programme ma I 2012 - Point éphémère
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programme ma I 2012 - Point éphémère
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<strong>programme</strong><br />
<strong>ma</strong>I <strong>2012</strong>
Som<strong>ma</strong>Ire<br />
MAI<br />
<strong>2012</strong><br />
arTS vISuelS 4<br />
renconTreS 5<br />
me.005 DIvIne 6 - 7<br />
DanSe 7<br />
leS ÉlecTIonS par… 8 - 9<br />
muSIque 10 - 14<br />
à venIr 15<br />
InFoS praTIqueS 15<br />
agenDa 16<br />
ce MoIs-cI, c’est DAvID LestrIngAnt quI IL-<br />
Lustre notre poster De poche en pAge 8 et 9.<br />
à MI-cheMIn entre scènes réALIstes et coM-<br />
posItIons D’AffIches, Les IMAges De DAvID<br />
LestrIngAnt questIonnent Les coDes et LAn-<br />
gAges propres à D’Autres genres, coMMe Le<br />
cInéMA, LA MusIque ou LA DAnse, pour créer<br />
Des sItuAtIons IntrIgAntes, à LA croIsée<br />
De LA sensAtIon et Du syMboLe, quI,<br />
à L’IMAge De ces voLuMes géoMétrIques<br />
DessInés en 2D qu’on peut LIre De Deux<br />
fAçons, suscItent L’InDécIsIon Du spectAteur.<br />
L’IMAgInAIre Du DessInAteur s’exprIMe<br />
Lors De MoMents D’Absence, quAnD, DIstrAIt,<br />
IL se perD DAns son AnALyse et LAIsse<br />
ALors se croIser Les IMAges, LIbreMent.<br />
IL se fAIt Le MAuvAIs Lecteur, ceLuI quI<br />
pAr erreur reMpLAce un Mot pAr un Autre,<br />
DonnAnt souDAIn Au récIt une Autre tournure.<br />
ALors, sous prétexte De MALADresse,<br />
IL DéconstruIt, DéforMe, DépLAce, juste un<br />
peu MAIs suffIsAMMent pour perDre Le Lecteur<br />
: une LApsus, une AssocIAtIon D’IDées,<br />
un recADrAge InAttenDus. vrAIe ou fAusse<br />
DIstrActIon ? toujours est-IL que DAvID LestrIngAnt<br />
DessIne coMMe s’IL téMoIgnAIt D’un<br />
AccIDent, D’une InAttentIon, D’un contresens,<br />
quI toMberAIt cepenDAnt sous Le sens.<br />
oneHanDaTTacHeD.blogSpoT.com<br />
Quand on partait de bon <strong>ma</strong>tin<br />
Quand on partait sur les chemins<br />
A bicyclette<br />
Nous étions quelques bons copains<br />
Y avait Fernand y avait Firmin<br />
Y avait Francis et Sébastien<br />
Et puis Paulette<br />
On était tous amoureux d'elle<br />
On se sentait pousser des ailes<br />
A bicyclette<br />
Sur les petits chemins de terre<br />
On a souvent vécu l'enfer<br />
Pour ne pas mettre pied à terre<br />
Devant Paulette<br />
Faut dire qu'elle y mettait du cœur<br />
C'était la fille du facteur<br />
A bicyclette<br />
Et depuis qu'elle avait huit ans<br />
Elle avait fait en le suivant<br />
Tous les chemins environnants<br />
À bicyclette<br />
ÉDITo<br />
3<br />
Quand on approchait la rivière<br />
On déposait dans les fougères<br />
Nos bicyclettes<br />
Puis on se roulait dans les champs<br />
Faisant naître un bouquet changeant<br />
De sauterelles, de papillons<br />
Et de rainettes<br />
Quand le soleil à l'horizon<br />
Profilait sur tous les buissons<br />
Nos silhouettes<br />
On revenait fourbus contents<br />
Le cœur un peu vague pourtant<br />
De n'être pas seul un instant<br />
Avec Paulette<br />
Prendre furtivement sa <strong>ma</strong>in<br />
Oublier un peu les copains<br />
La bicyclette<br />
On se disait c'est pour de<strong>ma</strong>in<br />
J'oserai, j'oserwai de<strong>ma</strong>in<br />
Quand on ira sur les chemins<br />
À bicyclette
© pIerre terrAsson<br />
4 arTS vISuelS<br />
renconTreS<br />
5<br />
KIcK out the jAMs, MotherfucKers! Iceberg<br />
WILLEM PRÉSIDENT !<br />
JuSQu'Au 9 mAi<br />
expoSITIon ÉvoluTIve<br />
OuvErTE TOuS LES JOurS 14h—19h<br />
ENTréE LibrE<br />
Candidat avec une seule signature, la<br />
sienne, Willem entre en campagne pour<br />
innerver le débat public, et en énerver<br />
quelques-uns au passage. Dessinateur<br />
engagé pour presse enragée, ou libertaire,<br />
ce militant de la libre expression<br />
pratique la satire politique comme<br />
d’autres rédigent des pamphlets. À<br />
l’occasion de son passage à <strong>Point</strong><br />
<strong>éphémère</strong>, il croque de sa mine acérée<br />
le feuilleton électoral des présidentielles,<br />
qu’il retrace à travers ses<br />
séquences thé<strong>ma</strong>tiques ( la finance, la<br />
politique étrangère, <strong>ma</strong>rine Le Pen ),<br />
ses épisodes ( les pri<strong>ma</strong>ires, l’effet<br />
d’attente de la candidature Sarkozy )<br />
et ses rebondissements ( les corruptions<br />
franco-africaines, l’affaire DSK ).<br />
KICK OUT THE JAMS,<br />
MOTHERFUCKERS!<br />
15 — 28 mAi<br />
expoSITIon<br />
OuvErTE TOuS LES JOurS 14h—19h<br />
ENTréE LibrE<br />
vernissage <strong>ma</strong>r 15 <strong>ma</strong>i • 18h30<br />
débat <strong>ma</strong>r 22 <strong>ma</strong>i • 19h<br />
il y a 35 ans, un mouvement underground<br />
nommé punk rock accédait<br />
à la reconnaissance médiatique. il<br />
allait choquer, déranger et provoquer<br />
le monde des plus de trente ans<br />
– les straights, comme les appelait<br />
Alain Pacadis –, <strong>ma</strong>is surtout, générer<br />
l’éclosion de nouveaux talents<br />
en <strong>ma</strong>rge de l’art officiel.<br />
Les artistes issus du punk feront<br />
de leurs défauts des qualités, en<br />
inventant un système de valeurs<br />
inversé, et de leurs <strong>ma</strong>ladresses un<br />
style. Cette approche, qui redonne<br />
à l’a<strong>ma</strong>teurisme ses lettres de noblesse,<br />
s’applique à la musique, <strong>ma</strong>is<br />
aussi à la peinture, la littérature, le<br />
journalisme, le graphisme, le stylisme,<br />
le ciné<strong>ma</strong> et la photographie.<br />
Fidèle au spirit of 77, cette exposition<br />
réunit le travail de photographes<br />
professionnels et non-professionnels<br />
: Alain Dister, Pierre Terrasson,<br />
Eric Débris, <strong>ma</strong>urice Wagener, Caroline<br />
grosos et dorian rollin. il suffisait<br />
d’être là, avec une guitare, un boîtier<br />
argentique ou une caméra Super<br />
8, à ce moment particulier de la<br />
contre-culture des seventies où il se<br />
passait enfin quelque chose, le besoin<br />
de prendre la parole l’emportant<br />
sur la technique et le savoir-faire.<br />
Alain Dister a documenté le mouvement<br />
punk dès ses prémisses, photographiant<br />
les New York Dolls lors<br />
de leur venue à Paris. Pierre Terrasson<br />
a retracé la période new wave,<br />
post punk et gothique. éric Débris,<br />
membre fondateur de métal urbain,<br />
dévoile ici pour la première fois des<br />
photos inédites qu’il a shootées en<br />
1976 et 1977 ( Asphalt Jungle, Stinky<br />
Toys, Eaters, Chrissie hynde… ). <strong>ma</strong>urice<br />
Wagener avait 18 ans en 1977 et<br />
passait son temps entre bruxelles<br />
et Londres, son reflex ne le quittait<br />
ja<strong>ma</strong>is. Caroline Grosos était<br />
proche des scènes parisienne et<br />
londonienne, notamment des Slits et<br />
des Guilty razors. Elle a réalisé de<br />
nombreuses photos dans des squats<br />
londoniens, au Gibus ou lors de soirées<br />
privées. Dorian rollin est strasbourgeois<br />
et a assisté à de nombreux<br />
concerts d’Alan vega ou de Johnny<br />
Thunders au bandit, club mythique aujourd’hui<br />
fermé. Pierre mikaïloff est<br />
commissaire d’exposition et auteur,<br />
notamment, de Kick Out The Jams,<br />
motherfuckers !, punk rock 1969–<br />
1978, éditions Camion blanc, <strong>2012</strong>.<br />
ICEBERG<br />
CÉCILE FRAYSSE / CIE AMK<br />
