elerle - Bibliothèque de Toulouse

ANNEE. 10.332.
ABONNEMENTS 1
3 moi- 33 Ir.; 6 mais, as tr.; un an,
ips
IFE IDEUNIÈ IRE
0 U
IRIESCONTFIRIE
et quand
ai-je vu Jaurès
pour la
première foin? Je
suis sûr de la darde
î c'était en ocdolne
1897, sans
doute vers la fin
du mois, au m0ment
où s'engageait
la campagne
de revision d.-eydusarde.
Mais ma
mémoire hésite
sur le lieu. A peu
de jours d'intervalle,
je me suis
drouvé à ses côtés
dans le petit appartement
de la
dt. du Val-de-
'Grâce où Lucien
die, recevait ses
amis tous les
après-midi de dimanche,
et je
suis allé chez lui,
rue Madame, pros
que au coin de la
rue de Mézières.
Mais je ne parviens
pas à déterminer
laquelle de,
ces deux ferle°,
tees fut la première.
Elles ne
m'ont laissé d'ailleurs
que des SouVenirS aSSee confus. ravals 25
ans. Je possédais alors une faculté précieuse, et que
je voudrais n'avoir pas tout à fait perdue : la faculté
d'admirer. j'admirais Jaurès de toute ma force.
Cavais éperdument désiré le connaître. L'ardeur de
ce désir, l'attente, le sentiment de s présence réalisée
m'avaient empli d'un trouble orvueilleux et
pudique à travers lequel aucune sensation erecte
ne me parvenait plus. Qu'a-t-il dit devant moi; que
m'a-t-il dit; quelle impression a1 je reçue dans pertonne
et de son visage ? Je ne m'en souviens plus;
je ne me rappelle que mon ami, rai d'ailleurs eu
beaucoup de peine à surmonter cette timidité, bien
qu'il n'y ait jamais eu d'homme plus simple, plus
enclin à se placer aveu l'interlocuteur, quel qu'il fût,
sur un plan d'égalité absolue. Et, dans nos rapports
de familiarité, qui s'établirent vite, il .t toujours
resté, de sua part, un élément indélébile de
torpeur«
Î
En revanche, avec quelle précision je puis évoquer
notre dernière entrevue. Durant les semaines
.itta.asaassaneasousu
Jaurès et la Paix, par Paul FAURE.
A la veille de la guerre, par BRACKE.
Souvenirs, par Karl KAUTSKY.
Images familières, par LEVY-BRUHL.
L'assassinat de Jaurès, par Amédée DUNOIS.
Une journée avec Jaurès, par lean LONGUET
laurés historien. oar Louis NOGUEREs.
(VOIR EN DEUX1EME ET TEOIS1EME PAGES)
due au talent ils notre
ami Grand.
pierre est vendue à la librairie du
e Populaire, u, 6, me Victor.Massé.
1. C. Ferretti 701.63
Paris, au prix
de rur fane pièce; 60 Oc, le Cent,
fume,
fatales de
1914, à compter
de la remise de
I' s ultimatum
autrichien à la
-Serbie, sur lequel
nous ne nous
étions mépris ni
l'un ni l'autre, je
le cherchais pres
que chaque jour.
C'est à Pa Humanité
s, rue Montmartre,
que je finissaishabituellement
par l'atteindre,
j'ai déjà essayé
de décrire ce
qu'il fut pendant
cette phase tragique.
ce raidissement
subi ime d'un
homme contre
l'apparente fatalité
des choses,
contre l'acceptation
implicite
qu'on Sentait déjà
se propager dans
l'Europe entière
et qui était la fatalité
véritable
pour aucun de
ceux qui l'approchèrent
alors,
I exemple ne pour
ra se perdre. Le
mercredi 29, comme de coutume, j'arrivai à Fe Humanité
e. Il pouvait être 5 heures, laurés avait
l'air pressé, hâtif. e II faut que je parte pour
Bruxelles, me dit-il... Eh bien I tenez, conduisezmoi
jusqu'à la gare... o. je l'accompagnai jusqu'à la
Gare du Nord. Le sujet de l'entretien pendant la
route, unie devine : il n'avait pas changé. lise poursuivait
quand nous descendîmes de voiture, et nous
continuions à parler avec la même animation sur le
quai, le long du train. Non, il ne fallait pas désespérer
I On pouvait encore obtenir du gouvernement
allemand qu'il pesât sur l'Autriche, du gouverne-,
ment français qu'il pesât sur la Russie, du gouver-,
nement anglais qu'il imposât une conversation... A
ce moment, une voix héla Jaurès, venue du wagon
que nous allions dépasser : « Ici, Jaurès, ici... Nous
vous avons gardé votre plane o. Nous nous retournâmes
: c'était Marcel Sembat, agitant le bras par
la vitre du compartiment; Georgette Sembat était
assise en face de lui. Je dis adieu à Jaurès. Il me serra
les mains avant de gravir le marchepied. Je ne
l'ai plus revu vivant.
A Paris
A Paris, la manifestation a
revêtu une ampleur extraordinaire
et en vérité imprévue, bien plus
importante que celle des années
précédent..
Bien avant l'heure fixée pour le
départ du cortège, les gr.Pes ae
oncentrent. Le groupe de tête se
forme à l'angle du boulevard
Henri IV et du boulevard Bourdon.
Il comprend les membr. de
'Association pour le maintieu
souvenir de Jean Jaurès, le comité
national du Front populaire, 1m
organisations et les dirigeants des
organisations particip.tes ; suivent
les syndicat., les organisations
culturelles et .tifascist., le
groupe des femmes, le groupe des
jeun., la population de la banlieue
Ouest et Nord ; la population
de la banlieue Sud et Est, et enfin
In population de Paris-ville.
Le cortège se hérisse de pancartes
et de b.derolles désignant les
groupes, de drapeaux rougen portant
une cravate aux couleurs nationales.
Let eomnsisoairrs responsabl.,
par Léon BLUM
SOCIALISTE
Rédaction et Admhdstration: 38, rite Rognetatee, TOCLOVSE r. Te. 200.43 C. G Postaux S.273
SUREAUX A PARIS: 5, rue St-Augustin Téleph. Richelieu 09.00 (3 kases poupées sas an 066tétu)
portant un brassard noir marqué
des trois flèchea du rassemblement
populaire, surveillent et dirigent la
formation du cortège.
De nombreux collecteurs vem
dent la cocarde rouge ornée du
portrait de Je. Jaurès, insigne
officiel de la journée nationale.
Par instants, quelques nuages
obscurcissent le soleil qui, un instant
plus tard, inonde 1a place de
la Bastille.
Le .rtége partait de la place de
la Bastille et se dirigeait vers le
Panthéon où des diaeours ont été
P rononcés.
M. Yvon Delboo a parlé au nom
du parti radical ; cotre ami Jean
Longuet et enfin, le dernier, Léon
Blum dont le discours a été radiodiffusé.
Deux grands cube, l'un rouge,
l'autre tricolore, encadrent un iramense
portrait de Jaurès placé
entre deux cotonnes du monument.
Au bas des marches s'élève une
tribune drapée d'andrinople écarlate.
Le ministre des Affaires étrangères
lit tout d'abord un message
de M. Chautemps, président du
Conseil, gui rappelle que treize ans
se sont écoulés depuis le transfert
dm cendr. de Jaurès au Panthéon
treize années au coms desquelles
e régime républicain a connu des
heures difficiles o.
e Jaurès, dit dans son message
M. Chautemps, eût adjuré avec
nous la classe ouvrière, je repr.ds
ci ses propres parol., de s'organiser,
de se discipliner librement
elle-même :e/le n'a rien à. gagner,
ajoutait-ii, à donner à ses rev.di.
cationo une forme brutale.
« Pour hâter, disait-il encore,
Allocution prononcée
par Bracke
au poste Paris-P.T.T.
Kong in texte de Passafien
nemée Mer, par Brader au Poste dee
P. T. T.
Citoyennes et Citoyens.
e Citoyen Crack, su'est.ce qu,n
nous a fait I n
Je n'Oublierai jamais la voix du c.
Mer de fiaore qui, du fond du bureau
Su tabac oit j'étais entré, venait a moi
on disant cela. et mes Yeux voient en.
sore les grosses larmes d'enfant dee.,
dues sur ses joues viriles.
m'annon.
palt la man de James que
Irais heures auparavant, et que j'allais
rejoindre, comme II était conven,h à
l'el Humanité, *
Oui, c'est cette parole qui, saloir de
tette commémoration, doit rester au
Or.eunr. noon seulement de ceux qui ont
n u I grand citoyen, mals de ceux
qui veulent vive r de son héritage. il
est très grand, le e Nous a auquel or
l'a enlevé en le taieert tika frconh
preea tous les démocrates qui ne bon
nent pas l'ambition rie leur Idéal, malt
l'étendent à la fin de toute exploitatiofl.
de toute oppression. Il COMprend te.
la portion grandissante de l'humanitS
Can Se Sent annelée à faire un monde
de liberté et de sécurité. Un r.semble
ment, un Front lionitiaire Imm...
mondial, avait d'avance mn héros sen
tral dans Jean Jaurès. Mais un 3.1a,
liste appelé a carier aujourd'hui au
nom de son parti dans le présent hom
mage universol, a le droit de noter que
c'est dans le dort naturel, ...éden
presque au don volontaire de sa nen
sonne, falt par ce républicain à l'action
socialiste, que Jaurès a culot, non pas
certes le courage, mals ta puissance de
travailler fi la paix, même anres se
mort, plus encore après sa mort.
Son appel ente.a de la Classe ou
vrière organisée fut ce qui toraMt à sa
voix la profondeur d'émotion, la multi.
PlICA1011 d'échos dont le monde ressent
encore les effets durables.
A mesure qu'il avan.it dans la vie
et dans la lune, faisant germer dans
Os fécond élargissement propre à se
pensée tout ce que l'une et l'autre MI
apportaient d'expérience a .nti da
ventage se serrer son dontact avec le
peuple travallleur.
vona pourquei, lorsque Mus se Mu
missent aujourd'hui autour du souvenit
de celul mil fut plus qu'un apôtre, plut
qu'un martyr, un ouvrier de la Paix
construire dans un mon. qui ne la
niera plus par sa structure même, la
...listes ont l'impreSsion d'aller tou
jours plus droit sur la route ou il allai
parmi eux. Nous marchons sans lui
mals c'est ce qui le mesure
nous avance. sur la route, loin do It
place h est tombé, plus profond e
fait en nous le rue. qu'il nu aaaca
iste av. nous. devant nous.
N'importe I en avant tous, I. yeux fl
nés sur l'avenir qu'il a tant centaine
*préparer pour tous, meime pour seul
qail'ont méconnu, qui l'ont insulté
qui l'ont menace, qui OU( cru le super'
mer, et n'ont tait que le grandir,
men.,
travail sera organisé et souverain,
la France a besoin avant tout de
paix et de sécurité. o
on entend ensuite différents
orateurs, pu. Léon Blum prend à
son tour la parole.
Il déclare, tout d'abord, qu'il
parle comme .eialiste et au nom
du Comité national du rassemblement
populaire, et tout de suite il
explique par que/ cheminement de
pensée Jaurès est arrivé au socialisme
qu'il co.idérait comme
l'extesmion et le développement
de In démuorutie u.
Puis, Léon Blum affirme que
nul homme plus que Jaurès n'a
voulu plus obstinément maintenir
a paix cadre les peup/es.
Vient ensuite d'éloge du Ras.m.
blement populaire que le ministre
d'Etat place sous le patronage du
tribun socialiste.
Et Léon Blum a coneht, après
ion rapide portrait moral du heros,
en s'efforçant d'imaginer ce qu'eût
été l'expérience .cialiste ni « le
drame du Croissant o n'était pas
venu brusquement interrompre le
destin de Jaurès.
A Toulouse
Malgré l'incertitude et même 1m
menaces du temps, le rassemblement
pour Jaurès organisé à Toulouse
et auquel participait Léon
Jouhaux, a obtenu Plein succès.
Il comprenait deux phases distinct.
à 18 heffres, un rassemblement
suivi d'un court défilé autour
du Capitole et de la statue du
tribun; à 21 heures un meeting
avec /e concou. de Léon Jouhaux,
de Julien porgues, secrétaire de
l'U. D. ; de Ellen Prévot, maire de
Toulouse.
En notre chronique on trouvera
le détail de cette grandiose manifestation.
A Carcas.nne et à Narbonne,
des meetings ont eu lieu aussi avec
un succès comparable.
Aujourd'hui, Mari. Moutet, migre
Colonies entouré des
trois députés socialistes du Tarn,
parle doua plusieurs localités tarnaises
: Albi, Carmaux, Rabastens.
De même en Tarn-et-Garonne
Vincent Auriol, avec Guerret,
Soule et Camel, députés parlent
Lavilleclieu, Castelsarrasin et Mon-
Les conclusions
de la première enquête ,
menée par ie syndicat
M reeltresecoMricsa"nis'atev'itteed'erfrecerr
Permettent d'affirmer que les responsabilitée
de da .tastrophe du rapide
Paris.Saint-Etienne n'incombent pas au
personnél.
Voici comment s'annoncent les trains
au départ de Paris
Lecture 1 communique mee le poste
du kilométre 8 qui, à son tour, communique
avua le poste 5 de Villeneuve.
Saint-Georges. Les trains devant cirailer
sur voie 1 MB. (Direction Montgeron)
s'annoncent par rat coup de houton.
les trains circulant sur une voie
(Direction ' Cerbell) s'annoncent
"L'eexaceeere elett bl'iv'ren.mentionnant les
annonces faites au peste 5 indiqUe que
ce poste avait reçu ies annoncex
.sievantes
A 21 h. 42 pour train 23 ;
A 27 h. 43 pour train 23 bis ;I
- Art h. 46 pour train 23 ter ;
Ah h. 53 pour brai. 23 9.1er
A 22 h. 28 pour train 667 ;
A 22 h. 99 pour train 667 bis
, A
A 22 h. 36 pour train L. 3.3 ;
22 h. 43 pour train 613 ,
A 22 h. 51 pour _train L. 43
A 22 h. 59 pour train 91/..
