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Les Impots locaux à Marsillargues - Le blog de Jean Daumas dit ...

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<strong><strong>Le</strong>s</strong> impôts <strong>locaux</strong> a <strong>Marsillargues</strong>.<br />

Par <strong>Jean</strong> <strong>Daumas</strong><br />

Avertissement : L’auteur <strong>de</strong> ce petit document n’a pas la prétention <strong>de</strong> traiter toute la<br />

complexité <strong>de</strong> la fiscalité française. Son propos se veut simplement un rappel historique sur<br />

la taxation <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux impôts <strong>locaux</strong> sur les logements, car ils touchent une majorité<br />

d’habitants dont la plus part ignorent les mécanismes <strong>de</strong> leur fixation ?<br />

C’est l’Ordonnance n° 59-108 du 7 Janvier 1959 qui décréta l’obsolescence <strong>de</strong> la<br />

contribution mobilière et <strong>de</strong> la contribution foncière bâtie. Respectivement en vigueur<br />

<strong>de</strong>puis 1914 et 1939 elles faisaient partie avec la contribution du non bâti et les patentes,<br />

<strong>de</strong> ce que l’on appelait <strong>à</strong> une époque les quatre vieilles. C’est le 2 février 1968, qu’une Loi<br />

fit obligation aux Communes <strong>de</strong> réformer le système fiscal et que la notion <strong>de</strong> contribution fut<br />

remplacée par celle <strong>de</strong> taxe.<br />

Ce fut l’acte <strong>de</strong> naissance <strong>de</strong> la Taxe d’habitation et <strong>de</strong> la Taxe foncière bâtie.<br />

Il fallut cependant attendre 9 ans pour voir la mise en place <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> cette Loi qui ne<br />

s’appliquèrent finalement qu’au 1 er Janvier 1974 après la visite d’un agent suivit d’une<br />

souscription obligatoire d’une déclaration modèle H1 N° 6650.<br />

En 2011 soit 37 ans après, ce sont toujours les mêmes critères qui permettent <strong>de</strong><br />

déterminer les valeurs locatives et les montants actualisés qui en découlent.<br />

Pour comprendre le détail <strong>de</strong>s éléments pris en compte pour la fixation <strong>de</strong> la taxation <strong>de</strong> son<br />

logement, il faut connaître son classement <strong>de</strong> référence, sa catégorie foncière, et l’estimation<br />

<strong>de</strong> son correctif d’entretien.<br />

Pour avoir ces informations, il existe un document appelé fiche <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong> la valeur locative<br />

modèle 6675 H, qui peut être <strong>de</strong>mandé aux services <strong>de</strong> la DGFIF dont l’adresse figure sur les<br />

appels d’impôts. La communication <strong>de</strong> ce document officiel est <strong>de</strong> droit. Y figurent les<br />

éléments retenus qui déterminent et fixent le montant.<br />

On peut ainsi comparer si la surface réelle <strong>de</strong>s pièces et annexes existantes, les éléments <strong>de</strong><br />

confort retenus ainsi que la qualité estimée du niveau d’entretien par le Fisc correspon<strong>de</strong>nt<br />

bien <strong>à</strong> toutes les bases retenues pour cette taxation.<br />

Grâce <strong>à</strong> la petite gymnastique comptable expliquée plus loin, le lecteur pourra contrôler si les<br />

<strong>de</strong>ux impôts <strong>locaux</strong> dont le paiement lui est <strong>de</strong>mandé sont conformes avec l’existant.<br />

S’il s’estime en désaccord il pourra faire une réclamation. Pour être prise en compte, elle <strong>de</strong>vra<br />

être adressée au service <strong>de</strong> la DGFIF <strong>de</strong> Lunel au plus tard le 31 Décembre <strong>de</strong> l’année suivant celle <strong>de</strong><br />

la mise en recouvrement du rôle.<br />

Exemple : Une imposition mise en recouvrement en 2011 pourra être contestée jusqu’au 31 Décembre 2012 par<br />

lettre recommandée. Mais attention ! Il faut que les écarts constatés dépassent 10 %.<br />

Nous rappellerons également que c’est l’occupant du logement au 1 er Janvier <strong>de</strong> l’année en cours, qui<br />

est re<strong>de</strong>vable <strong>de</strong> la taxe d’habitation ainsi que <strong>de</strong> la taxe <strong>de</strong>s ordures ménagères. Mais comme cette<br />

<strong>de</strong>rnière, arrive avec l’appel <strong>de</strong> la taxe foncière bâtie du propriétaire, ce <strong>de</strong>rnier pour récupérer son<br />

montant doit <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le remboursement <strong>à</strong> son locataire en sus du loyer. En règle générale<br />

cette clause figure sur le contrat <strong>de</strong> location. Quand <strong>à</strong> ceux qui pour diverses raisons sont


exonérés <strong>de</strong> cet impôt foncier bâti, ils sont malgré tout re<strong>de</strong>vables <strong>de</strong> cette taxe d’ordures<br />

qu’ils reçoivent en principe <strong>à</strong> part.<br />

Fixation <strong>de</strong>s impôts <strong>locaux</strong> ? Que <strong>dit</strong> la Loi !<br />

