programme janv ier 2012 - Point Éphémère
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<strong>janv</strong><strong>ier</strong> <strong>2012</strong><br />
<strong>programme</strong>
SOMMAIRE<br />
JANVIER<br />
<strong>2012</strong><br />
arts visuels 4 - 7<br />
les éléctions par… 8 - 9<br />
danse 10 - 11<br />
rencontres 11<br />
musique 12 - 13<br />
appel à contribution 14<br />
à venir 15<br />
INFOS PRATIQUES 15<br />
AGENDA 16<br />
Pour participer à l'appel à illustrateurs<br />
pour le poster de poche de nos <strong>programme</strong>s<br />
<strong>2012</strong>, rendez-vous page 14.<br />
ÉDITO<br />
« L’indépendance n’est pas un état de choses. C’est un devoir. »<br />
Vaclav Havel<br />
En décembre, dans une drôle de coïncidence, la mort a choisi de<br />
rencontrer à 24h de distance deux personnages aux antipodes l’un<br />
de l’autre, l’un donnant toute la grandeur et la dignité à la fonction<br />
de Président, l’autre lui conférant toute l’absurdité et l’horreur.<br />
Vaclav Havel et Kim Jong Il aimaient les arts. Le prem<strong>ier</strong> était fanatique<br />
de théâtre, il y avait fait tous les mét<strong>ier</strong>s pour finir dramaturge.<br />
Le second préférait le cinéma à tel point qu’il avait fait<br />
enlever un couple de comédiens sud-coréens extrêmement célèbres.<br />
Depuis l’espace, on reconnaît la Corée du Nord à son absence<br />
d’éclairage, son territoire, une étoile éteinte. De Vaclav Havel,<br />
on gardera l’image d’un homme debout face aux chars soviétiques<br />
rentrant dans Prague, faisant se rebeller l’état satellite. Espoir<br />
brisé, il reviendra pourtant au pouvoir porté un peuple qui ne<br />
pouvait l’imaginer que Président. Pendant ce temps-là, le dirigeant<br />
bien-aimé affamait son peuple, terrorisait le monde à coup de<br />
menace nucléaire dans un remake quasi-parfait du Docteur Folamour.<br />
Pourquoi la mort a-t-elle lié ces deux destins Devons-nous les<br />
imaginer en train de danser sur les sodades de Cesaria Evora qui<br />
les a précédés.<br />
3<br />
Quem mostro'b<br />
Ess caminho longe <br />
Quem mostro'b<br />
Ess caminho longe <br />
Ess caminho<br />
Pa São Tomé<br />
Qui t’a montré<br />
Ce long chemin <br />
Qui t’a montré<br />
Ce long chemin <br />
Ce chemin<br />
Pour São Tomé<br />
Bonne année et que cette année mobilise toutes les énergies et<br />
tous les lendemains qui chantent !<br />
F.M. & C.P.
4 arts visuels<br />
arts visuels<br />
5<br />
MUSIC COVERS<br />
jusqu'au 14 jan<br />
ouvert Tous les jours de 14h à 19h<br />
entrée libre<br />
Disque vinyle, cassette, CD, Mp3… Le<br />
format du son change régulièrement,<br />
s’adapte à des modes d’écoute et<br />
influe profondément sur nos oreilles<br />
mais aussi sur nos yeux. La dimension<br />
de l’image diminue pour n’apparaître<br />
que dans les icônes des iPods.<br />
Pourtant, longtemps image et musique<br />
ont formé un couple indissociable de<br />
nos émotions, qu’ils habitent ensemble<br />
dans les bacs des magasins<br />
ou sur la moquette de nos chambres.<br />
Parfois, le dessin, la photo, une banane<br />
ou toute autre création graphique<br />
sur les ouvertures de certains<br />
disques resteront plus solidement gravés<br />
dans nos mémoires que la musique<br />
elle-même. Il ne s’agit pas d’actes fétichistes<br />
- même si la collectionnite aiguë<br />
existe bel et bien chez l’auditeur<br />
assidu - mais d’images qui constituent<br />
une culture à la fois intime et commune.<br />
Music Covers ! n’est pas la défense<br />
passéiste d’objets à sauvegarder<br />
tels des animaux en voie d’extinction.<br />
C’est la croyance que la création et<br />
l’inventivité existent et existeront<br />
toujours, notamment hors des grandes<br />
