Voir le PDF - Acolyance
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MARCHÉ<br />
dans la journée, afin de revendre <strong>le</strong> plus vite possib<strong>le</strong><br />
<strong>le</strong>s quantités en jeu aux clients d’acolyance.<br />
Les décisions prises sur <strong>le</strong>s volumes vendus à prix<br />
ferme sont moins « stratégiques », mais imposent<br />
une solide gestion administrative. « C’est pourquoi<br />
Bérangère Lorin seconde désormais Daniel Dehaye,<br />
détail<strong>le</strong> Patrice Salomé. Antoine et moi actons la<br />
vente, eux gèrent <strong>le</strong>s contrats, facturent <strong>le</strong>s exécutions<br />
(pour 1,4 millions de tonnes tout de même !),<br />
assurent <strong>le</strong> suivi des paiements, etc. »<br />
« Débouchés locaux »<br />
La grande majorité des céréa<strong>le</strong>s, oléagineux et<br />
protéagineux est transformée dans un périmètre<br />
régional. « Les principa<strong>le</strong>s usines de transformation<br />
de nos clients sont installées en Champagne Ardenne,<br />
en Picardie, en Belgique, parfois au Pays Bas, apprécie<br />
Patrice Salomé. Nos principaux silos d’expédition<br />
sont reliés au fer, ce qui présente un gros avantage<br />
logistique. Grâce aux marchés locaux nous avons<br />
rarement intérêt à travail<strong>le</strong>r à l’exportation vers <strong>le</strong>s<br />
pays tiers : atteindre <strong>le</strong> port de Rouen nous coûte<br />
ORGANIGRAMME<br />
ORDONNANCEMENT<br />
ANIMATEUR MARCHÉ<br />
François Lévêque<br />
Mieux servir <strong>le</strong>s adhérents<br />
MISES EN MARCHÉ<br />
Patrice Salomé<br />
ADJOINT DIRECTION<br />
MISES EN MARCHÉ<br />
Antoine Grasser<br />
ADMINISTRATION<br />
DES VENTES<br />
FACTURATION<br />
Daniel Dehaye<br />
Le service « Mises en marché » va encore évoluer, mais à destination<br />
des adhérents. Le Matif est une réalité dans la vente des céréa<strong>le</strong>s. Tous<br />
<strong>le</strong>s adhérents en sont conscients, certains <strong>le</strong> maîtrisent déjà, parfois<br />
finement. « Nous allons apporter plus de conseils et améliorer nos outils<br />
pour aider <strong>le</strong>s adhérents à gérer <strong>le</strong>ur risque prix, explique Patrice Salomé.<br />
C’est François Lévêque qui assure <strong>le</strong>s formations. » Dans <strong>le</strong> même temps,<br />
acolyance perfectionne son offre afin de dépasser <strong>le</strong> simp<strong>le</strong> achat de call<br />
ou de put et utiliser des produits dynamiques. « Winday, Winsecur et<br />
Winmax permettent d’optimiser <strong>le</strong> prix de vente de ses céréa<strong>le</strong>s sans être<br />
obligé de suivre <strong>le</strong>s marchés au quotidien, explique Antoine Grasser. Plusieurs<br />
scénarios sont possib<strong>le</strong>s : <strong>le</strong> Winsecur par exemp<strong>le</strong> sécurise un prix<br />
plancher et rend à l’agriculteur la moyenne des cotations sur une période<br />
définie, en engageant 10 t minimum seu<strong>le</strong>ment. »<br />
plus cher. » Les blés d’acolyance sont transformés<br />
par trois industries bien présentes dans un rayon<br />
restreint : amidonnerie, meunerie, alimentation du<br />
bétail. La proportion varie en fonction de la qualité<br />
des céréa<strong>le</strong>s de l’année. L’amidonnerie de maïs<br />
est un marché plus rémunérateur que l’aliment du<br />
bétail depuis trois ans et absorbe aujourd’hui 75 %<br />
des volumes de la coopérative. En colza, 90 % des<br />
volumes sont destinés aux bio-carburants, <strong>le</strong> reste<br />
alimente <strong>le</strong> marché alimentaire et un petit marché<br />
d’oisel<strong>le</strong>rie ainsi que <strong>le</strong> marché al<strong>le</strong>mand approvisionné<br />
par bateaux (à Givet par exemp<strong>le</strong>). L’orge<br />
de brasserie est maltée en France, Belgique et Pays<br />
Bas par des partenaires de longue date. « L’orge<br />
de brasserie est très sensib<strong>le</strong> aux aléas de qualité, il<br />
est donc essentiel d’avoir une relation de confiance<br />
avec <strong>le</strong>s malteurs. » Les pois jaunes sont transformés<br />
dans l’Aisne, et servent dans <strong>le</strong>s aliments sans<br />
gluten de céréa<strong>le</strong>s. La févero<strong>le</strong> est en fait la seu<strong>le</strong><br />
production qui part à l’export : <strong>le</strong>s 40 000 tonnes<br />