« En règle générale, l’assiette <strong>de</strong>s impôts directs <strong>locaux</strong> est déterminée par l’Administration fiscale<br />

(DGFIF ex DGI) sur la base <strong>de</strong>s déclarations <strong>de</strong>s propriétaires relative <strong>à</strong> la consistance et <strong>à</strong><br />

l’affectation <strong>de</strong>s biens immobiliers. Elle doit nécessairement utiliser d’autres sources d’information<br />

internes ou externes différentes selon les taxes, pour mettre <strong>à</strong> jour et établir les impôts <strong>locaux</strong>.<br />

En raison du caractère local <strong>de</strong> ces impôts, <strong>de</strong> leur impact sur les budgets <strong>locaux</strong>, et <strong>de</strong> leur large<br />

publicité, les municipalités doivent assister la DGFIF dans le travail <strong>de</strong> mise <strong>à</strong> jour (sic) ».<br />

Mise en place <strong>de</strong> la réforme décidée en 1959 ?<br />

Son mécanisme s’avéra tellement complexe, que les technocrates <strong>de</strong> service, mirent prés <strong>de</strong> 6 années<br />

pour mettre en forme une formule cohérente tenant <strong>à</strong> peu prés la route.<br />

Mais il fallut 15 ans pour que les dispositions <strong>de</strong> cette ordonnance initiale soient mises en application.<br />

A savoir le 1 er janvier 1974<br />

C’est une Loi <strong>de</strong> 1968, qui avait fait obligation aux Communes <strong>de</strong> former et <strong>de</strong> réunir <strong>de</strong>s<br />

Commissions locales <strong>de</strong>s impôts pour recenser et sélectionner <strong>de</strong>s <strong>locaux</strong> types afin d’établir un<br />

classement et fixer les montants <strong>de</strong>s valeurs locatives au mètre carré par référence aux loyers moyens<br />

en vigueur au 1 er Janvier 1970.<br />

Pour classifier ces valeurs taxables elles <strong>de</strong>vaient être appréciés en fonction <strong>de</strong> la surface habitable du<br />

logement, <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> sa construction et <strong>de</strong> sa situation, <strong>de</strong> la nature et <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong> ses<br />

annexes. (Cave, Buan<strong>de</strong>rie, Garage, Terrasse, Piscines, etc.) ainsi que <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> confort.<br />

Cette Loi stipulât également que les bases retenues pour la Taxe Foncière bâtie<br />

représenteraient désormais le 50 % <strong>de</strong> la valeur locative définitive <strong>de</strong>s logements.<br />

Elle précisa aussi que tous les bâtiments ou <strong>locaux</strong> <strong>à</strong> usage exclusivement agricole seraient exonérés <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux<br />

taxes (Ecuries, Caves, Bergeries, Hangars, Masets, etc.) et qu’une cour ou un jardin entourant un logement<br />

seraient non taxés en étant inclus dans sol <strong>de</strong> la construction jusqu'<strong>à</strong> concurrence <strong>de</strong> 500 m2.<br />

Comment a-t-on procédé <strong>à</strong> <strong>Marsillargues</strong> ?<br />

<strong>Le</strong> 8 Décembre 1970 une Commission consultative communale <strong>de</strong>s Impôts sous la Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> Mr<br />

Roger Contrepas Maire, assisté <strong>de</strong> Mr Beauchamp représentant le fisc fut réunie comme prévue par la<br />

Loi pour fixer <strong>de</strong>s règles selon la directive gouvernementale. Quatre Commissaires agrées étaient<br />

présents : Messieurs Delon Maxime, Guiméra Joseph, Pontier Fernand et Villaret Marc. (Toutes ces<br />

personnes sont aujourd’hui décédées). A l’issue <strong>de</strong> leurs travaux, les catégories foncières furent définies<br />

et les tarifs d’évaluation au mètre carré fixés comme ci-<strong>de</strong>ssous après estimation par référence aux<br />

loyers annuels moyens <strong>de</strong> 1970 en vigueur.<br />

Pour mémoire, voici ce classement et les tarifs d’origine en francs tels qu’ils ont été fixés :<br />

( NB : Depuis 2002, les montants <strong>de</strong>s tarifs ont été convertis en Euros. Voir ci-<strong>de</strong>ssous).<br />

Catégorie 4 Très confortable = 30 Frs (4,57 €) Catégorie 4 Confortable = 30 Frs (4,57 €),<br />

*Catégorie 5 Très confortable = 33 Frs (5,03 €) *Catégorie 5 confortable = 33 Frs (5,03 €)<br />

*Catégorie 6 Assez confortable = 31 Frs (4,73 €) *Catégorie 6 Ordinaire = 31 Frs (4,73 €)<br />