majors. « Covers » ou la reprise, c’est<br />
une façon de rendre hommage, de<br />
relire, réinterpréter des visuels mythiques<br />
ou plus obscurs de la musique.<br />
C’est le clin d’œil aux pochettes du label<br />
Factory de Tony Wilson, le souvenir<br />
des créations du génial Reid Miles pour<br />
Blue Note, du poulet de Hasil Hadkins,<br />
du labrador des Beastie Boys, etc.<br />
À l’occasion de l’exposition Music<br />
Covers ! à <strong>Point</strong> <strong>Éphémère</strong>, 50 artistes,<br />
dessinateurs, illustrateurs, écrivains<br />
et peintres donneront leurs versions<br />
de disques qui les ont marqués.<br />
david le simple<br />
Brain Magazine présente<br />
Cheese !<br />
19 — 21 jan<br />
Vernissage • jeu 19 jan • 19h<br />
apéromix + dédicaces<br />
des artistes photographiés<br />
ouvert Tous les jours de 14h à 19h<br />
entrée libre<br />
La rencontre entre le Studio Cheese,<br />
studio de portraits fondé par Cécile<br />
Simon ( graphiste et réalisatrice ) et<br />
Céline Barrère ( photographe ) et<br />
Brain, magazine culturel à dominante<br />
musicale, à la fois pointu et drôle,<br />
a initié une série de portraits des<br />
héros de la scène musicale underground<br />
française. Qu’ils fassent du<br />
rock, de l’électro ou du hip-hop, dix<br />
groupes triés sur le volet sont passés<br />
entre les mains du Studio Cheese<br />
pour une expérience photographique<br />
hors du commun. Le résultat est<br />
dévoilé lors de cette exposition.<br />
L’exposition Cheese met en scène<br />
une histoire autour de chaque<br />
photographie, comme s’il s’agissait<br />
d’un objet emprunté dans un salon<br />
de grand-mère, une salle des profs<br />
ou une chambre d’adolescent.<br />
Avec les portraits de:<br />
Yelle , The Bewitched Hands,<br />
Orelsan, Sexy Sushi, Don Rimini,<br />
Château Marmont, We Are Enfant<br />
Terrible, Mc Luvin, Mohini Geisweiller,<br />
Gentlemen Drivers.<br />
plus d'informations sur :<br />
www.pointephemere.org<br />
Une exposition conçue par Sébastien Ruiz<br />
Avec :<br />
Abdelkader Benchamma · Agnès B · David Benmussa ·<br />
Stéphane Blanquet · Julien Carreyn · Laurent<br />
Cilluffo · Frédéric Ciriez · Jocelyn Cottencin ·<br />
P<strong>ier</strong>re Coutelle · Ludovic Debeurme · Philippe<br />
De Jonckheere · Tom de Pekin · Fredde · Mathias<br />
Duperray · Sarah Esteje · Nadja Fejtö · Jacques<br />
Floret · Anne Fontennelle · Andreas Fohr · Jochen<br />
Gerner · Koyo Hara · Charlotte Hardy · Hippolyte<br />
Hentgen · Christopher Hittinger · Armand<br />
Jalut · Tangui Jossic · Violette Lapin · liberatore<br />
· Lily L’éclair · Luz · David le Simple ·<br />
Guillaume Long · Antoine Marquis · Fanny<br />
Michaëlis · Renaud Monfourny · Morgan Navarro ·<br />
François Olislaeger · Emilie Ouvrard · Placid ·<br />
Alain Pillon · Benoît Preteseille · Prosperi<br />
Buri · Mathieu Renard · Franck Rezzak · Anouk<br />
Ricard · Ruppert et Mulot · Clotilde Salmon ·<br />
Jean-François Sanz · Marjolaine Sirieix ·<br />
David Scrima · Space-Invaders · Frédéric Tacer ·<br />
Samon Takahashi · Arnaud Viviant…<br />
anne fontennelle
6 arts visuels<br />
arts visuels<br />
7<br />
One Piece at a Time<br />
26 jan —<br />
11 mars<br />
« Well, I left Kentucky back in’49<br />
An’ went to Detroit workin’ on a’sembly line<br />
The first year they had me puttin’ wheels on cadillacs… »<br />
Johnny Cash, One Piece at a Time, 1976<br />
Dès ses premières phrases, la chanson de Johnny Cash One<br />
Piece at a Time interprétée en 1976, nous plonge dans l’histoire<br />
d’un homme ayant quitté son Kentucky natal en 1949<br />
pour venir travailler à la chaîne et assembler des Cadillac à<br />
Detroit. Toute une vie passée à construire cette voiture<br />
de rêve qu’il ne pourra jamais s’offrir, le pousse avec l’un<br />