A 23 h. 2, le disnatcher de Par..
e:argt,de,, la circulation dos treins sur
[814,one 'et =le deill'en'eCtInk:
Georges ne Squu le train 511 annoncé,
l'a été par erreur, mals que c'est le
train 1017 qu'il fie inscrire. Le train
est parti de Paris à 22 h. 50, avec 15 mi.
nasse de retard.
A noter que cette rectification a été
raite par téléphone 12 minutes "après
le départ du train 1017 de Pari.
Les aiguilleurs du poste rochent à ce
moment tout en uvre pour que le
train1017,Malt annoncé comma 511
et eiguiilé sur vole 1 R.B. au lieu de
ne puisse perdre du temps,
Le teleau inineux portant la pont'
tas le 101r
leurs actionnent alors .1.1% leviers en-
Olencheurs pour préparer la manoeuvre
qui remettra le traiudans sa bonne
voie, ceci afin d'actIver la circulation,
Mals le train 1017 a déjà franchi
l'aiguille et, pour une cause encore à
déterminer, cette aiguille n'avait pas .
encore terminé son mouvement latéral.
nrie'denn'n"e'irree'Îlee'eter, emr'sereee
aux agents du poste 5 et du Pereennel
du
elerle
train, tous agents chevronnes .n.
naissant parfaitement leur malice.
Sontag est Chue aiguilleur cep..
Le ninneidin. est
depuis 7 ana et sonnait muuanialearoute parfaite
ment ligne.
Il redus mauvais. conditions tendniques
tant dans la simulation des
trains que aura les signaux et mulet>
chements, questure omanleation Cru
Moule va mettre au clair et dét1011.1ra.
Cette catastrophe, pour ceux qui ont
Pu voir sur place, démontre malheureu.
sentent une fois de plus la culpabilité
des dirigeants qul s'entêtent à licol'
da. les trains rapides,
gons en bois. T.tes les voitures ma
Fgrc iè:7'.ett son le"ne::Jeirt.rtere'revne eceu'eele
ait formé butoir.
La voiture de deuxieme classe qui est
venue sur ce butoir à la vitesse dr
70 bilometres à l'heure, a Pn
e ce terrible choc puisque g, porc, n'es,
défoiste au contraire, les deux
biture. en bois furent plratrisées.
cette catastrophe va,t.elle enfin ac.
lonner les Pouvoir. public. Peur sue
euxs1 usent de leurs droits en ilt1130-
ocaut,u;:::, e vers . taea'
Nos *départements revivent auart aux compagnies de chemins de
taurer et même pour préparer li- jourd'hui les minutes tragiques
brement un ordre nouveau, oh le d'il y a 23 ans.
lUfrereja6leir
,5" -
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Lu France entière proclamait hier soir et
proclame aujourd'hui sa volonté de la paix.
Et autour d'elle...
la ralaitkoplur .de
Villetuutve-Sainl-12o
151, locomotive Couchée sur la voie
DOUZE VICTIMES RESTENT
A IDENTWIER
Villemuse Paint Geo/ses, 31 juillet
Den. bieMés Mênt succumbe, le bi.
Des armes
au tond de la mer
Sur
lu côte roussillonnaise
Perpignan, 31 juillet. Une affaire
vraisemblablement de contrebande
d'armes et de munitions vient
delle decouverie entre Argelès.sur-
Mer et Collioure, dans d'originales
circonstances.
Un pêcheur d'Argelés a retiré des
eaux, par dix mètres de profondeur
deux colis contmunt des milliers de
eartouches de revolver. /I fit part de
sa sroucaihte a la gendarmerie et au
Parquet de Céret.
Une enquête fut amsitot ouverte
qui amena la découverte de deux au-
Ires paquets de forme oblongud.
Les marins du navire fonde-eûtes
« Le Cerbère o opérèrent des dragages
et retirèrent de l'eau deux naisses
contenant des revc/vers..
Mn tragique de ''effroyable cataKros
Phe de Vil (meuve auaa G.rges s'établit
ainsi 29 ramts et ma., quarantaine
de blesse.
L'école materne. de V.renetive *-
Georges, dont la grar_ue è.ne est tiensformée
en chaphle ardente est aujomrd'hui
JO lieu de rueeemblement des
parents déjà revetus de rom des onsfs
des nnntimes'e,1 viennent reconnalue
. des legs ou u,o etre cher., tache caf.
none tant cerlains corps m'et mutilés,
o reste en.re douze cadettes à idem
On Signale i.e matin, dans gs nôpiteux
que l'état des blesses est sa.,
tistabant.
D'antre part, remréte judiciaire et
adatirrellative conènue, m. Levi Valen-
s., l,re
narm.rt de
Corbeil a entendu ce matin te
neuve St Georges M, Louis Sontag,
chef aiguilleur du poste à, inculPé,
l'aiguilleur Jules Dauverne, de blessure=
Par imPriffen. fi d'infraction Ft
ta police den chemins de fer,
tirs eidt'est leu s«>oirdd /a tc'atasdttiphe.
A la suite de es nouvel et très court
interrogatOire, le Magistrat a commis
trots experts, DAM. Kiermer, de Keviller
et Simon, qui auront puas mission de
déterminer les .uses de l'accident 05
leu mrPamcbilites des incultes.
Les recherches reprennent ce matin
avec le concours de scapham
driers venus de Port-Vendres.
Deux bligothèreasont en présen.:
on bien les contrebandiers ont immergé
leurs colis que des complices
devaient prendre, on bien les (rang-
PeMeurs de ces armes, gènes dans
leurs opérations,' se sont purement
et drap/ment débarrassés de cette
marchan,dise compromettante en la
jetant à -la mer.
LA NEUVIEME TRANCHE
DE LA LOTERIE NATIONALE SERA
TIREE A CARCASSONNE
Carcassonne. 31 juillet. Sur demande
de la municipalité, car..sonne
a été désignée comme lieu du bouge
de /a neuvième tranche de la Loterie
nationale
M. Georges Hermet, ministre des finances,
vient en effet, d'autoriser M.
l'inspecteur des finances, secrétaire général
de la Loterie nationale, â accem
ter l'Invitation, lui avait, fait tenir us
tuccutuecta..

Tm, Jr s mi mi., cc Picole notraM
(flen, did9A de Mme Lucien Herr.)
JAURÈS
ETAR PAIX
par Paul FAURE
tLitt S'es pires adversaires ont bien voulu reconnaître que
Blum, durant toute une année où /es risques de guerre
s'amoncelaient, avait avec acharnement« défendu la paix.
MLéon
Nous, qui avons vécu tout près de lui, savons Piranaensité
de ses efforts, sa clairvoyance et son courage...
filais c'est de Jaurès que je dois parler. Je ne l'oublie pas.
On nie pardonnera d'avoir un instant confondu les drus hommes,
qui dans des postes différents, dans des circonstances différentes,
mais devant le même péril ont d'une même âme poursuivi le
mémo dessein arrêter l'Europe sur la route de la guerre, sauver
l'humanité et /a civilisation, 000
_ L'attentat de Sarajevo avait eu lieu dans les derniers joua dl]
11de de juin 1914.
Pendant la première quinzaine de juillet, Jaurès suivit avec
un intérêt passionné et une anxiété croissante les agissements des
diplomaties et les conséquences du drame,
Il analysa les documents, commenta les événements, dénonça,
menaça, conseilla.
/1 n'eut pas un jour de répit, pas une heure de défaillance.
000
^Le 24 juillet, il, lança de prophétiques avertissements
« Partout la révolution est b fleur de terre. Bien
!JEAN «LAURE
ginaerm gamilahedi
UELQUES années avant la
guerre, jilisi, osas, le
mois de septembre à Pmtail/ac,
jolie natio:, de bains
de mer, prés de Royan, sur restuMre
de la G Un peu uns prironde. mon arrivée,
j. eus la grande joie d'y mir venir
j .141 C'était la première fon, depuis
mid n'était plue professeur, qu'il pouvait
prendre quelques vacances. Use
loge, non pas à PontaDac même, mais
dans une localité mute nimbé, dont j'ai
oublié le nom. 110 habitait une très modeste
pethe villa.
On pensé si rai joui émeus heureuse
rencontre. Nom nous voyions à peu
près tour les jours, et nom 9r9me-
Mons n ensemble, comme t disait. A
nards de la mi-septembre, /a foule des
baignes,s se raréfie, le pays devient
tout à fait tranquille. D'ailleurs, on respectait
le repos de Jaurès. je me rappelle
qu'un jour je fus abordé Par m
monsieur que je ne connaissais pas. Il
8:excusa, et me dit: a Je ne sais pas si
j exagère (sic): est-ce que ce n'est pas
M. Jaurès qui étalt avec vous ?
Sou,ent, quand il faisait beau, nous
prenions un petit tramway à vapeur
qui deswrvait les stations balnéaires, et
dont le terminus était une ,male plage
de sable, à peu près déserte, appelée la
Grande Côte. Nous y avons passé de.s
heure, qui nous paraissaient courtes, à
Cament, en causant, à admirer les vagars
puissantes qui accouraient du large
à certains jours, et l'incomparable mectac/e
des couchers de soleil sur l'Océan.
Dès son enfance, Jaurès avait été un
fervent amoureux de la nature. 11 avait
grandi à la,hampagne, aux environs
d'Albi: il s'y sentait plus Am lui qu'à
la ville où sa destinée le faisait Mne.
La beauté du ciel et de la mer le tom
duit profondément: sa frakheur d'impression
était restée entière.
Jeee saurais donner, en peu de mots.
une idée de la richesse de sa conversation.
On sait que sa mémoire était
prodigieuse. Son imagination n'était pas
moins fertile, sa tacon d'emrimer sa pensée
et ms émotions simple, naturelle et
pleine d'imprévu. Il avait tant lu, tant
observé et tent retenu I Tout absorbé
qu'il ,..fte p.- mn action polidque, par
sa ren,.idn'iur les principes du sodem:m..94
concevait à la fois comme
Wei/sensuel et français, comme
,, Scientifique et humain n'y siesiti
selon lui, aucune contradiction), il sri.'
anuairg stase dans grand,
esprits du -tata les temps. Il le faisait à
Paris,,,X44/u),, f orte raison piofitait-il
0000 0010 de ce moment de rée dam
une pmeibk retraite. Il y ievenait une
fois de plus aux chefs-d'oeuvre de rastiquité
qui avaient enchanté sa jeunes°.
Plus d'une fois, m venant le prendre
trame, qui m'ont mis en SOUVENIRS
Souvenirs de LÉVY-BRUHL
pour sortir ,avec lui, je lui trouvé plongé
dans sois Homère. Un amie Wr, à
était dote l'en:bob:damne m heant les
choeurs d'une tragédie d'Eschyle. Il
m'el, traduisit un passage, et me fit sentir
le sublime surhumain de certrines ex-
Pressions. Je le savais très bon hellénir
te: pomtant il me paraissait presque incroyable
qu'il pût mini, à livre ouvert,
se rendre maitre de textes u cliffidles.
Pue des dernières photos de Jaurès.
Mais je compris tout de sude qu'ils ne
l'étaient pas pour hm ils lui étaient familiers.
Il s'en était nourri, il en avait astimile
la précieuse substance. Il ervait
nies amc Eschyle comme avee Hugo.
Un demier souvenir. James interrompit
ms comtes Immisce Pend., deas
kri,%511 1e,1"..,°,°?,MtZ-tdo2t7;
décider le succès, Je le dois encore né,
sant bre bien que mal sa vahse Pour ce
petit voyage. Il accepta aussi de prendre
part à une réunion du groupe enelc
Royan. Inutile de dire qu'il
y fut lui-même, et que sa parole éloquente
alla au coeur de tous ceux qui,
ce soir-là, eurent k privilège de rentendre
A LA VEILLE
DE LA GUERRE
* * *
par BRACKE
QUA TS D'HEUIU/
(A.-M. DESROUSSEAUX) A VE C J'A s'
* * *
me revois, dans cette belle fin de journée d'un coup au fond d'un tour d'esprit poétique
d'été, côte à côte avec lui, sortant de la Cham- comme il enrichissait de son propre rythme intel-
JEbre
et l'accompagnant s un bout » comme il lectuel le mouvement de rencontres et de parallé-
disait, en réalité presque jusque chez lui, rue de hymen qui constitue le a poétique a
la Tour, à Passy. Il aimait ainsi marcher après le Nous entrions au jardin du Trocadéro quand
travail parlementaire. C'était aussi mon goût, il me récitait, à l'appui de la thèse n la sponta-
mais plus encore de profiter des occasions où l'on néité fait la profondeur », des tirades de a Phè-
pouvait avec lui a causer n de tout et de rien. dre o. Je n'oublierai jamais ses yeux illuminés et
Les bonheurs d'expression, les trouvailles subites son sourire lorsque je lui citai des s coups a de
étaient les mêmes, avec quelque chose de plus sublime chez un poète fragmentaire tel que
riant'et de plus libre encore, dans la conversation Pierre Dupont. Il recevait comme une commotion
de Jaurès que dans sa parole publique. Là on le à entendre :
sentait à la fois grand 01 1000 près de soi. N'irnporte
quel germe fleurissait, fructifiait, suscitait
eieNnlevaoidreiatroirleoprassisel'a France I
d'autres éclosions d'idées.
a Il faut que je m'assoie si, dit-il. Nous nous
Nous voilà le long de la Seine luisante de soleil
déjà oblique. Quel jour était-ce ? Je ne sais.
assîmes deux minutes, toujours allant d'amour-
Certainement avant Sarajevo et la période où
d'hui à l'antique.
s'allumait la guerre. Au début de juillet 19114,
La politique revint. Un tour d'Europe d'abord
sans doute. Ce sont ces semaines de frémissement
qui m'a fait à jamais oublier par où nous passâmes.
continu et de souffle sur les espoirs de paix à Puis une revue des années précédentes
garder. c'est le' crime de Villain qui ont, à cet jusqu'au Congrès d'Amiens, où nous nous étions
entretien sans sujet ni caractère précis, imprimé trouvés si proches. Sans grand débat, nous nous
dans ma mémoire un relief permanent. souvenions ensemble de ce qu'avait été, de ce
D'une suite impossible à renouer, où des trous qu'avait donné l'ébullition dans le Parti et dans
restent, quelques motifs me remettent avec lui, In prolétariat en général au sujet du s ministé-
marchant, arrêtés, comme il arrive pour parler rialisme a et de la participation. J'ai sous les
plus posément ou plus vivement, et s'attachent yeux sa figure quand il me fit une confidence
sur la route à un cadre déterminé.