*Catégorie 7 Médiocre = 28 Frs (4,27 €) Catégorie 8 Très médiocre = 17 Frs (2,59 €)<br />

* (Ne sont appliquées que les catégories allant <strong>de</strong> 5 <strong>à</strong> 7. En gras sur le tableau)<br />

Après soumission pour simple avis au Conseil Municipal, le classement et les évaluations<br />

furent entérinés définitivement par le fisc. Toutes ces références servant <strong>à</strong> classer<br />

2


chaque immeuble dans une catégorie en fonction <strong>de</strong> son standing estimé, <strong>de</strong>vinrent <strong>de</strong><br />

facto la règle immuable encore en vigueur aujourd’hui.<br />

La mise <strong>à</strong> jour <strong>de</strong> cette Loi ?<br />

Trois dispositions <strong>de</strong> révision y étaient stipulées, mais par manque <strong>de</strong> moyens humains et <strong>de</strong> volonté<br />

politique, l’actualisation biennale qui <strong>de</strong>vait avoir lieu chaque 2 ans et celle sexennale chaque 6<br />

ans avec pour cette <strong>de</strong>rnière un éventuel contrôle visuel sur place par un agent du fisc sont<br />

rapi<strong>de</strong>ment passées <strong>à</strong> la trappe.<br />

Il fallut attendre 7 ans pour que soit enfin décidée une mise <strong>à</strong> jour départementale pour couvrir la<br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1974 <strong>à</strong> 1980. <strong>Le</strong> coefficient pour l’Hérault fut fixé <strong>à</strong> 1,49. (Gard 1,51)<br />

Ce n’est qu’<strong>à</strong> partir <strong>de</strong> 1981, que ce réajustement forfaitaire fut relayé par une actualisation nationale<br />

générale et annuelle fixée par la Loi <strong>de</strong>s finances et adoptée par l’Assemblée Nationale. Publiée au<br />

Journal Officiel, son évolution figure au dos <strong>de</strong>s appels d’impôts pour l’information <strong>de</strong>s contribuables.<br />

Calculée <strong>à</strong> l’origine en fonction <strong>de</strong>s montants annuels moyens <strong>de</strong>s loyers <strong>de</strong>s années 1970, cette mise <strong>à</strong><br />

jour est aujourd’hui revalorisée <strong>à</strong> partir d’une inflation prévisionnelle estimée, car au moment <strong>de</strong> la<br />

prise <strong>de</strong> décision, le chiffre officiel <strong>de</strong> la variation <strong>de</strong>s indices n’est pas encore officiellement connu.<br />

Pour mémoire en 2011 elle est <strong>de</strong> plus 2 %. (1,02) et en 2012 elle a été fixée <strong>à</strong> 1,8 % (101,8).<br />

Quand au cumul <strong>de</strong>s mises <strong>à</strong> jour annuelles, il est calculé <strong>de</strong>puis 1981 par le fisc <strong>à</strong> l’ai<strong>de</strong> d’une<br />

métho<strong>de</strong> comptable selon une technique <strong>dit</strong>e du coefficient amalgamé.<br />

Entre 1981 et 2011 soit 30 ans, la variation cumulée <strong>de</strong> ce coefficient a été <strong>de</strong> 2,872 qui est venue se<br />

multiplier avec celui <strong>de</strong> 1,49 du réajustement <strong>de</strong> 1974/80.<br />

Retenez ce chiffre ! Entre 1974 et 2011, soit 37 ans, ce coefficient amalgamé pour la mise <strong>à</strong> jour <strong>de</strong>s<br />

Valeurs Locatives et <strong>de</strong>s Bases Foncières dans l’Hérault a été <strong>de</strong> 4,279.<br />

Au cours <strong>de</strong>s années 1970/71, <strong>de</strong>s Agents enquêteurs allèrent sur place relever les caractéristiques <strong>de</strong><br />

tous les logements existants. <strong><strong>Le</strong>s</strong> valeurs locatives constatées furent portées sur une déclaration modèle<br />

H1 et certifiés exacts par la signature du propriétaire..<br />

<strong><strong>Le</strong>s</strong> résultats <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong>, publiés le 8 décembre 1970 furent confirmés le 23 Août 1972 <strong>à</strong> la<br />

Commune, et mis en application le 1 er Janvier 1974.<br />

Depuis cette enquête physique sur le terrain c’est <strong>à</strong> partir <strong>de</strong>s permis <strong>de</strong> construire pour les maisons<br />

neuves ou les autorisations et les déclarations <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> travaux pour les aménagements que sont en<br />

principe fixées,révisées ou actualisées les valeurs locatives et par extension les bases foncières bâties.<br />