de ses compagnons à voler, pièce après pièce, les parties<br />
qu’il assemble. Les cachant dans la fameuse lunch-box ou<br />
« sous le manteau », ils réussiront à construire une Cadillac<br />
mais constituée de pièces disparates récupérées au fil<br />
du temps sur les différents modèles qu’ils ont montés de<br />
1953 à 1973 ainsi que le précise la chanson.<br />
One Piece at a Time s’apparente à une parabole qui réunit<br />
les contradictions même au cœur de l’idée d’assemblage ;<br />
puisqu’elle condense à la fois l’image de la production de<br />
masse des débuts de la société industrielle et celle de son<br />
opposition. L’ouvr<strong>ier</strong> ne doit plus penser son travail qu’en<br />
terme d’éléments séparés, distincts à ajuster ensemble<br />
et pourtant, conjointement, il va détourner ce système<br />
aliénant grâce à l’autre versant de l’assemblage, celui qui<br />
l’amène à produire, par l’agencement des pièces hétéroclites,<br />
une forme hybride.<br />
La notion d’assemblage telle qu’elle a parcouru l’histoire<br />
de l’art du XX e siècle jusqu’en ce début de XXI e siècle, ne<br />
peut se saisir que dans cette double lecture antagoniste.<br />
Celle de l’appropriation d’un processus de travail pensé<br />
initialement pour améliorer le rendement grâce à la machine<br />
au détriment de l’homme. Ou comment les artistes, face à<br />
la logique de production mécanique et déshumanisée − le<br />
Fordisme date de 1906 –, vont participer à cette reprise<br />
en main du pouvoir au moyen de l’assemblage comme procédure<br />
spécifique, comme méthode même. L’exposition The<br />
Art of Assemblage organisée par William C. Seitz en 1961 au<br />
Museum of Modern Art de New York fut la première occasion<br />
d’en montrer l’apport historique et théorique.<br />
Malgré cela, l’assemblage est resté dans l’ombre, éclipsé<br />
par la pensée moderniste dominante et son cloisonnement<br />
des disciplines, puis trop promptement assimilé,<br />
du fait de son hybridité, à l’expression plastique du<br />
courant dit post-moderne ; alors qu’il soulève des questionnements<br />
au cœur de l’histoire de la modernité que<br />
sont l’hétérogénéité, l’impur ou l’éphémère.<br />
Aujourd’hui, c’est à nouveau par le biais d’un intérêt venu<br />
d’Outre-Atlantique, tout particulièrement en sociologie et<br />
en anthropologie, que le mot assemblage − à comprendre<br />
donc dans son acception anglo-saxonne – est réinvesti.<br />
Ainsi, la sociologue Saskia Sassen qui l’emploie comme point<br />
d’articulation pour démonter la notion d’État-Nation face<br />
Vernissage<br />
jeu 26 jan • 18h30<br />
ouvert Tous les jours de 14h à 19h entrée libre<br />
Côme Mosta-Heirt<br />
Benjamin Sabat<strong>ier</strong><br />
Felice Varini<br />
Michel Verjux<br />
à la globalisation dans son ouvrage Territory, Authority,<br />
Rights : From Medieval to Global Assemblages 1 , en signale<br />
toute la portée actuelle. Bien qu’elle précise, elle-même,<br />
avoir choisi l’assemblage pour son sens le plus descriptif,<br />
elle en énonce les principales sources et références. Ainsi,<br />
non seulement, assemblage est le terme qui a servi à traduire<br />
en anglais structure agencement, cette expression<br />
employée par Gilles Deleuze et Félix Guattari dans Mille Plateaux<br />
2 , mais Aihwa Ong et Stephen Coll<strong>ier</strong> en font aussi un<br />
usage théorique pour développer leur idée d’assemblage<br />
global 3 . De même la revue Theory, Culture and Society paru<br />
en 2006 et chapeauté par George Marcus et Renka Saka,<br />
consacre un article aux enjeux qui lui sont liés, mais encore<br />
Assemblages ( au pluriel ) est le titre d’une revue sur l’architecture<br />
et l’urbanisme 4 . Saskia Sassen, quant à elle, en a<br />