encore, je crois, ignorée de beaucoup, Il avait le
Il rue contait, en prenant le Cours la Reine, dos appuyé contre une grille de l'avenue Henriqu'il
était en train de lire la correspondance de Martin. Je retrouve l'endroit, qui n'est pas loin de
Marx et Engels. Deux choses l'avaient frappa sa rue. Lorsque Gaston Doumergue avait formé
L'une, d'admiration r l'espèce de ferveur avec la-
son ministère, il n'y avait pas longtemps, Jaurès
quelle ils étaient à l'affût de toute grande décou- avait reçu de lui l'offre d'y entrer avec grande
verte de la science; l'autre d'un peu de surprise, liberté Son refus ne lui coûtait pas, non sete
à quel point ces internationaux restaient Aile- lernent parce que l'entrée au ministère n'eût pas
mands. Il m'accorda, quand je lui contai ma vi- été comprise du Parti, mais parce qu'il percevait
site de 1891 à Engels, que ce s Deutschturn tout l'ébranlement fâcheux que la classe ou-
loin de les lier au prussianisme et au pangerrn. vrière en ressentirait alors. J'admirai non le a dés-
tem, les en éloignait autant que possible. Comintéressement n ou le manque d'ambition per.
ment fûmes-nous amenés à parler poésie française nlle car c'était laurés et je le connaissais
et'à nous citer des vers? J'ai oublié. Mais, che- mais la pénétration de son intelligence et, plus
minant le long 'des quais,, ilagi., isensible à toain que tout1"1,don entier de sa pessonnei et de se
beau spectac/e naturel, Aier4 Mon attention sur vie, à Paygrar incarné dans la MairElie
un aspect du flou-99'C de -son paysage. Puis lui !Mme. 11' rentrait. Nous nous quittâmes.
sont revenus des vers magnifiques de Victor Je le sais, peu de chose apparait dans Ce sou-
Flt.e. Toujours est-il que, sautant d'une époque venir décousu, rapidement évoqué. Peut-être,
ou d'une mode à l'autre, jean Moréas, La Fontai- en cet annivetsaire, y sera-t-il resté un peu de
ne, Mallarmé et Racine furent l'occasion entre l'effusion de cceur dont il m'avait fait jouir
nous d'un assaut de mémoire. Comme é entrait sans effort.
imprudent serait le Tsar s'il déchaînait ou laissait déchaîner une
guerre européenne ! Bien imprudente aussi serait la monarchie
austro-hongroise si, cédant aux aveugles fureurs de son parti clérical
et militaire, elle créait entre elle et la Serbie de l'irréparable I...
Sous tous les régimes de, compressHn et de privilège, le sol est
miné, et si la commotion de la guerre se produit, il y aura bien
des effondrements et des écroulements. »
000
Le 25 juillet, il se saisit de la note comminatoire de l'Autriche
à le aetlie
Il n'éleva contre s le plus terrible des conflits, le plus absurde
et le plus scélérat, a
Il s'attacha, il se cramponna te te qu'il appelait la « suprême
chance de pan. a
Le même jour, de Lyon, il télégraphia son article du 26 juillet.
Il « attend du gouxernement français qu'il fasse le plus grand
effort pour le maintien de la paix...
000
27, Il suggéra des démarches nécessaires à Pétersbourg et
à Vienne pour que pression fut faite par la France et l'Angleterre
d'une part et par l'Allemagne d'autre part.
0,00
Le 28, il s'inquiétait de plus en plus et fbortemit l'obscurité
de la diplomatie européenne.
« 'Sinistres incertitudes e s'écriait-il.
000
Le 29, l'Autriche, venait de déclarer la guerre à la Serbie. Il
fallait à tout prix limiter le conflit. Jaurès dénonça le danger allemand,
le danger russe.
000
Le 30t il se tourna vers les peuples et les prolétariats. Il
évoqua le prochain congrès internationa/ qu'il axait la charge
d'ongauiSer.:11Yee Jules Guesde, avec Vaillant.
Le devoir redouble pour noue tous d'utiliser ces jours ou
ces heures de répit pour 'dénoncer le crime, pour affirmer la solidarité
des 'Prèle/ait. " de tous les pays contre l'abominable
menace. a
000
tan--21,-te géant était toujours debout à son poste pour le plus
grand des,combats.
« Le péril est grand, mals Il n'est pas invincible si nous gardons
la clarté de l'esprit, la fermeté du, vouloir, si nous savons
aVoir à la fors Cheroisme de la patience et Phéroisme de l'action.
La MM nette du devoir nous donnera la terne de le remplir.
^Sublimes propos et t.tament magnifique !
Mais toujours il m'est apparu comine
une perrvnruilité aussi attrayante'
qu'imposante. fan amabilité, son optimisme
imperturbablement allègre,
son dévouement à la cause, oh rien
n'entrait d'intérêt personnel, le rendaient
forcément des phis sympathiques
à ohaoun de nous, de quelque
coté qu'il so plaçat. Mais, à /a vérité,
ce qui faisait plus d'impression en-
°Ore, c'était son énergie, sa force de
volonté, et surtout son savoir énorme
et sa profondeur de Pensée.
Alis autre trait, av., Mut cela
m'imposait encore, davantage e sa
puissance boute de travail. te l'ab
par exemple, particulièrement script
b l'époque oh, chef déjà de son
Parti et directeur d'un journal quotidien,
il trouvait encore le moyen
de produire son Histoire de la «évolution
français., comme gigantesque
do rima mille pages, établie sur des
études profondément fouillées.
J'attendais ce livre avec beaucnap
de scepticisme, ne fût-ce ,IrCh cause
de la conception qu'avait Jaurès de
l'histoire, et que je ne partageais
pas. L'impression qu'il fil sur moi,
lorsqu'il parut, n'en fut que plue profonde
par la quantité de vues neuves
qu'il apportait.
J'en appréciai d'autant plus haut
nomme qui créait cette couvre magnifique.
Il s'y montrait aussi grand
comme chercheur qu'il tétait dans
son action publique comme lutteur.
11 était de ce hommes rares qui
brillent aussi bien comme écrivains
que comme orateurs. Mais eon don
oratoire simpassalt enoore son talent
d'écrire. Il a êté un des orateurs
les plue puissants de tous les temps.
Et le souffle oratOlce Pemed site
ses écrits. Mort ami Vandervelde,
datig un remarquable article sur
l'Histoire do la lievelution française
de Jauni, a dit aviso raison que
c'était s un discours de .ProlmrtiOne
geenutrragnrplis encore qen es façon
d'êerire ri,ieteird, la façon gent
faisait l'histoire, finit par me forcer
au plue haut degré d'admiration, ce
dépit de divergences très eux., em
seilleMent de tamile, mais aussi ee
taetique, qui par moments nous séparèrent.
Ce qu'il Y Out peut-Ore en lut
Idéine après vingt-trols ans l'émotion m'étreint et ma main
tremble au moment de, tourner /a page. de t'oie ce que je 'ces
y trouver.
Io* août. Lx journal du Parti paraît encadré de noir avec la
manchette Bilieuse e s JrillreS assassiné e.
L'homme est touchée la- grande voix s'est tue b jamais,
de
E sont les .casions les p1us
rés ôtant du côté de Millerand, it
diverses, souvent même con- me fallut le combattre, a rnon geint
Encore en 1904, au Conoms
rapport av. Jaurès, d'abord
iregret. nterriatio. d'Arneterdam, nous
en ami, et puis en adversaire.
de Karl Kau
°romaines le1 fer. Ce fut la dem.,
s
fois. La majorité du Congres adopta
une résolution que Jaurès combattes
Al'intrté.:".:t Pi.e..-,1,22,,Titt??,. :
se soume re a re'se on e el internationale.
Il amena son Part a
sortir de ta coalition pour rendre
possible la réunion des deux ail
pu fame autant pour cela que tau- lement le Congrès international. Il de voir Hait non seulement juste, Rien ne l'y forçait, si se Mest :a
res. était censé devoir régler la querelle: mais suereptibte de maintenir l'unité constatation que l'unification eh .
Au moment du Congrès interna- La commission du Congrès me char. des camarades français. En cela, je partis de la démocratie socialiste
tional do Paris, eh blé, nous nous gea de rédiger à ce sujet une réso- me trompais. Jaunis accepta ma était pour eux une nécessité vitale. fi
rapprocha/1mo beaucoup. Le parti lution. J'avala été contre. l'entrée résolution, qui le satisfaisait beim- A cette idée il subordonna sa con-
de Millerand dans le ministère, mata coup, tandis qu'au contraire, mes ception personnelle.
TleP eltdernSe'n'aSéfeCla(lreSe'rlerc?él, les je ne pus me décider h prononcer amis de France plus proches, Jutes
velte. La babille PdUr 01 00000e alors pour toujours une interdiction Guesde, Lafargue, "0111001, 10 mPous- Cela lui gagna le coeur des socia-
nisrn d, Eterinsteuranndechoanugfja absolue de toute participation à un aèrent. Au Pormres national t'armais listes de toutes ber tendances en tous
gouvernement de Coalition. Ma rem-- oui suivit le Congrès internationat, pays. Il fut dès lors considéré dans
ioe;;Iseronnos' un autreinsuel ceSeqnsion t Penlu-lion n écartait done pas abe010- II y oui
l'internationale comme Ie portetrée
de Millerand dans te cabinet Ment une participation do ce genre, Il s'agit MOTS pour mOi Cie prenparole incontesté do socialisme from-
Waldeck-Rousseau. Cela menaçait mais seulement soue putain. condre parti. Gest l'opposition h Milletais, écouté du monde entier.
de détruire l'unité. On attendait sou- dittons. t'espérais que cette manière rand qui fui pour moi décisivs tan- Il Prit rang, grace b son action
unificatrice dans le grou,pe des rimitleurs
de nos guides, de ceux qui
marchaient avec le Mus d'heureux
résultats en tête de nos camarades,
à commencer par Marx dans la Première
Internationale, ob d sut longtemps
refenir ensemide
nions, social-démocrates, socialistes
cbdraux, fusqu'à Bebel et Liebknecht,
Victor Adler, Vandervelde, peur im
c'était un besoin, dans tous les Iran
Ois tu Parti, d'intervenir, sans re8
noricer k maintenir leur propre Point
de vue, dans le seve de la concillataon
et de la médiation b la différence
de Lénine, qui fut toujours99 ,
riment diviseur. Auel
mais compris la grandeur do taure.
La dernière fois que yal un laurés
j'étais délégué de la social-démocratie
allemande b la Conférence internationale
de II/mail/h/et du 28 au 111x11'
let 19t4. Déjà menaeait 10 cOrcIr
mendiale, mais, done son optimisme,
inébranlable, Jaurès gardait' encore
l'espérance d'écarter le conflit. Le
pire n'ôtait pas encore arrivé ,011
noue était enlevé par la main d'un
idiot abruti do nationalisme, Par 90
ai/Paquet politique qui, en France,
.
I mata Isolé, lin revanche, celte malibre
de combattre les adversaires
deValls en Allemagne, pour
la plus grande gloire de la nation,
devenir aprês la guerre un système
si%
plus grand et de plus fécond, l'est
qui n'a pu être aboli ot, 291 g 0101
Cidde qui l'anima de bonne heure
pur vêture.
enlever nux organisations du secta-
était un précurseur des
risme démocratique tout caraotere
bandes hitleriennes.
de sono, les fere en un Poissant
Jaurès noue a Obi cnievd à l'heure .
parti unique. L'urgente néceSsIté de
oh le socialisme franea, of] la na-
cepa Melon, presque tous les avrils-
id..o dr./Mise, ott le monde avait le
/Mt., de Fraime 1,,,nt profondément
mus besoin de lut. Si nus Ont esPri,
sentie dam ler dix dernières minece
du sieste précédent et les dix prelant
à BelM, en 1907. On voit, assis à gauche,
demeure vivant. lie porte-draPfou
le vétéran du socialisme international,
mières de celui-ci. Mais aucun n'eût
Kautsky et Paul Singer, décédé
Karl .t tombé, mais le drapeau est loc-
en 1911,
jours là porté devant nous; il est at
bonnes /naine.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

e rand socialiste
AU CAFÉ DU CROISSANT
L'ASSASSINAT
« gj4 nni itL Sauilim
,914 nni itui la pabc »
Récit par Amédée DUNOIS
miwe ce.e O'taxa ek ,.(-2,ve a frkede-11.
9vtaitque eiceck nte Ci2 gete, nelu
fe. tn..67?c,a, (j/ ek e//el a-
ê(LiKa th, (Li e 7"U
of' eca r,i/1-9(
u'ite
a leo e
re/e
peexe . (7\
/ k
/1,,
"e

En Espagne
Les RéeublIceins
reculent
L'AVANCE DES INSURGES
DANS LE SECTEUR DE TERUEL
Saragosse, 31 juillet. Les trou-
pesirebellv.a ont continue, Vendredi
matin, leur avance dans le sud
d'Alloaracin, et ont Occupé Terrien-
te. Ce village est situé P. 27 kilomé-
trse d'Alb.racin, qui est lui-même
it 39 kilomètres de Téruel. Il était,
0.r1U'à .s derniers Jours, le quar-
tier général dés réPUblietife.
passe est d'une grande importance
stratégiiiire.
Plus P. l'est, Une autre cOlOMe
occupé Sablon et les hauteurs do-
minant le village de Valdeouenco.
Les républicains se retirent vers
Toril, au sud de Teruel.
Les colonnes aragonaises sont
parvenues b peu de distance de Li-
tres, b 27 kilomètres de la Ville.
Quatre mitrailleuses et cent-
vingt fusils ont été abandOnnéS Per
l'adversaire.
C'est me les pentes de Sainte-
Anne que le contact fut rétabli
avec l'ennemi. La co-onne d'acier
c'était retranchée me de fortes po-
sitions oit elle résistait avec de
nombreuses armes autonlatiques.