31 mAi — 18 JuiN<br />
expoSITIon<br />
OuvErTE TOuS LES JOurS 14h—19h<br />
ENTréE LibrE<br />
vErNiSSAGE JEu 7 JuiN 18h30<br />
Que pouvons-nous i<strong>ma</strong>giner, sentir,<br />
projeter, derrière, dessous, de<br />
l’autre côté de la surface lisse et<br />
apparente des choses ? Existe-il une<br />
rêverie de la <strong>ma</strong>tière et de l’invisible ?<br />
iceberg propose un voyage sensible<br />
dans les tendres profondeurs d’un<br />
curieux petit fennec polaire qui un<br />
jour s’interroge sur cette <strong>ma</strong>sse<br />
mystérieuse qu’il entrevoit sous ses<br />
pieds. Avec la légèreté d’un nuage<br />
et un petit fil rouge pour bagage, il<br />
part à la découverte de cette face<br />
cachée de l’iceberg qui n’est autre<br />
que celle de son rapport profond au<br />
monde. La figure de l’iceberg, désert<br />
polaire flottant et dense à la fois,<br />
n’offrant à la perception qu’une infime<br />
partie de lui même, s’offre comme<br />
allégorie aux toutes premières questions<br />
existentielles : quels mystères<br />
puis-je frôler du bout de mes doigts,<br />
quels mouvements vitaux m’habitent,<br />
jusqu’où je peux aller dans ce désir<br />
de voyage et à quelle heure il est<br />
temps pour moi de ne pas m’y perdre.<br />
Fondée en 2000 et alors spécialisée<br />
dans les <strong>ma</strong>rionnettes, la Compagnie<br />
Aérostat <strong>ma</strong>rionnettes Kiosque<br />
( AmK ) a évolué depuis lors à travers<br />
ses différentes créations vers une<br />
dynamique de recherche pluridisciplinaire<br />
investissant essentiellement<br />
les champs du texte contemporain,<br />
des arts plastiques, des paysages<br />
sonores et du public petite enfance.<br />
expoSITIon prÉSenTÉe DanS le caDre Du<br />
FeSTIval peTITeS FormeS ( D )couSueS<br />
quI Se DÉroulera Du 11 au 18 juIn <strong>2012</strong><br />
KALLDEWEY, FARCE<br />
BOTHO STRAUSS<br />
Lun 7 + 21 <strong>ma</strong>i • 20h30 • 12 €<br />
réSErvATiONS 06 27 34 28 37<br />
perFor<strong>ma</strong>nce<br />
Plateau nu, micros sur perches, guitares<br />
électriques, batterie, amplificateurs…<br />
Les personnages de Kalldewey,<br />
farce, placés sous la tension électrique<br />
d’une salle de concert nous conduiront<br />
dans une déambulation à travers<br />
le berlin des années 80. il y est question<br />
d’amour, de violence et de pouvoir.<br />
Les crimes de la seconde guerre<br />
mondiale se sont immiscés au plus intime<br />
de nos rapports hu<strong>ma</strong>ins. La musique<br />
jouée en direct scande la <strong>ma</strong>rche,<br />
sur son tempo notre quête d’amour<br />
se transforme en festin cannibale.<br />
LES INFORMELLES #6<br />
L'IMPARFAITE<br />
<strong>ma</strong>r 15 <strong>ma</strong>i • 19h30 • 5 €<br />
revue D’arT mISe en Scène<br />
un <strong>ma</strong>rdi par mois, <strong>Point</strong> <strong>éphémère</strong><br />
consacre une soirée à l’édition indépendante<br />
dans son studio de danse.<br />
A chaque numéro, Florian Gaité invite<br />
une revue à déconstruire le for<strong>ma</strong>t<br />
de la diffusion papier ou numérique<br />
pour expérimenter un espace et un<br />
intervalle particuliers. Cette réunion<br />
informelle, entre le don de la forme<br />
et son refus, est l’occasion, en toute<br />
liberté, d’en multiplier les moyens<br />
d’expression. Chacune est conçue<br />
comme un ensemble de modules<br />
démontables et ponctuels, un composite<br />
de micro-événements tels<br />
que des conférences, une playlist,<br />
des perfor<strong>ma</strong>nces, des projections,<br />
un live acoustique ou des improvisations<br />
littéraires. Pour leur sixième<br />
numéro, Les informelles invitent<br />
L’imparfaite, revue érotico-culturelle,<br />
à proposer une program<strong>ma</strong>tion<br />
protéiforme, qui s’interroge sur<br />
les modalités du « passer à l’acte ».<br />
RÉSEAU<br />
ÉDUCATION SANS FRONTIèRES<br />
à 18 ANS, TOI TU PEUX VOTER,<br />
MOI JE PEUX ÊTRE EXPULSÉ !<br />
dim 20 <strong>ma</strong>i • 14h-21h<br />
concerT/THÉâTre/perFor<strong>ma</strong>nce<br />
Des concerts, des rencontres et<br />
de la danse sont prévus, ainsi que<br />
du théâtre avec une représentation<br />
de la pièce Sans Titre - Provisoire,<br />
deuxième spectacle inspiré par les<br />
histoires personnelles des jeunes du<br />
réseau, écrit et interprété par eux.<br />
Le réseau Education Sans Frontières<br />
a été fondé en 2004 et rassemble<br />
ceux et celles préoccupés de la situation<br />
des sans papiers scolarisés<br />
de la <strong>ma</strong>ternelle à l’université. Le réseau<br />
rassemble aujourd’hui plusieurs<br />
dizaines d’organisations et d’associations<br />
et de très nombreux citoyens.<br />
Les jeunes <strong>ma</strong>jeurs, acteurs<br />
à part entière du réseau, organisent<br />
cette journée. ils y seront rejoints<br />
par de nombreux artistes.<br />
DÉBAT SUR LE PUNK ROCK<br />
MUSIqUE, ART ET CONTEXTE SOCIAL<br />
NEW YORK, PARIS, LONDRES. 1975-1978<br />
<strong>ma</strong>r 22 <strong>ma</strong>i • 19h • entrée Libre<br />
DÉbaT<br />
Né de la crise et de l’ennui, le punk<br />
rock est d’abord une réaction des<br />
teenagers à la musique produite<br />
par les dinosaures de la fin des<br />
années 1970 : Yes, rolling Stones,<br />
Fleetwood <strong>ma</strong>c, Led Zeppelin… Dès<br />
les origines, le mouvement se singularise<br />
par sa transdisciplinarité :<br />
musiciens, graphistes, vidéastes,<br />
écrivains, en devenir ou confirmés,<br />
subissent son influence et ne produiront<br />
plus ja<strong>ma</strong>is le même travail<br />
après avoir écouté les Sex Pistols<br />
ou richard hell. C’est cet impact<br />
qui en fait l’un des courants<br />
artistiques <strong>ma</strong>jeurs du XX e siècle.<br />
Ce sera le mode d’expression que<br />
choisiront à la fois d’authentiques<br />
prolétaires britanniques, des white<br />
trash du middle West ou des intellos<br />
new-yorkais et parisiens. une seule<br />
chose les réunira : l’envie d’exister<br />
au sein d’une société consensuelle<br />
et étouffante. C’est aussi une réaction<br />
envers un certain consensus<br />
soixante-huitard : ce moment où la<br />
contre-culture devient culture officielle…<br />
au beaux-arts de Paris se<br />
crée le groupe bazooka qui invente<br />
une <strong>ma</strong>nière de terrorisme graphique,<br />
seul moyen d’exister, selon eux, face<br />
au « totalitarisme soixante-huitard ».<br />
Le punk n’est donc rien d’autre que<br />
cela : une quête désespérée et<br />
condamnée d’avance pour renouer<br />
avec un peu de spontanéité et d’authenticité.<br />
une quête qui dépasse le<br />
cadre strictement musical <strong>ma</strong>is dont<br />
la force motrice est le rock’n’roll.<br />
Et le public suivra, se reconnaissant<br />
dans les problé<strong>ma</strong>tiques exprimées<br />
dans les textes de Clash ou des<br />
Sex Pistols : frustration sexuelle,<br />
racisme, chô<strong>ma</strong>ge, guerre froide…<br />
L’influence esthétique du punk est<br />
perceptible dans le travail de nombreux<br />
artistes apparus depuis la fin<br />
des années 1970. Citons : le cinéaste<br />
David Lynch, l’artiste contemporain<br />
Damien hirst, la musicienne Patti<br />
Smith, la poétesse Lydia Lunch,<br />
l’écrivain hanif Kureishi, la styliste<br />
vivienne Westwood…<br />
intervenants: éric Débris, michel<br />
