer.Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien etl’accès* aux berges.Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régiespar l’article 11.L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture.Lorsqu'il est prévu un élargissement de voie*, de carrefour ou de place par servituded'alignement*, ou s’il est prévu un emplacement réservé, ce sont ces limites futures quis'imposent.6.2. REGLE GENERALE6.2.1. Les bâtiments* doivent être implantés avec un recul* de 3 mètres minimum parrapport à l’alignement* des voies* et emprises publiques, mesuré horizontalement en toutpoint des bâtiments*.6.2..2.Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.6.2.3. Les constructions* ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées àl’alignement ou en retrait.6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES1. Dans les marges de recul*, sont autorisés : les locaux vélos et ordures ménagères sousréserve d'une intégration paysagère et architecturale, les adjonctions de faible emprise auxconstructions* existantes répondant à des motifs d'isolation thermique, acoustique, àl'accessibilité, les dispositifs nécessaires à l'utilisation des énergies renouvelables ...2. Il n’est pas fixé de règle d’implantation par rapport aux voies* et emprises publiques pourles constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 91


ARTICLE UX 7IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES*7.1. CHAMP D’APPLICATIONLes dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport auxlimites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6.Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit.7.2. REGLE GENERALE7.2.1. Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, doivent être implantés en retrait* par rapportaux limites séparatives*. Ce retrait* doit être au minium égal à 3 mètres.Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment* et les limitesséparatives*.7.2.2. L’implantation en limites séparatives* internes d’une zone peut être admise, lorsque lesactivités sont communes ou complémentaires ou que des dispositions de sécurité, notammentcontre l’incendie sont prévues.7.2.3. Il n’est pas fixé de règle d’implantation par rapport aux limites séparatives* pour lesconstructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.7.2.4. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.7.2.5. Les constructions ne constituant pas des bâtiments peuvent être implantées sur une ouplusieurs limites séparatives ou en observant un retrait par rapport à une ou plusieurs limitesséparatives.ARTICLE UX 8IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SURUNE MEME PROPRIETENon réglementé.EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE UX 9Les règles ci-dessous s’appliquent sous réserve de l’article UX 2, relatif notamment à la priseen compte du risque submersion.9.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTION*SL’emprise au sol* ne doit pas excéder 60 % de la superficie de l’unité foncière*.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 92


9.2. DISPOSITIONS PARTICULIERESL’emprise au sol* des constructions* n’est pas fixée de règle pour les constructions* etinstallations nécessaires aux services publics ou d’intérêt général.HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE UX 10MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEURLa hauteur maximale est mesurée de manière différente pour les constructions*, ou parties deconstruction*, établies dans, ou au-delà, d’une bande de 15 mètres de profondeur.Cette bande est mesurée perpendiculairement à partir de l'alignement* des voie*s et emprisespubliques existantes ou à créer.Dans la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, oud’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé decette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen de lavoie* qui fait face à l’assiette du projet et au droit des extrémités de cette construction*.Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*,ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé decette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen duterrain nature* aux extrémités de cette construction*.10.1. REGLE GENERALELa hauteur maximale des constructions* est limitée à 8 mètres.10.2 DISPOSITIONS PARTICULIERESUne hauteur différente pourra être admise dans le cadre de contraintes techniquesparticulières, sous réserve qu’elles soient justifiées et que la construction* fasse l’objet d’uneintégration paysagère et architecturale.Il n’est pas fixé de règle de hauteur maximale pour les constructions* et installationsnécessaires aux services publics ou d’intérêt général.ARTICLE UX 11ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS– CLOTURES11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTION*S11.1.1. Principes générauxLe projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptionsspéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions oul'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porteratteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ouurbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 93


Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’auxpaysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de constructions*nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants(restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexesqui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelleelles se rattachent.Sauf forme spécifique :Les volumes bâtis doivent présenter une forme simple, couverts d’une terrasse ou d’un toit entuiles ; dans ce dernier cas l’acrotère* doit couronner l’ensemble du volume à une hauteursupérieure à celle du faîtage de la toiture du volume.Lorsque la façade* de construction* est bardée en métal :Les tons clairs favorisant l’insertion dans l’environnement sont recommandés.Lorsque la façade* de construction* est bardée en bois :Elle sera peinte en tons clairs, lames verticales, ou plaques sont recommandés.Lorsque la façade* de construction* est en maçonnerie :Les tons de type enduit blanc ou béton brut ton sable sont recommandés.Lorsque la façade* de construction* est en verre :Les tons Verre blanc non coloré, ou très légèrement teinté, sauf panneaux solaires sontrecommandés.Les toitures sont généralement réalisées en tuiles plates ou canal. Si la toiture est plate, lacouverture est soit végétalisée, soit couverte de gravillons, soit en métal de ton gris.Les installations techniques extérieures doivent s’inscrire dans le projet architectural ou êtrecomposées en fonction des formes du bâti (ventilations, capteurs solaires, climatiseurs,armoires techniques, cheminées, etc).L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses,agglomérés de ciment, etc) est interdit.11.1.2 Dispositifs énergétiques et projets dits « contemporains »Le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et detechniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …)est admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement.La pose de panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en façade* peut êtreautorisée dans la mesure où ceux-ci s’inscrivent dans l’architecture du bâtiment* etparticipent pleinement à la composition architecturale, et à condition d’assurer une bonneintégration à leur environnement.Les panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en toiture sont autorisés à conditionqu’ils soient intégrés dans le pan de la toiture. La pose de panneaux solaires en toituresterrasses est également autorisée. Dans tous les cas, leur intégration doit être recherchéepour en limiter l’impact visuel.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 94


Les toitures et couvertures dites « contemporaines » (toitures terrasse, végétalisée, zinc…)sont admises dès lors qu’elles s’intègrent harmonieusement dans le volume général de laconstruction* ainsi que dans leur environnement paysager et bâti.11.2. CLOTURES11.2.1. Règles GénéralesLes clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrerharmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à lahauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voies* publiques ouprivées, sans dépasser une hauteur maximum d’1,80 mètre.Les clôtures doivent respecter les plantations existantes (haies et boisements).Les murs en moellons existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’accès* ou dedémolition, et faire l’objet d’une maintenance*.Afin d’assurer une homogénéité d’aspect entre les clôtures et leur environnement bâti, lesenduits sur murs de clôture autres que moellons auront un aspect lisse (taloché ou gratté fin)de ton clair et en harmonie avec les couleurs du bâtiment* présent sur la parcelle, desbâtiments* avoisinants et des clôtures mitoyennes.Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces.La hauteur et la nature des portails et portillons sera en harmonie avec le reste de la clôture.A proximité immédiate des carrefours, des modalités particulières de clôture peuvent êtreimposées pour des raisons de sécurité : interdiction de mur plein, de haies vives, d'arbres,d'arbustes, d’une hauteur supérieure à 0,60 m, réalisation de pan coupé, ….11.2.2. Mise en œuvreLes clôtures peuvent être constituées :- soit par un muret de 0,60 m surmonté d’une grille, le tout n’excédant pas une hauteurde 1,80 m,- soit par une haie vive d’essences variées- soit d’un grillage doublé ou non d’une haie vive, l’ensemble n’excédant pas unehauteur de 1,80 mètres.11.3. RESEAUX DIVERS / LOCAUX ET EQUIPEMENTS TECHNIQUESLes équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurstéléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets,compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures ens'implantant selon une logique de dissimulation.En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale dupaysage dans les meilleures conditions.Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, saufimpossibilité technique.11.4. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLESDans les secteurs soumis à des risques d'inondations :- les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libreécoulement des eaux.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 95


- les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-dechausséeest manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.ARTICLE UX 12OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'AIRES DE STATIONNEMENT12.1. GENERALITES ET MODALITES DE CALCUL DU NOMBRE DE PLACES12.1.1 Modalités de réalisation des places de stationnementLe stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assurésur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dansl’environnement immédiat du projet.Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présentarticle, il peut être fait application des dispositions mentionnées à l'article 4 des DispositionsGénérales du présent document.12.1.2 Modalités de calcul du nombre de places de stationnementDès lors que la norme de stationnement est exprimée par tranche, la place de stationnementest comptabilisée par tranche entamée.Le décompte des places est différent selon la nature de l’opération envisagée.Pour les extensions de construction*- hors habitat : Il n’est tenu compte, pour le calcul des places de stationnement exigées, quedes besoins supplémentaires créées par les modifications.- pour l’habitat : Dans le cas d’extension d’une construction* à usage d’habitation ne créantde nouveau logement, il ne sera pas exigé de nouvelle place de stationnement.Pour les changements de destination*Le nombre de places exigé est celui prévu pour les constructions* nouvelles.Pour les travaux de réhabilitationAucune place de stationnement n’est requise, même dans le cas d’augmentation de la surfacede plancher, dès lors que les travaux sont réalisés dans le volume bâti existant. Toutefois,lorsque les travaux ont pour effet de créer un logement, les normes fixées au chapitre 12.1.1(constructions* nouvelles) ci-dessus sont applicables pour les logements supplémentaires.Lorsqu’une construction* comporte plusieurs destinations, le nombre total de places destationnement exigibles sera déterminé en appliquant à chacune d’elles la norme qui lui estpropre.Lorsque le nombre total de places de stationnement exigées n’est pas un nombre entier,celui-ci sera arrondi à l’entier supérieur.12.2. REGLES DE STATIONNEMENTDès lors que la destination de la construction* projetée n’est pas expressément prévue par lesdispositions ci-après, il y a lieu de retenir les normes applicables à la destination la plusproche de celle de la construction* projetée.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 96


Pour les constructions* à usage d'habitation, il est exigé 1 place de stationnement parlogement.Pour les constructions* destinées à l’artisanat et aux bureaux, il est exigé une surfaceaffectée au stationnement correspondant aux besoins de l’activité, clients, visiteurs etpersonnels.Pour les constructions* et installations nécessaires à un service public ou d’intérêtcollectifLe nombre de places de stationnement à aménager pour les véhicules et les deux rouesmotorisées est déterminé en tenant compte de la nature de l’équipement, de sa situationgéographique, du regroupement de différents équipements sur le même site. Cet examen peutaboutir à n’exiger l’aménagement d’aucune place de stationnement.12.3. REGLES DE STATIONNEMENT DES DEUX ROUES NON MOTORISESModalités de calcul du nombre de places de stationnement des cyclesLe nombre de place de stationnement est celui nécessaire à la destination de la construction*.Pour le stationnement des cycles, les normes applicables sont les suivantes :Destination Normes Applicables Type d'aménagementHabitat.Bureaux.Construction*s etinstallations nécessairesaux services publics oud'intérêts collectifs.Artisanat et activités nerelevant pas des autresdestinations.Pour 1 place de stationnement automobileréalisée, une surface supplémentaireminimum de 1,5 m² devra être réalisée pourles cycles.Pour 2 places de stationnement automobileréalisées, une surface supplémentaireminimum de 1,5 m² devra être réalisée pourles cycles.Pour 3 places de stationnement automobileréalisées, une surface supplémentaireminimum de 1,5 m² devra être réalisée pourles cycles.Aire de stationnementcouverte*Aire de stationnementcouverte*Aire de stationnementcouverte*ARTICLE UX 13OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'ESPACES LIBRES*, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONSLes espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulierafin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestionde l’eau pluviale.Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualitédes espaces libres* doit être maintenue ou améliorée.Les arbres existants devront être conservés dans la mesure du possible. Tout arbre abattudevra être remplacé si l’espace libre* restant le permet.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 97


Il conviendra de privilégier des essences locales (cf. Annexe paysagère relative aux essenceslocales recommandées jointe au présent règlement du PLU).Les espaces libres* seront le moins imperméabilisé possible.Les aires de stationnement des véhicules motorisés doivent faire l’objet d’un traitementpaysager d’ensemble, y compris les délaissés.Pour les aires de stationnement, il sera demandé un arbre de haute tige pour 100 m2 desuperficie affectée à cet usage.Les principes de plantation* à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagementrelatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent êtrerespectés.COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLSARTICLE UX 14Le Coefficient d’Occupation des Sols est fixé à 1.Le COS n’est pas fixé pour les services publics ou d’intérêt collectif.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 98


COMMUNE DE CHATELAILLON-PLAGEPLAN LOCAL D'URBANISMERévision prescrite le 27 avril 2007Projet arrêté le 28 juin 2012Révision approuvée le 28 mars 2013REGLEMENTTITRE III –DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES A URBANISERLes zones à urbaniser sont :- la zone AU, contenant les secteurs :• AUa,• AUb,• AUbs1,• AUp.- la zone AUL, contenant le secteur :• AULhs1,- la zone 1AU.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 99


ZONE AUCARACTERE DE LA ZONE AULa zone AU recouvre des terrains en contact avec la zone agglomérée, mais dont le caractèrenaturel, la configuration et la superficie notamment imposent le recours à une opérationd’aménagement pour rechercher une cohérence d’ensemble.Elle est destinée à l’urbanisation future à court ou moyen terme. Les principesd’aménagement de ces espaces sont précisés dans les « Orientations d’aménagement relativesà des quartiers ou à des secteurs » du présent plan local d’urbanisme (pièce n°3).La vocation de la zone AU est de permettre la construction* d’ensembles immobiliersnouveaux à vocation essentiellement d’habitat sous diverses formes et pouvant accueillir desactivités compatibles avec le caractère résidentiel.La zone AU comprend les secteurs suivants :- le secteur AUa, correspondant au quartier d’extension du lotissement de la collined’Angoute,- les secteurs AUb et AUbs1 (potentiellement surbmersible), correspondant au quartierdu Haut-Rillon,- le secteur AUp, correspondant au sommet de la colline d’Angoute,Les secteurs AUa, AUb et AUp sont identifiés comme des secteurs à protéger pour des motifsd’ordre culturel, écologique et paysager.Dans le secteur AUa : Dans le cas d'un lotissement ou dans celui de la construction*, sur unmême terrain, de plusieurs bâtiment*s dont le terrain d'assiette doit faire l'objet d'une divisionen propriété ou en jouissance, les règles édictées ne seront pas appréciées au regard del'ensemble du projet, mais pour chaque parcelle issue de ladite division.Les règles ci-dessous sont essentiellement destinées à :- créer un tissu urbain favorisant la mixité sociale dans l’habitat, notamment par laréalisation de logements sociaux- à créer un tissu urbain diversifié dans ces fonctions, notamment par l’implantationd’activités compatibles avec l’habitat,- de permettre des formes urbaines variées, et respectueuses de l’environnement et dusite,- à organiser les interactions avec le tissu urbain existant,- à protéger les personnes et les biens contre les risques d’inondation / submersionmarine,- prévenir et prendre en compte le risque submersion.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 100


Les principes d’aménagement à réaliser figurent dans les orientations d’aménagementrelatives à des quartiers ou à des secteurs, du présent Plan Local d’Urbanisme doivent êtrerespectées.Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant tous lesterrains situés dans un secteur indicé « s » ne sont pas systématiquement soumis aux règlesrelatives à la prise en compte du risque submersion.Pour le savoir, il convient de se reporter notamment au préambule du règlement du PLU etaux articles 1 et 2 de la zone concernée afin de connaître la constructibilité des terrains.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 101