Un pilonnage vigoureux de. Para-
pets gouvernementaux, suivi d'un
raid des grands avions de bombar-
dement, a prdPare l'action de 1 in-
f anterie qui, après avoir progressé
sur les pentes du massif, s'est lan-
cée, l'après-midi, b l'attaque des
dernières tranchées sur la ligne des
crêtes qu'elle a conquise et dépas-
sée. La e .lonne d'acier e a tenté,
alors, de se retirer par la route de
Torriente, mais mitraillée depuis
les positions dominant cette route
elle a été décimée. Torriente o été
Ma.. par les gournrnemenEDIE.
drège à cette opération, tout le
Massif des monts Universeles est
enaintenant enre les mains des in-
=Red
lfiRAITE'IYE COMMERCE
ENTRE. LE REE113 ET LE
GENERAL FRANCO
Henri 11 Le a Bulle-
tin des Lois s do Reich, dans son
numéro du 30 juillet, Publie le ten-
te du traité rib commerce conclu à
Borg., ale 12 juillet 1937, entre le
Reich et le général F1'allOO.
Farce traité, les deux partise
is'reordent mutuellement le béné-
fice de la clousv de nation la Plus
avorisée pour «les produits du
Sol et de l'industrie s et pour is la
navigation n. Les produits du sol s
comportent les minerais de tonte
neuve.
Sa ce qui concerne la navigation,
le traité Mitrale t e Les ressortis-
sants de chaelare des deux parties
cêntractardes auront le droit d'en-
trer librement avec leurs bateaux
et kora Chargernents Ment. EMS EP
perte dem territoires de l'autre par-
tie stint peines conditIonft que les
saints de n'importe (Me" autre
PaVg.
Vartiele 4 PirdVolt tee exceptions
à la clause de lo nation la plus fa-
vorisée. Ces exceptions concernet
les interdietions Mlinnortettell et
d'etnertation qui, pour autant
n'elles Sont PrOnmeeee Pour MM
Me pays, peuvent être Nd.. Pen,
des 0515005 de sécurité ou d'hygin.
ne PlIbliqueS. Cesintenlietions pgn.
vent enlelliênib,9bit`putter
nies, les munitiong. le -matériel de
guerre et, daes des eirconstanesS
ertrnordinaires, sur tous les be-
soins de guerre.
P. O. -
LA COTE BASQUE
LES PYRÉNÉES
TRAIN SPEC/AL
2e et 3e classes
Départ de Paris-Orsay
le 6 PetiL à 22 lit 02
Arrêt de quelques heures
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ArrêtS facultatifs à l'aller
au retour entre Labenne
et Hendaye
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Retour individuel par les trains
MI service régulier.
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pour Pau, Pierrefitte-N.talas,
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et retour
75 fr. en 2e clan.
00 fr. en 3e Claes°
Une risclUction. do 53 % est
accordée au départ duc princi-
pales ker.-P.-Ca:MIDI pour
Fejoindre ce Main Opecial
'
t. . .
Renseignements a. gares
ot agences
QUATRE EXECUTIONB
PAR LA HACHE A BERLIN
S.M., SI millet.
quatre erneu.
tuons capliales pour haute trahison ont
eu lieu, ce matin, à Berlin.
D'incas un communiqué du minis-
tère rie -la justice, las noinâneS Holger,
,pornreard et Joli. Pelnhold, coudant.
nés it mort pour haute trahison par le
tribunal du peuple, et Ernest bonite de
sag., condamné à mort po. hauto
trahison, le la Min 1537, par le tub.,
nal militatre du Rech, ont et0 exéen
te.
Dramatique récit
de la perte
de f " Auduls-lYlendi "
Le cargo espagnol allait de Port-Vendre
à Marseille en longeant la côte
française lorsqu'il fut attaqué
par deux sous-marine...
...LES PIRATES ANONYMES
PACMARNEDENT 3/4 D'HEURE
A COUPS DE CANON
505E MITRAILLEUSES
SUR LE NAVIRE SANS ARMES
te ssesmnsdeet de t', A005ts.MesdI
Mmes, 10 pril/et. L'émotion causé(
au Grau-du-ROI per le borrnardemeM
du cargo espagnol . Anduls.Mendi
OU large de FEspiguette jeudi anse
Min n'est pas près de s'apaiser.
Pendmt que M. Revest, maire dt
Grau-du-Roi, procède ana formalités
nous avons pu joindre M. Atdulio Cas
tel, commandant du navire, arrivé
Rimes dans la matinée.
Celui-si, bien que visiblement deur/
me, a refait pour nous le raeh dee
sanglankes minutes que Pli et son émit
page velment.
NOns avions quitté PortVendres
jeudi, vers 12 heures venant de Berce
love. 01 nons avions1
cire'beionn'eaUd, 'd"I'ttePdpoi »re al=
che est Bilbao, etar surelest avec,
bord, trente et un hommes d'équipage
A cintra milles environ de nese/
0000 routas
or rouI rna.reledzeJ
marins qui nous encadraient O. bâbord
et è tribord.
ntsn gus la temps fût sers claie
la Mer calme, il ne nous fut Pas Pue
cible de distinguer la nationalité exacte
Ose submersibles et, avant même que
17aIrnialeeeereeceloigreen's
de mes matelots. Aussi-LM, ce fut. Penh
ions et certains se jetèrent par-dessus
bord. D'autres cherchèrent refuge dans
le 'nea;:".dVae=' rnmeieacpeigg 'dere.
mmdre par la voie du feu.
Auduls.
Menti niett pas armé et 11 noue
fut impossible de nous défendre,
UN MASSACRE
Pendant 85 neinntes environ, je ba-
tintent fut sou, le (en du canon et des
mitrailleuses et subit de très grave
avarie. Atteint dans su principeus
organe, il se mit, a tourner me MI.
t eut
S'était" éloigne et nous bombardait
l'aide de bombes ineendialres.
La situation était désespérée. Aprhs
avoir étouffé un commencement d'in,
cendie uni sittalt déclaré h bord, je
Ro Mettre Une chatorme 4 la mer el
Il y avait six officiers. dont insu,
et deux matelot. Quelques-uns d'en,
tas nous avaient men de reluit.es con.
tusiont. rai meulante êta éraflé par
une balle
un aidernisinier, le jeune
AUMnio Sanches, a été grièvement
Cotes h la hanche.
. Enfin, pendant que les demi mons,
marins s'éteignaient, atse Vend.e
la cote et abordâmes MX Saintes-Ma
. Agrès avoir mmontd notre erivege
genqarne, 7101...e.V07115 êtS, cor/
Vil.1, ,,Lleri.eS et hospitalisés à 110,,,
15 MANQUANTS
Le commandant de le
Auduls-Mondl.
marque une pose, puis. U .0su dit en'
core
ccl mie très fatigua 551e Maine pae
publiclle. l'ai feu la rares de urti-
eMlerenamt, eu sente de Is Fran.
et Pei dm blessé dix teis, pai réussi
ent >net.. et le llouvernemmt
frangaiS m'a larg
com
ement répene
services que
l rendus en traverril
rei estes, lPoederegeader :Peat
401 laie h MuessI010.
tout
un cargo de nommer05 et ravals 0515
effectue plusieurs voyages, tant en
France qu'en Sang/eters, an us toise
I
de /Es,
lepagneregrette enfeu/toton< d'être
i
m'ale aujourd'hui A une el. terri. NE
gedle et le ne puis rien vous dire mtr
le sort dee 17 homme> de men 8.1.
page qui ...mit g t'annal.
Il Me tarde de rentrer en Fingagne et,
avant tout ele rassurer MD gemme ml
est Française. s
Inotelerle que, dam l'epresmidt, les
Uit rescapée ont quitte Nt.. Po.
n'autre part, date le anatinée, ena a
découvert au Orautherte noie cades
aras mie le Mer a rejetés Sur la Gate
Av largo.
lem à la môme T7505 no e'mSOpaS Pep
1.z.eCan.e. /a men
Ter Se 17.
Radio-Toulouse
A Cl h, 40, orchestre viennois. Service
religieux du culte catholique.
A 12 h. 5, orchestre muse. Inforeg
tiens.
A 12 li. 45, Mamie> rediechasique
Saison heureue e. Sélection théâtrale ;
g Le Pays du Sourire e. de Lek. Re/saine
r, °stern nous le Prevegim. Iiinr
L, annonçant lu det. arrestations,
quatre des agresseurs de Sain,
Berme sont maintenant sous les 500'
'050. Quatre FS.F... Le eniereme,
blanc est en faire
Ces Tira ordeesous te récit ddtatUd de
...Sédition punitive dont fut victime
cota.; Guitlateme, pour evoid publié
es accusations de Tardieu contre La
gOoque, établi d'après les aveux des
»attables.
Rien n'y manque O decigion prise d
earts par an eue/ responsable du P.S.
recrutement dee exemitents, envoi
gun espion pour recaser tes habitudes
te te mattme, ddpart an devine, rode,
ion pendant rue te chef attend au P.O.
les résultat', retraite s en éventail n
midaeusement prntmgde. A ht ténacité
ergs, on maronnai les grandes Mure mua
,cdnarto qui rappelle étrangement celui
fe t'assassinat des fréres Rosselli. Le
amis,or a pastel tes mêmes méthodes.
L'organisateur est un chef imnortant
te l'Organisation de guerre civile au
iolonalemate dans le rdgion parisienne.
(Wien commandant, ind.iriet, 10 ru
mutique. Men entendu, l'initiative de
l'eePédition. ae a...., ta siziee
discipline pui régne nana le eue,. et
gurtout dans tes E.v.P., ri apparats
nem« absumle de supposer un instant
N'un chef de cette lutportance ait pu
'madriers. Le stien. de Le Roman
lapide t'attentat équine:ut O un aveu.
La suite de t'enquête, si énergique,
ment menée, amènera peul-etre d ce
.ie, de nouvelles Pcdoisions.
On tout cas, née d présent, le Parti
dito Social Francais n et son ohef ail-
pacadasent soss leur vrai pour. Veut-on
savoir quel aort les a réent...tours
au pouvoir réserveraient d leurs amer.
nairere ff'een Oé érl '914'"t'al"'"'MnIsé
ca v e
de n s fasci tes 000005e leur prudent
oamouftage n'ont rien perds us de Mur
,tditie, ni de leur met de le viotene,
ni de leur organisation_
.,Car enfen quel Parti a décnoerati,
que s peut envaser ainsi de ses nom-
mas sue des murs ouvrables, ter payer
de tels aregarements, trouver sur Oh.-
re, dans n'importe que. Eine. des ais.
tomettes et des chauffeurs discrets t
Le F0,00, cet un Pero de More .0E1
Ie. 10 sera traité comme tel.
loM, ligaRMANN.
L'expédition punitive
qu'elle était Men montée, l'ex-041J
Ion punitive «avait organisée contrai
/colonel Guillaume, directeur de Choc,
qui l'on voulait selle Par. Sa ca.
Pagne contre le P.S.F., André Per0000,1
dont nous avons, hier seuls dans la'
presse, annoncé I arrestatien 1
André Pedgot, un ch. de bataillon
esretraite, âgé de 67 am, qui habite
O
0001011, 85, rue des Ecoles, est un
militant toi en chef du secteur sud,
in possibillie de rernuter Ove exécutante
de premier ordre. Il n'eut garde or'
manquer et ges « prétoriens n e'arnaitz
terrent an mieux de la misIon que leur
fut gonflée, situai avait été réglée avec.
sas minutie 0000'orohOr.
Mes il tallait samole na se tr.euvalti
le aoloual Guillaume, à cette épegile de
l'année absent de Paris. On e'empet
dem gm Dea partout et ron eut rapidn
ment qu'il villeglâturait à Saint:Servais
MA. sa proprlete.
Un espion en éclaireur
Evidealment, on ne pouvait passer
l'exécution une connaître les haidredee
de la victime et nana savoir 50 51 gom-
ment on permit rapprocher. Mimant
P.S.F. lui aussi André 0501, qui est
domicilié également A Créteil, 4, rue
du Serge/ad/dell. Put dong onvere
éolarrenr e SaintBervm.
Avoo habileté, il sut se renseigner
rapidement elle 22 juillet il edrusait
O Parigot une depéelle signée « Cau-
seur » qui déclenchait l'effe.ive.
Des relais PS.P, facilement trouvés
Cinq hommes étant surnsants pour
L'opération et Riel attendant paisible,
ment a SaingSe.an que sonnet l'heu
te FI, Feder, oul s'était acquis
Ilote de Georges Weber, dont Parses.
nation dut °Pérée jemE sein, de Ru,'
mond Emmènes et de Blanc, taus trom
militants convaincus, se mit en route
oose In
e.';' s terae's,"elratn:ree
delcule ment fendu l'âme, on
Sillonna laide d un 0,$.13. qui °enduisit
RieLdirree 200,10.e.re000eu',:
et l'on emurnnta sella Mun autre 0.5.5'.
patine-Malo .1 ne le doutait certes
p., paratgil, It quelle expédition elle
Malt servir.
Male y a-td1 Vraie/Mt eu Panne 5 fie
enteneit-on pas que /e taxi soit trot/
facilement repénble, ou son choolteoo
cas seats ser 7
L'agression
Et garas Saint-Nam que 1050010e in.
rent mer:Mués. Cependant qu'en es
luailté de chat Parigot restait h Mate'
attendre les événements, Ire quatre au-
tres filaient en voiture jusquu la pro.
Lrvan. Pendant que Blanc et W.er
pz chargeaient de faire le guet, Ruai
S101500 Vommers Jusqu'A l'entrée de
la propriété.
On sait la suite et gomment, après
lui avoir tendu un pll ouatiné de très
argmt, Vommeurs, en quelques coups
ce mine. sesommatt le coloneu oeil.
taons.
Le tindx qui s'était porte sur lai
e'dMit P. de au sem ha.rd. Vo.
meure, qui habite 66, rue Brancion, est
bâti en athlète. /1 est aussi un boxeur
redoutable et sut prouver ses qualités,
Félicitations et banquet
A 13 h. 55, informaticavAprês quoi, toute la bande rallia Pe.
salle
qui. d l'hôtel de geint-main, et
A 14 heures, gervice rellgime du mie tendeit et qui feileita les exécutants au
I
protestant, résultat de l'opération.
A 18 Mme, arches. philharmonique.
The damant. Extral. Eime, mnseaseespeRmemmemeemetvemeamsmeemns.M.