Embareck, Pierre mikaïloff, Gildas<br />
Lescop, Yasmine Carlet & Lulu Larsen<br />
TANABER<br />
dim 27 <strong>ma</strong>i • 17h • 5 € • PLat 7 €<br />
FêTe SÉnÉgalaISe<br />
La Compagnie Niaba organise une<br />
grande fête sénégalaise appelée<br />
Tanaber. Tout le monde peut venir<br />
danser le Sabar m’balax, les danses<br />
du <strong>ma</strong>li, les danses de Guinée et<br />
d’autres danses encore… Le public<br />
est invité à partager un plat sénégalais,<br />
le Tieboudienne.<br />
avec le SouTIen De poInT ÉpHÉmère, Du<br />
conSeIl De quarTIer grange aux belleS – Terrage<br />
eT De la commISSIon baSSIn louIS blanc.<br />
InScrIpTIonS auprèS De la compagnIe nIaba<br />
TEL: 01 42 40 81 21 • <strong>ma</strong>iL: ciE.niaba@g<strong>ma</strong>iL.com<br />
REVUE ØSCILLATIONS<br />
OPEN<br />
<strong>ma</strong>r 29 <strong>ma</strong>i • 19h • entrée Libre<br />
conFÉrence<br />
La revue Øscillations, revue de<br />
sciences hu<strong>ma</strong>ines et d’art, est<br />
née et portée par le désir d’une<br />
exploration interdisciplinaire, indissolublement<br />
intellectuelle et artistique,<br />
de ce qui fait notre temps.<br />
Elle invite le public à venir débattre<br />
autour de plusieurs questions :<br />
• Que voit-on à travers les fenêtres<br />
d'un ordinateur ? avec Louis-Jean<br />
Teitelbaum, designer interactif.<br />
• La transparence comme valeur et<br />
comme mythe : avec Sébastien broca,<br />
enseignant-chercheur à l'université<br />
Paris 1.<br />
• Table-ronde : usages et transparence<br />
des data, avec Jade bouchemit<br />
( rédacteur en chef d'Oscillations<br />
), rémy Demichelis ( membre du<br />
Datajournalisme Lab-iJbA ), Sébastien<br />
broca et Louis-Jean Teitelbaum.<br />
moDÉraTeur<br />
Pierre Arnoux
6 FeSTIval me.005 DIvIne<br />
FeSTIval me.005 DIvIne<br />
DanSe<br />
7<br />
VEN 11 + SAM 12 MAI<br />
vEN 0h / SAm 23h<br />
12 / 15 € • 20 € Pass 2 jours<br />
Après un hom<strong>ma</strong>ge à Leigh bowery<br />
en juin 2011 ( déjà à <strong>Point</strong> <strong>éphémère</strong><br />
), mercredi Production et Jerk<br />
Off continuent leur célébration des<br />
grandes figures de la culture underground.<br />
Toujours en faisant dialoguer<br />
les disciplines ( DJ, vJ, performeurs,<br />
ciné<strong>ma</strong>… ) pour créer un moment de<br />
créativité et d’extravagance.<br />
POurQuOi DiviNE ? Parce que c’est<br />
l’un des plus beaux symboles de la<br />
contre-culture. Parce qu’il a collectionné<br />
les scandales. Parce qu’il était<br />
célèbre et adulé tout en restant<br />
incroyablement subversif et camp.<br />
Parce qu’il a su imposer ses formes<br />
comme sa liberté depuis l’underground<br />
jusqu’à hollywood. Parce que<br />
son outrance et sa démesure ont été<br />
et sont encore une source d’inspiration<br />
pour des générations d’artistes.<br />
venDreDI 11 <strong>ma</strong>I<br />
TRAILER TRASH à PARIS<br />
CORMAC + HANNAH HOLLAND<br />
+ MLLE CARO + MILOSH LUCZYNSKI<br />
SALLE DE CONCErT<br />
La soirée londonienne Trailer Trash<br />
s’installe le temps d’une nuit à Paris !<br />
Cor<strong>ma</strong>c ( bpitch Control / uK ) est résident<br />
des soirées WetYourself à la<br />
Fabric de Londres et au Panora<strong>ma</strong> bar<br />
à berlin avec bPitch Control, le label<br />
créé par Ellen Allien. il est l’un des nouveaux<br />
djs talentueux émergents que<br />
compte le royaume-uni et il navigue<br />
subtilement entre house et techno.<br />
hannah holland ( batty bass / uK )<br />
est un pur produit de la culture<br />
club londonienne. Novatrice et passionnante,<br />
influencée par la jungle, la<br />
house, la deep house, elle mélange les<br />
styles et n’oublie pas les basses !<br />
mlle Caro ( Throne of blood / uK ) est<br />
l’ambassadrice des soirées 45 au rex<br />
Club et fondatrice du collectif requiem45.<br />
Elle vient de signer sur le<br />
label new-yorkais Throne Of blood,<br />
aux côtés de The rapture, Paul Woolford<br />
et mugwump.<br />
milosh Luczynski ( vJ ) mélange la<br />
perfor<strong>ma</strong>nce avec les installations<br />
multimédias, la vidéo, la visualisation<br />
graphique, la photographie avec la<br />
musique et la littérature. il coopère<br />
avec des musiciens électroniques,<br />
des compositeurs contemporains,<br />
des poètes, des auteurs, des artistes<br />
visuels et multimédias.<br />
LA PETITE MAISON<br />
ÉLECTRONIqUE<br />
FANTOMETTE + LÉONIE + MÖGGLI<br />
bAr<br />
La Petite <strong>ma</strong>ison électronique organise<br />
à Paris des événements musicaux<br />
incluant des perfor<strong>ma</strong>nces, du web<br />
art et des arts visuels.<br />
Fantomette ( La Petite <strong>ma</strong>ison Electronique<br />
/ Fr ) est dj-productrice,<br />
organisatrice de soirées, directrice<br />
artistique et fondatrice de La Petite<br />
<strong>ma</strong>ison électronique. Elle a organisé<br />
les soirées happy People Only à<br />
la Scène bastille.<br />
Organisatrice des fameuses soirées<br />
mensuelles Corps vs <strong>ma</strong>chine<br />
chez moune, Léonie ( Corps vs <strong>ma</strong>chine<br />
/ Fr ) est cette fois-ci à <strong>Point</strong><br />
Ephémère pour faire danser les<br />
filles… et les garçons aussi.<br />
Pétillants et groovys, les dj sets<br />
de möggli ( inFiné / Fr ) sont faits<br />
pour danser ! Signée récemment sur<br />
la compilation <strong>2012</strong> du label inFiné<br />
avec son projet bluFish, möggli côté<br />
production réserve encore de bien<br />
belles surprises !<br />
PERFORMANCES<br />
MR. X & MR. J / FANADEEP<br />
Plasticiens, performeurs et metteurs<br />
en scène venant du théâtre et de la<br />
danse, mr. X & mr. J créent Fils de D<br />
en 2008 au Next international Arts<br />
Festival. En 2009, ils sont lauréats<br />
de la résidence Culturesfrance Les<br />
inclassables où ils mettent en place<br />
différents processus d’écritures<br />
narratives, esthétiques et physiques<br />
à travers la photo, la vidéo, le<br />
son et la scène. Les enjeux de leurs<br />
recherches passent à la fois par la<br />
confrontation et la transfor<strong>ma</strong>tion<br />
de ces différents médiums.<br />
MALKHIOR<br />
<strong>ma</strong>lkhior s’est entouré de quelques uns<br />
de ses acolytes pour rendre hom<strong>ma</strong>ge à<br />
la femme la plus dégoutante du monde.<br />
Ainsi autour de lui, Pygmy Johnson, Grégory<br />
villemin, A<strong>ma</strong>nda Poupée, hildegarde<br />
et Wonder bitch revisitent Pink Flamingos<br />
et partent à la chasse aux poules.<br />
SameDI 12 <strong>ma</strong>I<br />
COCKTAIL D’AMORE à PARIS<br />
JENNIFER CARDINI + DISCODROMO<br />
+ BORIS + MILOSH LUCZYNSKI<br />
SALLE DE CONCErT<br />
CockTail d'Amore est l'une des meilleures<br />
soirées gay berlinoises et<br />
réunit des gens de tous genres et<br />
de toutes sexualités.<br />
Dj résidente au regretté Pulp et au<br />
rex Club dans le cadre de ses soirées<br />
Correspondant, Jennifer Cardini ( Correspondant<br />
/ Fr ) a crée son propre<br />
label, Correspondant, sur lequel<br />
sont prévues des sorties d’artistes<br />
comme Nhar, The hacker, Offset.<br />
un premier album à sortir sur Kompakt<br />
est également en préparation…<br />
Les influences musicales de boris<br />
( CockTail d’Amore / DE ) vont du<br />
disco au post-punk en passant par<br />
le krautrock et la house. il est à la<br />