REGLES APPLICABLES A LA ZONE AUOCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITESARTICLE AU 11.1. Sont interdites les occupations et utilisations du sol suivantes :- les constructions* et installations destinées à l’industrie,- les nouvelles constructions* et installations destinées à l’entrepôt,- les constructions* et installations destinées à l’exploitation forestière,- les nouvelles constructions* et installations destinées à l’exploitation agricole,- les dépôts de véhicules à l’exception de ceux liés à une occupation ou utilisation du solautorisée ou au fonctionnement d’un service public,- les garages collectifs de caravanes ou de résidences mobiles de loisirs,- les dépôts non couverts de matériaux, ferrailles, combustibles solides, déchets,- le stationnement des caravanes isolées et qui sont utilisées en habitat permanent,- Les habitations légères de loisirs (HLL), les parcs résidentiels de loisirs (PRL) et terrainsaménagés pour l’accueil des campeurs et des caravanes.- les affouillements et exhaussements* du sol à l’exception de ceux directement liés ounécessaires à une occupation ou utilisation admise,- l’ouverture et l’exploitation de carrières,- les parcs d’attractions,- les installations classées nouvelles classées soumises à autorisation préalable, àenregistrement ou à déclaration.1.2. Dans le secteur AUp, est interdit tout nouveau bâtiment1.3. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine(AUbs1), sont interdits, et selon le tableau ci-dessous :Secteurdu PLUAUbs1Partie de terraind’assiette située(en mètre NGF)A : entre 2,50 et 3,00B : entre 2,00 et 2,50C : en-dessous de 2,00Cote deréférence *en mètre NGFCote plancher*du secteur considéréen mètre NGF3,00 3,50(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « « C » (cf. tableauci-dessus) :- les caves et les sous-sols,- le stockage en-dessous de la cote de référence* des produits dangereux ou polluants et/oudes produits susceptibles de flotter ou de faire obstacle à l’écoulement des eaux,- les occupations ou utilisations du sol susceptibles de faire obstacle à la libre circulation del’eau : les clôtures et constructions* ne doivent pas créer de poches ou réserves d’eauenfermées d’où l’eau ne pourrait pas s’évacuer par écoulement naturel,PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 102


- les exhaussements du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à uneoccupation ou utilisation admise et à condition de ne pas aggraver le risque submersion,- les établissements recevant des populations à caractère vulnérable et les établissementsnécessaires à la gestion de crise.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau cidessus):- tout nouveau bâtiment.ARTICLE AU 2OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONSPARTICULIERESSont admises sous conditions les occupations et utilisations du sol citées ci-dessous à conditionque les niveaux des nouveaux planchers créés soient situés à une cote supérieure ou égale à3m50 NGF (à l’exception des règles particulières du 2.2.3).2.1 CONDITIONS RELATIVES AUX DESTINATIONS DES CONSTRUCTIONS*2.1.1. Les constructions* sont autorisées lors de la réalisation d’une opération d’aménagementd’ensemble portant sur tout ou partie de la zone, n’excluant pas une réalisation au fur et àmesure de la réalisation des équipements internes à la zone ; cette disposition ne s’appliquepas aux constructions* à destinations d’équipements collectifs.L’opération projetée doit être compatible avec les orientations d’aménagement.2.1.2. Sont admises les constructions* et installations nécessaires aux services publics oud’intérêt collectif sous réserve d’une bonne insertion paysagère dans le site.2.2 CONDITIONS RELATIVES A DES RISQUES OU DES NUISANCES.2.2.1. Sont autorisés l'aménagement et l'extension des constructions* existantes à usaged'habitation dans les limites d'occupation du sol fixées à l'article AU 14 du présent chapitre.2.2.2. Dans le secteur AUp, sont autorisés :- les aménagements légers, les promontoire et belvédère, les jardins, sous réserve qu’ilsne compromettent pas la qualité paysagère et ne portent pas atteinte à la préservationdes milieux,- les clôtures sous réserve qu’elles gardent un aspect naturel.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 103


2.2.3 Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine(AUbs1), sont autorisées sous conditions, et selon le tableau ci-dessous :Secteurdu PLUAUbs1Partie de terraind’assiette située(en mètre NGF)A : entre 2,50 et 3,00B : entre 2,00 et 2,50C : en-dessous de 2,00Cote deréférence*en mètre NGFCote plancher*du secteur considéréen mètre NGF3,00 3,50(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A » (cf. tableau ci-dessus) :- les occupations et utilisations du sol admises dans la zone considérée sous réserve que lesniveaux de premier plancher créé soient situés au-dessus de la cote de plancher* du secteurconsidéré.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau cidessus):- les extensions de bâtiments existants au moment de l’approbation du PLU sous réserve dene pas augmenter la capacité d’accueil (pas de nouveaux logements).Il pourra s’agir d’une surélévation du bâtiment existant et/ou d’une extension d’emprise ausol* limitée à 30m² à partir de la date d’approbation du PLU, limitée à 50 % de la superficiede l’unité foncière*.Les surfaces de plancher créées devront être situées au-dessus de la cote plancher* dusecteur considéré.- le changement de destination* des constructions*, à condition de ne pas augmenter lavulnérabilité des biens et des personnes et de ne pas créer de nouveau logement.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « C » (cf. tableau ci-dessus):- les travaux de mise en sécurité.2.3 CONDITIONS RELATIVES A LA CREATION DE LOGEMENTS SOCIAUXDans l’ensemble de la zone et de ses secteurs, pour tout programme de logementscomportant :• soit 10 logements ou plus ;• soit représentant une surface de plancher supérieure à 1 000 m² ;• soit portant sur une unité foncière* de 2 500 m² minimum avant division à la date du 19décembre 2008 ;il doit être réalisé au minimum 26 % de logements locatifs bénéficiant du concours de l’Etat(de type PLAI, PLUS ou équivalent).Lorsque l’application de la règle conduit à ne faire que 1 ou 2 logements locatifs sociaux*,ceux-ci peuvent être de statut PLS, dans la limite des agréments attribués par l'Etat.La règle ne s'applique pas dans le cas d'une division familiale gratuite d'une parcelle d'unesuperficie inférieure à 3 500 m² (partage successoral ou acte assimilé, donation au sein d’unemême famille ou acte assimilé) ;Dans les ZAC et les projets d’ensemble*, le taux s'applique également, mais de façon globale àl'échelle de l'opération et non par constructeur ;PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 104


ARTICLE AU 3CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES* PUBLIQUES OU PRIVEESET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLICLa réalisation des viabilités et équipements sont à la charge des aménageurs.3.1. ACCÈS*3.1.1. L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire auxexigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*,de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchetsménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble debâtiments* envisagé.Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leurconfiguration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ouespaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports deréseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*.Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune3.1.2. Aucun accès* automobile ne peut s'effectuer sur les voies* affectées exclusivement auxcycles et piétons.3.2. VOIRIE3.2.1. Les caractéristiques des voies* de desserte des constructions*, qu’elles soient existantesou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions*qu’elles doivent desservir.3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse.3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhiculesassurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le casdes voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournementlibre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchetspuissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière.3.2.5. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigéenotamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisonsinterquartiers.Les principes de voirie*, de carrefour, de liaison douce et de continuité cyclable à réaliserfigurant dans les orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs, duprésent Plan Local d’Urbanisme doivent être respectés.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 105


ARTICLE AU 4CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D'EAU,D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENTLa réalisation des viabilités et équipements sont à la charge des aménageurs.4.1. EAU POTABLEToute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans lesconditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau.Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour(clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public.Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deuxréseaux doivent être totalement séparés.4. 2. EAUX USÉES4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eauxusées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomérationde La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* seraassainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant leraccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les« Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domainepublic doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communautéd’Agglomération de la Rochelle.4. 3. EAUX PLUVIALES4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltrationdoivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur lesfonds voisins.Exceptions :1/ En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité duterrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre deprotection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puisrejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le SchémaDirecteur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf.tableau ci-dessous).2/ De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries deszones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dansun dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditionsdéfinies dans le tableau ci-dessous.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 106


Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial publicSurface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 haDébit de fuiteautorisé au réseau public3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare3/ En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle(absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public deseaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité.4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et lasensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé.4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahierde Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de laCommunauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations).4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltrationou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux derefroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines.4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION)4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliersdoivent l'être également.4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de construction*s,les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câblestorsadés.4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris lesréseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension,téléphone.En outre, la réalisation du réseau fibre optique (fourreaux…) est obligatoire.4.5. RESEAU DE CHALEUR ET /OU DE FROIDL’utilisation des nouveaux modes de production de chaleur et /ou de froid type, géothermie,puits canadien, pompe à chaleur est autorisée.4.6. DECHETS MENAGERSPour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs seraprévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan locald’urbanisme pour plus d’informations).4.7. FOSSESLes ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront êtreentretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bonPLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 107


écoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pourleur entretien.SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLESARTICLE AU 5Non réglementé.ARTICLE AU 6IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ETAUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)6.1. CHAMP D’APPLICATIONLes voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présentarticle sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usagepublic qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer.Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien etl’accès* aux berges.Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régiespar l’article 11.L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture.Lorsqu'il est prévu un élargissement de voie*, de carrefour ou de place par servituded'alignement*, ou s’il est prévu un emplacement réservé, ce sont ces limites futures quis'imposent.6.2. REGLE GENERALE6.2.1. Dans la zone AU :Les bâtiments* doivent être implantés en observant, par rapport à l'alignement* des voies* etemprises publiques un retrait* d’au moins 3 mètres, mesuré horizontalement de tout point desbâtiments*.6.2.2. Dans le secteur AUa (AUas7):Les bâtiments* doivent être implantés en observant, par rapport à l'alignement* des voies* etemprises publiques un retrait* d’au moins 5 mètres, mesuré horizontalement de tout point desbâtiments* sauf le long des principes de cheminements piétons existants ou à créer où leretrait* est d’au moins 3 mètres.6.2.3. Dans le secteur AUb (AUbs1) :Au moins les 2/3 de la façade* sur rue des constructions* doit être implantée en observant,par rapport à l'alignement* des voies* et emprises publiques existantes ou à créer un retrait*de trois à cinq mètres, mesuré horizontalement de tout point des bâtiments*.Pour le 1/3 restant, la construction doit être implantée en observant par rapport àl’alignement un retrait minimum de cinq mètres.Les clôtures et les portails seront implantés à l'alignement* des voies* et emprises publiquesexistantes ou à créer.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 108


6.2.4. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.6.2.5. Les constructions* ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées àl’alignement ou en retrait.6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES6.3.1. Lorsqu’un projet d’ensemble* détermine des implantations spécifiques et motivées parle projet ou un gain significatif en termes d’économies d’énergie, un recul* de 3,00 m ou uneimplantation différente peuvent être admises.6.3.2. Une implantation autre que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent est autorisée,dans le but d’une meilleure intégration du projet dans son environnement, dans les cassuivants :- Lorsqu’il s’agit de travaux d’extension, de surélévation ou d’amélioration de bâtiments*existants à la date d’approbation du PLU, implantées en retrait* par rapport à l’alignement*,les travaux peuvent être réalisés en respectant la même implantation que celle du bâtiment*existant.- Lorsqu’un bâtiment* voisin est implanté différemment de la règle fixée ci-dessus, lebâtiment* projeté peut avoir la même implantation que ce dernier.- Lorsqu’un bâtiment* est implanté sur un terrain situé entre deux voies* ou sur un terrainsitué à l’angle de deux voies*, ce dernier peut être implanté avec un recul* moindre parrapport à l’alignement* d’une des voies*.6.3.3. Une implantation différente que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent pourraêtre imposée pour préserver les éléments de patrimoine identifiés au L.123-1-5,7 ème du codede l’urbanisme.6.3.4. Une implantation différente peut être possible lorsqu'il s'agit d'équipements techniquesliés à la sécurité, à un service public, à la gestion des eaux, à la distribution d'énergie tels queles transformateurs ;6.3.5. Dans les marges de recul*, peuvent être autorisés : la construction* de locaux vélos etordures ménagères sous réserve d’une intégration paysagère et architecturale en terme de covisibilité du domaine public et de hauteur, des adjonctions de faible emprise auxconstruction*s existantes répondant à des motifs d’isolation thermique, acoustique, àl’accessibilité, les dispositifs nécessaires à l’utilisation des énergies renouvelables sousréserve d’une intégration paysagère et architecturale …6.3.6. A titre exceptionnel et sous réserve d’une intégration paysagère et architecturale uneimplantation différente pourra être acceptée à condition que le projet permette d'éviter oude réduire significativement l'émission de gaz à effet de serre, ou l'installation de dispositifsfavorisant la retenue des eaux pluviales ou la production d'énergie renouvelablecorrespondant aux besoins de la consommation domestique des occupants de l'immeuble ou dela partie d'immeuble concernés.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 109


(cf. annexe du présent règlement relative à une conception des bâtiments* de manière à cequ’ils bénéficient au mieux des apports solaire afin de les utiliser pour l’éclairage naturel, lechauffage, etc.…).6.3.7. D’autres implantations seront possibles lorsque la construction* fait l’objet d’un projetd’ensemble* et justifie de dispositions architecturales ou urbanistiques particulières.6.3.8. Il n’est pas fixé de règle d’implantation des constructions* pour les bâtiments*nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.ARTICLE AU 7IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES*7.1. CHAMP D’APPLICATIONLes dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport auxlimites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6.Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit.7.2. REGLE GENERALE7.2.1. Dans la zone AU et les secteurs AUb et AUbs1Implantation par rapport aux limites séparatives latérales*Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, peuvent être implantées sur une ou sur les deuxlimites séparatives latérales* et/ou en observant un retrait par rapport à une ou plusieurslimites latérales*. Ce retrait* doit être au moins égal :- à 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines oudes châssis fixes à vitrage translucide,- ou à 4 mètres si la façade correspondante comporte des baies autres que celles citéesci-dessus.- Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades du bâtiment et leslimites séparatives*.Implantation par rapport aux limites de fond de terrain*Les constructions nouvelles doivent respecter les retraits explicités dans l’article 7.2.1., àsavoir :- à 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines oudes châssis fixes à vitrage translucide,- ou à 4 mètres si la façade correspondante comporte des baies autres que celles citéesci-dessus.- Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades du bâtiment et leslimites séparatives*.Toutefois, l’implantation sur ces limites de fonds de terrain est admise dans l’un ou l’autredes cas suivants :- lorsque la construction nouvelle s’adosse à un bâtiment en bon état déjà implanté enlimite séparative sur l’unité foncière voisine et que la hauteur et le volume de cettenouvelle construction est inférieure ou sensiblement égale à celle du bâtiment voisinexistant.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 110