A 19 h. 55, Informations. Quelques en-
traite d'opérettes marseillaise.. nanvon-
nettes.
A 20 h. 30, sélection théâtrale t Mada-
me Butterfly e, de PLICCini. °eche..
Queigaes extraits des tellnres° de
A 2010. te, le demiduaire de Paria. Cg
eherne argentin ds e Lests,. Fantaisie
radtuldheulerue I s La Mer Oreherte dg
A 23 heures, ...te. °tao.' dm"
noie. Cave... Le C4Vfell de flamme v
A 23 h. 50, inninuttions.
eee
T. 8. F. PICK-UP
Les Diffusions Raoul DUBOIS
41, rue de Mets, Toulouse. - est. 46796
special:tg de lestian Amplin.teure.
do
A 9 h. 45, çoncert par l'orphéon a Ta.
O5 a v.
A 11 heures. disques.
A 11 h. 30. comert d'orgue.
A 12 Lens., concert.
A 13 heu., émission littéraire. artisti-
que st gEogralegne, réservée à la haute
Auvergne et Mauriac (Cemal/
A, 14 heures, heure variée de musique
et de ...lie.
A 15 hemes, leaugumtion du monument
élevé à Montfaucon (Meuse) à le mémoire
dee troupes américaines qui ont prie part
à la bataille de Meen-Argonne en 1918.
A 17 heures, concert,
A 17 h. 30, théâtre pmlé.
A 16 lx 30. Mélodie. I pibem pesa
A 59 '59199. Radia-journal de France
heure
A 20 heures, ..7111.131,1és. disques,
Toulouse-Pyrénées De 20 h. 30 b 22 h. 30. soirée 00 MIt.
A 6h. 50, Paris P.T.T. 1 infottratione: « Le rand klosol , opérette d Andrah.
revue de Pre.. ; culture physique die- A 22 h. 30, diequee.
A 22 h. 55, météenntogio,
ougs.
A 9 heuree, causerie auricule, revue de A 23 heures, informations
Piumezquer
g A 23 h. 15 disques t Musique de dgnse.
ME REID/ SOCIAL/STE
L'arrestation des agresseurs
du colonel Guillaume
Et, comme I/ fallait dépister la po.
Vommeurs se rendirent à MaYenee.Unn
lice, on s'égailla, Per la mute. Ruel et
ivor vga, Prerr'i;:ot,atrar0i eer.
bon diner s'imposait pour ce remettre
dee émotions. On n'eut garda de man°
55g5 moome le tuf, réent avait 151
aussi rallie blayenne, es fut par 'a
mute que le quintette rentra à Paris.
Des documents importants
sont découverts
dans d'amusantes circonstances
Sur commission recalasse du Par-
qnet de Versailles, le commissaire da
Margy-le-Roy, 05, rialussiere, se Mans.
portait hier pour faire un constat
d'adultère 39, chemin du Bas-des-Or.
mes, h Marly, dans le pavillon habité
par M. Ed. Lue., 66 ans, peintre A la
TC.R.P., et sa ma/tresse Alphonsine
Dorée, 38 ans.
Or. Lucas s'est p.50 tle'lm droit va.
aga te est aussi PiS,F. actif. Le eont.
missaire découvrit un lot de documents
cor roresisation de oh00 de ee parti
qui Mt parurent el Importants qu'Il les
salelt et I. envoya immédiatemenS
sous scellés au Parquet de Vereallles.
« Travail - Famille -- Patrie.-
Les troupes
chinoises vont passer
à l'offensive
Lendl... 01
Comme eulte â
Inxtre donne hier à remee de Nan-
kin Poix le gênerai Tchang-En-Chen
de se porter vers le Nard, on rapporte
de 0100501001 05510 40° et la 26° armée
chinoises, fortes de 00,500 lamentes ont
atteint Chaeg-lisin-Ten, A une orne-
rai., de Elenêtres au sud de Pet.
Quant a la 2133 armée, commandée
par le genéral Ch.g-ClaeltrTnan,
avait évacué Pékin, elle est m train
de se regrouper à Festins.
I M.-Ten toutee les communes-
0150. 91lrd didalEes avec l'extérieur et
Ors patrouilles japonaises ont
toute la journée d'hi. due Ore 9910-
nes areour de la ville.
Après la prise de Taku, port de Tien
Tain, la plupart des points stratégi-
ques entre Itekre et la mer sont entre
les mai. des Japonais
ET LES JAPONAIS AUSSI
Tokio, 31 juillet. La presse 00100'
sojas. connmentant l'occupation, hier,
par les tr010e3 japonaises, de Maring-
lisieYn , t 20 kilomètres au end de
Pelfin, >aligne ote Palmée itPunulle
se porte délibérément t u rencontre
de ramée chinoise du nouvellement
centrai
CARBURÉE JAPONAISE
Flharehat Pl 10011,S. L' agence o..
Dotée Central-News annonce que
ileum quartiers de Tlen-Ten ont été
lemmes par les J8p0050a l'autre nuit
tandis que lac saldats japonais tualent
mn la population G...Incise
Des bombes japons.vo ent ilêtrelb
/université de Nimbai Cala destruc-
tion cause Clm tans mve Milonation
does les nallimix chweis.
changhaS, 31 nftet. L'hem. 01,1
nue Cenaral-News tait ba Mcd des
arnaltés commise par let 7anmats
Gginz-ai, relate cette agence, ont mis
le feu, b raide de pétrole, eux mat.otu
chinoises des différents quartiers et ont
tiré Sur les habitants qui fuyaient l'In-
cendie. Ils ont massaere ceux mil s'é-
talent réfugiés en divers endroits alles
les avoir Percés à s'ag..arier dès.000
le drapeau >Dom.
A TOUNG TCHEOU
Melle.% 31 'ballot Belon Pa-
ge« &Moise Central-News, les off'.
Toaboyeur
do
Oti, traUldusea.réo0.>evarltrareonritoa.conr:treae.TMta.Ymuagdé.
FU Rang, président du gouvernement
clan; avoir agi sous l'efiet de Pindignee
tien que leur causait M. Yin du
rI approVisionnant les trOupes
sen pour leur permettre d'attaquer In-
vite de la 19. arine stationnée à To.g
lej"..11. de gendarmerie s'est em-
parée du président du gouvernement
autoncene de Pest du Hoppeï et des
autrre membres du gouvernement et
les a fusillés. Il déclare se mettre en-
tièrement sous les ordres du maréchal
Tchang Rai Chek,
DEVANT PEKIN
Tokio, 31 jeter,.
o5 mande de
Pékin b l'agence Domel que les treillare
japonai.s ont désarmé mille gendar-
mes du gouvernement autengme de
Put du Hopeigul avalent saoul. d'en-
trer A P01010,
LES PERTES JAPONAISES
Tololo. 51 jouet
Le ministre de
la guerre annonce que ies pertre >no-
pals. ont ete, mercredi Ç dans la na.
gion de Petit% prés de Chan Ho Chen
de 11 morts et 21 blessés à (Poing Ho
Coco, 10 40 morts et 004 01050001 h Nan
Yuan, de 18 morts et 90 blesses. Elles
ont été jeudi. dans u région de Tien
Tsin, de 1) modus et 22 neer>, solt 21,
total, 1 -tir ne deux Indifs, a mons et
19/ bleese
Les grands travaux
Eigue, pouvons au sujet de ses dell..
rations ministérielles, et notamment
es 00150 die grande Iraunun q010
0000n 000 dolS A 10 pobuboslion do re,".
leign.nants erronés_ fournir lee préci.
no. suivantes
D'après Or budget de 1937, 4 milliards
le francs avaient été MM,ta au titre
ies grands travaux et repartie entre 1.
Muistères. (Ces é Milliards, preoisons
le, représentent la part do PEtat,
t'exclusion de la quotemart des dème.
tements et des munieipantes 501 501055
O
'tg" ea'Phae uenPaleaeté les e
Feesgr %
milthms.
1.m...a 5,e derelo, chiffre ne
Mit pas étonner, En effet, si les enga.
:agner
0° 0001
re sur Me >armee Pré.. o'est que
i dldutn e 01 101 Ores
lentement, 0 renon de dtrenee oin
mnstances Indépendant. de la voion.
le clu gOuvernement.
D'autre port, on avait réservé ee,
teins uvveus HM les mettre rIO 5r In
aussitôt am> l'achèvement des travaux
M l'Exposition.
II va de sol que les travaux serres.
pondant à vs s milharti SM millions dg
Irian. d'engagements seront exécutés.
Le Conseil des ministres d'autre
part constate que d'après les p0 5001
lités existant dans Maque ministère,
10 0001 évaluer a un milliard de (rance
IrbT'ercréelr 1111,rdue'e:%: sors
ream. Cee engagements eerent égale
ment tenus et tee env.% seront exé.
calée
Enfin, 11 y a lieu d'ajouter que si le
possibilités matérielle 1 permettent
de nouveaux enmeoenta '01 1001 à
500 mithons de francs peuvent être en.
vi.gee. 100 001 tour l'apnée 1937
11 s'agit, Mnsi que nous rmons.011
dols o.dems, uniquement de la part
de l'Etat Pour remettre le volume tu.
O des travaux, 11 Mât dose altatess.
quoMs-parts des départements, des
le 1150 qat s'elavent
sottunre.
D'autre. chantiers serein eines ee.
Par conséquent aucun °bannes en.
tant ne sera fermé.
D'autres chantier. seront eneere eu.
veOs au murs de cette année, et
QUb
ee
conmmrence d'un Teilhard dé
4.a6aleilUarl:.erf,ietetP°e%
autre tranche de FE millIon de'francs
Précisons également pI y Met pas
1,',aeurs"h.
I a Mine, puisme l'Elat
unt participe
paa pécuniairement it /et. exéeution.
Enfin, 11 y a lieu d'ajouter que /e
gOuvernement décidé que1051sse
de crédits aux communes cful no' II
,,terrompu son fonctionnement p mas
reprendre dans les muiditions°00,
Males, ce qui assurera aux municipe.
lites et aux départements possibilité
de trouver les capiteux nécessaires afin
de finances leur part des grands ie.
Les Olympiades travaillistes d'Aaved
Dans les différentes épreuves sportives
l'équipe française se classe honorablement
(DE NOTRE ENVOTE SPECIAL) Neveu maintenant ne mien /état
Anvers, 29 juillet (par ré/aphone/, im°
Peu equrs Cola réception organisée hier
400e b l'Hôtel da Ville, notre ami Wsur-
ers, ministre de a/ Sante >Otique et des
Ileorte, promu., à l'occasion de l'ou.
Meure des GlymPlad., os encoure de
lens emé, de forme parfaire et nuancée,
Salis lequel d magnifia le cOI, dn sport
panier.
Les épreuves sportives
De bonne heure, oe matin, 100 divan
Kees et ares sportivos eMient env.-
Mes par /es sections sportives d. dl.
verve dalésetions. Quetoree nations
erers,
la rHon-
Lite de d,rrize '
ev.: ure
,J'eJe:
...m. Les conteurs olympiques et les
graves/ut des nations participantes
Mottent au-deseue 005 551005 500 .n.
Miment une grande affluence.
Une tournée rani-de 1105 tre
ex de compétitions me permet de
s0',5lsr me et,tr,r1:0:1:,147,ret.
nom en ce gat concerne l'ornletisme
10, étant donné I. Particrnarltes ne
Eade et l'état de Ut PUte, un retard
.Pertant vient dee,. le Programme.
Il serait faetidieux d'emminer
létal/ des séries et des éliminatoire,
niais an Farm enfin de Journée permet
te constater qua les pratiquante fran.
,sie se sont, dans l'ensemble, fort bien
Mumort.
Mt athlétisme, les gérlee 1900,m0trea
Oltoguls, F001110 51000 es Omaerus
q liftés pour la finale, Le
réalise onze secondes.
es plat, qUaliflês.
ri101"06,1
las 0.055000,
001050 et »Mu As ne.;
ies nem.. accèdent .1
de réunion d'Out50 de`la
eine, Sommons, Blanc es:
le titre clynspione
e Nouse gagne es sesio de 100 mètres
et sa demi.ftnale, mais est mies hors d(
Rois, do
sar la la s eaa'
En celât., nos coureurs glane(
do lauriers: Tattogre-in et Smil feronl
deux la finale 00 vitesse.
Pou.sel et Lenard.° sont troisième
et cinquième da,. 'Individuel dos dis
kilomètres gagnée par un Hollandais
en Id minutes 90,
dèfânTeeiaer teo'lli d treer '
Laurent qui gagne ma 21,3 minutes 60 se
'ndes 28.
En football, contrairemmt h nos ai,
Les autres résultats sont: Suisse
u, la France bat l'Angleterre par
ri;'0, I h
f'7.11S:s..lenreerri-
Les équipes de 1Loilande et ermoe
ana sont qualifiées d'office par suite du
forfait de la Pologne et de la Hongrie,
En basket-ball, /a France est en tete
aveu deux victoire (Suisse et Patesti,
ne) devant l'Espagne, la Belgique, la
Palestine et la Suisse.
11f%as 't'z "inara /an '1 '010 aM'értr es."11'13rde?" posa"
/es 200 mètres Masse, 1 aux deo limera'
libre, 1 femme au 100 métres brasse
.edaattZe,bes7ra.'vr'atPlolt.ean'a'are".
En tell/JI ,ning-noug, Schee. s,argids':1
haltère, lutte, boxe, des résultats in-
vorables furent obtenus, mais
bols le le ucond tour éliminatoire
LA F.S.G.T. SE CLASSE
dans toutes les épreuves
en excellente position
lem d
Lu EP
aldine
lais 4,
la fi.
En
(1.
nantir.)
pour le rel
"du hm'e7 Dg., aucun qualifié
Franges Un Finlandais se classe pro.
"ru "ZnartZg"Talaloee :Zona Sen
(DE NOME ENVOIE SPECIAL)
01,4
Anvers, I Il La deuxigmeolIRu
saut assmo aoar as P.". Ta'9bd es/19'
laedma leduiPe de is Dem:LM En
Le congrès international
des instituteurs est ouvert
La pierre et Dumas y ont présenté h' er
deux rapports documentés
Le rengres de la Fédération Interna.
