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gueur extrême, en étaient les maîtres, el ses défenseurs se
voyaient rejetés dans le ksar. Notre feu ne cessait qu'à la chute
du jour.
L'approche de la nuil, les pertes de l'ennemi, et l'importance
du succès obtenu, décidèrent le général de Wimpffen à ne pas
pousser plus loin son action, certain que la leçon qu'il venait de
donner aux Beni-Guil el aux rebelles qui faisaient cause commune
avec eux, ne tarderait pas à porter ses fruits.
En effet, le lendemain 26 au malin, les gens d'Aïn-ech-Châïr
se présentaient à la tente du général pour lui faire leur soumis
sion et en solliciter leur pardon : ils s'engageaient à vivre en
paix avec celles de nos tribus qui étaient voisines de la frontière,
et à refuser désormais tout appui aux Oulad-Hamza dans leurs
entreprises sur notre territoire. El pour prouver combien ils
— étaient sincères, c'est là généralement la façon d'agir des indi
—
gènes, ils s'empressaienl d'informer le général, le lendemain
27, de l'approche d'un fort parti cle Nomades, commandé par Sid
El-Hadj El-Arbi, le fils aîné de Sid Ech-Chikh-ben-Eth-Thaïyeb,
et ils lui offraient de se joindre à nous pour combattre leurs
alliés de la veille, lesquels, du reste, ayant appris le résultat de
la journée du 25, s'élaient hâtés de renoncer à leur projet d'at
taque, et de reprendre au plus vite le chemin du désert.
Nos pertes, dans les journées des 24 et 25 avril, se décompo
saient ainsi qu'il suit:
tués:
Officiers 4
j
Troupe 12 i
BLESSÉS :
°fficieiS
»
| 130
Troupe 130 |
La colonne De Wimpffen quittait Aïn-ech-Châïr le 28 avril
pour reprendre la route d'Aïn-Ben-Khelil, où elle arrivait le
7 mai. Elle regagnait ensuite le Tell, où chaque corps rentrait
dans sa garnison. Une pelite colonne avait été laissée provisoire
ment en observation sur le second de ces points.
Revue africaine, 27' année, X" lSï (JANVIER 1883),
'°
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