- lorsque la hauteur de la nouvelle construction n’excède pas 4,5 m pour les parties debâtiments situés dans les marges de recul exprimés dans l’article 7.2.1.En cas d’implantation d’un bâtiment* en limite séparative*, aucune ouverture non fixe et nontranslucide ne pourra être créée sur cette limite.7.2.2. Dans le secteur AUa :Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, doivent observer un retrait* d’au moins 3 mètres parrapport à toutes les limites séparatives*.7.2.3. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.7.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES7.3.1. Dans le cadre d’un projet d’ensemble*, une implantation différente des constructions*par rapport aux limites séparatives* pourra être autorisée pour des raisons d’ordrearchitectural et de composition de l’espace public.ARTICLE AU 8IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SURUNE MEME PROPRIETENon réglementé.EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE AU 9Les règles ci-dessous s’appliquent sous réserve de l’article AU 2, relatif notamment à la priseen compte du risque submersion.9.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*L’emprise au sol* des constructions* ne doit pas excéder :- 60 % de la superficie de l’unité foncière* dans la zone AU,- 50 % de la superficie de l’unité foncière* dans le secteur AUa,- 60 % de la surface de l’unité foncière*, à l’exception des programmes de logementslocatifs sociaux*, pour lesquels l’emprise pourra être portée à 70 % dans les secteursAUb et AUbs1.L’emprise au sol* des constructions* nécessaires à un service public ou d’intérêt collectif n’estpas limitée.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 111


HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE AU 1010.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEURLa hauteur maximale est mesurée de manière différente pour les constructions*, ou parties deconstruction*, établies dans, ou au-delà, d’une bande de 15 mètres de profondeur.Cette bande est mesurée perpendiculairement à partir de l'alignement* des voies* et emprisespubliques existantes ou à créer.Dans la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, oud’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé decette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen de lavoie* qui fait face à l’assiette du projet et au droit des extrémités de cette construction*.Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*,ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé decette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen duterrain nature* aux extrémités de cette construction*.10.2 REGLE GENERALEDans la bande de 15 mètres de profondeur définie ci-dessus, la hauteur maximale d’uneconstruction, ou d’une partie de construction, ne doit pas excéder :- 8 mètres dans la zone AU.- 8 m dans le secteur AUa dans les secteurs dont le terrain d’assiette est compris entre 5 et15 à m NGF, 4,5 m dans les secteurs compris entre 15 et 18 m NGF, 0 m dans les secteurs audelà de 18 m NGF.- 10 m dans les secteurs AUb et AUbs1,Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur définie ci-dessus, la hauteur maximaled’une construction, ou d’une partie de construction, ne doit pas excéder 4 mètres dans lamarge de recul* définie à l’article 7.2.1.10.3. DISPOSITIONS PARTICULIERESDans le cadre de projet d’ensemble* dans les secteurs AUb et AUbs1, des dépassementsponctuels dans la limite maximale de 11 m hors tout peuvent être admis lorsqu'ils sontjustifiés par des dispositions d'ordre architectural ou urbanistiqueLes principes de hauteurs figurant dans les « orientations d’aménagement relatives à desquartiers ou des secteurs » du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 112


ARTICLE AU 11ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS– CLOTURES11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTIONS*11.1.1. Principes générauxLe projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptionsspéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions oul'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porteratteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ouurbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’auxpaysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de constructions*nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants(restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexesqui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelleelles se rattachent.A ce titre, l’aspect esthétique des constructions* nouvelles ainsi que les injonctions oumodifications de constructions* existantes, ne doivent pas être de nature à porter atteinte àce caractère spécifique ni à l’intérêt des paysages urbains et naturels environnants.A titre exceptionnel des projets contemporains, c’est-à-dire, faisant l’objet d’une véritablerecherche architecturale et d’une conception originale (toiture terrasse*, végétalisées, etc.…)peuvent être autorisés. Des rappels de l’architecture balnéaire sont souhaités afin de tenircompte de l’environnement de la ville balnéaire de <strong>Châtelaillon</strong>-<strong>Plage</strong>.Les constructions* et aménagements de toute nature devront dans la mesure du possible,respecter tant en terme de volume que de matériaux, les dispositions édictées dans l’annexejointe au règlement du PLU, intitulée « Charte architecturale ».L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses,agglomérés de ciment, etc.) est interdit.Les murs en moellons existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’accès* ou dedémolition, et faire l’objet d’une maintenance*.Les éléments repérés au titre du L123-1-5 7 e doivent être conservés dans les conditionsprévues aux dispositions générales.11.1.2. Les constructions* de type balnéaireLes couverturesLes couvertures seront réalisées en tuiles plates losangées ou similaires ou creuses depréférence vernissées ou ardoises.Les débords de toit de 35 cm minimum, les pannes apparentes sauf en limite séparative*, lesplanches de rives en bois peintes ou zinc sont obligatoires dans tous les cas. Les rives en tuilessont interdites.Les lambrequins, les décors de toiture sous forme de fronton et autres décors architecturauxsont fortement recommandés.Les tuiles faitières ou moulurées et les épis en faitage* sont fortement recommandés.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 113


Les ouverturesLes percements sur rue seront plus hauts que larges, dans la proportion d’au moins 1,5 foispour 1 et comporteront des petits bois extérieurs.Les petits percements de type salle de bains ou toilettes (en dessous de 100x150) ne peuventêtre qu’exceptionnellement tolérés.Les percements sur rue seront munis de volets battants ou persiennes ou coulissants d’aspectbois ou métal, de couleur autre que bois et blanc. Les teintes vives et variées sontrecommandées.Les volets roulants intérieurs sont interdits sur la façade rue. Exceptionnellement les voletsroulants sur baies* pourront être autorisés lorsque le projet architectural le justifie ; ils serontd’aspect métallique de couleur autre que blanc.Les linteaux des ouvertures et percements seront alignés en façade*.Une composition couleur sera demandée pour tous les éléments de façade* : porte d’entrée,porte de garage, boiserie, débords de toit, planche de rive, pannes débordantes, porches,auvent, clôture.Les porches et auvents seront en bois et non maçonnées en façade*.Les ouvrages en saillie sur le domaine public :Les balcons en saillies ne devront pas dépasser 1,80 m de largeur au premier niveau, 1,60 mde largeur au 2 ème niveau et 3 ème niveau.Les garde-corps et appuis de balcons en béton ne sont pas autorisés.Les gardes corps seront de type ferronnerie d’inspiration baroqueLes façades* :Les matériaux de façade* devront être diversifiés et comporter un mélange d’enduits, depierres, de brique ou de céramique. Les imitations de matériaux telles que faux bois, faussesbriques ou fausses pierres sont possibles à condition de ne pas composer 100 % de la façade*.Les enduits et revêtements de ton uniforme, ainsi que l’emploi à nu de matériaux destinés àêtre recouverts (carreaux de plâtres, brique creuses, agglomérés de ciment, etc…) sontinterdits.Les enduits seront lisses, grattés ou talochés. Les enduits tyroliens en alternance avec lesenduits lissés, suivant une mise en œuvre traditionnelle, seront recommandés.Les enduits seront de couleur autre que blanc.Les angles des murs, les entourages de percements, les dessous de toiture, les soubassementsseront traités par des tableaux d’encadrement blancs en peinture ou surépaisseur d’enduit.Les bardages* sont interdits. A titre exceptionnel lorsque le bardage* contribue à insérer unearchitecture intermédiaire « extension d’un bâtiment* ou annexe », le bardage* zinc, bois oucomposite de bois posé de préférence verticalement pourra être autorisé à condition qu’il soitpeint et qu’il n’ait pas un aspect brillant.11.1.3. Les constructions* de type contemporain balnéaireLes couverturesLes couvertures seront de tuiles plates mécaniques, losangées et/ou creuses de préférencevernissées et/ou en toitures-terrasses.Les façades*Les constructions* pourront comporter des bardages* en zinc ou bois ou composite de boispeints, et à condition que leur conception fasse l’objet d’une recherche architecturale.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 114


Les ouverturesDes ouvertures généreuses (grandes baies* vitrées, etc…) sont recommandées.Les fenêtres visibles de la rue ne seront pas obligatoirement munies de volets.Les volets devront par leur matériau et leur aspect s’intégrer au projet d’ensemble** de laconstruction*, en particulier sur la façade* côté rue.Les volets roulants extérieurs sont interdits sur la façade rue.Sont autorisés les volets battants, repliables, coulissants de couleur ni bois, ni blanc. Lesvolets roulants intérieurs sont autorisés.Des décors ou matériaux rappelant le style balnéaire sont fortement recommandés11.1.4. Les constructions* traditionnellesLes toituresA l’exception des projets de faible emprise en surface et en profondeur tels que les garages,abris à outils, constructions* annexes, petites pièces supplémentaires, etc..., lesconstructions* doivent être couvertes avec des toitures à deux ou plusieurs pentes avec depréférence les lignes de faîtage du bâtiment* principal parallèles à la rueLes couvertures seront réalisées en tuiles creuses de type tige de botte ou romane canal detons mélangés ou tuiles plates losangées.Les façades*Les enduits lissés, grattés, talochés ou bruts de lance à granulométrie très fine sont prescrits.Les enduits seront de teintes clairesLes ouvertures- Les fenêtres seront nettement plus hautes que larges dans la proportion d'au moins 1/1,5,- Les petites ouvertures (salle de bain, WC…) sont interdites en façade*. Elles devrontreprendre les dimensions des ouvertures traditionnelles (100x150).- Les ouvertures cintrées auront une flèche de 5 cm maximum En tout état de cause, ellesseront limitées à une ou deux ouvertures par façade* et ne seront autorisées que si elles nedétériorent pas l’harmonie de la façade*.- Les fenêtres seront munies de volets battants ou persiennes en bois ou aluminium oucomposite de bois ou matériaux non brillants.- Les volets roulants visibles de la voie* sont interdits sur la façade rue.11.2. LES CLOTURESRègles Générales :Les clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrerharmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à lahauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voie*s publiques ouprivées.La hauteur et la nature des portails et portillons sera en harmonie avec le reste de la clôture.Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces.Les murs en moellons existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’accès* ou dedémolition, et faire l’objet d’une maintenance*.A proximité immédiate des carrefours, des modalités particulières de clôture peuvent êtreimposées pour des raisons de sécurité : interdiction de mur plein, de haies vives, d'arbres,d'arbustes, d’une hauteur limitée à 0,60 m, réalisation de pan coupé, ….Les clôtures anciennes d’esprit baroque balnéaire seront conservées autant que possible.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 115


Mise en œuvre :A l’alignement* des voies* publiques ou privées et des emprises publiques, et jusqu’au droitde la façade* du bâtiment*, les clôtures doivent être constituées d’un muret de 0,60 mètreenduit avec barbacanes pour permettre la circulation de l’eau, surmonté d’une grille d’unehauteur de 1,20 mètre maximum.La hauteur totale ne dépassera pas 1,80m sauf réhabilitation ou prolongement d’une grille deplus grande hauteur.Un feston pourra être posé derrière la grille, de couleur identique à celle de la grille.Les clôtures en limites séparatives* seront constituées :- soit d’un grillage d’une hauteur de 1,80 m doublée d’une haie vive, d’essence locale(cf. annexe paysagère relative aux essences locales recommandées jointe au présentrèglement),- soit du même dispositif que celui utilisé sur rue,- soit d’un muret de 0,60 mètre surmonté d’un grillage ou d’une grille ou de panneauxpeints, le tout ne pouvant pas excéder 1,80 m de hauteur.- Soit d’un mur n’excédant pas 1,80 m équipé de barbacanes si celui-ci n’est pas visibledepuis la rue.Les murets seront enduits sur les deux facesLes matériaux d’aspect brillant sont interdits.Les brandes, canisses, toiles, coupe-vent et autres matériaux sont interdits sur les clôtures.Toutefois, des clôtures différentes pourront être admises pour tenir compte des clôtures deshabitations proches.Dans le secteur AUp, les clôtures en limite séparative ou de fond de terrain serontconstituées d’une haie doublée ou non d’un grillage.11.3. LES ELEMENTS TECHNIQUES ET DISPOSITIFS ENERGETIQUESLes équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurstéléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets,compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures ens'implantant selon une logique de dissimulation.En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale dupaysage dans les meilleures conditions.Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, saufimpossibilité technique.Sur les bâtiments* identifiés au titre de l’article L.123-1-5 7°du code de l’urbanisme, lerecours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et detechniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …)peut être admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement.L’isolation par l’extérieur des constructions* repérées au titre de l’article L.123.1.5.7° ducode de l’urbanisme doit reproduire à l’identique les éléments des façades*.11.4. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLESDans les secteurs soumis à des risques d'inondations :- les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libreécoulement des eaux.- les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-dechausséeest manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 116


ARTICLE AU 12OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'AIRES DE STATIONNEMENT12.1. GENERALITES ET MODALITES DE CALCUL DU NOMBRE DE PLACES12.1.1 Modalités de réalisation des places de stationnementLe stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assurésur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dansl’environnement immédiat du projet.Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présentarticle, il peut être fait application des dispositions mentionnées à l'article 4 des DispositionsGénérales du présent document.12.1.2 Modalités de calcul du nombre de places de stationnementDès lors que la norme de stationnement est exprimée par tranche, la place de stationnementest comptabilisée par tranche entamée.Le décompte des places est différent selon la nature de l’opération envisagée.Pour les extensions de construction*- hors habitat : Il n’est tenu compte, pour le calcul des places de stationnement exigées, quedes besoins supplémentaires créées par les modifications.- pour l’habitat : Dans le cas d’extension d’une construction* à usage d’habitation ne créantde nouveau logement, il ne sera pas exigé de nouvelle place de stationnement.Pour les changements de destinationLe nombre de places exigé est celui prévu pour les constructions* nouvelles.Pour les travaux de réhabilitationAucune place de stationnement n’est requise, même dans le cas d’augmentation de la SHON,dès lors que les travaux sont réalisés dans le volume bâti existant. Toutefois, lorsque lestravaux ont pour effet de créer un ou plusieurs logements, les normes fixées au chapitre12.1.1 (constructions* nouvelles) ci-dessus sont applicables pour les logementssupplémentaires.Lorsqu’une construction* comporte plusieurs destinations, le nombre total de places destationnement exigibles sera déterminé en appliquant à chacune d’elles la norme qui lui estpropre.Lorsque le nombre total de places de stationnement exigées n’est pas un nombre entier,celui-ci sera arrondi à l’entier supérieur.12.2. REGLES DE STATIONNEMENTDès lors que la destination de la construction* projetée n’est pas expressément prévue par lesdispositions ci-après, il y a lieu de retenir les normes applicables à la destination la plusproche de celle de la construction* projetée.Pour les constructions* à usage d'habitation, il est exigé 1 place pour les constructions de 1à 80 m² et 2 places minimum pour les constructions de 81 m² et plus.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 117