Pour permettre <strong>à</strong> chacun <strong>de</strong> contrôler les détails et éventuellement contester les évaluations, cette Loi<br />

précisait que les <strong>locaux</strong> types <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> retenus pouvaient être consultés en Mairie <strong>à</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

assujettis (Propriétaires ou locataires).Ce droit est toujours d’actualité en 2012, mais il n’est pas<br />

certain qu’aujourd’hui le contribuable pourrait s’y retrouver pour <strong>de</strong>s comparaisons avec <strong>de</strong>s <strong>locaux</strong><br />

types estimés avec <strong>de</strong>s critères datant du début <strong>de</strong>s années 1970/71 !<br />

Comment sont déterminées les Valeurs locatives <strong>dit</strong>es définitives pour les<br />

maisons individuelles et par extension les bases foncières bâties (50%) ?<br />

1 / Pour toute la surface habitable (pièces et annexes) sans distinction <strong>de</strong> catégorie, les 20 premiers m2<br />

<strong>de</strong> la surface sont majorés d’un coefficient qui varie <strong>de</strong> 1,20 <strong>à</strong> 2,5 selon un classement allant <strong>de</strong> 2 <strong>à</strong> 7.<br />

Soit : 2 = k 2,50 - 3 = k 2,10 – 4 = k 1,70 – 5 = k 1,45 – 6 = k 1,30 – 7 = k 1,20.<br />

NB : Ces coefficients sont légèrement inférieurs pour les appartements et les immeubles collectifs.<br />

2 / Au-<strong>de</strong>l<strong>à</strong> <strong>de</strong> ces 20 premiers m2 <strong>de</strong> la surface habitable, tous les autres m2 sont pondérés par un<br />

K 0,90, pouvant aller jusqu'<strong>à</strong> K 0,75 suivant le classement et la superficie.<br />

3


3/ S’y ajoute ensuite <strong>de</strong>s éléments <strong>dit</strong>s secondaires (Garage, Cave, Buan<strong>de</strong>rie, Terrasse, Toit terrasse,<br />

Piscine) a la superficie pondérée par divers coefficients allant <strong>de</strong> 0,2 <strong>à</strong> 0,6.<br />

4 / Sur le total <strong>de</strong> cette superficie et selon son entretien estimé, s’appliquent <strong>de</strong>s coefficients :<br />

Qui sont: Bon = k 1,20 - Assez bon = k 1,10 - Passable = k 1- Médiocre = k 0,90 et Mauvais = k 0,80.<br />

Cette opération donne au final une surface théorique <strong>dit</strong>e pondérée nette.<br />

5/ Viennent enfin s’y ajouter les éléments <strong>de</strong> confort appelées aussi équivalences superficielles<br />

convertis et exprimés forfaitairement en mètres carrés.<br />

Soit : Eau = 4 m2 – Gaz = 2 m2 – électricité = 2 m2 – Baignoire = 5 m2 –Lavabo = 3 m2 –<br />

Douche = 4 m2 – WC = 3 m2 – Egout = 3 m2 – Chauffage central = 2m2 par pièce.<br />

NB : Tous ces éléments figurent en principe sur la fiche <strong>de</strong> calcul 6674 H.<br />

C’est en ad<strong>dit</strong>ionnant cet ensemble que l’on obtient les m2 <strong>de</strong> la surface pondérée <strong>dit</strong>e définitive qui<br />

constitue la valeur locative retenue qui apparaît sur les appels d’impôts et qui détermine aussi par<br />

extension la base foncière bâtie du logement par l’application d’un abattement <strong>de</strong> 50 %.<br />

Ce sont sur ces valeurs locatives et ces bases foncières que s’appliquent chaque année les divers taux<br />

votés par la Commune, le Département, la Région, ainsi que celui <strong>de</strong> la Taxe d’ordures ménagères.<br />

Cette opération détermine le montant <strong>de</strong> l’imposition dont découle la pression fiscale. S’y ajoute<br />

un prélèvement automatique <strong>de</strong> 8 % sur la taxe foncière bâtie et <strong>de</strong> 4,4% sur la taxe d’habitation.<br />

NB : <strong><strong>Le</strong>s</strong> montants <strong>de</strong> ces prélèvements <strong>dit</strong>s fiscaux sont en principe <strong>de</strong>stinés <strong>à</strong> financer les exonérations légales.<br />

Mais dans les faits, la compensation <strong>de</strong> l’Etat n’est jamais reversée intégralement <strong>à</strong> la Commune !<br />

Voyons ce que pense la Cour <strong>de</strong>s comptes <strong>de</strong> ce système d’imposition :<br />

« L’enquête <strong>de</strong> la Cour, montre que le processus d’établissement <strong>de</strong>s bases cadastrales par la DGFIF<br />

est d’une gran<strong>de</strong> opacité. Il est <strong>à</strong> la fois exagérément complexe, fragile et d’un coût mal cerné. En<br />

outre l’absence <strong>de</strong> révision générale <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong>puis 1970, combinée avec la mise en œuvre trop<br />

restreinte du procédé d’évaluation par les services fiscaux,dans la cadre du Droit existant, produit<br />

une situation obsolète et inéquitable. » (Fin <strong>de</strong> citation)<br />