fait un outil linguistique pour interroger, entre autre, les<br />
notions de Territoire – intrinsèquement associé à celles<br />
d’Autorité et de Droits. Ce qui retient ici notre attention.<br />
Modernité et Territoire, deux axiomes que partagent<br />
en effet les quatre artistes réunis à <strong>Point</strong> <strong>Éphémère</strong>,<br />
Côme Mosta-Heirt, Benjamin Sabat<strong>ier</strong>, Felice Varini et Michel<br />
Verjux. Car l’assemblage en tant qu’outil a depuis<br />
son apparition engendré des formes fort différentes. Il<br />
peut être tout à la fois une construction physique, une<br />
prise de possession concrète, une véritable annexion de<br />
l’espace ou bien une projection mentale, une recomposition<br />
intellectuelle d’éléments en apparence séparés qui<br />
n’existe que par l’œil et l’esprit de celui qui regarde 1 .<br />
Les fragments ou éléments éparses prennent corps et<br />
sens grâce à cette réunion, cette liaison généralement<br />
fugace et temporaire ; l’assemblage, même quand il semble<br />
très construit, porte en lui sa précarité.<br />
Ainsi, la voiture de Côme Mosta-Heirt, Benjamin Sabat<strong>ier</strong>,<br />
Felice Varini et Michel Verjux fonctionne peut-être<br />
à l’« erre », mais rien n’est moins sûr. Ce qui est certain,<br />
c’est que ces quatre artistes y ont chacun apporté une<br />
pièce différente possédant son identité et qui, rassemblées<br />
le temps de cet événement, proposeraient à leur<br />
tour leur propre Cadillac.<br />
Stéphanie Jamet-Chavigny<br />
1 Saskia Sassen, Territory, Authority, Rights: From Medieval to Global<br />
Assemblages, Princeton/Oxford, Princeton University Press,<br />
2006. La traduction française n’en reprend pas le titre exactement<br />
puisque le livre est intitulé « Critique de l’Etat. Territoire, Autorité<br />
et Droits, de l’époque médiévale à nos jours », Paris, Demopolis/Le<br />
Monde Diplomatique, 2009. Lire aussi Saskia Sassen, La<br />
Globalisation, une sociologie, Paris, Gallimard, NRF-Essais, 2009.<br />
2 Gilles Deleuze, Félix Guattari, Mille Plateaux, Capitalisme et<br />
Schizophrénie 2, Paris, éd. de Minuit, 1980.<br />
3 Aihwa Ong, Stephen Coll<strong>ier</strong>, Global Assemblages : Technology,<br />
Politics, and Ethics as Anthropological Problems, Malden, MA :<br />
Blackwell eds. 2005.<br />
4 George Marcus et Renka Saka, « Assemblage », Theory, Culture and<br />
Society, vol. 23, n°s 2-3, mars-mai 2006, p. 101-109. Signalons<br />
également que « l’assemblage » est un langage informatique.<br />
5 Stéphanie Jamet-Chavigny, Françoise Levaillant, L’art de l’assemblage,<br />
Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2010.<br />
Benjamin Sabat<strong>ier</strong><br />
Kit IBK<br />
Collection : Néo-plasticisme postmoderne<br />
Série : OBBW 5412, 2008<br />
Dimensions : 108 × 108 cm<br />
édition à 3 exemplaires<br />
Punaises, boite en carton, manuel de montage, outils, patron, Vidéo (DVD)<br />
courtesy Galerie Jérôme de Noirmont, Paris
© franck tallon
10 DANSE<br />
danse<br />
RENCONTRES<br />
11<br />
Compagnie FLB<br />
Discothèque<br />
Ouvertures studio<br />
ven 27 + mar 31 jan • 19h<br />
Entrée libre sur réservation au<br />
01 40 34 02 48<br />
« Aimer, c’est donner ce qu’on n’a<br />
pas à quelqu’un qui n’en veut pas. »<br />
Lacan<br />
Discothèque est une pièce comme<br />
une histoire d’amour, avec en<br />
contrepoint la maladie et la folie.<br />
Une femme qui dit je t’aime. Une<br />
table comme seul accessoire/partenaire.<br />
Un diaporama comme le récit<br />
d’un voyage au bout du corps. Et<br />
l’amour comme une question et les<br />
humains qui la font vivre.<br />
Discothèque est un solo qui, à<br />
l’heure néo-libérale du speed dating<br />