fois résident du berghain, distillant<br />
des sets techno puissants et hypnotiques,<br />
<strong>ma</strong>is aussi au Panora<strong>ma</strong> bar.<br />
Le duo de djs et producteurs Discodromo<br />
( internasjonal-CockTail<br />
d’Amore / DE ) a grandi en italie, élevé<br />
à la pop et aux sons disco. ils<br />
s’installent à berlin en 2008 et jouent<br />
dans de nombreux clubs dont le mythique<br />
berghain. ils sortent chez internasjonal<br />
un 12 titres, Cosmora<strong>ma</strong>.<br />
LES CANCANS<br />
MAXIME IKO + NICOL + AURÉLIE<br />
bAr<br />
Le Collectif Cancan est actif depuis<br />
2009 et organise les fameuses soirées<br />
Cockorico à Paris.<br />
Dj parisien, résident des soirées<br />
Cockorico et Eyes Need Sugar,<br />
<strong>ma</strong>xime iko ( Cockorico / Fr ) a débuté<br />
sur la scène électronique en 2008.<br />
Autodidacte, il construit son style<br />
house et techno autour de sets rêveurs,<br />
sombres et sensuels.<br />
Ancienne organisatrice des soirées<br />
motion et Terrain vague du Pulp, Aurélie<br />
( Cockorico / Fr ) a intégré l’écurie<br />
Cancan en 2011 et associe tech house<br />
et mini<strong>ma</strong>le pointue. C’est une des<br />
rares nouvelle figures féminines de la<br />
scène alternative à surveiller de près…<br />
Nicol ( Cockorico / Fr ) est dj et<br />
producteur, résident des soirées<br />
Cockorico et du St udio ( de Jean<br />
<strong>ma</strong>rie Stash ). Dans un style résolument<br />
dancefloor, il propose une<br />
techno sexy, groove et lumineuse et<br />
dévoile son univers sonore à travers<br />
des productions singulières, surprenantes<br />
et dansantes.<br />
PERFORMANCES<br />
DAVID LENHARDT ET PIERSTEN LEIROM<br />
EL DIVINO TEATRO<br />
C’est en rencontrant ces créatures<br />
dans des lieux mythiques de la scène<br />
parisienne que David Lenhardt s’essaie<br />
à les photographier puis se<br />
lance quelques années après dans le<br />
<strong>ma</strong>ke up. En parallèle, il s’intéresse à<br />
l’art contemporain et aux <strong>ma</strong>quilleurs<br />
décalés n’hésitant pas à travailler<br />
tout type de <strong>ma</strong>tières. David Lenhart<br />
détourne les codes et fait se<br />
transformer les visages et les corps<br />
avec précision et dérision.<br />
Plasticien performer, Piersten Leirom<br />
oriente ses recherches autour<br />
de la pathologie des tops models,<br />
de la notion d’homme-objet et d’un<br />
questionnement sur la conception<br />
d’une nouvelle forme de geisha alternative.<br />
il positionne le corps hu<strong>ma</strong>in<br />
comme un simple <strong>ma</strong>tériel plastique<br />
dont la forme n’évoluerait qu’au<br />
gré de la sensorialité instinctive du<br />
performer. En réduisant l’individu<br />
à cet état de chose, ses productions<br />
confrontent le spectateur au<br />
caractère <strong>éphémère</strong> et fragile de<br />
l’être et le renvoient avec provocation,<br />
ironie et bien souvent onirisme<br />
à la question de sa propre mortalité.<br />
CORRINE & CO<br />
Corrine rime avec Divine, et ce n’est<br />
pas un hasard : ce n’est ni plus, ni<br />
moins que sa queen mother ! Ancré<br />
dans le milieu du clubbing et de la<br />
musique électronique, Corrine & Co<br />
invente des créatures et des perfor<strong>ma</strong>nces<br />
qui interrogent le genre<br />
et flirtent avec la monstruosité, et a<br />
donc inévitablement été <strong>ma</strong>rqué par la<br />
carrière et les propositions de cette<br />
provocante et scandaleuse Divine.<br />
PROJECTIONS<br />
DIVINE TRASH<br />
19h • entrée Libre<br />
STEVE YEagER ( uSa • 1H36 • 1998 • VoSTF )<br />
Le documentaire de Steve Yeager<br />
raconte la carrière et les influences<br />
trash de Divine et John Waters au<br />
travers de nombreux témoignages et<br />
d’i<strong>ma</strong>ges d’archives. On y retrouve une<br />
perfor<strong>ma</strong>nce de l’autre égérie du réalisateur,<br />
Edith <strong>ma</strong>ssey, qui interprète<br />
les titres Punks et Get off the grass<br />
and fever et Divine interprétant born<br />
to be cheap. Le film est une véritable<br />
célébration de la muse de Waters.<br />
LUST IN THE DUST<br />
21h • entrée Libre<br />
PauL baRTEL ( 1985 ) aVEc Tab HunTER ET DiVinE<br />
un hom<strong>ma</strong>ge aux westerns en forme<br />
de comédie décomplexée et déjantée,<br />
une ambiance ja<strong>ma</strong>is très sérieuse,<br />
toujours aux frontières de<br />
la pure comédie et de la satire. L’histoire<br />
se passe en 1884 dans un petit<br />
village du mexique en pleine ruée vers<br />
l’or. Les différents protagonistes se<br />
battent pour reconstituer une carte<br />
dont les deux morceaux sont tatoués<br />
sur les postérieurs de deux femmes.<br />
Succession de scènes délirantes où<br />
les personnages prennent toujours<br />
part à des situations aussi embarrassantes<br />
que cocasses, le film s’amuse<br />
constamment à déjouer les codes<br />
du genre en le tirant vers le bas.<br />
un film rare et délirant à découvrir !<br />
HAIRSPRAY<br />
SALON DE COIFFURE ÉPHÉMèRE<br />
Pour rendre hom<strong>ma</strong>ge à Divine et à<br />
sa dernière collaboration avec John<br />
Waters ( le film hairspray en 1988 ), un<br />
salon de coiffure <strong>éphémère</strong> met bananes,<br />
postiches, gomina et grosses<br />
choucroutes à l’honneur pour tous<br />
ceux et celles qui voudront donner<br />
du chignon sur le dancefloor. avec<br />
le salon renato baldi, le coiffeur le<br />
plus électro de Paris.<br />
DIvIne<br />
j’AI rIen coMprIs<br />
J’AI RIEN COMPRIS<br />
COLLECTIF 18.3<br />
<strong>ma</strong>r 8 + ven 11 <strong>ma</strong>i • 19h<br />
ENTréE LibrE Sur réSErvATiON Au<br />
01 40 34 02 48<br />
ouverTure publIque<br />
Ce solo a été i<strong>ma</strong>giné par Lilou robert<br />
après une invitation du Festival<br />
ikonoclaste à Wuppertal ( Alle<strong>ma</strong>gne )<br />
et s’inscrit dans la dé<strong>ma</strong>rche artistique<br />
du Collectif 18.3 sur le rapport<br />
texte/mouvement. J’ai rien compris<br />
est une pièce courte, i<strong>ma</strong>ginée comme<br />
un pied de nez à l’idée de « comprendre<br />
» une pièce chorégraphique ;<br />
c’est un clin d’œil au père de Lilou<br />
et à tous ceux qui après un spectacle<br />
de danse contemporaine soupirent<br />
et persistent à croire qu’un<br />
spectacle ne se lit que d’une seule<br />
<strong>ma</strong>nière… et qu’ils ne l’ont pas saisie !<br />
HÉLICES<br />
COMPAGNIE METATARSE<br />
ven 25 + sam 26 <strong>ma</strong>i • 19h<br />
ENTréE LibrE Sur réSErvATiON Au<br />
01 40 34 02 48<br />
ouverTure publIque<br />
Avec hélices, Sandra Abouav poursuit<br />
son exploration des frontières<br />
entre l’homme, l’ani<strong>ma</strong>l et la <strong>ma</strong>chine.<br />
Comme si le corps pouvait être le<br />
vent et l’hélice, un être en résistance<br />
qui se met en mouvement,<br />
transforme l’énergie accumulée pour<br />
la libérer. une gestuelle en cercles<br />
concentriques et en spirale au service<br />
d’une force qui se propage depuis<br />
le centre de la scène jusqu’au<br />
public. Spatialisée, la musique de<br />
vincent Cespedes et la lumière en<br />
mutation per<strong>ma</strong>nente contribuent<br />
à faire de ce solo une expérience<br />
sensorielle totale. hélices est une<br />
invitation au vertige, à l’ivresse de<br />
partager un mouvement sans fin.