Que faut-il en penser ?<br />

Il est patent que <strong>de</strong>puis prés <strong>de</strong> 40 ans, le parc <strong>de</strong>s logements a nettement évolué en standing et en<br />

confort. On peut donc quasiment affirmer que les références <strong>de</strong>s immeubles types retenus <strong>à</strong> l’époque,<br />

sont <strong>de</strong>puis le temps inadaptées voire obsolètes pour pouvoir faire objectivement une évaluation par<br />

comparaison..<br />

Si aujourd’hui a <strong>Marsillargues</strong>,et dans l’hexagone on contrôlait visuellement tous les logements<br />

comme en 1970-1971, par rapport aux critères toujours en vigueur il y aurait au bout <strong>de</strong> nombreuses<br />

surprises désagréables. Et si l’on réadaptait ces mêmes valeurs locatives au m2, par rapport <strong>à</strong> la<br />

moyenne du prix <strong>de</strong>s loyers <strong>de</strong> 2011 ce serait pire. L’augmentation serait telle, que beaucoup <strong>de</strong><br />

contribuables auraient <strong>de</strong>s difficultés financières pour payer les redressements fiscaux.<br />

(Source INSEE .Moyenne <strong>de</strong>s loyers entre 1970 et 2011 = 716% pour une inflation <strong>de</strong> 610% alors que les<br />

bases mobilières imposables ont évoluées <strong>de</strong> 427,8%)<br />

Dernièrement, dans une commune du Nord les élus municipaux avaient <strong>de</strong>mandé au fisc dans la plus<br />

stricte légalité un contrôle physique pour tout le parc <strong>de</strong>s logements <strong>de</strong> la ville. Quand le constat <strong>de</strong>s<br />

éléments non déclarés fut rajouté aux bases réactualisées et mis en application, il déboucha pour<br />

certains sur un triplement et même un quadruplement <strong>de</strong> l’impôt.<br />

4


Cette augmentation souleva un tel tollé que le Fisc dû accepter <strong>de</strong> lisser les sommes <strong>de</strong>s rappels sur<br />

plusieurs années. Mais la <strong>de</strong>tte fiscale resta et malgré cet étalement, il fallut quand même la payer !<br />

Si <strong>à</strong> <strong>Marsillargues</strong> on avait suivit <strong>à</strong> la lettre les recommandations <strong>de</strong> l’au<strong>dit</strong> <strong>de</strong> privilégier le<br />

redressement <strong>de</strong>s comptes par la mise <strong>à</strong> jour <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong>s valeurs locatives et <strong>de</strong>s revenus<br />

cadastraux plutôt que d’augmenter les taux, nous aurions été dans la même situation.<br />

Il faut savoir qu’en matière fiscale, la moindre modification <strong>de</strong>s critères, même anodine peut<br />

avoir sur le montant <strong>de</strong>s impôts <strong>de</strong>s conséquences qui peuvent être imprévisibles. Elles doivent<br />

donc être manipulées avec une extrême pru<strong>de</strong>nce.<br />

Fiscalité & Budget communal<br />

Dans la pratique, pour permettre aux Elus <strong>de</strong>s Communes d’ajuster chaque année leurs divers<br />

taux, le fisc communique le montant global détaillé et actualisé <strong>de</strong>s assiettes <strong>de</strong>s bases<br />

mobilières et foncières imposables. Cela permet <strong>de</strong> calculer le produit attendu pour financer<br />

le fonctionnement <strong>de</strong> la commune, ses projets, ses <strong>de</strong>ttes et <strong>de</strong> fixer les taux qui détermineront<br />

la recette et par extension, la pression fiscale. Cette connaissance est nécessaire pour établir<br />

les budgets prévisionnels <strong>de</strong> fonctionnement et d’investissement.<br />

Mais pour être accepté par l’autorité <strong>de</strong> tutelle, ces budgets doivent être présentés et<br />

approuvés en équilibre. Il faut rappeler que contrairement <strong>à</strong> l’Etat, s’ils sont établis avec du<br />

déficit, ils ne sont pas légalement recevables et sont rejetés par le Préfet.<br />

En 2011, par rapport au total <strong>de</strong>s recettes <strong>de</strong> fonctionnement, notre recette fiscale globale a<br />

représenté 61 %. Mais avec notre agriculture <strong>de</strong> plaine partie en déliquescence, la part du<br />

revenu cadastral <strong>de</strong> l’impôt foncier <strong>de</strong>s terres s’est réduite comme une peau <strong>de</strong> chagrin.<br />