Dans le cadre de projets d’ensemble*, il est exigé 0,5 place supplémentaire par logement enbordure des voie*s de desserte et implantée de manière à ne pas gêner la circulation.Pour les constructions* et installations nécessaires à un service public ou d’intérêtcollectif, les hébergements hôteliers, les constructions* à destination de bureaux,commerces ou artisanat, le nombre de places de stationnement à aménager pour lesvéhicules et les deux roues motorisées est déterminé en tenant compte de la nature del’équipement, de sa situation géographique, du regroupement de différents équipements surle même site. Cet examen peut aboutir à n’exiger l’aménagement d’aucune place destationnement.12. 3. REGLES DE STATIONNEMENT DES DEUX ROUES NON MOTORISESModalités de calcul du nombre de places de stationnement des cyclesLe nombre de place de stationnement est celui nécessaire à la destination de la construction*.Pour le stationnement des cycles, les normes applicables sont les suivantes :Destination Normes Applicables Type d'aménagementHabitat.Bureaux.Constructions* etinstallations nécessairesaux services publics oud'intérêts collectifs.Commerces.Artisanat et activités nerelevant pas des autresdestinations citées.Hébergements hôteliers.Pour 1 place de stationnement automobileréalisée, une surface supplémentaireminimum de 1,5 m² devra être réalisée pourles cycles.Pour 2 places de stationnement automobileréalisées, une surface supplémentaireminimum de 1,5 m² devra être réalisée pourles cycles.Pour 3 places de stationnement automobileréalisées, une surface supplémentaireminimum de 1,5 m² devra être réalisée pourles cycles.Aire de stationnementcouverte*Aire de stationnementcouverte*Aire de stationnementcouverte*ARTICLE AU 13OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'ESPACES LIBRES*, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONS13.1. ASPECT QUALITATIFPour l’ensemble des projets :Les espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulierafin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestionde l’eau pluviale et des écoulements en cas de submersion.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 118


Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualitédes espaces libres* doit être maintenue ou améliorée.Les arbres existants devront être conservés dans la mesure du possible. Tout arbre abattudevra être remplacé si l’espace libre* restant le permet.Il conviendra de privilégier des essences locales (se référer à l’annexe paysagère relative auxessences locales recommandées).Les aires de stationnement des véhicules motorisés doivent faire l’objet d’un traitementpaysager d’ensemble, y compris les délaissées.Les espaces boisés classés figurant aux documents graphiques du règlement doivent respecterles dispositions de l’article 6 des dispositions générales du présent règlement.Les éléments de patrimoine naturel identifiés en vertu du 7° de l’article L.123-1-5 du code del’urbanisme sur les documents graphiques du règlement et dont la liste figure aux annexes duprésent règlement doivent respecter les dispositions de l’article 5 des Dispositions généralesdu présent règlement.En outre, pour les projets d’ensemble*, un ou plusieurs espace(s) d’agrément commun(s),paysagé(s) et facilement accessible(s) à tous devront être aménagés. Les fonctions de cesespaces devront être clairement identifiées : cheminements piétons, pistes cyclables, aires dejeux, espaces de détentes, des espaces de pleine terre*, …13.2. ASPECT QUANTITATIF13.2.1. En dehors d’un projet d’ensemble* :> Pour les projets à vocation exclusive d’habitat :- Pour les unités foncières inférieures à 200 m², la surface aménagée en espace paysagé* n’estpas règlementée.- Pour les unités foncières entre 200 m² et 1 000 m ², au minimum 10 % de l’unité foncière*doit être aménagés en espace paysagé*. Au moins la moitié de cette surface devront être enpleine terre*.- Pour les unités foncières supérieures à 1 000 m ², au minimum 20% de l’unité foncière* doitêtre aménagés en espace paysagé*. Au moins, la moitié de cette surface devront être enpleine terre*.> Pour les autres projets :- Pour les unités foncières inférieures à 200 m², la surface aménagée en espace paysagé* n’estpas règlementée.- Pour les unités foncières supérieures à 200 m², au minimum 10 % de l’unité foncière* doitêtre aménagés en espace paysagé*.13.2.2. Pour les projets d’ensemble* :Les espaces d’agrément*communs paysagés représenteront au moins 10 % de la superficie del’unité foncière* du projet d’ensemble*.En outre, pour chaque terrain issu de la division ou chaque lot, il conviendra de respecter lesdispositions du 13.2.1.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 119


Les principes de plantation* à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagementrelatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent êtrerespectés.COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLSARTICLE AU 14Le Coefficient d’Occupation des Sols est fixé à :- 0,6 dans la zone AU et les secteurs AUb et AUbs1,- 0,5 dans le secteur AUa.Le COS n’est pas fixé pour les services publics ou d’intérêt collectif.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 120


ZONE AULCARACTERE DE LA ZONE AULLa zone AUL regroupe les parties du territoire destinées à accueillir des équipements d’intérêtcollectif publics ou privés d’éducation et de santé, de loisirs, de sport, culturel,…Elle est destinée à l’aménagement futur à court ou moyen terme.La zone AUL comprend ne comprend qu’un seul secteur :- le secteur AULhs1, qui correspond à des espaces naturels actuellement non équipés etdestinés à recevoir des installations ou aménagement en infrastructure ou superstructurenécessaires au service public ou d’intérêt collectif et liées aux activités hippiques, etpotentiellement submersible.Ce secteur est identifié comme une zone à protéger pour des motifs d’ordre culturel,écologique et paysager.Les règles ci-dessous sont essentiellement destinées à :- permettre le bon déroulement des activités tout en favorisant une bonne intégrationdes constructions* dans le site et son environnement,- à organiser les interactions avec le tissu urbain existant,- à protéger les personnes et les biens contre les risques d’inondation / submersionmarine,- prévenir et prendre en compte le risque submersion.Les principes d’aménagement à réaliser figurent dans les orientations d’aménagementrelatives à des quartiers ou à des secteurs, du présent Plan Local d’Urbanisme doivent êtrerespectées.Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant, tous lesterrains situés dans un secteur indicé « s » ne sont pas systématiquement soumises aux règlesrelatives à la prise en compte du risque submersion.Pour le savoir, il convient de se reporter notamment au préambule du règlement du PLU etaux articles 1 et 2 de la zone concernée afin de connaître la constructibilité des terrains.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 121


REGLES APPLICABLES A LA ZONE AULOCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITESARTICLE AUL 11.1. Sont interdites toutes les occupations et utilisations du sol qui ne sont pas visées àl’article AUL2 ci-dessous.1.2. Par ailleurs, dans le secteur soumis au risque d’inondation par submersion marine(AULhs1), sont interdits, et selon le tableau ci-dessous :Secteurdu PLUAULhs1Partie de terraind’assiette située(en mètre NGF) *A : entre 2,50 et 3,00B : entre 2,00 et 2,50C : en-dessous de 2,00Cote deréférence*en mètre NGFCote plancher*du secteur considéréen mètre NGF3,00 3,50(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « « C » (cf. tableauci-dessus) :- les caves et les sous-sols,- le stockage en-dessous de la cote de référence* des produits dangereux ou polluants et/oudes produits susceptibles de flotter ou de faire obstacle à l’écoulement des eaux,- les occupations ou utilisations du sol susceptibles de faire obstacle à la libre circulation del’eau : les clôtures et constructions* ne doivent pas créer de poches ou réserves d’eauenfermées d’où l’eau ne pourrait pas s’évacuer par écoulement naturel,- les exhaussements du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à uneoccupation ou utilisation admise,- les établissements recevant des populations à caractère vulnérable et les établissementsnécessaires à la gestion de crise.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau cidessus):- tout nouveau bâtiment.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 122


ARTICLE AUL 2OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONSPARTICULIERESSont admises sous conditions les occupations et utilisations du sol citées ci-dessous à conditionque les niveaux des nouveaux planchers créés soient situés à une cote supérieure ou égale à3m50 NGF (à l’exception des règles particulières du 2.3).2.1. Sont admises sous conditions les occupations et utilisations du sol suivantes sous réserved’une bonne insertion dans l’environnement :- les constructions* et occupations du sol destinées aux équipements d’intérêt collectifsanitaires et sociaux, sportifs, culturels, de loisirs et de sécurité,- les constructions* nouvelles à destination d’habitation à condition qu’elles soientnécessaires pour assurer la surveillance des constructions* et installations présentesdans la zone (logement de fonction) à condition qu’elles soient intégrées à un volumeexistant ou projeté et n’excède pas une surface de plancher de 100 m² au total;- les aires de jeux ;- les aires de stationnements paysagers ouverts au public.- les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêtcollectif ;2.2. Par ailleurs, sont uniquement admises dans le secteur AULhs1 sous conditions lesoccupations et utilisations du sol suivantes :- Les équipements d'accueil touristique et de loisirs liés aux activités hippiques, à l’exclusiondes campings ou caravanings mentionnés à l’article L 146.5 du code de l’urbanisme.- Les constructions* et installations, travaux ou ouvrages directement liés et nécessaire à desactivités touristiques et de loisirs liés aux activités hippiques, sous réserve que leurédification, leur localisation, leur nombre et leur nature, ne portent pas atteinte auxcaractéristiques des lieux,- Les constructions*, travaux ou ouvrages à destination de commerce et restauration*nécessaire à l’animation du site, à condition qu’elles ne comportent pas de pièce de sommeil,- Les exhaussements et affouillements de sol nécessaires à la mise hors d’eau des équipementsou à la gestion des eaux pluviales, les constructions*, aménagements et occupations du solaffectées à des équipements hippiques y compris les logements de gardiennage qui y sont liés,les constructions* nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 123


2.3. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine(AULhs1), sont autorisées sous conditions, et selon le tableau ci-dessous :Secteurdu PLUAULhs1Partie de terraind’assiette située(en mètre NGF)A : entre 2,50 et 3,00B : entre 2,00 et 2,50C : en-dessous de 2,00Cote deréférence *en mètre NGFCote plancher *du secteur considéréen mètre NGF3,00 3,50(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A » (cf. tableau ci-dessus) :- les occupations et utilisations du sol admises dans la zone considérée sous réserve que lesniveaux de premier plancher créé soient situés au-dessus de la cote de plancher* du secteurconsidéré.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau cidessus):- les extensions de bâtiments existants au moment de l’approbation du PLU sous réserve dene pas augmenter la capacité d’accueil (pas de nouveaux logements).Il pourra s’agir d’une surélévation du bâtiment existant et/ou d’une extension d’emprise ausol* limitée à 30m² à partir de la date d’approbation du PLU, limitée à 50 % de la superficiede l’unité foncière*.Les surfaces de plancher créées devront être situées au-dessus de la cote plancher* dusecteur considéré.- le changement de destination* des constructions*, à condition de ne pas augmenter lavulnérabilité et de ne pas créer de nouveau logement.• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « C » (cf. tableau ci-dessus):- les travaux de mise en sécurité.ARTICLE AUL 3CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES* PUBLIQUES OU PRIVEESET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLICLa réalisation des viabilités et équipements sont à la charge des aménageurs.3.1. ACCÈS*3.1.1. L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire auxexigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*,de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchetsménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble debâtiments* envisagé.Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leurconfiguration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ouespaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports deréseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*.Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la communePLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 124


3.1.2. Aucun accès* automobile ne peut s'effectuer sur les voies* affectées exclusivement auxcycles et piétons.3.2. VOIRIE3.2.1. Les caractéristiques des voies* de desserte des constructions*, qu’elles soient existantesou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions*qu’elles doivent desservir.3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse.3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhiculesassurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le casdes voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournementlibre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchetspuissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière.3.2.5. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigéenotamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisonsinterquartiers.Les principes de voirie*, de carrefour, de liaison douce et de continuité cyclable à réaliserfigurant dans les orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs, duprésent Plan Local d’Urbanisme doivent être respectés.ARTICLE AUL 4CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D'EAU,D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENTLa réalisation des viabilités et équipements sont à la charge des aménageurs.4.1. EAU POTABLEToute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans lesconditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau.Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour(clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public.Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deuxréseaux doivent être totalement séparés.4. 2. EAUX USÉES4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eauxusées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomérationde La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* seraassainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant leraccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les« Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 125


4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domainepublic doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communautéd’Agglomération de la Rochelle.4. 3. EAUX PLUVIALES4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltrationdoivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur lesfonds voisins.Exceptions :1/ En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité duterrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre deprotection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puisrejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le SchémaDirecteur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf.tableau ci-dessous).2/ De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries deszones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dansun dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditionsdéfinies dans le tableau ci-dessous.Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial publicSurface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 haDébit de fuiteautorisé au réseau public3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare3/ En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle(absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public ou dansles fossés des eaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé après accord de lacollectivité.4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et lasensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé.4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahierde Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de laCommunauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations).4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltrationou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux derefroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines.4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION)4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliersdoivent l'être également.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 126


4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de constructions*,les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câblestorsadés.4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris lesréseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension,téléphone.En outre, la réalisation de réseau fibre optique (fourreaux…) est obligatoire.4.5. RESEAU DE CHALEUR ET /OU DE FROIDL’utilisation des nouveaux modes de production de chaleur et /ou de froid type, géothermie,puits canadien, pompe à chaleur est autorisée.4.6. DECHETS MENAGERSPour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs seraprévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan locald’urbanisme pour plus d’informations).4.7. FOSSESLes ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront êtreentretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bonécoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pourleur entretien.SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLESARTICLE AUL 5Non réglementé.ARTICLE AUL 6IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ETAUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)6.1. CHAMP D’APPLICATIONLes voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présentarticle sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usagepublic qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer.Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien etl’accès* aux berges.Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régiespar l’article 11.L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture.Lorsqu'il est prévu un élargissement de voie*, de carrefour ou de place par servituded'alignement*, ou s’il est prévu un emplacement réservé, ce sont ces limites futures quis'imposent.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 127


6.2. REGLE GENERALE6.2.1. Dans le secteur AULhs1, les bâtiments* peuvent s’implanter à l’alignement* ou enretrait* de 3 m par rapport à l'alignement* des voies* publiques ou d'usage public ou de touteautre emprise publique*, ou d'usage public.6.2.2. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint en annexe vaut classement desdits fossés selon leurdimensionnement et leur fonctionnement.6.2.3. Les constructions* ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées àl’alignement* ou en retrait*.6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERESDes conditions d'implantations différentes de celles énoncées au paragraphe 6.2 ci-dessuspeuvent être autorisées en considérant :- la fonction de la voie* ou de l’emprise publique* dans le réseau général de la circulation, soncaractère ou celui des lieux avoisinants ;- la nature de la construction* envisagée ;- lorsque des impératifs techniques le justifient.Il n’est pas fixé de règle d’implantation des constructions* pour les bâtiments* nécessaires auxservices publics ou d’intérêt collectif.ARTICLE AUL 7IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES*7.1. CHAMP D’APPLICATIONLes dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport auxlimites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6.Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit.7.2. REGLE GENERALE7.2.1. Les bâtiments* peuvent être implantés sur une ou plusieurs limites séparatives* ou enobservant un retrait* par rapport à ces limites séparatives* et ce dans le souci del’optimisation de l’espace.Ce retrait* doit être au moins égale :- à 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines oudes châssis fixes à vitrage translucide,- ou à 4 mètres si la façade* correspondante comporte des baies* autres que cellescitées ci-dessus.7.2.2. Il n’est pas fixé de règle d’implantation des constructions* pour les bâtiments*nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.7.2.3. Les constructions ne constituant pas des bâtiments peuvent être implantées sur une ouplusieurs limites séparatives ou en observant un retrait par rapport à une ou plusieurs limitesséparatives.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 128