10 muSIque muSIque<br />
11<br />
rAchAeL yAMAgAtA<br />
RACHAEL YAMAGATA<br />
+ GUEST<br />
mAr 1 Er <strong>ma</strong>i • 20h • 22 / 25 €<br />
pop Funk<br />
Originaire de Chicago, rachael Ya<strong>ma</strong>gata<br />
( Frankenfish records / usa )<br />
était la chanteuse du groupe bumpus<br />
qu’elle quitte en 2001 pour continuer<br />
sa carrière solo. elle s’affirme<br />
avec ses mélodies au piano comme<br />
auteure-compositrice et interprète<br />
américaine de talent. Elle collabore<br />
alors avec des artistes comme Jason<br />
mraz, ray Lamontagne, ryan Adams,<br />
<strong>ma</strong>ndy moore ou encore bright Eyes.<br />
Ses morceaux sont utilisés dans<br />
de nombreuses séries américaines<br />
comme The L World et Grey’s Anatomy.<br />
Elle sort en <strong>2012</strong> son nouvel<br />
opus Chesapeake, l’occasion de<br />
repartir à la conquête de l’Europe.<br />
RUSSIAN CIRCLES<br />
+ DEAFHEAVEN<br />
mer 2 <strong>ma</strong>i • 20h • 15 / 18 €<br />
rock mÉTal<br />
Lorgnant autant du côté des mélodies<br />
cristallines du post-rock que de<br />
la lourdeur du métal, russian Circles<br />
( Sargent house / uSA ) possède un son<br />
unique qui le différencie de tous ses<br />
ca<strong>ma</strong>rades de la classe « post-metal ».<br />
Depuis 2008, le groupe compte dans<br />
ses rangs brian Cook, le bassiste des<br />
allumés de botch, légende du métal/<br />
hardcore de la fin de 90’s. russian<br />
Circles a sorti, en 2011, son quatrième<br />
album Empros sur Sargent house. il<br />
n’est pas donné tous les jours de<br />
les voir sur scène, le groupe tourne<br />
assez rarement, et ne déçoit ja<strong>ma</strong>is !<br />
Cousins pas très éloignés de Liturgy,<br />
mêlants guitares atmosphériques<br />
à la limite du post-hardcore avec le<br />
rythme cardiaque et l’émotion du<br />
black metal, Deafheaven ( Deathwish /<br />
uSA ) sont le pendant parfait de russian<br />
Circles, dans le rôle de l’empêcheur<br />
de tourner en rond. Signés sur<br />
le prestigieux label de Jake bannon de<br />
Converge, les prolifiques deafheaven<br />
ont sorti coup sur coup un live et<br />
2 albums, dont le dernier, roads To<br />
Judah, anime l’habituel débat entre<br />
puristes conservateurs du black métal<br />
et a<strong>ma</strong>teurs de musique tout court.<br />
DON NIñO RELEASE PARTY<br />
jeu 3 <strong>ma</strong>i • 20h • 13 / 15 €<br />
pop rock<br />
Don Niño ( inFiné–Prohibited / Fr )<br />
ouvre une brèche dans le tumulte<br />
de la musique psychédélique, convoquant<br />
souvenirs et ancêtres, qu’il<br />
s’agisse tour à tour de Syd barrett,<br />
Nick Drake ou Thurston moore, les<br />
invitant à un gigantesque buffet expiatoire<br />
en compagnie des artistes<br />
bruts ( le sculpteur suisse Adolf<br />
Wölfi par exemple ) et de quelques<br />
cinéastes indiens ou russes. Pétri<br />
de la mémoire de ses terres natales<br />
aux langues mystérieuses ( ex urSS,<br />
Alle<strong>ma</strong>gne, Washington… ), de l’amour<br />
de la musique, des râgas indiens à<br />
l’indie-rock de Sebadoh ou Fugazi,<br />
Don Niño livre sur son quatrième<br />
album solo in the backyard of your<br />
mind onze i<strong>ma</strong>ges protéiformes de<br />
ces limbes ardentes.<br />
LA ROUTE DU ROCK SESSION<br />
CHELSEA WOLFE + ODONIS ODONIS<br />
+ BOY & THE ECHO CHOIR<br />
ven 4 <strong>ma</strong>i • 20h • 13 / 15 €<br />
gHoST Folk<br />
En intitulant son album Apokalypsis,<br />
faisant suite à l’excellent The<br />
grime and the glow, la jeune Chelsea<br />
Wolfe ( Pendu Sound-hu<strong>ma</strong>nist rcds /<br />
uSA ) donne déjà quelques indices :<br />
on devine que le propos sera plutôt<br />
sombre, sérieux et solennel.<br />
Entre Zola Jesus et PJ harvey, la<br />
Californienne mélange folk, musiques<br />
expérimentales et ambiances sépulcrales.<br />
Ses morceaux aux réminiscences<br />
cold wave évoquent aussi<br />
parfois This mortal Coil ou les Cocteau<br />
Twins et leur spleen tourmenté.<br />
Chelsea Wolfe, seule ou en groupe,<br />
joue une musique hypnotisante pour<br />
les vivants a<strong>ma</strong>teurs de folk, <strong>ma</strong>is<br />
également pour les fantômes a<strong>ma</strong>teurs<br />
de ghost-folk.<br />
A<strong>ma</strong>teur de reverb, de lo-fi, de<br />
sensations fortes, de surf, de<br />
rock’n’roll, de décibels, de distortion,<br />
venez trouver la fraîcheur salvatrice<br />
et la sensation de surprise<br />
qui vous <strong>ma</strong>nquaient depuis de longs<br />
mois. Odonis Odonis ( Fat Cat / CAN ),<br />
a confirmé les promesses faites aux<br />
a<strong>ma</strong>teurs de noise/punk/pop sur leur<br />
split avec Lotus Plaza ( le side project<br />
de Lockett Pundt de Deerhunter<br />
) en mettant un gros coup de<br />
pied dans la fourmilière de la pop<br />
avec leur premier album hollandaze,<br />
que le groupe définit lui même comme<br />
situé entre big black et The Cure.<br />
boy & The Echo Choir ( humpty Dumpty<br />
records / Fr ), de Saint-Nazaire,<br />
prolonge chaque note comme une<br />
fine pluie de larmes. emporté dans ce<br />
tourment de sentiments, le souffle<br />
suspendu croyant que tout peut<br />
s’effondrer, tout évoque ce <strong>ma</strong>nque,<br />
cette dépendance chère aux joies<br />
contenues et aux peines qui n’ont<br />
ja<strong>ma</strong>is été pleurées.<br />
JEAN-LOUIS COSTES<br />
sam 5 <strong>ma</strong>i • 20h • 13 / 15 €<br />
concerT/perFor<strong>ma</strong>nce<br />
À l’occasion de la sortie du livre<br />
L’Art brutal de Jean-Louis Costes,<br />
le duo Jean-Louis Costes ( Fr ) / SebastiAn<br />
( Edbanger / Fr ) propose un<br />
concert exceptionnel et unique. résultat<br />
d’un travail de plusieurs années<br />
avec le performer, L’art brutal<br />
de Jean-Louis Costes est l’ouvrage<br />
de référence sur la carrière d’un artiste<br />
sulfureux aux multiples visages.<br />
Les interventions de critiques d’art,<br />
d’universitaires, de musiciens et de<br />
philosophes permettent un éclairage<br />
nouveau sur une œuvre de 30<br />
années pour un artiste à la production<br />
digne de l’industrie pornographique.<br />
Tour à tour musicien,<br />
cinéaste, vidéaste, dessinateur, acteur,<br />
peintre, photographe <strong>ma</strong>is aussi<br />
écrivain ; Jean-Louis Costes est<br />
ici exploré à la racine même de son<br />
propos : l’expérimentation.<br />
le concerT eST prÉcÉDÉ par la prÉSenTa-<br />
TIon Du lIvre l’arT bruTal De jean-louIS<br />
coSTeS DanS la Salle D’expoSITIon De poInT<br />
ÉPHÉmèRE à 18H30<br />
conTrIbuTIonS<br />
Lisa Carver, Jean-Louis Costes,<br />
Sophie Diaz, Léo Guy-Denarcy, Yann<br />
Kerninon et Jean-Claude moineau.<br />
SOIRÉE KILL THE DJ<br />
REBOLLEDO + IVAN SMAGGHE + CHLOÉ<br />
sam 5 <strong>ma</strong>i • 20h • 13 / 15 €<br />
clubbIng<br />
Kill the Dj t’empêche de dormir avant<br />
d’aller voter ! Orgie à 110 bpm avec<br />
le producteur et dj mexician rebolledo<br />
( Comeme ). Ce garçon nous fait<br />
vibrer à chacune de ses sorties.<br />
une fraîcheur étonnante, l’héritage<br />
disco dans le sang, une âme de punk,<br />
rien à foutre des modes du moment,<br />
rebolledo trace sa route une fleur<br />
au coin de l’oreille. Après un premier<br />
album ( Positivo ) sorti l’an dernier, il<br />
développe avec Superpitcher le projet<br />
« Pachanga boys » et a été sacré<br />
plus « grand <strong>ma</strong>ngeur de piment » au<br />
concours international de <strong>ma</strong>ngeur<br />
de piment 2011.<br />
ivan S<strong>ma</strong>gghe et Chloé, vos hôtes<br />