Alors que dans les années 1970, cet impôt non bâti représentait plus <strong>de</strong> la moitié du revenu<br />

global <strong>de</strong>s trois taxes, aujourd’hui ce sont la taxe d’habitation et la taxe foncière bâti qui en<br />

couvre la plus gran<strong>de</strong> part. Face au profond bouleversement du profil rural, les revenus cadastraux<br />

taxables <strong>de</strong> ces terrains n’ont jamais étaient repensés et beaucoup <strong>de</strong> parcelles ne paient rien ou très<br />

peu. <strong><strong>Le</strong>s</strong> parcs <strong>à</strong> chevaux ou taureaux, les jardins clôturés ou non, les paillotes et les campements <strong>de</strong>s<br />

gens du voyage qui ne voyagent plus, les garages <strong>de</strong> caravanes dont certaines sont habitées <strong>à</strong> l’année et<br />

toutes ces terres plus ou moins squattées, qui ont pris la place <strong>de</strong>s vignes, <strong>de</strong>s vergers et <strong>de</strong> toutes les<br />

anciennes cultures.<br />

Tous ces nombreux hectares du terroir ont changé <strong>de</strong> nature et ne sont plus utilisé pour l’usage<br />

agricole et les impositions <strong>de</strong>s nombreux logements locatifs implantés dans les Mas ne compensent<br />

pas les anciens revenus fonciers communaux non bâtis <strong>de</strong>s terres et <strong>de</strong>s cultures.<br />

Ce manque <strong>à</strong> gagner a basculé progressivement sur les <strong>de</strong>ux impôts liés <strong>à</strong> l’habitat. Comme certains<br />

éléments taxables qui existent aujourd’hui dans beaucoup <strong>de</strong> logements ne sont pas déclarés<br />

(par ignorance, négligence ou tricherie), je laisse le soin aux lecteurs <strong>de</strong> juger si le principe<br />

républicain <strong>de</strong> l’égalité <strong>de</strong>s citoyens <strong>de</strong>vant l’impôt et surtout la justice fiscale sont<br />

globalement respectés !<br />

Malheureusement on peut constater que ce principe d’égalité est <strong>de</strong>puis longtemps allègrement<br />

piétiné par les politiques nationales a plus gran<strong>de</strong> échelle.<br />

La fiscalité française dans son ensemble est sélective, et inique. Ce n’est pas nouveau !<br />

5


<strong><strong>Le</strong>s</strong> étu<strong>de</strong>s sérieuses prouvent que toutes impositions confondues, les plus mo<strong>de</strong>stes<br />

contribuent proportionnellement davantage que les nantis y compris par le biais <strong>de</strong> la fiscalité<br />

indirecte (TVA, CSG, Taxes sur les carburants, etc..)<br />

Il est notoire que toutes les astuces ou combines pour payer moins d’impôt ou y échapper sont<br />

monnaie courante et sont même encouragées et recherchées ! Chaque année un nombre<br />

incroyable <strong>de</strong> revues spécialisées font leurs choux gras avec <strong>de</strong>s titres racoleurs sur toutes les<br />

ficelles pour y parvenir et les cabinets d’avocats fiscalistes font fortune.<br />

Avec les nombreuses Lois incitant aux exonérations fiscales, on a fait <strong>de</strong>s baisses d’impôts un<br />

sport national électoraliste auxquels sont venus s’ajouter les allègements <strong>de</strong> charges sociales<br />

et la suppression <strong>de</strong>s boucliers fiscaux. <strong>Le</strong> tout profitant toujours aux plus initiés et au plus<br />

nantis. Cela n’a pas empêché les évasions scandaleuses <strong>de</strong> capitaux dans les paradis fiscaux,<br />

les délocalisations <strong>de</strong>s industries, les licenciements et la montée du chômage. S’y ajoute enfin<br />

les ca<strong>de</strong>aux fait au plus riches alors que le déficit et la <strong>de</strong>tte nationale ne cesse <strong>de</strong> s’aggraver.<br />

Bref ! On a marché sur la tête, et on continue <strong>de</strong> le faire !<br />

Pour corriger ce profond déséquilibre national, une véritable réforme<br />

fiscale s’impose. Mais si par miracle un jour elle était décidée, elle <strong>de</strong>vra<br />

porter sur tous les aspects <strong>de</strong> la fiscalité directe ou indirecte et faire l’objet<br />

<strong>de</strong> nouvelles Lois après concertation avec les collectivités territoriales.<br />

Parlons <strong>de</strong> notre héritage Marsillarguois !<br />

En cette fin 2012, il semble que le plus gros <strong>de</strong> l’effort fiscal soit passé et que l’équilibre<br />

financier <strong>de</strong> la Commune commence <strong>à</strong> s’améliorer. Certes, tout n’est pas rose et on sent bien<br />

qu’il y a toujours quelques craquements dans l’engrenage. Mais face aux résultats <strong>de</strong> la<br />

dispendieuse mandature précé<strong>de</strong>nte, la difficulté qu’il y a eu <strong>de</strong> prendre la suite n’est pas une<br />

vue <strong>de</strong> l’esprit. Cette situation bien qu’elle ne soit pas donnée comme seule raison, n’est pas<br />

étrangère en toile <strong>de</strong> fond <strong>à</strong> l’éclatement <strong>de</strong> la fragile majorité municipale et <strong>à</strong> la prise <strong>de</strong><br />

distance <strong>de</strong> certains avec le centre décisionnaire a l’approche <strong>de</strong> l’échéance <strong>de</strong> 2014.<br />