7.2.3. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint en annexe vaut classement desdits fossés selon leurdimensionnement et leur fonctionnement.7.3. DISPOSITIONS PARTICULIERESDes conditions d'implantations différentes de celles énoncées au paragraphe 6.2 ci-dessuspeuvent être autorisées en considérant :- la fonction de la voie* ou de l’emprise publique* dans le réseau général de la circulation, soncaractère ou celui des lieux avoisinants ;- la nature de la construction* envisagée ;- lorsque des impératifs techniques le justifient.ARTICLE AUL 8IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SURUNE MEME PROPRIETENon réglementé.EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE AUL 99.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*Dans le secteur ALHhs1, il n’est pas fixé de règle d’emprise au sol*.HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE AUL 1010.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEURLa hauteur maximale est mesurée de manière différente pour les constructions*, ou parties deconstruction*, établies dans, ou au-delà, d’une bande de 15 mètres de profondeur.Cette bande est mesurée perpendiculairement à partir de l'alignement* des voies* et emprisespubliques existantes ou à créer.Dans la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, oud’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé decette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen de lavoie* qui fait face à l’assiette du projet et au droit des extrémités de cette construction*.Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*,ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé decette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen duterrain nature* aux extrémités de cette construction*.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 129


10.2. REGLE GENERALEDans le secteur AULhs1, la hauteur maximale des constructions* n’est pas réglementée.Toutefois pour toute construction* de hauteur conséquente (supérieure à 12 m), elle devras’intégrer de par la recherche architecturale dont elle aura fait l’objet, au site et à sonenvironnement et être justifiée par sa nécessité aussi bien technique qu’esthétique ou par sonintérêt collectif.ARTICLE AUL 11ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS– CLOTURES11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTIONS*11.1.1. Principes générauxLe projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptionsspéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions oul'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porteratteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ouurbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’auxpaysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de constructions*nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants(restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexesqui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelleelles se rattachent.L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses,agglomérés de ciment, etc) est interdit.Les toitures sont généralement réalisées en tuiles plates ou canal en usage dans la région.11.1.2 Dispositifs énergétiques et projets dits « contemporains »Le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et detechniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …)est admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement.La pose de panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en façade* peut êtreexceptionnellement autorisée dans la mesure où ceux-ci s’inscrivent dans l’architecture dubâtiment* et participent pleinement à la composition architecturale, et à condition d’assurerune bonne intégration à leur environnement.Les panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en toiture sont autorisés à conditionqu’ils soient intégrés dans le pan de la toiture. La pose de panneaux solaires en toituresterrasses est également autorisée. Dans tous les cas, leur intégration doit être recherchéepour en limiter l’impact visuel.Les toitures et couvertures dites « contemporaines » (toitures terrasse, végétalisée, zinc…)sont admises dès lors qu’elles s’intègrent harmonieusement dans le volume général de laconstruction* ainsi que dans leur environnement paysager et bâti.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 130


11.2. DISPOSITIONS PARTICULIERESDans le secteur AULhs1, les constructions* devront offrir une parfaite intégration dans lepaysage lointain et proche en respectant les contraintes topographiques, environnementaleset paysagères du site.11.3. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLESDans les secteurs soumis à des risques d'inondations :- les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libreécoulement des eaux.- les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-dechausséeest manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.ARTICLE AUL 12OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'AIRES DE STATIONNEMENT12.1. GENERALITES ET MODALITES DE CALCUL DU NOMBRE DE PLACESLe stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assurésur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dansl’environnement immédiat du projet.Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présentarticle, il peut être fait application des dispositions mentionnées à l'article 5 des DispositionsGénérales du présent document.12.2. REGLES DE STATIONNEMENTLe nombre de places de stationnement à aménager pour les véhicules et les deux rouesmotorisées est déterminé en tenant compte de la nature de l’équipement, de sa situationgéographique, du regroupement de différents équipements sur le même site.12. 3. REGLES DE STATIONNEMENT DES DEUX ROUES NON MOTORISESModalités de calcul du nombre de places de stationnement des cyclesLe nombre de place de stationnement est celui nécessaire à la destination de la construction*.Pour le stationnement des cycles, les normes applicables sont les suivantes :Destination Normes Applicables Type d'aménagementHabitat.Construction*s etinstallations nécessairesaux services publics oud'intérêts collectifs.Pour 1 place de stationnement automobileréalisée, une surface supplémentaireminimum de 1,5 m² devra être réalisée pourles cycles.Pour 2 places de stationnement automobileréalisées, une surface supplémentaireminimum de 1,5 m² devra être réalisée pourles cycles.Aire de stationnementcouverte*Aire de stationnementcouverte*PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 131


Activités ne relevant pasdes autres destinations.Pour 3 places de stationnement automobileréalisées, une surface supplémentaireminimum de 1,5 m² devra être réalisée pourles cycles.Aire de stationnementcouverte*ARTICLE AUL 13OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'ESPACES LIBRES*, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONSLes arbres existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’abattage. Tout arbre ouhaie abattu doit être remplacé en privilégiant des essences locales adaptées au milieu (sereporter à l’annexe du présent règlement).Les espaces libres*, c’est à dire non consommés par les constructions*, les aires destationnement et de circulations des véhicules motorisés doivent être traitées comme desespaces paysagers à caractère bocager et humide et le moins imperméabilisé possible.Les espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulierafin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestionde l’eau pluviale.Les surfaces minéralisées doivent être de préférence aménagées avec des matériaux filtrantsde manière à limiter l’imperméabilisation et à faciliter la circulation de l’eau.Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualitédes espaces libres* doit être maintenue ou améliorée.COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLSARTICLE AUL 14Dans le secteur AULhs1, le Coefficient d’Occupation des Sols est fixé à 0,2.Le COS n’est pas fixé pour les services publics ou d’intérêt collectif.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 132


ZONE 1 AUCARACTERE DE LA ZONE 1 AULa zone 1AU correspond à des espaces naturels actuellement peu ou non équipés et peu oudifficilement desservies (au moment de l’élaboration du PLU). L’absence de liaisonsconfortables et directes avec le reste des espaces urbanisés et la réflexion, pour le momentinsuffisamment aboutie pour prévoir l’organisation précise de ces secteurs, ne permettent pasd’envisager une urbanisation à court terme.Ils sont destinés à recevoir une urbanisation à moyen/long terme dans le cadre d’un projetd’ensemble* qui n’est pas encore défini.La zone est inconstructible, son ouverture à l’urbanisation suppose préalablement la mise enœuvre d’une procédure de modification du PLU, dans les conditions de l’orientationd’aménagement.Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à ne pas porter atteinte àl’aménagement futur de la zone tout en permettant l’implantation immédiate deconstructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif lié auxréseaux, dans l’attente de l’urbanisation future de la zone.Afin de préserver l’ensemble des potentialités d’urbanisation de la zone, il s’agit d’interdireles occupations et utilisations du sol qui la rendraient impropre ultérieurement àl’urbanisation.Les principes d’aménagement à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagementrelatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent êtrerespectés.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 133


REGLES APPLICABLES A LA ZONE 1 AUOCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITESARTICLE 1 AU 1Sont interdites toutes les occupations et utilisations du sol non visées à l’article 1AU 2.ARTICLE 1 AU 2OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONSPARTICULIERES2.1. Sont admises les constructions* et installations nécessaires aux services publics oud’intérêt collectif liés aux réseaux, sous réserve que par leur nature, leur importance et leurlocalisation, celles-ci ne compromettent pas l’aménagement intérieur et cohérent de la zone,et quelles soient compatibles avec les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiersou à des secteurs ».ARTICLE 1 AU 3CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES* PUBLIQUES OU PRIVEESET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLICL'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigencesde la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*, de ladéfense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchets ménagers etrépondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble debâtiments* envisagé.Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leurconfiguration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ouespaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports deréseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*.Les principes d’accès* et de voirie à réaliser figurant sur les documents graphiques durèglement, et dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à dessecteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 134


ARTICLE 1 AU 4CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D'EAU,D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENTNon règlementé.SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLESARTICLE 1 AU 5Non réglementé.ARTICLE 1 AU 6IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ETAUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)Les bâtiments* et installations peuvent être implantés à l’alignement* des voies* et emprisespubliques ou en observant un retrait* par rapport à l’alignement* des voies* et emprisespubliques. En cas de recul*, elles doivent s’implanter à 2 mètres minimum de l’alignement*.Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint en annexe vaut classement desdits fossés selon leurdimensionnement et leur fonctionnement.Les constructions ne constituant pas des bâtiments peuvent être implantées à l’alignement ouen retrait.ARTICLE 1 AU 7IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES*Les bâtiments* et installations peuvent être implantés en limite séparative* ou en retrait*. Encas de retrait*, elles doivent s’implanter à 3 mètres minimum de la dite limite séparative*.Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint en annexe vaut classement desdits fossés selon leurdimensionnement et leur fonctionnement.Les constructions ne constituant pas des bâtiments peuvent être implantées sur une ouplusieurs limites séparatives ou en observant un retrait par rapport à une ou plusieurs limitesséparatives.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 135


ARTICLE 1 AU 8IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SURUNE MEME PROPRIETENon réglementé.EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE 1 AU 9Non réglementé.HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE 1 AU 10Non réglementé.ARTICLE 1 AU 11ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS– CLOTURESNon réglementé.ARTICLE 1 AU 12OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'AIRES DE STATIONNEMENTNon règlementé.ARTICLE 1 AU 13OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'ESPACES LIBRES*, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONSLes arbres existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’abattage. Tout arbreabattu doit être remplacé.Les principes de plantations* à réaliser figurant sur les documents graphiques du règlement,et dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », duprésent plan local d’urbanisme doivent être respectés.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 136


COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLSARTICLE 1 AU 14Non réglementé.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 137


COMMUNE DE CHATELAILLON-PLAGEPLAN LOCAL D'URBANISMERévision prescrite le 27 avril 2007Projet arrêté le 28 juin 2012Révision approuvée le 28 mars 2013REGLEMENT ECRITTITRE IV –DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE AGRICOLELa zone agricole comprend les secteurs suivants :- le secteur Ap- le secteur Aps,- le secteur Ah,- le secteur Aop- le secteur Aor.Les secteurs indicés « s » sont potentiellement submersibles.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 138


ZONE ACARACTERE DE LA ZONE ALa zone A correspond aux espaces dédiés à l’activité agricole, équipés ou non, à protéger enraison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres.Elle correspond aux terrains sur lesquels s’est développée l’activité agricole et se caractérisepar la présence :- de terrains cultivés ou non,- de quelques constructions*, liées ou non à l’exploitation agricole.La zone A comprend plusieurs secteurs :- Le secteur Ah, qui correspond aux bâtiments* isolés disséminés dans l’espace à dominanterurale de la commune. Ils rassemblent essentiellement des constructions* à destinationd’habitation sans lien avec l’agriculture.- Le secteur Ap, qui correspond à des espaces de grande valeur paysagère ou à la situationd’espace proche du rivage nécessitant une protection particulière. Ils coïncident en majeurpartie aux points hauts de la commune, propice aux vues lointaines. Le secteur Aps estpotentiellement submersible.- Le secteur Aop, qui correspond aux espaces du port de plaisance et des activitésconchylicoles des Boucholeurs.- Le secteur Aor, qui correspond à des espaces maritimes destinés aux activités de pêche etde culture marine (conchyliculture, ostréiculture, etc.…). Il correspond à un secteurremarquable ou plus sensible au sens de la loi littoral.Les règles énoncées sont essentiellement destinées à préserver l’ensemble des potentialitésagronomiques, biologiques et économiques des terres agricoles ainsi que le paysage qui lui estattaché et prévenir et prendre en compte le risque submersion.Dans le secteur Ap de grande valeur paysagère, toute construction* est interdite en vue à lafois de préserver et valoriser des espaces présentant un potentiel agronomique, biologique ouéconomique ainsi que le paysage qui leur est attaché (à l’exception de la construction* oul’utilisation du sol nécessaires à la protection des personnes vis-à-vis du risque submersionétant donné l’altitude de ces secteurs).Dans le secteur Ah, les capacités d’accueil sont volontairement limitées afin de prévenirtoute atteinte à la préservation des sols agricoles, forestiers, la sauvegarde des sites, milieuxnaturels et paysages, tout en permettant l’accueil de constructions* et installationsnécessaires aux exploitations agricoles ou liées à l’agriculture et à l’élevage.Les principes d’aménagement à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagementrelatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent êtrerespectésNote : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant, toutes lesunités foncières comprises dans un secteur indicé « s » ne sont pas systématiquementsoumises aux règles relatives à la prise en compte du risque submersion. Il convient de sereporter notamment au préambule du règlement du PLU et aux articles 1 et 2 de la zoneconcernée afin de connaître la constructibilité des terrains.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 139


REGLES APPLICABLES A LA ZONE AOCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITESARTICLE A 1Sont interdites toutes les occupations et utilisations du sol qui ne sont pas visées à l’article A2 ci-dessous.ARTICLE A 2OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONSPARTICULIERES2.1. Sont admis les exhaussements et affouillements du sol sous réserve :dans les secteurs Ah, Ap et Aps :- qu’ils soient indispensables au bon fonctionnement de l’activité agricole,- ou qu’ils soient nécessaires aux travaux d’intérêt général- et sous réserve qu’ils n’aient pas d’effet conséquent sur l’écoulement des eaux dans lesecteur Aps.dans les secteurs Aop et Aor :- qu’ils ne dénaturent pas le caractère des espaces et des milieux,- que les travaux soient de nature à réduire les risques.2.2. Dans la zone A et tous les secteurs, sont admis les constructions* et installationsnécessaires à des équipements collectifs ou à des services publics, sous réserve qu’elles nesont pas incompatibles avec l’exercice d’une activité agricole, pastorale ou forestière dansl’unité foncière* où elles sont implantées et qu’elles ne portent pas atteinte à la sauvegardedes espaces naturels et des paysages.2.3. Dans le secteur Ah, sont admises à condition de faire preuve d’une bonne intégrationpaysagère dans le site, les occupations et utilisations du sol suivantes :- Les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif;- La réfection, l’aménagement et l’extension des constructions* existantes à la dated’approbation du PLU, quelle que soit leur destination.Toutefois, ces extensions sont limitées et doivent être inférieures à 50 m² d’emprise au sol*en sus de l’emprise au sol* du bâtiment* existant à la date d’approbation du PLU sansdépasser 170 m² de la surface de plancher totale ;La construction* de bâtiments* annexes aux habitations existantes à la date d’approbation duPLU sont autorisées aux conditions cumulatives suivantes :- les annexes projetées doivent être directement liées à une habitation existantesur l’unité foncière*,- l’emprise au sol* cumulée des annexes n’excèdent pas 25 m² supplémentaires parrapport à l’emprise au sol* des annexes existantes à la date d’approbation du PLU,- la hauteur des annexes projetées n’excèdent pas 4,5 mètres au faîtage et qu’ellesfassent l’objet d’une bonne insertion paysagère ;PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 140