et de l’ultra-performance existentielle,<br />
prend le temps d’interroger<br />
notre relation à l’amour dans un<br />
monde de plus en plus peuplé mais<br />
de plus en plus seul.<br />
Discothèque est la découverte<br />
d’un nouveau corps, un corps bricolé.<br />
Jusqu’où peut-on aller quand le corps<br />
a des contraintes très spécifiques <br />
Le mouvement est la conséquence de<br />
la contrainte, la limite est le point<br />
de départ. Des hésitations, des<br />
mouvements qui se répètent, qui<br />
glissent vers la folie, vers la vie.<br />
La compagnie lfb a été fondée<br />
en 2011 à l’initiative de Lilli Garcia<br />
Gomez, danseuse-chorégraphe, et<br />
de Guillaume-Van Roberge, écrivain<br />
et compositeur, afin de chapeauter<br />
une première création : Discothèque,<br />
ainsi que leurs activités ultérieures.<br />
Discothèque s’inscrit dans le<br />
champ de la danse contemporaine<br />
mais la compagnie prévoit un élargissement<br />
de ses activités, avec<br />
toujours comme objet central le<br />
spectacle vivant, sans exclure la<br />
production vidéo, les rencontres<br />
et échanges pluridisciplinaires et/<br />
ou les atel<strong>ier</strong>s publics.<br />
Par sa nature transdisciplinaire, la<br />
compagnie mène un travail de création<br />
tel un laboratoire artistique,<br />
confrontant musique, écriture chorégraphique,<br />
texte, performance et<br />
vidéo. Discothèque est la première<br />
création de la compagnie. Parallèlement,<br />
la compagnie continue son travail<br />
de recherche et envisage sa deuxième<br />
création avec la collaboration<br />
de nouveaux artistes pour l’été <strong>2012</strong>.<br />
Ligue des droits de l’Homme<br />
Justice,<br />
la même pour tous <br />
dim 15 jan • 13h30—18h30<br />
entrée libre<br />
rencontre<br />
La Ligue des droits de l’Homme invite<br />
le public à venir s‘informer et<br />
débattre autour de la question :<br />
Justice, la même pour tous <br />
Dès 13h30, le service juridique de la<br />
LDH et le Barreau de Paris animeront<br />
un point rencontres et informations.<br />
Au cours de l’après-midi, des tables<br />
rondes aborderont les problématiques<br />
du fonctionnement de la justice, de<br />
l’accès aux droits et de l’égalité.<br />
Jean-Marc Wasilewski<br />
Avocat, LDH<br />
Sylvie Boitel<br />
Avocate, LDH<br />
Isabelle Denise<br />
Service juridique, LDH<br />
Sophia Gallo<br />
Élève avocate<br />
Jacques Montacié<br />
Avocat, LDH<br />
Michel Tubiana<br />
Avocat, président d’honneur de la<br />
LDH, Syndicat de la Magistrature<br />
Les Informelles<br />
Dératisme<br />
mar 17 jan • 19h—22h • 5 €<br />
Revue d’art mise en scène<br />
Un mardi par mois, <strong>Point</strong> <strong>Éphémère</strong><br />
consacre une soirée à l’édition indépendante<br />
dans son studio de danse.<br />
À chaque numéro, Florian Gaité invite<br />
une revue à déconstruire le format<br />
de la diffusion pap<strong>ier</strong> ou numérique<br />
pour expérimenter un espace<br />
et un intervalle particul<strong>ier</strong>s. Cette<br />
réunion informelle, entre le don de<br />
la forme et son refus, est l’occasion,<br />
en toute liberté, d’en multipl<strong>ier</strong><br />
les moyens d’expression. Chacune<br />
est conçue comme un ensemble<br />
de modules démontables et ponctuels,<br />
un composite de micro-événements<br />
tels que des conférences,<br />
une playlist, des performances,<br />
des projections, un live acoustique<br />
ou des improvisations littéraires.<br />
Pour leur second numéro, Les Informelles<br />
invitent Dératisme, revue<br />
d’art multimédia en ligne, dont la sélection<br />
cherche à saisir le rythme du<br />
monde contemporain et l’économie<br />
foisonnante de sa diffusion culturelle,<br />
à présenter une programmation autour<br />