habituels, ne se feront pas prier<br />
pour tenir <strong>Point</strong> <strong>éphémère</strong> dans<br />
cette moiteur lente, rock and roll,<br />
Don nIño IvAn sMAgghe<br />
en permissive qui nous est si chère.<br />
Transpirants et heureux à 6 h du<br />
<strong>ma</strong>tin, nous n’aurons plus qu’à aller<br />
voter pour le second tour des élections<br />
présidentielles et attendre,<br />
anxieux, les résultats.<br />
HUMANIST RCDS FESTIVAL #3<br />
J.C. SATàN + SCORPION VIOLENTE<br />
+ BERLINE 0.33 + LE PRINCE HARRY<br />
ven 11 <strong>ma</strong>i • 19h • 12 / 14 €<br />
garage punk new wave<br />
Du 8 au 13 <strong>ma</strong>i se déroule le chapitre<br />
parisien de hu<strong>ma</strong>nist records<br />
Festival #3, une <strong>ma</strong>nifestation annuelle<br />
dédiée à la musique populaire<br />
indépendante, de l'avant-garde au<br />
rock, dans un élan diy et passionné.<br />
pluS D'InFoS Sur www.Hu<strong>ma</strong>nISTrecorD.com<br />
J.C. Satàn ( Teenage menopause Slovenly<br />
/ Fr ) fils non désiré, engendre<br />
lui-même diverses odes à la vacuité,<br />
à l’extase et à l’amour impie, transcrites<br />
sur nos chers disques de<br />
cires. Conscient, J.C. Satàn re<strong>ma</strong>rque<br />
qu’il n’est pas seul dans sa croisade.<br />
Divers <strong>ma</strong>nifestes naissent, avec<br />
d’autres fanatiques ( Le Pêcheur,<br />
vermillion Sands, Yussuf Jerusalem et<br />
The Feeling of Love sur Nasty records,<br />
PrT Disques ou encore born<br />
bad records ). C’est au travers de<br />
disciples parmi les plus vérolés qu’il<br />
apparaît, aux cotés de ses géniteurs,<br />
instruments de bois en <strong>ma</strong>in,<br />
scandant d’une juste fausseté à la<br />
face des fous voulant l’écouter.<br />
Scorpion violente ( Avant records /<br />
Fr ), c’est une électro brute ( voire<br />
brutaliste ) et mini<strong>ma</strong>le, un synthé<br />
aux accents punk et une voix<br />
envoûtante et rageuse. Chant apoplectique.<br />
mélodies distordues.<br />
beats hypnotiques. Larsens incongrus.<br />
Cordes froissées. Cœur croisé.<br />
Corde au cou. À mort tous les autres.<br />
berline 0.33 ( rejuvenation / Fr )<br />
est né au coeur de l’hiver 2077 et<br />
produit un rock glacial, une musique<br />
hypnotique, portée par une basse<br />
présente et mélodique et un jeu de<br />
guitare en « dentelle ». Des ambiances<br />
tendues, un chant scandé, hurlé,<br />
éructé ou <strong>ma</strong>rmonné, le tout lié à<br />
des textes grinçants et absurdes.<br />
Le Prince harry ( Teenage menopause<br />
/ bE ) est un trio direct et<br />
incisif aux influences post-punk,<br />
synthpunk et coldwave. il aiguise<br />
ses armes soniques en se gavant<br />
de punk et de ses enfants bâtards<br />
clonés dans le garage et l’électro.<br />
En live, LPh provoque transes épileptiques<br />
et décérébrations irrémédiables.<br />
En <strong>2012</strong>, pied au plancher,<br />
riffs immédiats et synthés revanchards,<br />
Le Prince harry sort it’s<br />
Getting Worse sur rockerill records<br />
et Teenage menopause records.<br />
j.c. sAtàn
12 muSIque muSIque<br />
13<br />
Lower Dens jeffrey LewIs Agent sIDe grInDer oberhofer<br />
LOWER DENS<br />
+ JASON URICK<br />
dim 13 <strong>ma</strong>i • 20h • 13 / 15 €<br />
rock<br />
Les spectateurs du festival Super<br />
mon Amour ! 2011 se souviennent<br />
peut-être qu’à côté de Deerhunter,<br />
sur l’affiche, on pouvait lire<br />
Lower Dens ( ribbon music / uSA ),<br />
opener alors relativement méconnu<br />
<strong>ma</strong>is déjà très méritant. un an plus<br />
tard, deux albums au compteur et un<br />
passage à SXSW, Lower Dens ne se<br />
présente plus en challenger <strong>ma</strong>is bien<br />
en headliner à <strong>Point</strong> <strong>éphémère</strong>, avec<br />
une nouvelle ligne dans l’onglet discographie<br />
: Nootropics. Ce brouillard<br />
de guitares psychéliques, tantôt lofi,<br />
indie rock, shoegaze ou alt-folk,<br />
convoquant les mélodies de The Cure<br />
et Deerhunter, est orchestré par<br />
Jana hunter, chanteuse texanne du<br />
groupe de baltimore.<br />
En première partie, un autre activiste<br />
de la scène de baltimore, Jason<br />
urick ( Thrill Jockey / uSA ) viendra<br />
présenter l’ambiant répétitive qui<br />
caractérise son dernier album, le<br />
bien nommé i love you.<br />
JEFFREY LEWIS<br />
+ ISH MARqUEZ + STEH FAERGOLZIA<br />
Lun 14 <strong>ma</strong>i • 20h • 15 / 18 €<br />
Folk<br />
Le Jeffrey Lewis band ( rough Trade /<br />
uSA ) mélange le psychédélisme<br />
acoustique des années 60 ( Pearls<br />
before Swine ) avec l’art-punk expérimental<br />
de The Fall et le songwriting<br />
urbain de Lou reed. Comme si<br />
Woody Guthrie était accompagné par<br />
Sonic Youth, en somme. Les concerts<br />
du groupe offrent toujours les « low<br />
budget vidéos » où Jeffrey chante en<br />
montrant les i<strong>ma</strong>ges de ses bandesdessinées<br />
( oui, il est aussi auteur<br />
de bandes-dessinées ). Son dernier<br />
album A turn in the dream-songs est<br />
sorti chez rough Trade en 2011.<br />
ish <strong>ma</strong>rquez ( uSA ), songwriter folk,<br />
tendance soul, n’est rien d’autre que<br />
l’un des secrets les mieux gardés de<br />
New York. Parce qu’il tourne peu et<br />
qu’il n’a ja<strong>ma</strong>is succombé aux sirènes<br />
des <strong>ma</strong>isons de disques, il est le moins<br />
connu de la bande antifolk <strong>ma</strong>lgré le<br />
soutien et l’amour indéfectibles<br />
de Kimya Dawson, Jeffrey Lewis..<br />
CDr, pochettes dessinées par ses<br />
amis, une esthétique DiY en somme.<br />
Seth Faergolzia ( roir / uSA ) est<br />
connu pour être le leader du groupe<br />
freak folk/anti-folk expérimental Dufus<br />
et sa vingtaine d’albums. il a tourné<br />
à travers le monde, on l’a comparé<br />
à Zappa, Deerhoof, Devendra banhart,<br />
The moldy Peaches & The Dirty Projectors.<br />
il travaille sur 23psaegz, un<br />
projet d’opéra art-rock avec un bigband<br />
et sortira au printemps un nouvel<br />
album chez roir. Pour ce concert,<br />
il jouera seul dans un for<strong>ma</strong>t one<strong>ma</strong>n<br />
band avec guitare, glockenspiel,<br />
grosse caisse, boucles et chant.<br />
HUNX & HIS PUNX<br />
+ JAMES CHANCE + BLACK BELLES<br />
<strong>ma</strong>r 15 <strong>ma</strong>i • 20h • 15 / 17 €<br />
rock<br />
Ambiance à la Cry baby, déboires<br />
sentimentaux, amourette niaise, pour<br />
morceaux pop imparables. bref, tout<br />
l’univers des girls group revisités<br />
par hunx and his Punx ( born bad /<br />
uSA ) à la sauce gay-rage punk. Le<br />
groupe est originaire de Oakland et<br />
déboule avec un premier album qui<br />
compile tous les 45 tours sortis<br />
aux Etats-unis chez rob’s house,<br />
bachelor, True panther, et Shattered<br />
( depuis 2008 ), désor<strong>ma</strong>is introuvables.<br />
On pourrait croire à une<br />
simple blague <strong>ma</strong>is les douze titres<br />
de Gay Singles à l’i<strong>ma</strong>ge des premiers<br />
albums des ramones ( une autre de<br />
leur influence évidente ) sont tous<br />
excellents. Compositions imparables,<br />
textes hilarants, et clips plus dingues<br />
les uns que les autres. bref,<br />
plus besoin de picoler de la bière<br />
chaude ni de rouler des mécaniques<br />
pour faire du bon rock and roll.<br />
Le <strong>ma</strong>ître des contorsions le plus<br />
rock’n’roll de l’histoire de la musique,<br />