2.4. Dans les secteurs Ap et Aps, sont admis les constructions* ou utilisations du solnécessaires à la protection des personnes vis-à-vis du risque submersion, à condition que :- leur localisation soit rendue indispensable par des nécessités techniques,- les constructions* ou utilisations visées soient conçus de manière à permettre un retourà l’état naturel,- les constructions* ou aménagements fassent l’objet d’une bonne intégration dans lesite.2.5. Dans les secteurs Aop et Aor, sont admis :- Les aménagements et installations, classés sou non, nécessaires aux activités ostréicoles ouaquacoles ne créant pas de surface de plancher, sous réserve qu’ils soient compatibles avec laprotection du caractère remarquable de ces espaces,- Les aménagements ayant pour effet la défense des côtes.2.6. Dans le secteur Aop uniquement, sont admis :- Les constructions* et installations nécessaires à l’activité, à l’entretien et audéveloppement du port de plaisance.2.7. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine(Aps), sont autorisées sous conditions, et selon le tableau ci-dessous :Secteurdu PLUApsPartie de terraind’assiette située(en mètre NGF)A : entre 4,80 et 5,30B : entre 4,30 et 4,80C : en-dessous de 4,30Cote deréférence*en mètre NGFCote plancher*du secteur considéréen mètre NGF5,30 5,50(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « C » (cf. tableauci-dessus) :- les travaux de mise en sécurité.ARTICLE A 3CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES* PUBLIQUES OU PRIVEESET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC3.1. ACCÈS*3.1.1. L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire auxexigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*,de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchetsménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble debâtiments* envisagé.Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leurconfiguration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 141


La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ouespaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports deréseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*.Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune3.1.2. Aucun accès* automobile ne peut s'effectuer sur les voies* affectées exclusivement auxcycles et piétons.3.2. VOIRIE3.2.1. Les caractéristiques des voies* de desserte des constructions*, qu’elles soient existantesou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions*qu’elles doivent desservir.3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse.3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhiculesassurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le casdes voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournementlibre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchetspuissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière.3.2.4. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigéenotamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisonsinterquartiers.ARTICLE A 4CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D'EAU,D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT4.1. EAU POTABLEToute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans lesconditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau.Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour(clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public.Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deuxréseaux doivent être totalement séparés.4. 2. EAUX USÉES4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eauxusées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomérationde La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* seraassainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant leraccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les« Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 142


4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domainepublic doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communautéd’Agglomération de la Rochelle.4. 3. EAUX PLUVIALES4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltrationdoivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur lesfonds voisins.Exceptions :- En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité duterrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre deprotection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puisrejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le SchémaDirecteur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf.tableau ci-dessous).- De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries deszones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dansun dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditionsdéfinies dans le tableau ci-dessous.Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial publicSurface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 haDébit de fuiteautorisé au réseau public3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare- En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle(absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public deseaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité.4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et lasensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé.4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahierde Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de laCommunauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations).4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltrationou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux derefroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines.4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION)4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliersdoivent l'être également.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 143


4.4.2. S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* deconstructions*, les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés enfaçade* par câbles torsadés.4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris lesréseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension,téléphone.4.5. DECHETS MENAGERSPour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs seraprévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan locald’urbanisme pour plus d’informations).4.6. FOSSESLes ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront êtreentretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bonécoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pourleur entretien.SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLESARTICLE A 5Non réglementé.ARTICLE A 6IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ETAUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)6.1. CHAMP D’APPLICATIONLes voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présentarticle sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usagepublic qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer.Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien etl’accès* aux berges.Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régiespar l’article 11.L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture.6.2. REGLE GENERALE6.2.1. Les bâtiments* doivent être implantées en observant un recul* d’au moins :- 15 mètres, mesuré horizontalement de tout point des constructions*, par rapport àl’axe des routes départementales ou communales.- 10 mètres, mesuré horizontalement de tout point des constructions*, par rapport àl’axe des autres voies* publiques ou à usage public.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 144


6.2.2. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERESUne implantation autre que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent est autorisée, dansle but d’une meilleure intégration du projet dans son environnement, dans les cas suivants :1. Lorsqu’il s’agit de travaux d’extension, de surélévation ou d’amélioration de bâtiment*sexistants à la date d’approbation du PLU, implantées différemment de la règle fixée auparagraphe 6.2. Dans ce cas, l’extension peut être autorisées dans le prolongement des mursde la construction* existante ;2. Lorsqu’il s’agit d’équipements techniques liés à la sécurité, à un service public, à la gestiondes eaux, à la distribution d’énergie tels que transformateurs, château d’eau à conditiond’assurer une bonne intégration du projet dans son environnement paysager.3. Une implantation différente pourra être imposée pour préserver les éléments de patrimoineidentifiés au L.123-1-5 7 e .ARTICLE A 7IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES*7.1 CHAMP D’APPLICATIONLes dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport auxlimites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6.Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit.7.2 REGLE GENERALE7.2.1. Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, peuvent être implantés sur une ou plusieurslimites séparatives*, et/ou en observant un retrait* par rapport à une ou plusieurs limitesséparatives*. Ce retrait* doit être au moins égal à 5 mètres.Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment* et les limitesséparatives*.7.2.2. En cas d’implantation d’un bâtiment* en limite séparative*, aucune ouverture ne pourraêtre créée sur cette limite.7.2.3. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.7.3 DISPOSITIONS PARTICULIERES7.3.1. Lorsqu’il s’agit de la surélévation ou de l’extension d’un bâtiment* existant implantédifféremment de la règle définie ci-dessus, un recul* moindre est admis. Dans ce cas, leprojet devra obligatoirement s’implanter dans le prolongement des murs du bâtiment*existant sans création d’ouverture sur cette limite.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 145


7.3.2. Lorsqu’il s’agit d’équipements techniques liés à la sécurité, à un service public, à lagestion des eaux, à la distribution d’énergie tels que transformateurs, château d’eau àcondition d’assurer une bonne intégration du projet dans son environnement paysager, uneimplantation différente sera autorisée.ARTICLE A 8IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SURUNE MEME PROPRIETENon réglementé.EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE A 9Non réglementé.HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE A 1010.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEURLa hauteur des constructions* est mesurée à partir du sol existant jusqu'au faîtage ou ausommet de l'acrotère*, ouvrages techniques, cheminées et autres superstructures exclus. Leniveau du sol existant est défini par la moyenne des points altimétriques le plus haut et leplus bas, mesurés avant réalisation des travaux, au droit de la construction* nouvelle.10.2. REGLE GENERALELa hauteur maximale des constructions* est limitée à 8 mètres.10.3. DISPOSITIONS PARTICULIERESUne hauteur différente de celles fixées au paragraphe 10.1 peut être admise ou imposée dansles cas suivants :- pour les travaux d’aménagement sur les constructions* existantes dont la hauteur, à la dated’approbation du PLU, est supérieure à celles fixées au paragraphe 10.1. Dans ce cas, lahauteur maximale autorisée pour les travaux est celle de la construction* existante,- pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif,- pour les ouvrages techniques qui, compte tenu de leur nature, supposent des hauteurs plusimportantes que celles fixées au présent article, tels que les pylônes, les antennes,- pour les installations liées à l’agriculture ou l’élevage si elle est conditionnée par desimpératifs techniques.-pour les éléments techniques nécessaires à l’utilisation des énergies renouvelables dédiés àl’alimentation de la construction* à condition qu’ils fassent l’objet d’une bonne intégrationdans leur environnement.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 146


ARTICLE A 11ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS– CLOTURES11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTION*S11.1.1. Principes générauxLe projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptionsspéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions oul'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porteratteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ouurbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’auxpaysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de construction*snouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants(restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexesqui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelleelles se rattachent.L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses,agglomérés de ciment, etc.) est interdit.Les toitures sont généralement réalisées en tuiles canal ou tige de botte en usage dans larégion sur des toitures de faible pente.11.1.2 Dispositifs énergétiques et projets dits « contemporains »Le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et detechniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …)est admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement.La pose de panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en façade* est autoriséedans la mesure où ceux-ci s’inscrivent dans l’architecture du bâtiment* et participentpleinement à la composition architecturale, et à condition d’assurer une bonne intégration àleur environnement.Les panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en toiture sont autorisés à conditionqu’ils s’intègrent du mieux possible dans le pan de la toiture. La pose de panneaux solaires entoitures terrasses est également autorisée. Dans tous les cas, leur intégration doit êtrerecherchée pour en limiter l’impact visuel.Les toitures et couvertures dites « contemporaines » (toitures terrasse, végétalisée, zinc…)sont admises dès lors qu’elles s’intègrent harmonieusement dans le volume général de laconstruction* ainsi que dans leur environnement paysager et bâti.11.2. CLOTURESLes clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrerharmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à lahauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voie*s publiques ouprivées.Les clôtures doivent respecter les plantations existantes (haies et boisements).Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 147


La hauteur et la nature des portails et portillons sera en harmonie avec le reste de la clôture.11.3. RESEAUX DIVERS / LOCAUX ET EQUIPEMENTS TECHNIQUESLes équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurstéléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets,compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures ens'implantant selon une logique de dissimulation.En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale dupaysage dans les meilleures conditions.Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, saufimpossibilité technique.11.4. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLESDans les secteurs soumis à des risques d'inondations :- les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libreécoulement des eaux.- les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-dechausséeest manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.ARTICLE A 12OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'AIRES DE STATIONNEMENTLe stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assurésur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dansl’environnement immédiat du projet.Il est exigé 2 places de stationnement par logement.Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présentarticle, il peut être fait application des dispositions mentionnées à l'article 4 des DispositionsGénérales du présent document.ARTICLE A 13OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'ESPACES LIBRES*, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONSLes espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulierafin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestionde l’eau pluviale.Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualitédes espaces libres* doit être maintenue ou améliorée.Les arbres existants devront être conservés dans la mesure du possible. Tout arbre abattudevra être remplacé si l’espace libre* restant le permet.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 148


Il conviendra de privilégier des essences locales (cf. annexe paysagère relative aux essenceslocales recommandées jointe au présent règlement du PLU).COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLSARTICLE A 14Non réglementé.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 149


COMMUNE DE CHATELAILLON-PLAGEPLAN LOCAL D'URBANISMERévision prescrite le 27 avril 2007Projet arrêté le 28 juin 2012Révision approuvée le 28 mars 2013REGLEMENTTITRE V –DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE NATURELLE ETFORESTIERELes zones naturelles et forestières sont :- La zone N, comprenant les secteurs :• Ns2, Ns7• Nhs6,• Nl,• Nls,• Nt,• Ntc,• Ntcs, Ntcs6, Ntcs7,• Ntcrs- La zone NR, comprenant les secteurs :• NRs, NRs5, NRs6• NRp.Les secteurs indicés « s » sont potentiellement submersibles.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 150


ZONE NCARACTERE DE LA ZONE NLa zone N caractérise les espaces et sites de qualités de la commune. Ces espaces participentà l’environnement de la commune et présentent un intérêt écologique et paysager.La zone N comprend plusieurs secteurs :- Le secteur Nhs6, constructible, de taille et de capacité limitée, il correspond auxconstructions* isolées dans les espaces naturels, potentiellement submersible,- le secteur Nl qui caractérise des espaces naturels destinés à être aménagés pour desactivités de loisirs de plein air et des activités sportives, potentiellement submersibles dans lesecteur Nls- Le secteur Nt, qui est destiné à recevoir des équipements de loisirs de plein air et deséquipements d’accueil touristique, en particulier un Parc Résidentiel de Loisirs,- Le secteur Ntc, qui correspond à des aires de camping et de caravaning et les constructions*liées au fonctionnement du camping, potentiellement submersibles dans les secteurs Ntcs6,Ntcs7,- Le secteur Ntcrs, qui correspond à l’aire naturelle d’un camping, dans un espaceremarquable potentiellement submersible,- Les secteurs Ns2 et Ns7, des secteurs naturels potentiellement submersibles.Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à :- préserver et valoriser des espaces présentant une qualité paysagère,- protéger un espace remarquable, du point de vue écologique et paysager,- limiter et encadrer la constructibilité de ces zones,- permettre la réalisation et le fonctionnement d’activités de loisirs de plein air de manièrecompatible avec la nature des espaces,- prévenir et prendre en compte le risque submersion.Les principes d’aménagement à réaliser qui figurent dans les orientations d’aménagementrelatives à des quartiers ou à des secteurs, du présent Plan Local d’Urbanisme doivent êtrerespectés.Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant, tous lesterrains situés dans un secteur indicé « s » ne sont pas systématiquement soumis aux règlesrelatives à la prise en compte du risque submersion.Pour le savoir, il convient de se reporter notamment au préambule du règlement du PLU etaux articles 1 et 2 de la zone concernée afin de connaître la constructibilité des terrains.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 151


REGLES APPLICABLES A LA ZONE NOCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITESARTICLE N 11.1. Sont interdites toutes les occupations et utilisations du sol qui ne sont pas visées àl’article N 2 ci-dessous.1.2. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine(Nls, Ntcrs, Ns2, Nhs6, Ntcs6, NTcs7, Ns7), sont interdits, et selon le tableau ci-dessous :Secteurdu PLUNlsNtcrsNs2Nhs6Ntcs6Ntcs7Ns7Partie de terraind’assiette située(en mètre NGF)A : entre 2,50 et 3,00B : entre 2,00 et 2,50C : en-dessous de 2,00A : entre 2,80 et 3,30B : entre 2,30 et 2,80C : en-dessous de 2,30A : entre 4,30 et 4,80B : entre 3,80 et 4,30C : en-dessous de 3,80A : entre 4,80 et 5,30B : entre 4,30 et 4,80C : en-dessous de 4,30Cote deréférence*en mètre NGFCote plancher*du secteur considéréen mètre NGF3,00 3,503,30 3,504,80 5,005,30 5,50(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « « C » (cf. tableauci-dessus) :- les caves et les sous-sols,- le stockage en-dessous de la cote de référence* des produits dangereux ou polluants et/oudes produits susceptibles de flotter ou de faire obstacle à l’écoulement des eaux,- les occupations ou utilisations du sol susceptibles de faire obstacle à la libre circulation del’eau : les clôtures et constructions* ne doivent pas créer de poches ou réserves d’eauenfermées d’où l’eau ne pourrait pas s’évacuer par écoulement naturel,- les exhaussements du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à uneoccupation ou utilisation admise.- les établissements recevant des populations à caractère vulnérable et les établissementsnécessaires à la gestion de crise,- tout nouveau bâtiment.1.3, Dans le secteur Ntcrs :- toute constructionPLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 152