1
ns
,0:7 des associatio d'Instituteurs
0:ii.ouvert
hieg à l'Institut de Com,.
Men intsInctuelle, rue de M puy
Fédération groupe delte.SOU,Sel?
%yaMedrenit lereee?à.r:01,_
Le congrès a étudié un reP/mit de
Apierre., fort documente, sur l'ECole
oyer de vie spirituelle et sociale s.
lens m rapide historique, Lep/erre
I, établit que, de ce fait. la PositiOn
le sa fonction.
ecip,...p. des jeuvoirs et des lnemp
"''
0000 ti ,1,re s iePelettit'tréeoe-
lb
O
n'ationalmi. De plus, il a le SM,
et m
ad:poontinuer s'occuper de
rés réq e.
fuentation ac
01 005 poUrqUoi on a fait appel â
dms toutes Ms
posuov Strae
En conclusion, Laper. a offert au
merte une rerelution Ilul eat volém
Il 'unanimité. En voici M texte t
« L'Eco% foyer de vie
»Pirituelle et sociale »
Les instituteurs ont toupies répondu
te grand
aux appeislob I or
int étê adresses pote adapter leur
ehe scrduire d es ngeOetés n'otit-
es sans cesse «Crues.
Mats preçani andeous de tml
,101anjotê
0000 5 fa 005155 OUI tr000000eoil
O Tendre obligatOires des niches cerc-
e:alaires arceptées Librement.
Pénetrés e la nêaes.s.ite d'ange Ut
ligure populaire, ils se °minorent
mr Gomme Poeseolatres
meus ds
athlétisme, etle gagne te relais fémunn
Os 200, 50, 50, 100 en 0 m. 7 5. 3/10.
Elle se remisa trensinme aux 4 feie
III mets. 2. aux 4. 3, 2, 1. gagne les
10.000 mitres marche sue piste et 55
cOu 111 mètres, aux 1,600 mètrm,
P et 4° au reml.Marathon, 2° aux 10000
mètres.
fottball, l'équipe de la F. El, 0. T.
est battue de 7 bue 8. un par l'équine
re fiu.R.S.S., en cyclieme elle gagne
ne Al kilomètree, rentre la montre.
Nous gagnons également le match
poursinto, avec Tattegrain I Sind S.
an 16 secondes.
OS ,basket-hall, la France a 404 bat-
tue par l'Allemagne de 24 points A 55,
et est actuellement en 2° position dalle
le tournoi,
En tennis, /es hommes «int Elmin.,
mals les femmes restent qualifié. ;
en water-polo, l'équipe française mtsa
laiIOa,
00,Ze.>11,:'n 00115es 0,0e
libre, Morel aux 200 mètree libres, ma,
gramme et Cada Peur les 109 n'Un»
libre, aveo les meMenra temps de
1. m. 5 s. 9/10 et 1 m. 7 g. via.
Delperghe
clan. e aux 100 mis-
tree dos féminin. L'equIpa franealee ae
olesse également Po. retaleitiliM
/oie 100 métres en noie nage,
Mo poids et .1010.,.10
enlève 3 places de seconde derrière les
envi/niques I dans les Pairle con eVe5
lelllaume, poids moyen avec Sauva-
ge. poids loin. avec Sresreard, elle
se clasee E Soue lett poids moyens ave
r.aik, 0. dans Ma mialourds avec
Grand-Guillaume,
eu lutte greco-romaine, nous avons
0001000e placee de P. En symnastigne,
tans iee mamours individuela et barre.
1000, mus Obtenons lee pmees
11', it, Hu cheval, 91, Ili 12°. En barre.
10., il'
boxe, note some un qualifié, en
Porde légers et aussi en poids moyens.
Demain nous tirerons Me logoeu gé-
néral.00 reg gemme.
Les formations ereees, finlandaiees et
norvégiennes se firent particulièrement
remarcuer.
LISEZ ET FAITES LIRE
LE a MIDI soclausTE
Tl ne .Mit pae à la droite d'avoir.
bas las sol. de Sénat, 0,015 temporaie.
ment fin a dence Leen 000m,
Sentant que le peEs est entre elle et
Wells n'a remporté (m'une Entera
Entvoeue, elle ginginde organieer le
:errent conquis et dés maintenant so
prépare au grand choc des élections
S'octobre.
Loapeem prêche l'union M Mua les
e nationaux Mem« et y compris
:eux qui prennent le00 mata d'ordre
liemis euh Berlin.
Dec députés nationaus pourrontals
lui résister utilement en restant dis-
Perse dans une ammaine de grouPles-
cules dent te pins important ne compte
Pee gerante membres, et dont les
appeations nesigaifieFo»
nt rien I
Oui ou non, s'unira- ,10,1,0011
danger t
DEFENSE DU SENAT
Le Sénat mis sur la eellette par lea
républicains, a trouve un défense00 di-
s. do . réditerialiste de lègre
Nouvelle, sut pensant et écrivant com-
me Albert milhaud, pourrait bien etre
Albert Milhaud latimême.
Il a trouvé un argument qui ie rem.
Me d'aise : Ment donné que le Sénat
s'identifie avec le parti radical alla.
quer le Sénat c'est attaquer le pull
radical
Et c'est rompre, du même coup, le
Pro. populaire
Le Front commun rompt ainsi le
Front populaire.
Pour ou contre te sénat Tel est
t'enjeu de la bataine êteetorate pour
les élections cantonne.
Le Front commua ou uttgaire est
contre le Sênat.
Le parti redirai set pour,
Lee dés sont Jetés 1
Banc., mei...,
commuais'
iront unis Par un programme et un ser."
ment. Ils observeront, au Soue
des a cantonale. r et ce ,pr.ramme
et ezimroment.
vant le second tour, I
In premier. Les radicaux (Os
défendront le Sé.t, el le cos
dit. Socialistes et communia
trent en accusation rom
droit et leur devoir.' E
gennivereel nous depar
L.-0. Frosurd u mont
ce qu'il nomme mee
da
remblineallie 5. Je Mye» alt» 'et;
perecrita= (rden4
corde telges fassi:liftes aux adeZ
"21Lene.;1 CAN.. de +de 'a
e0nll0drO0il000I0l5od0411l0as
lattis nets émue p ar pet'
eoSdtoe
eve sdl
entfr" :an t traomion
le droit O 05e errdtle2er'ofr
on. lis eOoleeIrtsi
dans certains palle, les asiLi
tance de
i«e e'"'et'éte'l'eu;r"ra5'./10'firen:naole 'iv"ent are
dont lem école est le tenir
-
nitieurs de /a vie spirituelle. les lsi
tiennes S'efforceront d'ace
valeur technique al 5000110e
ten et de préparer un ord
Mue sur le respect de la
viduelle, le sentiment de la
la intenté de pain entre to
gons.
es Inspection et surveillance
pédagogique »
.saLP errtes.ur
d
« o etetr el11âme
15 pédagogique flans les écoles pcjjk
ques et novées .. En conclutlen
son exposé, cette résolutions «Sado>
0'/A0
liéne que empatte. sreette
2. Il est stivitaitaltte que gnispeole55
soit soustrait 0 uns Ogre adminimas
te gui risque. d'absarbe% tout sag
«"""' de
" ""M
5 II est désirable que gllispeoleta
contribue d aider les instgutetes dans
II perfectionnement de Leur eurture
.o./e et ratesstOmneita
FrEEErnaement On. notamment
l'institution de olasses expérimentalel
de recherches, ana semaines nédagog
guet tue travaux de PatichOtagie alt!
OMM d l'enseignement, n'est pus
en débat, de la tache détela d t'es
pecteur smiaire,
d. Il est Maremme utile que EinSPel
leur scolaire nommé d'abord anone
sa compétencepédagogique 0115x00
m
préalableent ettateurs années en q
dlinstreacte afin de Mendier ri
rectentent la nature de la font*
qu'il est chargé de surveiller, et
COMpiendre l'entant non seidern
par une mule approfondie, rois a
n par 71ene large pratigite motidienn
15, lI appendit nécessaire qine /non
tem «Maire mi défend ife Moite
/a soeiété puisse gercer, la mime
sodlance no les écOles privées
sur les écoles FatIl100et, renlaat
panant Ore abandonné sa. ton
dg. un et.bgeomem 50005101..
.
UN ACCORD COMMERCIAL
FRANC 0-CANADIEN
Pans, 31 juillet. Sas ministère de
comnerce comanmlipre
a LM échange de tete. de portée 11r
mitée a été signe hier 4 paris per M.
Phi110lb0 ROY, ministre du Canada, et
par M. Bargeton directeur des Cam*
étrangères.
Aux tem-Med° cet Benne, un ree
tain nombre de produits maladieeo bé-
néficieront, e l'entrée eit Fred., do did
rit minimum. En rentrenartie, 10 cas
nada s'mellge E faire bénéficier ces.
tains produits frange05 d'Un abaisse-
ment de drefie et .ccote, m or qui
concerne ses contingents, ign nouvel
amenagemmt mi était réclame par l'en
dustrle française.
a Le nenvel accord Sera Publié au
a Journal officiel 5.
REVUE 1111111111111111111111111111111111111111
DE LA PRESSE
bondance des matteree ait sont,
mree tee/Maire de la rédaction h la
Her 50 panne Ma 55950 de la Demi/
nie,0 l'y soulignais homètement
car si je suis, à l'occasion, désoblige.
Je mis, en tout temps, honnête
dane l'esprit du rédacteur de l'Ho
me Libre, l'union nationale m'il Pr
contre imprudemment n'avait rien dl
commun avee celles du peesé,
qu'elle devait englober >peaux socle.
listes. Mais le répondaie à notre ail
cien camarade qn'avec ou sons «octane
t. en réalité, ce waren sans -2
son union nationale et son expérience
Van Zeeland « la frangaise ie ne P.'
VOUS avoir qu'un esse Ils dlaiocation
Su Front populaire et le. dénonciation
10n0 05
1,ao'ai se. ru p oapa;
n'a pas épuisé sa vertu, ainsi qu'à
programme, que nous sommes 11
tentes de renforcer que d. alt
Sloop
Ceci dit, donnons hz, paCare
saad, 0001 055 0001icsIl005
E lJ
.q,uclar:
largissent, telle es ent, rétamé ta ah
Velkaiion 7/1.010/ta, d'un discours
qui, grâce es loisirs de rinferseselon
Parnmentaire, a été abondamatemg
discuté, et parfois déforme. Je fald
suis inspire de resempte helge
tt2,is tre7ar'
Se:li
une idée eue pvait 1000 eadeil 011
Ires que mol, 1051110 f055, en A.P..,"
calier, et Poullioneour ze-rarn, Mem
110%paeso.rd,a,s15,,e,b,t.
se
05e 001008 SaO 0cp,s50
soude chemin. On ne scumme pae Elt
France mes le concours actif de rige
pirations.
On n'affermit pas le Front popeleire
en y faisant entre. ses adversaire 1
'aret" e
r'd'les'ramdt. sOsa0 0 i
np".ro0g.1.3inna' 0.0ï 1
05%.?
rrrA
eustalisto et coalisées contre hm '
vueé 4 _rems/
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

el)
ehezereé gen zlgoeirenesieS resee:irt
A la gloire de Jean Jaurès
O va parler, nul n'est plus e souhaite,
Un impressionnant défilé
De pathétiques discours évocateurs
du passé
Hier, dans toute la France on Se
recueillait pieusement dans le sou-
venir de celui qui consacra sorA
existence à l'amélioration de la
Condition humaine a et à la,
sauvegarde de /a Paix.
Toulouse patrie de Jaurès, se de-
vait de célébrer avec Solennité ce-
lui qui fut et qui restera sien.
Aussi dès 6 heures du soir la
Foute se pressait, comme aux
grands jours, aux abords du Ca-
pitole, sur la plate, dans le jardin,
dans les rues avoisinantes et dans
lu enlie
,
Léon Jouhaux était entouré du
de la C. G. T. arrivé le matin même
de Paris présidait h cette manifes-
tation du dépôt des gerbes aux
pieds du grand apôtre de la Paix.
Lorsque le cortège s'ébranla de la
cour intérieure du Capitole ayant
en tête le Coquelicot et sa Mem
Ira minuscules et mignons mem-
bres du nid des Rouges Gorges, les
Faucons Rouges et les Jeunes Ga,
des en chemise rouge et l'Harmonie
Socialiste.
Mon Jouhaux était entouré du
maire et du Conseil munmpal
grand complet, du bureos de l'U-
nion Départementale de la Bourse
du Travail, des délégations du Parti
socialiste, section Toulmsaine, et
Haute-Garonne avec Deabalsot
Masquère ; du Parti communiste
avec Craste, Bahts= et Plas et du
Parti socialiste Italien,
Nous avons également remarqué
In présence de nos ami. FSParbM
A 21 heures une foule considéra-
ble envahit le Théâtre du Capitole,
emplissant parterre, balcons et lo-
ges tandis que ceux qui ne pou-
vaient pas trouver de Place à l'in-
térieur se massaient sur le square
et la place du Capitole ou ales
hauts parleurs diff.aient la =at-
testation.
Plus de 5.000 personnes étaient la
pour écouter les orateurs de la
soirée.
°C'est alors qu'aux accents de
l'Internationale écoutée et chantee
debout, le poing le.: le rideau se
lève découvrant la mène.
Nos amis lat.T.E.N PREVOT maire
de TortioUse et JULIEN FORGUES
secrétaire de l'Union des Syndicats,
président la manifestai., entou-
rant LEON JOUHAUX.
Parmi /es personnalités nous ce-
maramns nos amis MASQUERE
secrétaire fédéral, VALATS
au maire, DUESOL =oint au mai-
re, BEDEL, adjoint au maire, ES-
PARBES député de la Haute-Ga-
ronne, DESEALS, CAZEIQEUVE se-
coétaic général de lu Rousse du
Travail, NICEPHOR, II. PAUSE
Mministrateum de la Bourse du
Travail, TAVERNE secrétaire du
Syndicat des musiciens, MASSON
président de l'Union fédérale des
anciens combattants, les représen-
tants de toutes les organisations
du Front Pupulane et BALUSSOU
du Parti communiste.
De co loge M. le Préfet de la
Haute-Garonne et sen chef de ce-
Le discour
Il y. a eu tout à l'heure, il Y a qua-
nti. minutes à peine, cirai le ans
apc Jaurès .t mort.
