Gombo%20-%20Gerard%20Delteil.pdf

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de faire demi-tour. Elle apparut à l’instant où il s’asseyait sur la chaise. — Tu peux sortir, mon cousin, l’alerte est terminée. Elle s’approcha de lui pour le regarder sous le nez. Il se composa une expression neutre. Elle leva un doigt. — Toi, mon cousin, tu as écouté derrière la porte. Ce n’est pas bien. — Mais… — Ne proteste pas. Je t’ai entendu. On ne peut rien me cacher. Donc maintenant tu connais mon petit secret. Mais moi, je connais aussi le tien. 96
11 Avant de remplir la mission que le Blanc venait de lui confier, Théodore alla s’acheter une paire de baskets neuves, un T-shirt et des lunettes de soleil imitation Ray-Ban. Il s’examina ensuite à plusieurs reprises dans les vitrines des boutiques et son image lui donna satisfaction. Ainsi, il se trouvait bien meilleure allure pour aller interroger les commerçants. Un instant, il avait redouté que le vieux Blanc soit depso, homo comme le directeur du centre d’accueil où il avait passé six mois avant d’aller vivre dans la rue. Mais le type n’avait pas eu le moindre geste déplacé. Il n’avait pas posé sa main sur son genou ou sur sa cuisse quand il l’avait fait monter dans sa voiture et, surtout, il ne le regardait pas comme l’aurait fait un amateur de jeunes garçons. Théodore avait appris à identifier ces gens-là à des détails insignifiants. Une expression, un geste, un sourire, un regard. Il n’acceptait pas qu’on le touche et c’était la raison principale pour laquelle il avait fui la fondation. Dans la rue, la vie était très dure, mais il pouvait encore se défendre, tandis qu’au centre, s’opposer aux caprices d’un patron qui s’était fait une réputation de saint était impossible. Tout ce qu’il aurait gagné en le dénonçant ou en le frappant aurait été de s’attirer de graves ennuis, peut-être la prison où il aurait eu affaire à des malabars qui l’auraient violé et taillé en pièces. Quand il avait compris que le saint homme voulait en faire son nouveau protégé, il avait donc choisi de filer, de la même façon qu’il avait fui son oncle qui le tripotait et le battait. Il avait rempli un sac avec tout ce qui lui était tombé sous la main : vêtements, nourriture, bouteilles d’eau minérale et de coca, mais l’essentiel des provisions était sous clef, de même que la caisse qu’il n’avait pas réussi à forcer. 97
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Gérard Delteil gombo © Liana Lév
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5 janvier 2005, New Bell, prison ce
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pour sa publication. Mais ces quest
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— Ne t’inquiète pas. Ils sont
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2 La tour Aidgil, un parallélépip
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Le ton de Frémieux indiquait qu’
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exemple de la vie sexuelle de sa di
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de privilégiés. Une enceinte de t
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nouvelle décoration de sa brasseri
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permettait de donner aux cadres afr
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lui avait réussi à tenir. Il subi
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— Je crois que nous nous sommes b
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Courte brosse de cheveux blancs. Pa
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Acquaviva commença par tester le f
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— Bon, alors tu pars demain à hu
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— Alors, tous les coups sont bons
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peut truander facilement. Dans la v
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Assamoa savait que des incidents al
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Les cris et les bruits de cavalcade
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hurlait qu’elle voulait voir son
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prendre. L’inspection générale
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Dès que le regard d’Assamoa se p
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L’homme la prit par le bras. —
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— J’ai compris, capitaine. Mais
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a pas taxées. Parce que les chauss
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17 Acquaviva prenait son café acco
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Acquaviva et le Camerounais travail
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Ce geste pouvait être considéré
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Sanchez fit une brève apparition
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vision du visage fermé du capitain
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Ceux qui aident les ennemis de l’
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courte brosse à la Grace Jones dé
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— Il y a une réunion de travail
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constatation le rassura car il n’
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— Champagne ! commanda Acquaviva.
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mais maintenant ils donnent des gal
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premier contrôle de mange-mille lu
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écluser sa bière. Il ignorait com
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Paris entre deux gendarmes, face-à
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— Nous fait chanter, cher ami. No
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Mérieux n’appréciait les prover
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esponsables de la situation et avai
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désordre, puis une troisième frac
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Sans marquer la moindre hésitation
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un beau budget. Je déteste mélang
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Épilogue Comme chaque samedi aprè
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Soudain, alors que Josyane et sa co
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Roman et réalité La trame et les
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