chantre de la no-wave, est celui qui a<br />
signé 4 premières pistes de la mythique<br />
compilation No New-York, éditée par<br />
brian Eno himself en 1978. Ce concert<br />
est annonciateur de bonnes nouvelles<br />
puisque James Chance ( LADTK / us )<br />
vient d’enregistrer un nouvel album,<br />
incorrigible, qui sort chez<br />
LADTK, et dont ce sera la présentation<br />
officielle en ce jour historique !<br />
Girls band repéré, produit, et sorti<br />
par Jack White, The black belles<br />
( Third <strong>ma</strong>n records / uSA ) viennent<br />
ravir les oreilles habituées aux sonorités<br />
produites par leur mentor,<br />
des White Stripes au Dead Weather.<br />
FESTIVAL ÅÄÖ!<br />
AGENT SIDE GRINDER + THIS IS HEAD<br />
+ THE MOB<br />
mer 16 <strong>ma</strong>i • 20h • 13 / 15 €<br />
rock<br />
Le festival ÅÄÖ! musiques actuelles<br />
suédoises revient sous les couleurs<br />
du printemps pour une troisième<br />
édition avec pas moins de six dates<br />
à Paris. Du 11 au 16 <strong>ma</strong>i, cinq salles<br />
incontournables proposent des séries<br />
de concerts témoignant de la richesse<br />
de la scène suédoise actuelle.<br />
La program<strong>ma</strong>tion de cette nouvelle<br />
édition regroupe, comme toujours,<br />
des artistes établis tout en faisant<br />
la part belle aux pures découvertes.<br />
Agent Side Grinder est un groupe<br />
sans concession – une utilisation exclusive<br />
d’instruments analogiques et<br />
une noble noirceur puisée chez ian<br />
Curtis et Einstürzende Neubaten.<br />
À tel point que vice le situe comme<br />
« un des quelques groupes les mieux<br />
placés pour gérer l’héritage de Joy<br />
Division ». L’épopée underground<br />
de ce quintette atypique affublé<br />
d’uniformes noirs commence dès<br />
2008 avec les premières parties du<br />
groupe Suicide. La voix de crooner<br />
apocalyptique du chanteur Kristopher<br />
Grip attire autant l’attention<br />
que leurs perfor<strong>ma</strong>nces live<br />
thIs Is heAD<br />
étonnantes pendant lesquels krautrock<br />
et post punk se fondent dans<br />
une proto électro gothique, doublée<br />
d’un sens <strong>ma</strong>îtrisé de la new-wave.<br />
Le kraut–disco rencontre l’indie<br />
rock dès les débuts du groupe originaire<br />
de <strong>ma</strong>lmö. Aujourd’hui, l’envol<br />
vers des horizons plus vastes transforme<br />
This is head en une entité<br />
confiante aux sonorités intemporelles.<br />
Formé en 2008, le groupe a depuis<br />
tourné dans les meilleurs clubs<br />
suédois et a sorti son premier album<br />
au titre mini<strong>ma</strong>liste 0001 en 2010.<br />
Leur musique s’impose naturellement,<br />
sans souci de conformisme, même si<br />
on les rapprocherait volontiers d’un<br />
savant mélange entre Yeasayer qui<br />
viendrait d’embaucher le batteur de<br />
Neu ! De grandes promesses pour leur<br />
premier concert parisien, qui vient<br />
ponctuer une série de prix prestigieux<br />
obtenus ces deux dernières<br />
années dont celui de meilleur groupe<br />
pop aux cérémonies de la radio publique<br />
P3 et de meilleur concert live,<br />
tout récemment, au <strong>ma</strong>nifestgalan en<br />
<strong>2012</strong>. ils sont actuellement en préparation<br />
de leur deuxième album.<br />
Duo arty, protéiforme et toucheà-tout,<br />
The mob surprend. Faisant<br />
fi des frontières de genre et des<br />
catégories, les deux jeunes femmes<br />
célèbrent les arts sous toutes ses<br />
formes, mettant un point d’honneur<br />
à l’idée d’établir un contact avec le<br />
public, notamment à travers la chorégraphie.<br />
Leur corps est leur médium<br />
d’expression principal. Acolytes<br />
depuis 2007, elles délivrent perfor<strong>ma</strong>nces<br />
et installations <strong>ma</strong>is aussi<br />
concerts d’électro-pop, parcourant<br />
l’Europe et les états-unis. A la fois<br />
poétique et anarchique, une chose<br />
est sûre : leur « slow-soul-heavyheart-beat<br />
» ne laisse pas insensible.<br />
BLONDES<br />
+ AU PALAIS<br />
jeu 17 <strong>ma</strong>i • 20h • 14 / 16 €<br />
elecTro pop<br />
Signé sur le label merok ( Teengirl<br />
Fantasy, Co<strong>ma</strong>nechi ), le duo blondes<br />
( merok / uSA ), originaire de brooklyn,<br />
est une étonnante <strong>ma</strong>chine à danser<br />
qui aurait pu être hébergée par<br />
Warp. Le journal melody <strong>ma</strong>kers dit de<br />
leur musique qu’elle parle au coeur,<br />
à la tête et aux jambes. Entre électro<br />
classique, space music et expérimentation,<br />
blondes refuse de<br />
choisir pour notre plus grand plaisir.<br />
Au Palais ( The Sounds Of Sweet<br />
Nothing / CAN-uK ) est un duo soeur/<br />
frère, qui compose des titres de<br />
techno mini<strong>ma</strong>les transformés en pop<br />
assez sombre, et s’influence de Fever<br />
ray, Austra, ou encore Zola Jesus.<br />
TOMBÉS POUR LA FRANCE #2<br />
ELECTRIC ELECTRIC + BADEN BADEN<br />
+ A PART TIME PUNK<br />
ven 18 <strong>ma</strong>i • 20h • 14 / 16 €<br />
pop rock noISe<br />
Après une première à guichets fermés<br />
et d’obédience pop ligne claire ( Aline,<br />
Cracbooms, Pendentif ) en janvier dernier,<br />
la seconde soirée Tombés pour la<br />
France, organisée par le <strong>ma</strong>gazine <strong>ma</strong>gic,<br />
présente une affiche plus bigarrée<br />
<strong>ma</strong>is tout aussi im<strong>ma</strong>nquable pour<br />
qui veut rester à la page hexagonale.<br />
En ouverture, A Part Time Punk<br />
( Omerta registrazione / Fr ), le projet<br />
du graphiste et musicien Gaël étienne<br />
( également guitariste chez Lescop )<br />
qui doit son pseudonyme à son amour<br />
des Television Personalities, jouera<br />
dans sa nouvelle for<strong>ma</strong>tion pour<br />
servir sa pop entêtante et <strong>ma</strong>ligne.<br />
Lui succèdera baden baden ( Naïve /<br />
Fr ), découvert en 2010 avec une<br />
chanson immense, Anyone. récemment<br />
signé en licence chez Naïve, le<br />
quintette effectuera son grand retour<br />
sur une scène parisienne avant<br />
la sortie d’un premier album annoncé<br />
pour la rentrée, confir<strong>ma</strong>nt ainsi qu’il<br />
est le chaînon <strong>ma</strong>nquant entre mogwai<br />
et The Album Leaf.<br />
enfin, le meilleur groupe bruitiste<br />
de sa génération en provenance de<br />
Strasbourg, Electric Electric ( herz -<br />
fled / Fr ), ponctuera la soirée en<br />
présentant quelques titres du successeur<br />
attendu de Sad Cities handclappers<br />
( 2008 ). Préparez-vous au<br />
choc tellurique.<br />
OBERHOFER<br />
+ MOSS<br />
sam 19 <strong>ma</strong>i • 20h • 13 / 15 €<br />
InDIe rock<br />
brad Oberhofer ( uSA ), vingt ans à<br />
peine, écrivait déjà des chansons à<br />
l’adolescence. ses influences vont de<br />
brian Wilson à Descartes, et ses chansons<br />
aux mélodies énergiques sont<br />
faites pour donner le sourire à l’auditeur.<br />
S’il enregistre souvent tout<br />
seul, il a su s’entourer de musiciens<br />
talentueux : un bassiste qu’il connaît<br />
depuis le lycée, un guitariste et un<br />
excellent batteur. Les perfor<strong>ma</strong>nces<br />
live indie-pop d’Oberhofer sont vibrantes<br />
et pleines de fraîcheur.<br />
moss ( Differ-ant / NL ), groupe indie<br />
d’Amsterdam, s’est rapidement<br />
taillé une belle réputation au-delà<br />
de ses frontières, depuis la sortie<br />
l’album Never be Scared / Don’t be<br />
A hero. Avec son nouvel album Ornaments,<br />
moss a produit un album<br />
intemporel et audacieux.