L'aprésonidi de ce Si juillet
l'avait passé à la Chmubre, dans lm
couloirs, inquiet tour à tour et sYS-
tematiquement optimiste, comme e
la guerre a dût éclater que s'il était
d'abord devenu notoire qu'il l'avait
acceptée ou qu'il la croyait désor-
mais inévitable. Il amenuisait Per
tactique les pires nouvelles, vitupé-
rant avec une fureur qui se routait
alêm vengeresse .ux qua 1ansI
peur responsables ou dont il dénon-
çait l'indolence, la résignation ou
l'inertie. On venait d'el:Prendre qfie
I' Allemagne avait proclame le
e firiegmaand e, e l'éclat M mena-
ce de errre a, Une vingtaine d'en-
tre anus, parmi lesquels Reloue° et
Vincent Auriol, s'étaient réunis au
quatrième Bure.. Jaurès était de-
haat, à un mètre de la fenètre
gauche, le corps Pgèrement penché,
le lorgner; incertain, traduisant Peu'
nous à haute voix, sur na tons que
son horrecruel guerre faisait mal-
gré lui rassurant, le commentai:é al-
lernand que donnait du s Kriegzus-
,nd a un dictionnaire aPicial. C'est
le dernier souvenir vivant et net que
j'aie gardé de lui.
Vers dix-huit heures, tout espoir
paressas interdit Mobilisable, ma
place était à Toulouse. A dix-terni
heures vingt, Pavais Pria le raffide
de Barcelone, tout récemment crée,
et à quatre heures trente du Matin
110. étiOns en gare de ilonlonse.
'Vingt ininalea plus tard, je devais
prendre l'express de Rayonne, pour
lin lie 'n
dans la matinee même, ma
ver uses à A Met, Je vou-
lus quitter un ineara /a gare. A la
sortie ce,n,loyé
statice me dit
PeUvre hurès 1 a le 051m pas le
temps de l'interroger des yeux ;
avait compris que ihanorais l'abomi-
nable sumMle. Il aioala Sur mi,Me
de reproche Vols savez ri'
1,13, que Jaurès a été assassmé
t
è.
e fe renarde. en salaient, Je ne
voulnis rien lui dire qui le blesse
Je restais inrvédule. Il m Prit Pue
Imas. m'ente. dans M petit re.
flua nui était alors à gauche, aa mi-
lieu da couloir ale la sortie. me mit
sous le yens len ment/lem des
inurnèus, tout humides encore
le
le quittai sa. me diro Je ne vea-
u,. pas °mire. J'imaginais quelque
11111111111111111I RRRRR 111111111I
Devant la statue
député de Villefranche-de-Laura-
quais, Calcayrac secrétaire générai
de la Confédération nationale pad-
ane°, =mon président de l'Union
fédérale des anciens combattants
de la Haute-Garonne.
Précédés des trente-Six drapeux
de toutes les sections du Parti S
I. O. de Toulouse ues environs,
ainsi que de ceux des autres orga-
nisations, le cortège cependant que
l'Harmonie joue sans arrêt =Me
par la rue Lafayette devant La sta-
tue Jean-Jaurès.
A ce moment tandis que crépite
une vibrante Internationale, que la
foule se découvre, les Jeunesses So-
cialistes parmi lesquelles nous re-
marquons la délégation de la Man-
che, forment la garde d'honneur
Ire drapeaux inclinés s'avancent
lentement et se rangent des deux
côtés du passage. C'est alors qa
quatre magnifiquee gent.. rouge. /
celles du Parti S. F. L O., de la C.
G. T., de 123. 0. S. C., et du Parti
Socialiste Italien sont déposées AU
rand du monument. Le moupe des
drapeaux se referme sur elles et
c'est l'instant émouvant de la mi-
nute de Mence.
Le cortège se reforme ensuite et
dans le même ordre revient se dis-
loquer dans la cour intérieure du
Capitole au chant de l'Internatio-
na/e, en passant par la rue du
Poide-de-rHulle.
Cérémonie courte, simple, Silen-
cieuse et à cause de cela particuliè-
rement pathétique.
binet assistaient b la =elfes,-
tien.
Notre ami Et TYR PREVOT ex-
prime en quelques mots la raison
de la manifestation et donne la
parole h JULIEN FORGUES
JULIEN FORGUES
Dans uneemagnilfieque traelelmeti,oene
krnfUrejair: être venu en nom-
bre aussi considérable, commémo-
rer la mort de Jaurès,
soulQne l'horreur de cet amis-
Mat, qui fut ramure le sigml de
la e grande tuerie 9, et déclare que,
si nous ne Pavons pas oublié nous
avons cependant pardonné.
-E rerid enduite hommage h la
fermeté de Jaurès et à son amour
de la vérité qui lui donna le cou-
rage de braver parfois larapopuia-
rite.
Après avoir rappelé que LEON
JOUHAUX et ELLES PREVOT cm-
nurent JritirèS et le virent dans MS
derniers moments de sa vie, il ter-
mine son allocution en demandant
de pénétrer et de se pénétrer de
l'âme de Jaurès comme meilleur
hommage posthume qu'on puisse
lui rendre, ajoutant a SI nous mm-
mes capables de suivre ses conseils
et son exemple de saoriffce, demain
la Paix et la Justice sociale régne-
ront sur notre paye a
C'eSt au Millet/ d'applaudisse-
ments continus que Forgues per-
nonne les dernières phraSes de son
allocution et donne la parole à. no-
tre ami MIEN PREVOT.
s du Maire
machination scélérate, un attentat
sur l'opinion publique. Les jambes
molles, sans penrvr, je me dirigeai
vers la e Dépêche >, toute proche. Le
concierge n fit voir d'autres jour-
naux. beaumup de journaux, des
montagnes de journaux. Sur tous,
sur chacun, la mênie phrase e dam
rès assassiné a. J'ai honte d'avouer
que j'en oneeis presque la guerre
désormais certaine et la mobilisation
attendue d'heure en heure.
La guerre sans Jaurès m'apparais-
sait déjà comme plus terrible alae la
guerre, Jaurès vivant. Se retournai
en hâte vers la gare. Le train Mail
vers Rousse., et il me semblait altle
mon chagrin était comme pausé
par sa vitesse folle, Le soleil res-
plendissait. Je souffrais de voir la
nature indifférente. A Boussens, un
courrier vint prendre des Maman.
Il lut la manchette fatale. Des lar-
mes lui vinrent aux yeux et il eut
un grand geste décuacagé.
pour dire r s Jaurès est mort. Donc,
la chose est sure. C'est bien fini, Nous
allons avoir la guerre a.
A quinze heures, je rentrais à Tou-
louse. A la gare, rien encore d'of-
(Miel sur la mobilisatio, A relus
heures, nous étions réunis dans le
salon rouge, Jean Rie., alose maire,
Pedocre ri Auriol de nombreux
camarades conseiller. nedouce et
Auriol, rentres par le train suivant,
avaient appr' l'assassinat gare de
Souillac. Roi% mettions ercommun
nos souvenirs sur Jaurès et, déjà, la
garces an' e, nous abordions l'or-
ganisadoett innanteipale de demain.
L'aire éing'.'IsleUngWetrami?et171rn- e
dépeelle officielle son doigt, Il one
debout, ilerriare la grande table de
il 5' toises tomberlu main,
e
fini s. il
ln,'cnre d'un Ocre ra chines
se. Des dm, s
'1
nous sollici-
terni, a lir in"'e'l r j'am Id le
1""U
=on es1 le t
ie dam man e,
Le mes mairelre De peur lcus, Clou-
te Place, 11 n'y a Mus sue dm Iman
çais I
... La première' fois que rai vu Jeu-
tés, c'était h Uneflistribution des
pela du Lvcée de Maltaise, _Jétais
sat quatrième. Jaurès, abri Psoas.
sem de PailasePliM ft la lan0Illé dm
Lettres et Adjoint a I:lmtruction pu.
s'extasiant, s'enthousiasmant. Quant
que le On va vers sa parole comme
h rendes-vous d'amour, et on
pourrait lui appliquer l'admirable
couplet d'Augustin dans le e Vieil
Homme t, de Porlo-Riehe. On vs mas
Int poussé par la passion et par l'ins-
tinct Quand il Parle, si ne se dmae
pas, il se dépense, il se prodigue ;
n'y a pas de ressources intellectuelle
qu'il ne mette en moue pour déclen-
cher la conviction, pour provoquer
l'adhésion, pour arraeher à l'auditeur
les cris de la foi sociale enfin trou-
Mique, présidait Quana moment efirmée.
a a...1 Deux choses, depuis l'antiquité,
h fraPpe son esprit la servau-
te d'un geste maladroit sa petite e avalent
de persietente du travall la MD%
M
ble de président
trade. Il
l
at s
mm
'avaeça jusqu'au thcan de h suer... tache a dono
bond 'es coença sen
diàeerà msdà, Jim°, àààiàle à été double fout mettre en
iià e t; en Pu hlid le me zeir Pg t'eu:sta tratra crto'ne ineeltrn ePren-
raertetrappeee dIeepmuiseeioreese. Idei,nperérseicadenzil.
l'année d'avant, le vénère M. Cet= bacbarie
mmrtre enciel.
lhac J'étais stupéfait de voir Jan >Mais admia par ailleurs que =foi-
res lever de temps à au
n
tre les lm.- pepp., pf riutlauce, que M
alt riel et 0
l'ete:cet: tee
a Parole de mee mneenlérie"surre'erleueree.elling'flueekinuce
ires accoutunee â tomber de la Ma,
ne avec une lenteur sereine. Je
easferiteretgeriesnebeitijt pe,eierseonenetteeelleieelts
blesercai Pereeimet je _Pesez."' r;;;; trament de jouissance égoiste, autant
Svanaxt Par.,Preir 1. P`miimie le/ de façons, selon lui, de trahir La las-
dm soulsOnI
vivant: émouvant inoubliable Iiiieetedeeei ed:t idreeehudeieeePteeueileleC eget et
de l'éloquence. , I nes, dans l'éducation comme dies
L'uae 'des caraelévist1ques de l'organisation de la défense nationa-
ras, c'était la
diamidé
e de
'saeecteitit'1aurt
le, dans la répartition des fruits due
:ItC'er'cifinarries4ézsioeitè de ne pu- evereez ddero
propriété,
liticien mêlé t tous les évènements i
eeet, été nette., paseteeed de
quotidiens de la, politique, &mei Tir'. l'Unité socialiste L'unité ouvrier.,
en posmssim dun inépuisable qui
tre-
lui était beaMoup plus chère es-
sor de connaissances acquises, -
eentretenait et se renouvelait avec re que l'unité politique du proléta-
dol, s'il en avait été, à Toulouse, il
continuité. Il y avait chez lui une y a quelques mois, le témoin, l'eût
incessan, utilisation spontanée
e-- une itadaptationtoM
inconsciente Vfira'Vevulrenue ror 0..
eu sujet traé de
savoir accu- a?
e out m es on â a r
deà imeez et' lez ihdiges1 chez 'Le di scours de
herent les demonstratEns.
Homère et les tragiVes Grecs, Es-j Jouhaux se lève au milieu d'un
eitYle surtout, lui en ont fourni un silence impressionnant Un court
grand nombre. Les plus banales, Inc instant se pas.. pendant lequel
plus décoloré, transposées par lut, l'orateur semble puiser Max Pas-
'ment un air de drellaeur et MU Sista.° le souffle qui va lui per-
honneur à =que auditeur d'une mettre dààs quelques instants de
Mdmeliee d'imeeieUerl qui Meei l'emporter à travers la pensée de
pourtant mû lui, InreD! celui qui reste si vivant parmi nous
les, la mer, le vent, le Sempfie, la 10 et dosit les paroles reteatismut ra-
mie",i'nrtividé ralenlir re1 'Dee' core aux oreilles de ceux qui ont
née des éléments, il semble que Saut eu le beettem, rentemdre.
ce qui représente avec intensité dans
la nature la puissance de vie =st-
C'est pourquoi Jouhaux déclare
tue comme un clavier immense
de suite que c'est pour lui mie bien
parler de Jamês,
son-verbe fait MUID sous la chique.
d'nh ,ieUride tuhe de
naude d'un mot subitement évocateur dans la ville où il enseigna, dans la
ville eù il fut administrateur et où
du. Ms plus perisuasives les Plaa tout rappelle P e geant MI peu-
illeinanles images. Un jour, à la seeD'un e voeix»ilente et forte, Jou-
Chambre' p'nlehdiseee ei de h un re»in
m te ô. la date de la mort
Os Lorraine de l'affection que /a -à Jaes.
France les> erde' T'id' à 'eu" a 3m1 net 1914, dit-ile
était-il allé la veille à lOpéra, ou ed ,, à tà, c ee redt,,,,
avait-il rencontré à ia Bibliothèque gens
dem,. Nees71 dïeeed
de l'En= Normale le traductra il
rd- ô`
lustre de la légence de Tristan et tiras avec le delegué allemand..
lanous étions pensifs devant ses ets
'n'eut' M. Perlier evreihe ,
ce.. et les ras-
réponses
r -
embar
tombe d'Ise'', et la tombe de Tristan .