N’en déplaise <strong>à</strong> ceux qui ne veulent pas l’entendre ou l’admettre ou ceux qui souhaitent le<br />

retour <strong>de</strong> l’ancien Maire le déficit <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong> 2007 <strong>à</strong> la prise <strong>de</strong> gestion était bien<br />

<strong>de</strong> 403.000 €, le remboursement annuel du capital d’emprunts <strong>de</strong> 483.000 € l’en<strong>de</strong>ttement<br />

global <strong>de</strong> 8.393.000 € et les annuités <strong>de</strong> 811.000 €.<br />

Ces chiffres ne sont pas une vue <strong>de</strong> l’esprit mais une réalité. Bien que certains n’aiment pas<br />

qu’on le rappelle, on peut aussi ajouter <strong>à</strong> ces <strong>de</strong>ttes et déficits, une inflation constatée <strong>de</strong>s frais<br />

<strong>de</strong> personnel <strong>de</strong> 78,70 % sur 7 ans représentant en 2008, 58,7% <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong><br />

fonctionnement alors que la Cour <strong>de</strong>s comptes estime qu’il ne faudrait pas dépasser 45 %<br />

pour une bonne gestion. Selon le Procès verbal du Conseil <strong>de</strong> Juin 2012 ce chiffre serait<br />

aujourd’hui ramené <strong>à</strong> 53% soit moins 5,7%. Un léger progrès !<br />

Alors Oui ! Face <strong>à</strong> ce désastreux héritage <strong>de</strong> gestion, la nouvelle majorité n’a pas eu d’autre<br />

choix que celui d’augmenter les impôts <strong>locaux</strong> comme préconisés par l’au<strong>dit</strong>. Par contre, alors<br />

qu’il lui était conseillé <strong>de</strong> privilégier une politique active <strong>de</strong> redressement sur les Bases elle a<br />

choisi <strong>de</strong> le faire par les Taux.<br />

Heureusement ! car si elle avait pris l’option bases et fait contrôler la mise <strong>à</strong> jour <strong>de</strong> tous<br />

les logements, les inci<strong>de</strong>nces financières <strong>de</strong> la taxation <strong>de</strong>s éléments objectifs et concrets<br />

non déclarés mis <strong>à</strong> jour auraient provoqué une révolution !<br />

6


Mais regardons sans concession la réalité <strong>de</strong>s chiffres!<br />

<strong><strong>Le</strong>s</strong> Elections municipales ayant eu lieu en Mars 2008, le nouveau Conseil pour établir le<br />

Budget Communal <strong>de</strong> la <strong>dit</strong>e année a dû s’appuyer sur les résultats <strong>de</strong> la gestion 2007.<br />

Pour faire tourner la Commune <strong>à</strong> minima sans toucher aux bases, comme indiqué plus haut,<br />

la nouvelle Majorité n’a pas eu d’autre choix que l’augmentation <strong>de</strong>s taux communaux.<br />

Soit : 7,36 % en 2008, 5,34 % en 2009, 5 % en 2010 et 12,40 % en 2011.<br />

En quatre ans, le taux Taxe d’habitation est passé <strong>de</strong> 15,96 % a 22,75 % et celui du Foncier<br />

bâti <strong>de</strong> 24,59% a 35,06 %. L’augmentation cumulée a été <strong>de</strong> 42,54 % par rapport <strong>à</strong> 2007.<br />

Mais cette augmentation s’étant appliquée sur <strong>de</strong>s bases nationales majorées forfaitairement<br />

<strong>de</strong> 6,8 % entre 2007 et 2011, la part <strong>de</strong>s impôts <strong>locaux</strong> levée par la Commune a augmenté en<br />

4 ans <strong>de</strong> 52,2 % (142,54 x 106,8 = 152,2 : 100).<br />

Cette situation inflationniste méritait un coup d’arrêt et la décision prise par la majorité municipale <strong>de</strong><br />

geler les taux communaux en 2012 était une nécessité qui va dans le bon sens.<br />

Il faut cependant espérer que cet effort <strong>de</strong> modération sera poursuivi<br />

dans le futur même si la majorité <strong>de</strong>vait changer en 2014. Il faut dans<br />

tous les cas que les impétrants potentiels pour la succession se le<br />

mettent d’ores et déj<strong>à</strong> dans la tête, et surtout qu’ils en tirent les leçons<br />

pour l’avenir en ne retombant pas dans les abus <strong>de</strong> la mégalomane<br />

gestion que l’on a connu entre 2001 et 2008.<br />

Exemple <strong>de</strong> fixation d’une valeur locative pour l’année 2011.<br />