de la thématique de « La Vitesse ».<br />
CARTE<br />
sam 21 jan • 19h • entrée libre<br />
lancement d'édition<br />
CARTE hybride, l’édition et le centre<br />
d'art invitent tous les deux mois des<br />
artistes à investir un format carte de<br />
visite. Anne Horel est chanteuse, plasticienne<br />
du web et vidéaste du GIF,<br />
pour CARTE elle propose une édition de<br />
200 pièces uniques et gratuites. Le lancement<br />
de cette édition à <strong>Point</strong> <strong>Éphémère</strong><br />
est l'occasion d'un micro concert !<br />
Mashallah News<br />
mar 24 jan • 19h—22h<br />
participation libre<br />
débat<br />
En ligne depuis novembre 2010, le<br />
site Mashallah News a, depuis son lancement,<br />
publié plus de 200 articles<br />
désOrientés venus du Moyen-Orient,<br />
d'Afrique du Nord, du Golfe, de Turquie<br />
et d'Iran. Le mois dern<strong>ier</strong>, le site<br />
a gagné le prestigieux prix du meilleur<br />
« e-contenu » remis par l'ONU à<br />
des médias en ligne du monde ent<strong>ier</strong>.<br />
Pour célébrer la publication de sa<br />
deuxième revue best-of, l'équipe parisienne<br />
de Mashallah News organise<br />
un débat dédié à la censure en Iran,<br />
en présence de Thibault Lefèvre,<br />
fondateur du site Iranian Stories<br />
( iranianstories.org ), Parvin Ardalan<br />
( activiste iranienne ) ainsi que<br />
d'artistes et activistes iraniens.<br />
Soirée Verticales<br />
lun 30 jan • 19h30 • entrée libre<br />
Lectures d’hiver & variées<br />
Soirée de lectures des Éditions<br />
Verticales autour des six auteurs à<br />
paraître au prem<strong>ier</strong> trimestre <strong>2012</strong>.<br />
Isabel Ascencio<br />
Drama queen<br />
Arno Bertina<br />
Je suis une aventure<br />
Philippe Garn<strong>ier</strong><br />
Babel nuit<br />
Maylis de Kerangal<br />
Tangente vers l’est<br />
Noémi Lefebvre<br />
L’état des sentiments à l’âge adulte<br />
Olivia Rosenthal<br />
Ils ne sont pour rien dans les larmes
12 musique<br />
musique<br />
13<br />
Tombés pour la France<br />
Aline + Cracbooms + Pendentif<br />
jeu 12 jan • 20h • 13 / 15 €<br />
pop<br />
Parallèlement aux soirées trimestrielles<br />
BimBamBoom, lancées il y a<br />
trois ans, Magic, revue pop moderne<br />
initie un nouveau rendez-vous scénique<br />
en <strong>2012</strong>, baptisé Tombés Pour<br />
La France. Comme son nom l’indique,<br />
ce concert mettra à l’affiche trois<br />
groupes français.<br />
Aline ( ex-Young Michelin ), Cracbooms<br />
et Pendentif seront réunis sur la<br />
scène de <strong>Point</strong> <strong>Éphémère</strong>. Chacun à sa<br />
manière défend aujourd’hui, respectivement<br />
depuis Marseille, Clermont-<br />
Ferrand et Bordeaux, un renouveau<br />
de la pop française qui doit autant<br />
à Gamine qu’au label Sarah Records,<br />
à The Strokes qu’à Benjamin Biolay,<br />
à Pavement qu’à Jean-Louis Murat.<br />
We Were Promised<br />
Jetpacks<br />
lun 16 jan • 20h • 18 / 20 €<br />
indie rock<br />
Quelques mois après nous avoir amené<br />
And So I Watch You From Afar jusque<br />
Paris, le Royaume-Uni nous envoie un<br />
autre de ses représentants super<br />
doué, au nom tout aussi énigmatique :<br />
We Were Promised Jetpacks ( Fa t<br />
Cat / UK ). Bien que le style diffère, les<br />
groupes se ressemblent sur plusieurs<br />
points : grosse production, un torrent<br />
d’énergie, guitares tranchantes,<br />
batterie fougueuse. Un Bloc Party<br />
version hard, un Arctic Monkeys dans<br />
le jeu de batterie, avec un timbre de<br />
voix intriguant. We were promised<br />
Jet Packs viendra défendre son<br />
dern<strong>ier</strong> album sorti en 2011, In The<br />
Pit Of The Stomach, sur Fat Cat Records<br />
( Sigur Ros, Animal Collective… ).<br />