11.e .chèvrefeuille qui a grandi et qui eee-th...1150 -nuage aMmoncelast a
o cossé de r,:e rautre, de l'horizon, mais un espoir nous Ms-
leur union, figure de leur amour. Et tejt,-et MM noue amone Jant'è.
le voici qui compare au ehèvrefeuil-
« Tout à coup quelqu'mm entre
le obstiné de la légende l'attache- dans la colle e Jaurès est mort/ »
ment fidèle da la France h l'Alsace Plue Men à ne mrment MeMee
Lua= chévre-e15011e qu,
du cur meurtri de la France, est m., dire, ums °me et °me
allé, perçant l'obstacle de la frontie- nous dirigeons vers la rue Mont-
re comme l'autre la pierre du tom- martre, siège de e l'Humanité »,
beau, enchanter et réconforter de son Déjà dans les rues In nouvelle vole
parfum les deux provinces alors per- de bouche en bouche. Tout le pen-
dues. Imam James, que l'ai enten- Ple est dehors. Certains yeux se
du huer à la Chambre, par des mes- mouillent, d'autres sont crispés de
MM déchaînées, ne fut autant ni colère, maiS dans Mus on lit la
- mise unanimement acniamé que ce Vengea...
jour là. Les plus invétérés des con-1 « Et si ce soir-là, les amis de
mrvatems rivalisèrent d'enthousias- Jaurès n'avaient pou parlé au peu-
me avec les jeunes députés socialis- pie de Paris, ce soirdit la 'Main-
tes de la promotion de 1910, et quand tien aurait précédé la
/e tumulte des applaudissements sem-] r Jaurès mort, elle était inévita-
blait faiblir, c'était eux qui donnaient ble. Le bras de l'assassin fut moins
le signal de la reprise et du redou- armée par l'amour de /a Fr.ce
blerftent Voilà ce que peut entre que Par le désir de détruire le seul
des,x yuhes de haine, provoquer de obstacle qui s'opposait a. la guerre,
griserie lnlellreb000ee e écrié na- e Ja venais, que queS jours avant
tionale un grand socialiste et un de Bruxelles et je rapportala dm
grand français, qu'anime le génie. 'actes assez pessimist. sur Patti-
Jc vals le soir un jour, chez lui, tede allemande. J'allais faire l'ex-
a Passy, Je /e trouve le mage eu- posé de la situation à Jaurès et je
Dessus d'un bol, en train de s'ad= me souviens lui avoir demandé de
nistrer une fumigation. Par delà le convoquer d'urgence Pinternatio-
bol, sur l'a table, un volume de pet- nale, afin de consolider la paix, de
trologie est ouvert n laurés se docua faire i'unité. Et lourés me répon-
mentait, sur quelque question de dit r n Non. La averse n'aura pas
théologie, dans les textes des saints a lieu encore. L'Angleterre parlera
Pères tir= I Une autre fois, il est e et quand l'Angleterre aura par-
venu â Toulo.c faire une conferet, e lé, alors nous convoquerons
oc. Nous allons, quleques-uns, le a l'internationale pour consolider
prendre à l'hôtel, cas il aimait à di-, « la paix », L'Angleterre n'a pas
ner seul, les aras ou il devait par- parlé ou du =ms elle a parle
P e n-
parait sa conférence ? Bon pour gage qu'elle aurait dû tenir. Au.
00met pour moi, cela I Lui, il reit- jourd'hui non plus, d'ailleurs, et
Suit l'Eloge de la Folie d'Erasme I. nous pouvons remarquer sajou,
et il venait d'achever Pe Iphigénie d'hui comme dans son passe que
de Racine I iteujOurs l'Angleterre St parlé et
Deux ou trois ans avant sa mort, 'parle trop tard, a
je revenais avm lui de Toulouse aI Et Léon Jouhaux continue
Paris. Il avait acheté è la librairie] a Aujourd'hui, si Saurés était ln,
des e Demoiselles Brun adans la sa pression a'exereerait sur notre
rue Lafayette, les a Pensies a, de ministre des ailierrs étrangères,
Chumloet, Et psadsnt dus haneas, pourqu'il pousse ng e erre a
cet homme dont la Prétendrue renom parler et à parler ennd avant qu'il
'douce était quelquefois raillée, me toit trop tard, a
fit admirer, je devrais dire me fit de-, Passant enànije aux eopeeptIong
colivrir car il était un.professeur qui ont /01 POPPoser k bourgs, 'hm"
extraordinaire la concision spin- imag déclnrr I n pore,. vous
10151m, et teujelea,:,Rem. dit tout à l'heure que certain.
V' airr'
eeericr rxuuti,ur s,écvnr. wee s
eltea,ure.zilv.
o:t,
coure duquel avait vécu Chamfort. Jnopèo.oetI ream,
Il laissait chez ceux mi rappro lois
chaient une impression ineffaçable. u herrime 'Phi' t'asmoyenslez moyen',
l'adorais g le fois. m'inspirait une bons pour détruire le régime ami-
Junrès osait nuise,,
sdoeroteeiedeeieturretre.fefeeictugeueeseieJeeeem, et je ri, reesedem rée
mais pu me libérer de ce sentimeat '4detilirdèreeit,r areentràdheivriihmth.
, était mon maitre et que j'étais
, sen mède. je mà: ,mmià été, eeneer tion prolétarienne ne dolt pas
eeas
dit, moi-même auprès de lui. Est- s Mmmenem eine!' ee peur ios
. Pare° que j'ai toujours gardé l'h= a Commencer =si, la civilisatIon
Linde d. se, jette mem immdemd. le prolétarien. doit se montrer au
ue / mais l'amis me crainte horriq a monde dms toute sa beauté,
hie de son jugement, peerdme: usn dans toute la noblesse et la
dirais-je pas que lorsqu'il m'est ad- « grandeur de Ses conceptions,
venu de parler à la Chambre, je ne c pour entraîner le MOnde dalIS Sa
Iii fait volontiers et avec aisauce sphère
OU. MU,diehrre
Que lorsqu'a arrivait de n'être pas mem.' eeleem` àiere deenxt ,
présent / Et pourtant il était la bon- mémoire du grand tribun dont il
té même II aimait ta encourager les conserva, dit-il, jalousement et
jeunes, lrn nouveaux, les timides, qat avec fierté le calte meux,
retournaient parfois contre lui 50. bras, Jeurés faisait une
une inconscientecrsumté leur hire- conférence sur I menée nouve/le,
pinté trate neuve. J'étale antimilitariate et mon anti-
Nal n'a été plus que lui un ors- militarisme était même poussé
telle populaire. Nul n'a faR Mas que jusqu'à Pantinatriotisme. Avec des
Sou au peuple honneur de sa prodi- camarades, je m'étais rendu h
gieuse culture. Il se serait cru des-dcelte conférence, et nous avions la
mir me part, je le redoutais et le
LE MIDI SOCIALISTE
5
Jnnhnuo,l'adtmeuo poinvipol et rom-
travailleurs, célébrer, au nom du pro-
Sébums tout entier, sa pure mémoire,
Il fris.nnerait d'orgueil dans son
injuste tombeau I
Il frissonnerait de volupté s'il
avait pu voir de ses yeux se dérouler
In révolution morale qui s'est accom-
plie depuis un an dans noter
Sans les scories des difficultés me-]
sérielles et financirvres, imparfaite.'
ment surmonté., au travers d'ac-
tions insuffisamment diaciplinées,
parmi même les souffrancm imméri-
tées d'étres qui n'étaient pas mem-
sablcs du malaise antérieur aa ger-
me nouveau a pointé, une notion nus
celle est née, s'est affirmée, s est ins-
tallée dans notre société moderne, y
depliaa
1,7Z_
Ueda., croissante du travel/. Dans
l'échelle des valeurs sociales, le tra-
vailleur réclamait son rang, Il Pa
obtenu. Nul n'avait plus bataille que
Jaurès pour revendiquer ee droit,
pour exalter ce rêve. Rien donc Me-
it plus légitime que de placer sous
le signe de Jaurès, de /a pensée de
Mures, de l'action de Jaurès, de Jau-
re recense, pbeaettten-tp peaere paperorle fett Vs.
vailleurs et pour la juStice, la gra.-
de cmvre inégale mais glorieuse de
l'année de Gouvernement de Front
populaire et de placer sous ses aus-
pices la volonté farouche de Perséve-
r., que la mort a anéantie en lui et
711e des forces mauvaises viennent
d'interrompre et non de détruire
chez taus ceux qui se réclament or-
gueilleusement de lui, de sa vie, de
on hrvoisme et du doc de soi qu'il
avait consenti, sans réserve et sans
retour, à l'ensemble des travailleurs.
A la fin du magnifique diseours
de Sillon Prévot, dm applaudisse-
ments nourris crépiteu qui vont
isnee prolongeant pendant de longs
Lorsque les applaudissemente
cessent Formes donne la parole à
Léon Jouhaux,
Léon Jouhaux
ferme intention en y allant rale con-
tredire la thèse du conférencier.
Noos restâmou muets et seules nos
mains bougèrent... mais seulement
pour applaudir. Jaurès nous fit
comprendre, en effet, avec la clair-
voyance cout.tière de ses exposés
que ce .qui était national no.p
a-
prolélalrrn,au- tant si non plus qu'aux bourgeois
et qU'atmx capitalistes; et que notre
devoir était par conséquent de le
défendre, aussi bien contre les en-
nemis du dedans que contre ceux
de l'extérieur.
sien, Asvoeue n'eloqiueneenrèsu Peel
jamais cherché à emballer les fou-
les ? Non, il faisait toujours appel
à leur raison. Il expliquait, il com-
mentait et il voulait que son audi-
toire comprenne pourquoi il pen-
sait de telle ou de telle façon. Il
voulait convaincre et MM Pas sé-
duire, et c'est pour cela pli disait
que pour aller à l'idéal il faut con,
prendre le réel.
a Aussi, rami. Jaurès allait à
l'idéal, certains l'ont raillé, disant:
c'est un poète. Oui, c'était un Poète
mais les poètes rat eu quelquefois
In pré-science de l'avenir et Jaurès
'a eue pour les événements qui se
sont déroulés de 1914 à 1936 et
pour ceux de 1936 a 1937.
Jaurès avait vs le renouveau
social et s'il était là, il nous aurait
conseilles; il nous aurait aides et
il nous guiderait II serait avec
nous, il dirait comme nous qu'il est
nécessaire de créer /a démocratie
économique et il agirait lui aussi
pour que la suprématie de l'argent
disparaisun devant l'égalité de re
teilla.. a
Jouhaux rappelle alors mie au-
tre cérémonie analogue à celle-ci
celle où Fon célébrait le souvenir
de cet autre nailitmt qu'était
Albert Thomas.
e Albert Tisonna, dans une lettre
que je me permets de rappeler,
disait ce que devrait être le gou-
vernement socialiste de demain.
Et dans ce document il développait
ce qu'est l'actuel plan de la CON.
Or. Albert Thomas, s'il n'était pas
l'élève, était du moins le disciple
de Jaurès et a traduisait sûrement
daas cette lettre la pensée du mai-
tre a Nous ne pouvons, je croie,
mieux commémorer Jaurès, qu'en
déclarant que nous sommes décidés
à poursuivre notre ceuvre, gus est
/a. Melme, jusqu'à son ulroatiorr-
ment comp e , quelles que sanent
dans le présent comme dans l'ave-
nir les résistances que nous de-
.
nones con en
a La droite lutte hypocritement
et sournoisement par un travail de
sape continu pour abattre notre
volonté, pour nous désagréger et
nous désunir. Même lorsqu'on la
sollicite pour collaborer, elle n'a
janiais collaboré que pour mieux
trahir.
a A l'heure aCtUelle, cette ques-
tion ne se p.ant pas, elle .saye
de dénagoéger notre front, elle es-
saye de miner notre uvre. C'est
par /e canal du Sénat Qu'elle a ren-
versé le premier gouvernement de
Front populaire, mpérmt obtenir
sa désunlon, et aussi un nouveau
s'ouvernement national Le réel,
tat n'a pas été favorable. La ma-
continue néhnrnoine, tou-
jours plus sournoise, espérant en-
core hOUS dieser.
o Mais la pensée de Jaurès est
trop vivante en noUs et, d'accord
avec elle, nous pouvons leur dire
que rien ne détruira notre unité.
« Bien sûr, dans tous les groupe-
ments, dauc toutes les sociétés, il
y a des frictions, dru froisaements,
des diseussione, des avis différents,
mais da. le Front populaire,
serait-i/ p.sible d'envisager seule-
ment la possibilité d'une rupture ?
Des divergencest de vue oui, main
une casse, jamais ! La pensée de
Jaurès, pensée d'unité, est dans
tous nos curs assez vive, pom
que nous ne cralgnions pas lm tel
événement.
a La pensée de Jaurès est et sera
pour nous un élixir dans lequel
nous pulserons la force de vaincre
toutes les foutes obscurantistes et
d'esprit rétrograde.
e D'ailleurs ne =Mes .nous pas
susn de vaincre 7 L'humanité ne
peut pas, plus revenir en arrière
qu'un fleuve ne peut revenir h. sa
source.
TRIOMPHE DE LA LUMIERE
SUR L'OBSCURANTIME DE LA
CULTURE SUR LA BARBARIE, DE
LA PAIX SUR LA GUERRE VOILA
VERS OU TENDRA NOTRE RE-
PORT COMMUN. »
Nous n'avons pas besoin de ere
l'immense ovation qui clôtma ce
magistral exposé.
UNE martyru DE SILENCE
Ellen Prévot se lève alors et de-
mande h l'assistance de clôturer
Cette cérémonie par l'observation
d'une minute de silence à la mé-
moire de Jean Jaurès.
La foule se lève et pendant ce
recueillement une Intense émotion
étreint tous les cceurs tandis que
les yeux de quelques Vieux mili-
tants se moUillent.
Aussitôt après Jouhaux termine
en demandant d'aSSocier à cette
cérémonie, la malheureuse Rem-
blique esPagneie
inniannuniuni lllll numninnuilla
N6crologie
C'est avec peine que le personnel du
a Midi s apprendra lo deuil cruel qui
vient de frapper un de nos ouvriers
clioheurs les plus emPahnirales. Julm
Couder, dont le fiLs vient de mourir à
Patte de 28 ana
mtie traglqus eoricacture, nous
prions Jul. Couder de croire a l'émo-
tion ressentie Dar Mus ceux qul travail-
lent avec lut, qui sont tous ses amis et
001 participent fi son affliction.
1111111111111111111111111111111111111111111111111
Gala
des beaux yeux
C'est ce soir qu'aura lieu ne
grand gala. Inscriptions reçues
pour le concours des Beaux Yeux,
fillettes de 5 à 12 ans, dames et de-
moiselles de 13 a sans limite d'âge.
Dernier délai au Parc des Sports
jusqu'à 7 h. Il.
riellUill111111111111111111111111111111111111111
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VOtilLi/
Section Toulousaine
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Providence Clmetlere
NECROLOGIE
Hem spar... av. Madeus mie none
camarade Taled. Cheles, nombre de no-
tre en., vient d'étr, frappé dem es
plus chères affections par la pette cruelle
de sa 'En
cette pénible °imams., rve ams
camarade ainsi am sa famille veuille

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