Logement <strong>de</strong> 5 pièces (Cuisine, Séjour, 2 chambres, salle d’eau) en bon état d’entretien dont la<br />

surface habitable est <strong>de</strong> 120 m2 construite sur un terrain <strong>de</strong> 500 m2 , ayant une terrasse non<br />

couverte <strong>de</strong> 15 m2, et un garage attenant <strong>de</strong> 40 m2 soit 175 m2 <strong>de</strong> surface bâtie.<br />

Dans ce logement, il y a l’eau courante, l’électricité, le tout <strong>à</strong> l’égout, une douche, une<br />

baignoire, un WC, le gaz <strong>de</strong> ville et un chauffage central thermique ou électrique.<br />

Classée en catégorie n° 5 confortable, le tarif au mètre carré pondéré <strong>de</strong> référence 1974 est<br />

<strong>de</strong> 5,03 suivant le barème du tableau.<br />

NB : Voir ce tableau a la page 2.<br />

Comment se calcule la Valeur locative qui déterminera sa base foncière ?<br />

1 /- <strong><strong>Le</strong>s</strong> 20 premiers m2 doivent être majorés d’un k 1,45 soit (20 x 1,45) = 29 m2.<br />

2 /- <strong><strong>Le</strong>s</strong> 100 autres m2, doivent être minorés d’un K 0,90, soit (100 x 0,90) = 90 m2.<br />

3 /- <strong><strong>Le</strong>s</strong> 40 m2 du garage doivent être minorés d’un K 0,60 soit (24 x 0,60) = 24 m2.<br />

4 /- <strong><strong>Le</strong>s</strong> 15 m2 <strong>de</strong> la terrasse doivent être minorés d’un K 0,20 soit (15 x 0,20) = 3m2.<br />

<strong>Le</strong> total sera donc <strong>de</strong> (29 + 90 + 24 + 3) = 146 m2 <strong>de</strong> surface <strong>dit</strong>e pondérée brute.<br />

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La maison classée en bon état d’entretien cette surface <strong>de</strong>vra être majorée d’un K 1,20.<br />

Ce qui fait (146 m2 x 1,20 =175,2 m2) arrondis au m2 inférieur soit 175 m2 <strong>de</strong> surface <strong>dit</strong>e<br />

pondérée nette.<br />

NB : Voir la liste <strong>de</strong> l’estimation d’entretien indiqué a l’alinéa 4 <strong>de</strong> la page 3.<br />

Viennent ensuite s’y ajouter les éléments <strong>dit</strong>s <strong>de</strong> confort ou équivalences superficielles, qui<br />

sont exprimés forfaitairement en mètres carrés sans distinction <strong>de</strong> classement foncier.<br />

L’eau courante = 4 m2 – L’électricité = 2 m2 – <strong>Le</strong> tout <strong>à</strong> l’égout =3 m2 – <strong>Le</strong> Gaz = 2 m2<br />

La baignoire = 5 m2 – La douche = 4 m2 - <strong>Le</strong> WC = 3 m2 – <strong>Le</strong> chauffage central thermique<br />

ou électrique = 2 m2 par pièce soit 10 m2 ce qui donne au total 33 m2.<br />

Ces 33 m2 <strong>de</strong> confort s’ajoutent donc aux 175 m2 pondérés net donnant au final, 208 m2<br />

représentant la surface <strong>dit</strong>e pondérée définitive imposable <strong>de</strong> la maison<br />

NB : S’il y a plusieurs éléments <strong>de</strong> confort les M2 correspondants indiqués doivent être ajoutés par élément en<br />

sus. Quand aux piscines, elles sont assimilées <strong>à</strong> une dépendance bâtie estimée en m2 <strong>à</strong> coefficient variable<br />

suivant leur qualité et sont assujetties aux taxes d’habitation et foncière. Quand aux garages non attenant, s’ils<br />

sont <strong>à</strong> plus <strong>de</strong> 1 Km du logement ils ne sont re<strong>de</strong>vables que <strong>de</strong> la taxe d’habitation.<br />

En conclusion sachant que le coefficient d’actualisation <strong>de</strong> 1974 <strong>à</strong> 2011 est <strong>de</strong> 4,279,<br />

les 5,03 € au m2 <strong>de</strong> 1974 sont <strong>de</strong>venus 21,52 €.<br />

La Valeur Locative 2011 imposable est donc <strong>de</strong> 208 m2 x 21,52 € = 4.476 €<br />

<strong>Le</strong> taux Communal 2011 étant <strong>de</strong> 22,75%,la part reçue par la Mairie est <strong>de</strong> 1.018 €<br />

Quand au foncier bâti sa base imposable est <strong>de</strong> 4.476 € x 50 : 100 = 2.237 €<br />

<strong>Le</strong> taux Communal 2011 étant <strong>de</strong> 35,06%, la part reçue par la Mairie est <strong>de</strong> 783 €<br />

Tous le reste <strong>de</strong> l’imposition va au Département, <strong>à</strong> la Région, <strong>à</strong> la<br />

Communauté du Pays <strong>de</strong> Lunel et les taxes <strong>dit</strong>es fiscales <strong>à</strong> l’Etat.<br />

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