En attendant les Femmes s’en Mêlent…<br />
LAURA GIBSON<br />
+ DEAR READER<br />
mer 18 jan • 20h • 13 / 15 €<br />
indie pop folk<br />
Laura Gibson ( Cityslang / USA ) se<br />
révèle avec La Grande, un album magnifique<br />
et lumineux à la fois féminin<br />
et majestueux avec les participations<br />
de Joey Burns ( Calexico ) et<br />
des membres de The Dodos et The<br />
Decemberists. À l’image du titre<br />
éponyme d’ouverture, une magnifique<br />
ritournelle entêtante et délicate,<br />
Laura Gibson propose des chansons<br />
folks soyeuses que l’on écoute et<br />
réécoute sans cesse. Cette délicatesse<br />
et ce songwriting hors pair<br />
rappellent Alela Diane ou même Joanna<br />
Newsom. Sur la scène folk internationale,<br />
il faudra désormais conter sur<br />
la demoiselle de Portland.<br />
Cherrilyn MacNeil - Dear Reader<br />
( Cityslang / ALL ) - nous avait déjà<br />
ébloui avec un prem<strong>ier</strong> album en 2008.<br />
La jolie sud-africaine revient avec un<br />
nouvel album à la douce sophistication<br />
dont elle est désormais seule à<br />
la tête. Sa voix douce rappelle Laura<br />
Veirs ou la candeur de Joni Mitchell<br />
avec les excentricités de Kate Bush.<br />
Sur Idealistic Animals, les comptines<br />
piano / voix s’incluent parfaitement<br />
aux morceaux arrangés sonnant<br />
comme un Sufjan Stevens au féminin.<br />
Dear Reader continue de créer la surprise<br />
avec sa pop nacrée et sucrée.<br />
Revolver<br />
mer 24 + mer 25 jan • 20h • 18 €<br />
pop rock<br />
Revolver ( FR ) a créé l’événement en<br />
2009 avec un prem<strong>ier</strong> album Music For<br />
A While et avec deux nominations aux<br />
Victoires de la Musique, une tournée<br />
de plus de deux ans qui les a menés<br />
partout en France, aux Etats-Unis,<br />
en Angleterre, en Allemagne, au Canada,<br />
en Suisse et en Belgique, et<br />
des chansons populaires comme Get<br />
Around Town ou Balulalow. Ils ont<br />
initié une nouvelle génération aux<br />
harmonies vocales puis ont su faire<br />
exploser leur « pop de chambre »<br />
intimiste pour l’emmener sur les plus<br />
grandes scènes live. C’est sous la<br />
forme d’un EP que le groupe a choisi<br />
de dévoiler un prem<strong>ier</strong> aperçu de<br />
son nouvel album qui sortira en <strong>2012</strong>.<br />
revolver<br />
LAURA GIBSON
14 appel à contribution<br />
à venir<br />
infos pratiques<br />
15<br />
COLLE<br />
TA PHOTO<br />
ICI<br />
MUSIQUE<br />
RANDOM RECIPE<br />
JEU 2 FÉV<br />
LIZ GREEN<br />
MAR 7 FÉV<br />
TRI-ANGLE :<br />
BALAM ACAB + HOLY OTHER + oOoOO + DJ’s<br />
VEN 10 FÉV<br />
HOQUETS + ANDREW DYMONDS<br />
SAM 11 FÉV<br />
FIREWORKS! FESTIVAL :<br />
ACTIVE CHILD + NZCA LINES + BLOUSE<br />
DIM 19 FÉV<br />
FIREWORKS! FESTIVAL :<br />
TRAILER TRASH TRACYS<br />
mar 21 FÉV<br />
FIREWORKS! FESTIVAL :<br />
FIRST AID KIT + GUESTS<br />
mer 22 FÉV<br />
FIREWORKS! FESTIVAL :<br />
YOUTH LAGOON + JESSIE WARE<br />
sam 25 FÉV<br />
rencontres<br />
BAYONNE ARRIVE<br />
sam 4 fév<br />
LES INFORMELLES<br />
mar 14 FÉV<br />
danse<br />
C IE TANGO OSTINATO – E vento Tango<br />
mar 7 fév<br />
boulevard de la villette<br />
<strong>Point</strong> ÉphÉmÈre<br />
fournisseur officieux de contenus culturels<br />
louis blanc<br />
200 quai de Valmy<br />
75 010 PARIS<br />
Entrée au bord du canal<br />
jaurès / louis blanc<br />
rue la fayette<br />
rue du faubourg saint-martin<br />
quai de valmy<br />
rue louis blanc<br />
stalingrad<br />
quai de jemmapes<br />
boulevard de la villette<br />
jaurès<br />
avenue jean jaurès<br />
avenue secrétan<br />
N O de Licence Entrepreneur du spectacle : N O 3 / 1012860 & N O 1 / 1017175<br />
Dans sa volonté de soutenir la<br />
jeune création, <strong>Point</strong> <strong>Éphémère</strong><br />