14 muSIque<br />
à venIr InFoS praTIqueS<br />
15<br />
My best frIenD<br />
MY BEST FIEND<br />
+ FAMY<br />
sam 26 <strong>ma</strong>i • 20h • 14 / 16 €<br />
rock<br />
Les cinq membres de my best Fiend<br />
( Warp / uSA ) vivent à brooklyn, pourtant<br />
la musique qu’ils créent vient totalement<br />
d’ailleurs : d’un monde spacieux,<br />
onirique, tour à tour troublant<br />
et entraînant. Dans leur premier album<br />
in Ghostlike Fading, leurs chansons<br />
ressemblent à des rêveries, mêlant<br />
des claviers <strong>ma</strong>gnifiquement atmosphériques<br />
avec des guitares rocailleuses<br />
et des lead vocaux plaintifs.<br />
Presque étouffés, des vers folk se<br />
changent en chorus rock tonitruants,<br />
soutenus par des nappes d’harmonies<br />
vocales flottantes de plusieurs<br />
amis et guest stars ; le tout traité<br />
avec une bonne dose de reverb.<br />
Famy ( Fifi / Fr ), ce sont trois anglais<br />
et italiens ayant grandi dans le<br />
sud de la France. Leur son est chaud<br />
et délicat. ils viennent de sortir un<br />
premier single Dogg Dogg, dans lequel<br />
on compte la participation de<br />
Evans Kati de Wu Lyf avec qui le trio<br />
a tourné l’année passée.<br />
CURSIVE<br />
Lun 28 <strong>ma</strong>i • 20h • 13 / 15 €<br />
rock<br />
Originaire d’Oha<strong>ma</strong> dans le Nebraska,<br />
le groupe indie rock Cursive ( Saddle<br />
Creek / uSA ) s’est formé en 1995 à<br />
l’initiative de Tim Kasher, <strong>ma</strong>tt <strong>ma</strong>ginn<br />
et Steve Pedersen, rejoints ensuite<br />
par Clint Schnase. un premier<br />
album voit le jour en 1997, Such blinding<br />
Stars for Starving Eyes, puis<br />
en 1998 The Storms of Early Summer:<br />
Se<strong>ma</strong>ntics of Song, juste avant<br />
que le groupe ne se sépare. Cursive<br />
se reforme en 2000 et sort Domestica,<br />
album acclamé par la critique.<br />
bénéficiant d’une réputation qui n’a<br />
plus rien à prouver, ils reviennent<br />
cette année avec i Am Gemini qu’ils<br />
viennent présenter au public parisien.<br />
BEACH FOSSILS<br />
+ GIRLS NAMES<br />
<strong>ma</strong>r 29 <strong>ma</strong>i • 20h • 14 / 16 €<br />
pop<br />
beach Fossils ( Captured Tracks / uSA )<br />
est un groupe américain originaire de<br />
brooklyn qui distille un son 100 % lo-fi<br />
où l’on se laisse séduire par une pop<br />
nostalgique, qui mixe avec talent et<br />
innocence des influences tels que new<br />
Order, real Estate ou encore Yo la<br />
Tengo. Après avoir sorti un premier album<br />
l’an dernier, ils reviennent avec un<br />
EP intitulé What a Pleasure signé sur le<br />
label de mike Sniper, Captured Tracks.<br />
Formé en juin 2009, Girls Names<br />
( Tough Love / uK ) gagne très vite<br />
une reconnaissance publique audelà<br />
de belfast, dont le groupe est<br />
originaire, avec un premier EP en<br />
2010. Suit un mini album sur Tough<br />
Love, posant les bases de leur premier<br />
album Dead To me qui sort en<br />
2011. Après une tournée en Europe,<br />
Girls Names s’écarte de ses racines<br />
surf et indie-pop et développe un<br />
son plus progressif, influencé par<br />
le krautrock, le psychédélique, le<br />
post punk, Echo and The bunymen,<br />
Spacemen 3 ou encore David bowie.<br />
BEAR IN HEAVEN<br />
+ LAUREL HALO<br />
mer 30 <strong>ma</strong>i • 20h • 13 / 15 €<br />
pop<br />
La musique de bear in heaven ( Dead<br />
oceans / usa ) est influencée par la<br />
musique psychédélique, l’électro et<br />
le krautrock. Leur précédent album,<br />
beast rest Forth mouth, a été<br />
encensé par la critique. Le groupe<br />
new-yorkais vient présenter son<br />
beAr In heAven<br />
nouvel abum i Love You, it’s Cool.<br />
Laurel halo ( hyperdub / uSA ) compose<br />
une musique électronique bien<br />
à lui, entre ambiant, pop, psyché, dub<br />
et techno de ses origines du midwest.<br />
Quarantaine, son premier album, est<br />
composé de chansons enivrantes, synthèses<br />
d’une abstraction électronique<br />
intuitive <strong>ma</strong>is exigeante et d’une écriture<br />
sincère portée par la voix d’halo.<br />
SLEEPY SUN<br />
+ MOONFACE<br />
jeu 31 <strong>ma</strong>i • 20h • 14 / 16 €<br />
rock<br />
Originaire de Californie, Sleepy Sun<br />
( ATP / uSA ) a tourné aux côtés des<br />
Artic mokeys, black Angels et Low<br />
Anthem. ils viennent de sortir leur<br />
troisième album Spine hits et viendront<br />
présenter au public parisien<br />
leur rock psychédélique très inspiré<br />
du summer of love de 1967 et du<br />
rock des années 70.<br />
moonface ( Jagjaguwar / CAN ) est<br />
la dernière incarnation de Spencer<br />
Krug ( Wolf Parade, Sunset rubdown,<br />
Snaw Lake ). Ni véritablement projet<br />
solo, ni véritablement groupe,<br />
moonface est le fruit d’un an de<br />
travail, d’introspection, de collaborations.<br />
Pour une pop exigeante !<br />
sLeepy sun<br />
muSIque<br />
SOIREE WEST SIDE<br />
VON PARIAHS + WONDERBOY + SPLASH WAVE<br />
mAr 5 JuiN<br />
THEE OH SEES + MAGNETIX<br />
mEr 6 JuiN<br />
CITIZENS ! + GUEST<br />
JEu 7 JuiN<br />
MIND YOUR HEAD #8<br />
CLOUD NOTHINGS + FORDAMAGE + PIANO CHAT<br />
vEN 8 JuiN<br />
AMENRA + TREHA<br />
+ THE BLACK HEART REBELLION + HESSIAN<br />
Dim 17 JuiN<br />
LIGHT ASYLUM + GUEST<br />
LuN 18 JuiN<br />
OWLLE + SAINT MICHEL<br />
mAr 26 JuiN<br />
DanSe<br />
FESTIVAL<br />
PETITES FORMES (D)COUSUES<br />
Du 11 Au 18 JuiN<br />
renconTreS<br />
PARTY GENERATION X°<br />
BATTLE HIP-HOP<br />
Dim 3 JuiN<br />
24H D'ÉCRITURE<br />
Dim 10 JuiN<br />
LES CLÉS DE L'ÉCOUTE<br />
Dim 10 + 24 JuiN<br />
LES INFORMELLES<br />
mAr 19 JuiN<br />
acTualITÉS <strong>ma</strong>InS D’œuvreS<br />
muSIque<br />
DAN SARTAIN + JAGUAR<br />
02 mAi<br />
LES MARMITES ARTISTIqUES<br />
04 mAi<br />
OUTLINES + GUEST<br />
12 mAi<br />
CONCERTS EN SOUS-SOLS #3<br />
14 mAi<br />
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LUN 14<br />
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VEN 18<br />
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VEN 25<br />
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héLIces<br />
MER 30<br />
beAr<br />
In heAven<br />
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MER 2<br />
russIAn<br />
cIrcLes<br />
+ DeAfheAven<br />
MAR 8<br />
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Les<br />
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the jAMs,<br />
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punK rocK<br />
1969-1978<br />
vernIssAge<br />
DIM 20<br />
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éDucAtIon<br />
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frontIères<br />
DIM 27<br />
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KICK OUT THE JAMS, MOTHERFUCKERS!<br />
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LA<br />
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LUN 21<br />
c Ie<br />
L’orgAnIsAtIon<br />
KALLDewey,<br />
fArce<br />
De botho<br />
strAuss<br />
LUN 28<br />
cursIve<br />
SAM 5<br />
jeAn-LouIs<br />
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the Dj<br />
DIM 13<br />
Lower Dens<br />
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JEU 17<br />
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MAR 22<br />
DébAt sur Le<br />
punK rocK<br />
MusIque, Art<br />
et contexte<br />
socIAL<br />
…<br />
MAR 29<br />
revue<br />
ØscILLAtIons<br />
open<br />
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+ gIrLs nAMes