ARTICLE N 2OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONSPARTICULIERESDans les secteurs Nl, Nt, Ntc et dans les secteurs Nls, Ns2, Ns7, Ntcs6, Ntcs7, Nh6, Ntcrs dontles parties de terrain d’assiette ne sont pas concernées par les catégories « A », « B » ou« C », sont autorisées sous conditions les occupations et utilisations du sol suivantes :2.1. Dans les secteurs Ns2, Ns7, Nhs6, Nl, Nls, Nt, Ntc, Ntcs, Ntcs6, Ntcs7, sont admis :- Les constructions* et installations nécessaires à des équipements collectifs ou à des servicespublics, sous réserve qu’elles ne sont pas incompatibles avec l’exercice d’une activitéagricole, pastorale ou forestière dans l’unité foncière* où elles sont implantées et qu’elles neportent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages.- Les exhaussements et affouillements du sol sous réserve qu’ils visent des travaux d’intérêtcollectifs, notamment la gestion du milieu naturel (reconstitution de marais et fossés), laprévention des risques d’inondations ou de submersion des installations autorisées.2.2. Dans le secteur Nhs6, sont admis :- La réfection, l’aménagement et l’extension des constructions* existantes à la dated’approbation du PLU, quelle que soit leur destination.Toutefois, ces extensions sont limitées et doivent être inférieures :- à 50 m² d’emprise au sol* en sus de l’emprise au sol* du bâtiment* existant à la dated’approbation du PLU,- et que l’extension ne dépasse pas 100 m² de surface de plancher totale ;La construction* de bâtiments* annexes aux habitations existantes à la date d’approbation duPLU est autorisée aux conditions cumulatives suivantes :- les annexes projetées doivent être directement liées à une habitation existante sur l’unitéfoncière*,- l’emprise au sol* cumulée des annexes n’excède pas 25 m² supplémentaires par rapport àl’emprise au sol* des annexes existantes à la date d’approbation du PLU,- la hauteur des annexes projetées n’excède pas 4,5 mètres au faîtage et qu’elles fassentl’objet d’une bonne insertion paysagère ;2.3. Dans les secteurs Nl et Nls sont également admises sous conditions les occupations etutilisations du sol suivantes :- Les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif sousréserve qu’elles s’intègrent à l’espace environnant et que leur surface soit au plus égale à 50m²;- Les constructions* et installations, travaux ou ouvrages liés et nécessaire à des activitéssportives et de loisirs de plein air dès lors que la surface de plancher de chaque construction*est au plus égale à 100 m² et que leur édification, de par leur localisation, leur nombre et leurnature, ne portent pas atteinte aux caractéristiques des lieux,- Les aires de stationnements paysagers ouverts au public.2.4. Dans le secteur Nt, sont admis:- Les Parcs Résidentiels de Loisir au titre de l’article A111-9 du code de l’Urbanisme,2.5. Dans les secteurs Ntc, Ntcs, Ntcs6 et Ntcs7, sont admis :- Les aires de campings et de caravaning,PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 153


- Les constructions* et installations, travaux ou ouvrages directement liés et nécessaire aufonctionnement du camping, sous réserve que leur édification, leur localisation, leur nombreet leur nature, ne portent pas atteinte aux caractéristiques des lieux,- Les constructions* travaux ou ouvrages à destination de commerce et restauration*nécessaire à l’animation du site, à condition qu’elles ne comportent pas de pièce de sommeil,- Les aires de stationnements paysagers.- Les constructions* destinées à l’habitation nécessaire pour assurer la surveillance desoccupations et utilisations du sol admise, intégré à un volume existant ou projeté etn’excédant pas une surface de plancher totale de 100 m²,- Les installations saisonnières à usage commercial peuvent être autorisées sous conditiond’être démontables, et démontée après chaque saison touristique.2.6. Dans les secteurs Nt, Ntc, Ntcs6, Ntcs7, les occupations et utilisations du sol autoriséessous réserve de limiter l’imperméabilisation du sol à l’emprise des bâtiments* uniquement.2.7. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine(Ns2, Ns7, Nls, Nhs6, Ntcs6, Ntcs7), sont autorisées sous conditions, et selon le tableau cidessous:Secteurdu PLUNlsNs2Nhs6Ntcs6Ntcs7Ns7Partie de terraind’assiette située(en mètre NGF)A : entre 2,50 et 3,00B : entre 2,00 et 2,50C : en-dessous de 2,00A : entre 2,80 et 3,30B : entre 2,30 et 2,80C : en-dessous de 2,30A : entre 4,30 et 4,80B : entre 3,80 et 4,30C : en-dessous de 3,80A : entre 4,80 et 5,30B : entre 4,30 et 4,80C : en-dessous de 4,30Cote deréférence *en mètre NGFCote plancher *du secteur considéréen mètre NGF3,00 3,503,30 3,504,80 5,005,30 5,50(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « C » (cf. tableauci-dessus) :- les extensions de bâtiments existants au moment de l’approbation du PLU sous réserve dene pas augmenter la capacité d’accueil (pas de nouveaux logements).Il pourra s’agir d’une surélévation du bâtiment existant et/ou d’une extension d’emprise ausol* limitée à 30m² à partir de la date d’approbation du PLU, limitée à 50 % de la superficiede l’unité foncière*.Les surfaces de plancher créées devront être situées au-dessus de la cote plancher* dusecteur considéré.- les travaux de mise en sécurité.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 154


ARTICLE N 3CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES* PUBLIQUES OU PRIVEESET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC3.1. ACCÈS*L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigencesde la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*, de ladéfense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchets ménagers etrépondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble de bâtiment*senvisagé.Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leurconfiguration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ouespaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports deréseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*.Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune.3.2. VOIRIE3.2.1. Les caractéristiques des voies* de desserte des constructions*, qu’elles soient existantesou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions*qu’elles doivent desservir.3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse.3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhiculesassurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le casdes voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournementlibre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchetspuissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière.3.2.4. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigéenotamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisonsinterquartiers.ARTICLE N 4CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D'EAU,D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT4.1. EAU POTABLEToute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans lesconditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau.Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour(clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public.Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deuxPLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 155


éseaux doivent être totalement séparés. (Tout puits existant ou créé doit faire l’objet d’unedéclaration en mairie)4. 2. EAUX USÉES4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eauxusées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomérationde La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* seraassainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant leraccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les« Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domainepublic doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communautéd’Agglomération de la Rochelle.4. 3. EAUX PLUVIALES4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltrationdoivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur lesfonds voisins.Exceptions :- En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité duterrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre deprotection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puisrejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le SchémaDirecteur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf.tableau ci-dessous).- De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries deszones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dansun dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditionsdéfinies dans le tableau ci-dessous.Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial publicSurface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 haDébit de fuiteautorisé au réseau public3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare- En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle(absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public deseaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité.4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et lasensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 156


4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahierde Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de laCommunauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations).4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltrationou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux derefroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines.4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION)4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliersdoivent l'être également.4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de constructions*,les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câblestorsadés.4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris lesréseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension,téléphone.4.5. DECHETS MENAGERSPour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs seraprévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan locald’urbanisme pour plus d’informations).4.6. FOSSESLes ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront êtreentretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bonécoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pourleur entretien.SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLESARTICLE N 5Non réglementé.ARTICLE N 6IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ETAUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)6.1. CHAMP D’APPLICATIONLes voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présentarticle sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usagepublic qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer. Elles s’appliquent égalementle long des cours d’eau.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 157


Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien etl’accès* aux berges.Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régiespar l’article 11.L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture.6.2. REGLE GENERALE6.2.1. Dans les secteurs Ns2, Ns7, Nhs6, Nl et Nls, les constructions* doivent être implantéesen observant un recul* d’au moins :- 15 mètres, mesuré horizontalement de tout point des constructions*, par rapport àl’axe des routes départementales ou communales,- 10 mètres de l’axe des autres voies* publiques ou à usage public.6.2.2. Dans les secteurs Nt, Ntc, Ntcs6, Ntcs7, les constructions* doivent être implantéesavec un retrait* de 5 mètres minimum par rapport à l’alignement* de la voie*.6.2.3. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERESUne implantation autre que celle prévue à l’article 6.2 précédent peut être autorisée pourune impossibilité liée à la configuration du terrain, à la topographie, à des exigencessanitaires ou dans le but d’une meilleure intégration du projet dans son environnement, dansles cas suivants :1. Lorsqu’il s’agit de travaux d’extension, de surélévation ou d’amélioration de bâtiments*existants à la date d’approbation du PLU, implantées différemment de la règle fixée auparagraphe 6.2. Dans ce cas, l’extension peut être autorisée dans le prolongement des mursde la construction* existante.2. Lorsqu’un bâtiment* voisin est implanté différemment de la règle fixée ci-dessus, lebâtiment* projeté peut avoir la même implantation que ce dernier.3. Une implantation différente pourra être imposée pour préserver les éléments de patrimoineidentifiés au L.123-1-5 7e.ARTICLE N 7IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES*7.1. CHAMP D’APPLICATIONLes dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport auxlimites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6.Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit.7.2. REGLE GENERALE7.2.1. Dans les secteurs Ns2, Ns7, Nhs6, Nl et Nls, les bâtiments*, ou parties de bâtiment*,peuvent être implantés sur une ou plusieurs limites séparatives*, et/ou en observant unPLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 158


etrait* par rapport à une ou plusieurs limites séparatives*. Ce retrait* doit être au moins égalà 5 mètres.Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment* et les limitesséparatives*.7.2.2. Dans les secteurs Nt, Ntc, Ntcs6, Ntcs7,Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, peuvent être implantées sur une ou plusieurs limitesséparatives* et/ou en observant un retrait* par rapport à une ou plusieurs limites séparatives*.Ce retrait* doit être au moins égal :- à 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines oudes châssis fixes à vitrage translucide,- ou à 4 mètres si la façade* correspondante comporte des baies* autres que cellescitées ci-dessus.Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment* et les limitesséparatives*.7.2.3. En cas d’implantation d’un bâtiment* en limite séparative*, aucune ouverture ne pourraêtre créée sur cette limite.7.2.4. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.7.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES- Lorsqu’il s’agit de la surélévation ou de l’extension d’un bâtiment* existant implantédifféremment de la règle définie ci-dessus, un recul* moindre est admis. Dans ce cas, leprojet devra obligatoirement s’implanter dans le prolongement des murs du bâtiment*existant sans création d’ouverture sur cette limite.- Lorsqu’une limite séparative* se confond avec la limite d’une zone urbaine ou d’une zone àurbaniser, les constructions* doivent être implantées en observant, par rapport à ladite limiteséparative*, un recul* d’au moins 3,00 m, mesuré horizontalement de tout point desconstructions*.- Les limites séparatives* avec les voies* privées, ou avec les emprises privées d’usage public,doivent être assimilées à des limites sur voies* et emprises publiques. L’implantation desconstructions* par rapport à ces limites est régie par les dispositions de l’article N 6.ARTICLE N 8IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SURUNE MEME PROPRIETENon réglementé.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 159


EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE N 99.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*Dans les secteurs Ns2, Ns7, Nl l’emprise au sol* des constructions* n’est pas limitée.Dans le secteur Nhs6, l’emprise au sol* est définie selon les conditions de l’article N2.Dans les secteurs Nt, Ntc, Ntcs6, Ntcs7, l’emprise au sol* ne doit pas excéder 50 % de lasuperficie de l’unité foncière*.HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE N 1010.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEURLa hauteur maximale est mesurée de manière différente pour les constructions*, ou parties deconstruction*, établies dans, ou au-delà, d’une bande de 15 mètres de profondeur.Cette bande est mesurée perpendiculairement à partir de l'alignement* des voies* et emprisespubliques existantes ou à créer.Dans la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, oud’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé decette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen de lavoie* qui fait face à l’assiette du projet et au droit des extrémités de cette construction*.Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*,ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé decette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen duterrain naturel* aux extrémités de cette construction*.10.2. REGLE GENERALEDans les secteurs Ns2, Ns7 Nhs6, Nl, Nls, Nt, Ntc, Ntcs6 et Ntcs7, la hauteur maximale desconstructions* est limitée à 8 m.10.3. DISPOSITIONS PARTICULIERESUne hauteur différente de celle fixée au paragraphe 10.2 peut être admise ou imposée dansles cas suivants :- pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif,sous réserve de ne pas altérer les perspectives paysagères proches et lointaines,- pour les ouvrages techniques qui, compte tenu de leur nature, supposent des hauteurs plusimportantes que celles fixées au présent article, tels que les pylônes, les antennes,-pour les éléments techniques nécessaires à l’utilisation des énergies renouvelables dédiés àl’alimentation de la construction* à condition qu’ils fassent l’objet d’une bonne intégrationdans leur environnement,- les constructions* et installations nécessaires à l’entretien des marais, à l’agriculture,lorsque qu’elle participe à l’entretien du paysage, à la mise en valeur du milieu naturel (telsque les observatoires du milieu naturel), si des impératifs techniques le justifient.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 160


ARTICLE N 11ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS– CLOTURES11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTIONS*11.1.1. Principes générauxLe projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptionsspéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions oul'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porteratteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ouurbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’auxpaysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de constructions*nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants(restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexesqui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelleelles se rattachent.L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses,agglomérés de ciment, etc.) est interdit.Les toitures sont généralement réalisées en tuiles plates ou canal.11.1.2 Dispositifs énergétiques et projets dits « contemporains »Le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et detechniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …)est admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement.La pose de panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en façade* peut êtreexceptionnellement autorisée dans la mesure où ceux-ci s’inscrivent dans l’architecture dubâtiment* et participent pleinement à la composition architecturale, et à condition d’assurerune bonne intégration à leur environnement.Les panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en toiture sont autorisés à conditionqu’ils soient intégrés dans le pan de la toiture. La pose de panneaux solaires en toituresterrasses est également autorisée. Dans tous les cas, leur intégration doit être recherchéepour en limiter l’impact visuel.Les toitures et couvertures dites « contemporaines » (toitures terrasse, végétalisée, zinc…)sont admises dès lors qu’elles s’intègrent harmonieusement dans le volume général de laconstruction* ainsi que dans leur environnement paysager et bâti.11.1.3. Pour les installations type « mobil home » ou « chalets »Les mobil home devront par leur aspect veiller à leur insertion dans le paysage environnant.Les matériaux de type brillant ou de coloris blanc ou bois naturel seront interdits.Les chalets ou autres bâtiments* en bois seront peint.La toiture sera constituée d’un toit à deux pentes.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 161


11.2. CLOTURESLes clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrerharmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à lahauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voies* publiques ouprivées.Les clôtures doivent respecter les plantations existantes (haies et boisements).Afin d’assurer une homogénéité d’aspect entre les clôtures et leur environnement bâti, lesenduits sur murs de clôture auront un aspect lisse (taloché ou gratté fin) de ton clair et enharmonie avec les couleurs du bâtiment* présent sur la parcelle, des bâtiments* avoisinants etdes clôtures mitoyennes.Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces.La hauteur et la nature des portails et portillons sera en harmonie avec le reste de la clôture.A proximité immédiate des carrefours, des modalités particulières de clôture peuvent êtreimposées pour des raisons de sécurité : interdiction de mur plein, de haies vives, d'arbres,d'arbustes, réalisation de pan coupé, ….11.3. RESEAUX DIVERS / LOCAUX ET EQUIPEMENTS TECHNIQUESLes équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurstéléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets,compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures ens'implantant selon une logique de dissimulation.En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale dupaysage dans les meilleures conditions.Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, saufimpossibilité technique.11.4. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLESDans les secteurs soumis à des risques d'inondations :- les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libreécoulement des eaux.- les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-dechausséeest manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.ARTICLE N 12OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'AIRES DE STATIONNEMENTLe stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assurésur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dansl’environnement immédiat du projet.Le nombre de places de stationnement à aménager pour les véhicules est déterminé en tenantcompte de la nature de l’équipement, de sa situation géographique, du regroupement dedifférents équipements sur le même site. Cet examen peut aboutir à l’aménagement d’aucuneplace de stationnement.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 162


Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présentarticle, il peut être fait application des dispositions mentionnées à l'article 4 des DispositionsGénérales du présent document.ARTICLE N 13OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'ESPACES LIBRES*, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONSLes espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulierafin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestionde l’eau pluviale.Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualitédes espaces libres* doit être maintenue ou améliorée.Les arbres existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’abattage.Il conviendra de privilégier des essences locales (cf. annexe paysagère relative aux essenceslocales recommandées jointe au présent règlement du PLU).Les principes de plantations* à réaliser qui figurent dans les orientations d’aménagementrelatives à des quartiers ou à des secteurs, du présent Plan Local d’Urbanisme doivent êtrerespectés.COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLSARTICLE N 14Dans les secteurs Nt, Ntc, Ntcs6 et Ntcs7, le coefficient d’occupation des sols est fixé à 0,3.Dans les secteurs Ns2, Ns7, Nhs6, Nl et Nls, le coefficient d’occupation des sols n’est pasfixé.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 163


ZONE NRCARACTÈRE DE LA ZONE NRLa zone NR comprend des espaces qui constituent un site ou un paysage remarquable oucaractéristique du patrimoine naturel et culturel du littoral et qui sont nécessaires aumaintien des équilibres biologiques ou présentent un intérêt écologique.Cette zone couvre des territoires à protéger plus particulièrement en raison :- de leur caractère « d’espaces remarquables du littoral » au sens de la « Loi Littoral »,du fait de leur statut de zone humide, de marais ou de dune,- de leur vulnérabilité face au risque inondation et submersion marine.La zone NR comprend plusieurs secteurs :- le secteur NRp, qui correspond à l’espace du port de plaisance de la commune- les secteurs NRs, NRs5, NRs6, des secteurs remarquables au sens de la « Loi Littoral »,potentiellement submersibles.Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à :- préserver et valoriser des espaces présentant une qualité paysagère, et des écosystèmes spécifiques,- limiter et encadrer la constructibilité de ces zones,- prévenir et prendre en compte le risque submersion.Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant, tous lesterrains situés dans un secteur indicé « s » ne sont pas systématiquement soumis aux règlesrelatives à la prise en compte du risque submersion. Il convient de se reporter notamment aupréambule du règlement du PLU et aux articles 1 et 2 de la zone concernée afin de connaîtrela constructibilité des terrains.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 164


RÈGLES APPLICABLES A LA ZONE NROCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITESARTICLE NR 1 -1.2 Sont interdites toutes les occupations et utilisations du sol qui ne sont pas visées àl’article NR 2 ci-dessous.1.2. Sont interdits les exhaussements et affouillements du sol à l’exception de ceux qui sontvisés à l’article NR 2 ci-dessous.1.3. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine(NRs, NRs5, NRs6), sont interdits, et selon le tableau ci-dessous :Secteurdu PLUNRsNRs5NRs6Partie de terraind’assiette située(en mètre NGF)A : entre 2,50 et 3,00B : entre 2,00 et 2,50C : en-dessous de 2,00A : entre 4,20 et 4, 70B : entre 3,70 et 4,20C : en-dessous de 3,70A : entre 4,30 et 4, 80B : entre 3,80 et 4,30C : en-dessous de 3,80Cote deréférence *en mètre NGFCote plancher *du secteur considéréen mètre NGF3,00 3,504,70 4,904,80 5,00(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « « C » (cf. tableauci-dessus) :- les caves et les sous-sols,- le stockage en-dessous de la cote de référence* des produits dangereux ou polluants et/oudes produits susceptibles de flotter ou de faire obstacle à l’écoulement des eaux,- les occupations ou utilisations du sol susceptibles de faire obstacle à la libre circulation del’eau : les clôtures et constructions* ne doivent pas créer de poches ou réserves d’eauenfermées d’où l’eau ne pourrait pas s’évacuer par écoulement naturel,- les exhaussements du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à uneoccupation ou utilisation admise.- les établissements recevant des populations à caractère vulnérable et les établissementsnécessaires à la gestion de crise,- tout nouveau bâtiment.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 165


ARTICLE NR 2 -OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONSPARTICULIERESDans les secteurs NR et dans les secteurs NRs, NRs5, NRs6 dont les parties de terrain d’assiettene sont pas concernées par les catégories « A », « B » ou « C », sont autorisées sous conditionsles occupations et utilisations du sol suivantes :2.1. Dans la zone NR et les secteurs NRs, NRs5, NRs6, sont admis :- Les aménagements légers suivants à condition que leur localisation et leur aspect nedénaturent pas le caractère des sites, ne compromettent par leur qualité paysagère et neportent pas atteinte à la préservation des milieux :- les cheminements piétonniers et cyclables ni cimentés ni bitumés, lorsqu’ils sontnécessaires à la gestion ou à l’ouverture au public, les objets mobiliers, les postesd’observation de la faune, des espaces naturels et paysagés et les équipementsdémontables liés à l’hygiène et à la sécurité lorsqu’ils sont rendus indispensables parl’importance de la fréquentation du public,- Les installations destinées à la protection des dunes (cheminements, accès* plages),- Les occupations et utilisations directement liées et nécessaires à l’utilisationtraditionnelle des marais (pâturage, maraichage, cultures, expansion et rétention deseaux),- les aires de stationnement indispensables à la maîtrise de la fréquentation automobilesans qu’il en résulte une augmentation des capacités à condition qu’elles ne soient nicimentées ni bitumées, ni pourvues de pylônes d’éclairage et de réseaux téléphoniqueset qu’aucune autre implantation ne soit possible,- la réfection des bâtiments* existants et l’extension limitée des bâtiments* dans lalimite de 20% et installations nécessaires à l’exercice d’activités agricoles etd’élevage,- les clôtures,- les installations ou aménagements en infra structure ou superstructure d’intérêtgénéral nécessaires à l’exploitation d’un service d’intérêt public et ou aufonctionnement des traitements des eaux pluviales ainsi que des bassins de rétentionsous réserve de la prise en considération de leur intégration dans le site.- à l’exclusion de toute forme d’hébergement et à condition qu’ils soient en harmonieavec le site et les constructions* existantes :• les aménagements nécessaires à l’exercice des activités agricoles etd’élevages ne créant pas plus de 20 m 2 de surface de plancher à compter de ladate d’approbation DU PLU et à condition qu’ils soient intégrés àl’environnement,PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 166


• les constructions* et aménagements exigeant la proximité immédiate de l’eauliés aux activités traditionnellement implantées sur le littoral charentais, à lacondition que leur localisation soit rendue indispensable par des nécessitéstechniques ; et à condition que les cheminements, aires de stationnement etles constructions* susvisées soient conçus de manière à permettre un retour dusite à l’état naturel,• les exhaussements et affouillements du sol d’intérêt collectif sous réservequ’ils visent à la prévention des risques d’inondation et de submersion desinstallations autorisées.2.2. Dans le secteur NRp, sont admis :- les constructions* et installations liées et nécessaires au port de plaisance, et auxactivités nautiques de plaisance.2.3. Dans la zone NR et les secteurs NRs5, NRs6, NRp, contigus ou en mer, sont admis :- les constructions* et installations démontables liées directement aux loisirsnautiques, à la plage ou à la pêche,- les constructions* installations ou aménagements d’intérêt général liés aux activitésou ressources maritimes,- les installations ou aménagements d’intérêt général nécessaires au fonctionnement destraitements des eaux pluviales ainsi que des bassins de rétention sous réserve de laprise en considération de leur intégration dans le site.- les aménagements ayant pour effet la défense des côtes.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 167


2.4. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine(NRs, NRs5, NRs6), sont autorisées sous conditions, et selon le tableau ci-dessous :Secteurdu PLUNRsNRs5NRs6Partie de terraind’assiette située(en mètre NGF)A : entre 2,50 et 3,00B : entre 2,00 et 2,50C : en-dessous de 2,00A : entre 4,20 et 4, 70B : entre 3,70 et 4,20C : en-dessous de 3,70A : entre 4,30 et 4, 80B : entre 3,80 et 4,30C : en-dessous de 3,80Cote deréférence *en mètre NGFCote plancher *du secteur considéréen mètre NGF3,00 3,504,70 4,904,80 5,00(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont passoumises aux règles ci-dessous).• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « C » (cf. tableauci-dessus) :- les extensions de bâtiments existants au moment de l’approbation du PLU sous réserve dene pas augmenter la capacité d’accueil (pas de nouveaux logements).Il pourra s’agir d’une surélévation du bâtiment existant et/ou d’une extension d’emprise ausol* limitée à 30m² à partir de la date d’approbation du PLU, limitée à 50 % de la superficiede l’unité foncière*.Les surfaces de plancher créées devront être situées au-dessus de la cote de plancher* dusecteur considéré.- les travaux de mise en sécurité.ARTICLE NR 3 -CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES* PUBLIQUES OU PRIVEESET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC3.1. ACCÈS*L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigencesde la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*, de ladéfense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchets ménagers etrépondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble de bâtiments*envisagé.Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leurconfiguration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ouespaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports deréseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*.Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la communePLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 168


3.2. VOIRIE3.2.1. Les caractéristiques des voies* de desserte des constructions*, qu’elles soient existantesou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions*qu’elles doivent desservir.3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse.3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhiculesassurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le casdes voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournementlibre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchetspuissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière.3.2.4. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigéenotamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisonsinterquartiers.ARTICLE NR 4 -CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D'EAU,D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT4.1. EAU POTABLEToute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans lesconditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau.Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour(clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public.Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deuxréseaux doivent être totalement séparés. (Tout puits existant ou créé doit faire l’objet d’unedéclaration en mairie)4. 2. EAUX USÉES4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eauxusées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomérationde La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* seraassainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant leraccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les« Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domainepublic doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communautéd’Agglomération de la Rochelle.4. 3. EAUX PLUVIALES4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltrationdoivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur lesfonds voisins.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 169


Exceptions :- En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité duterrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre deprotection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puisrejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le SchémaDirecteur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf.tableau ci-dessous).- De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries deszones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dansun dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditionsdéfinies dans le tableau ci-dessous.Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial publicSurface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 haDébit de fuiteautorisé au réseau public3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare- En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle(absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public deseaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité.4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et lasensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé.4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahierde Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de laCommunauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations).4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltrationou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux derefroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines.4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION)4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliersdoivent l'être également.4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de constructions*,les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câblestorsadés.4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans leDomaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espacesverts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris lesréseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension,téléphone.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 170


4.5. DECHETS MENAGERSPour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs seraprévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan locald’urbanisme pour plus d’informations).4.6. FOSSESLes ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront êtreentretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bonécoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pourleur entretien.SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLESARTICLE NR 5Non réglementé.ARTICLE NR 6IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ETAUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)6.1. CHAMP D’APPLICATIONLes voie*s et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présentarticle sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usagepublic qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer. Elles s’appliquent égalementle long des cours d’eau.Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien etl’accès* aux berges.Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régiespar l’article 11.L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture.6.2. REGLE GENERALE6.2.1. Les construction*s doivent être implantées à l’alignement* ou en observant un retrait*de 3,00 m minimum par rapport à l’alignement* des voies* et emprises publiques.6.2.2. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.ARTICLE NR 7IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES*7.1. CHAMP D’APPLICATIONLes dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport auxlimites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 171


Elles ne s’appliquent pas aux débords de toit.7.2. REGLE GENERALE7.2.1. Les constructions* peuvent être implantées sur une ou plusieurs limites séparatives*, ouen observant un retrait* d’au moins 5,00 m par rapport à une ou plusieurs limites séparatives*.7.2.2. Il n’est pas fixé de règle d’implantation des constructions* pour les bâtiments*nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.7.2.3. Implantation par rapport aux fossés :Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de lacrête des berges des fossés selon la dimension du fossé.Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desditsfossés.ARTICLE NR 8IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SURUNE MEME PROPRIETENon réglementé.EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE NR 99.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTION*SL’emprise au sol* des constructions* n’est pas limitée.HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*ARTICLE NR 1010.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEURLa hauteur des constructions* est mesurée à partir du sol existant jusqu'au faîtage ou ausommet de l'acrotère*, ouvrages techniques, cheminées et autres superstructures exclus. Leniveau du sol existant est défini par la moyenne des points altimétriques le plus haut et leplus bas, mesurés avant réalisation des travaux, au droit de la construction* nouvelle.10.2. REGLE GENERALEDans la zone NR et les secteurs NRs, NRs5, NRs6, la hauteur d’une construction* ne doit pasexcéder une hauteur maximale de 4,50 mètres.Dans la zone NR, et les secteurs NRs, NRs5, NRs6, NRp, la hauteur des constructions* n’estpas réglementée pour les installations et aménagements nécessaires à la défense des côtes10.3. DISPOSITIONS PARTICULIERESUne hauteur différente de celles fixées au paragraphe 10.1 peut être admise ou imposée dansles cas suivants :- pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif,PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 172


- pour les ouvrages techniques qui, compte tenu de leur nature, supposent des hauteurs plusimportantes que celles fixées au présent article, tels que les pylônes, les antennes,-pour les éléments techniques nécessaires à l’utilisation des énergies renouvelables dédiés àl’alimentation de la construction* à condition qu’ils fassent l’objet d’une bonne intégrationdans leur environnement.- les constructions* et installations nécessaires à l’entretien des marais, à l’agriculture,lorsque qu’elle participe à l’entretien du paysage, à la mise en valeur du milieu naturel (telsque les observatoires du milieu naturel), si des impératifs techniques le justifient.ARTICLE NR 11ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS– CLOTURES11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTION*SLe projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptionsspéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions oul'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porteratteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ouurbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’auxpaysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de constructions*nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants(restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexesqui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelleelles se rattachent.11.2. CLOTURESLes clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrerharmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à lahauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voies* publiques ouprivées.Les clôtures doivent respecter les plantations existantes (haies et boisements).11.3. RESEAUX DIVERS / LOCAUX ET EQUIPEMENTS TECHNIQUESLes équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurstéléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets,compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures ens'implantant selon une logique de dissimulation.En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale dupaysage dans les meilleures conditions.Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, saufimpossibilité technique.11.4. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLESDans les secteurs soumis à des risques d'inondations :- les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêneau libre écoulement des eaux.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 173


ARTICLE NR 12OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'AIRES DE STATIONNEMENTLe stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assurésur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dansl’environnement immédiat du projet.Pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics, il est exigé un nombrede places de stationnement correspondant aux besoins de la construction* ou de l’installation.Les aires de stationnement et voiries devront être réalisées à l’aide de matériaux permettantun retour à l’état naturel.ARTICLE NR 13OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATIOND'ESPACES LIBRES*, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONSLes arbres existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’abattage.Les travaux d’aménagement admis à l’article NR2 doivent être réalisés à l’aide de matériauxfiltrants permettant un retour à l’état naturelIl conviendra de privilégier des essences locales (cf. annexe paysagère relative aux essenceslocales recommandées jointe au présent règlement du PLU).Les principes de plantations* à réaliser qui figurent dans les orientations d’aménagementrelatives à des quartiers ou à des secteurs, du présent Plan Local d’Urbanisme doivent êtrerespectés.COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLSARTICLE NR 14Non réglementé.PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013 174


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