lance un appel à contribution<br />
pour son <strong>programme</strong> mensuel.<br />
Chaque mois, <strong>Point</strong> Ephémère propose à son public de découvrir un artiste en page centrale de son <strong>programme</strong>.<br />
Nous lançons ainsi un appel à contribution aux dessinateurs, illustrateurs ou graphistes qui le souhaitent.<br />
Proposez-nous par mail ou par courr<strong>ier</strong> vos illustrations, sur le thème que <strong>Point</strong> éphémère s’est choisi pour <strong>2012</strong> :<br />
éléctions : tous candidats <br />
Retrouvez les modalités de participation et les contraintes techniques en page d'accueil de notre site : www.pointephemere.org<br />
actualités mains d'œuvres<br />
MO’FO’12<br />
Festival Rock 100% indé<br />
27—29 jan<br />
ven 27 jan • 19h<br />
RADICAL FACE + LONEY DEAR<br />
+ HERZFELD ORCHESTRA…<br />
sam 28 jan • 18h30<br />
THE COUNTRY TEASERS + FRUSTRATION<br />
+ WINTER FAMILY…<br />
dim 29 jan • 17h30<br />
TENDER FOREVER + MATT ELLIOTT<br />
+ DON NINO feat LUKE SUTHERLAND…<br />
1 rue charles garn<strong>ier</strong><br />
93 400 saint-ouen<br />
www.mainsdoeuvres.org<br />
contact<br />
01 40 34 02 48<br />
info@pointephemere.org<br />
www.pointephemere.org<br />
restaurant<br />
01 40 34 04 06<br />
Bar<br />
Ouvert tous les jours de 12h à 2h<br />
Le dimanche de 13h à 21h<br />
colonel fabien<br />
Restaurant<br />
MIDI<br />
Ouvert de 12h à 14h30<br />
Formules à 10 et 13 €<br />
SOIR<br />
Ouvert à 20h à 23h<br />
Plats à la carte<br />
Brunch samedi midi et dimanche<br />
jusqu'à 16h<br />
<strong>Point</strong> <strong>Éphémère</strong> est un centre de dynamiques artistiques mené par l’équipe<br />
d’Usines <strong>Éphémère</strong>s qui transforme des bâtiments en déshérence en espaces<br />
artistiques temporaires. Ouvert depuis le 13 octobre 2004, <strong>Point</strong> <strong>Éphémère</strong><br />
met en place les moyens nécessaires à la résidence d’artistes ( plasticiens,<br />
musiciens, danseurs ) et des outils de reconnaissance publique de leur travail.<br />
Sur les bords du Canal Saint Martin, <strong>Point</strong> <strong>Éphémère</strong> cherche à défendre<br />
toutes les formes de la création aujourd’hui.<br />
conception graphique : frédéric tacer / www.frederictacer.net
<strong>janv</strong><strong>ier</strong> <strong>2012</strong> à point éphémère<br />
jeu 12<br />
sam 14<br />
dim 15<br />
lun 16<br />
mar 17<br />
TOMBÉS POUR LA<br />
FRANCE :<br />
PENDENTIF<br />
+ ALINE (EX-<br />
YOUNG MICHELIN)<br />
+ CRACBOOMS<br />
music<br />
covers !<br />
—<br />
dern<strong>ier</strong><br />
jour<br />
LIGUE<br />
DES DROITS<br />
DE L’HOMME :<br />
JUSTICE,<br />
LA MÊME<br />
POUR TOUS <br />
WE WERE<br />
PROMISED<br />
JETPACKS<br />
LES<br />
INFORMELLES :<br />
DÉRATISME<br />
mer 18<br />
jeu 19<br />
ven 20<br />
sam 21<br />
mar 24<br />
EN ATTENDANT<br />
LES FEMMES<br />
S’EN MÊLENT :<br />
LAURA GIBSON<br />
+<br />
DEAR READER<br />
BRAIN<br />
MAGAZINE<br />
PRÉSENTE<br />
CHEESE !<br />
—<br />
vernissage<br />
BRAIN<br />
MAGAZINE<br />
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CHEESE !<br />
BRAIN<br />
MAGAZINE<br />
PRÉSENTE<br />
CHEESE !<br />
carte<br />
MASHALLAH<br />
NEWS<br />
REVOLVER<br />
mer 25<br />
jeu 26<br />
ven 27<br />
lun 30<br />
mar 31<br />
REVOLVER<br />
ONE PIECE<br />
AT A TIME<br />
—<br />
vernissage<br />
COMPAGNIE<br />
FLB<br />
—<br />
DISCOTHÈQUE<br />
SOIRÉE<br />
VERTICALES<br />
COMPAGNIE<br />
FLB<br />
—<br />
DISCOTHÈQUE<br />
music covers !<br />
jusqu'au 14 <strong>janv</strong><strong>ier</strong><br />
ONE PIECE AT A TIME<br />
cÔME MOSTA-HEIRT + BENJAMIN SABATIER + FELICE VARINI + MICHEL VERJUX<br />
26 jan – 11 mars<br />
www.pointephemere.org