col<strong>le</strong>ctées partent en Egypte pour l’alimentation<br />
humaine.<br />
QUALITÉ PRODUIT<br />
Catherine Poly<br />
ADMINISTRATION<br />
DES VENTES<br />
CONTRATS<br />
Bérangère Lorin<br />
« À quoi ça sert <strong>le</strong>s<br />
expérimentations ?<br />
À ne pas se planter ! »<br />
Les 12, 17, 18 et 19 juin prochains <strong>le</strong><br />
service agro donne rendez-vous aux<br />
agriculteurs sur ses 4 plateformes<br />
céréa<strong>le</strong>s régiona<strong>le</strong>s. Une visite fructueuse<br />
à ne pas manquer !<br />
«<br />
La technique fait partie de notre métier. On<br />
travail<strong>le</strong> avec du matériel biologique, sur<br />
du vivant. Pour réussir on a besoin de références.<br />
C’est indispensab<strong>le</strong> pour limiter <strong>le</strong>s risques<br />
d’échec et être performant. Alors moi, <strong>le</strong>s essais j’en<br />
redemande : j’apprécie beaucoup <strong>le</strong> travail fait dans<br />
<strong>le</strong>s plateformes d’acolyance, sur <strong>le</strong>s variétés, <strong>le</strong>s programmes<br />
fongicides, <strong>le</strong>s techniques de culture intégrée…<br />
et je <strong>le</strong>s invite même à al<strong>le</strong>r plus loin : pourquoi<br />
pas par exemp<strong>le</strong> nous proposer des essais en<br />
petites terres ? » Didier Roux, agriculteur à Champ<br />
dans l’Aisne, est un fervent promoteur des expérimentations<br />
en général et de cel<strong>le</strong>s d’acolyance<br />
en particulier. Pour lui, comme pour beaucoup<br />
d’adhérents (lire aussi <strong>le</strong>s autres témoignages en<br />
encadré) la centaine d’essais mise en place chaque<br />
année par la coopérative représente un investissement<br />
uti<strong>le</strong>.<br />
Des programmes comp<strong>le</strong>ts<br />
Au sein du service agro, <strong>le</strong>s expérimentations mobilisent<br />
trois personnes à temps p<strong>le</strong>in, auxquel<strong>le</strong>s<br />
s’ajoute <strong>le</strong> renfort de stagiaires au printemps. Les<br />
essais sont déployés sur 9 plateformes (4 en céréa<strong>le</strong>s,<br />
2 en colza et 2 en maïs) réparties sur l’ensemb<strong>le</strong><br />
de la zone d’activité d’acolyance de façon<br />
à prendre en compte <strong>le</strong>s spécificités pédoclimatiques<br />
de chaque secteur. On y teste, compare et<br />
mesure de nombreuses données.<br />
L’ensemb<strong>le</strong> des plateformes céréa<strong>le</strong>s propose des<br />
col<strong>le</strong>ctions variéta<strong>le</strong>s et des programmes fongicides<br />
: tests de nouveaux produits en amont de <strong>le</strong>ur<br />
arrivée sur <strong>le</strong> marché (en partenariat avec Sévéal),<br />
adaptation régiona<strong>le</strong> de stratégie et mesure de<br />
résistance (avec Arvalis)… On étudie éga<strong>le</strong>ment la<br />
fertilisation, <strong>le</strong>s programmes de lutte contre la fusariose<br />
et l’incidence de diverses techniques de pulvérisation.<br />
« Ces travaux-là sont menés sur une partie<br />
seu<strong>le</strong>ment des essais, là où <strong>le</strong>s problèmes étudiés<br />
sont <strong>le</strong>s plus présents ou de façon tournante d’une<br />
année sur l’autre. Pour la fertilisation par exemp<strong>le</strong> on<br />
recherche plutôt des petites terres dans <strong>le</strong>s secteurs<br />
Ouest et Est, pour la fusariose seu<strong>le</strong> la région Est se<br />
trouve concernée. Quant à la pulvérisation, comptetenu<br />
de la lourdeur des protoco<strong>le</strong>s on se focalise<br />
chaque année sur une plateforme différente : <strong>le</strong> Nord<br />
cette année » explique Pierre Boyer, responsab<strong>le</strong><br />
du service agro. Autres thématiques abordées : <strong>le</strong>s<br />
orges de printemps et d’hiver, <strong>le</strong>s techniques alternatives,<br />
<strong>le</strong> bio, <strong>le</strong>s itinéraires de référence Optiblé<br />
« Il s’agit d’itinéraires de production à bas<br />
niveau d’intrants. La technique est calée, el<strong>le</strong><br />
intègre des clés de raisonnement et propose<br />
des méthodes limitant <strong>le</strong> nombre d’interventions.<br />
Nous continuons cependant l’expérimentation<br />
pour tester l’évolution, car beaucoup de<br />
facteurs évoluent, notamment la génétique.<br />
Alors, même si nous travaillons <strong>le</strong> sujet Optiblé<br />
depuis 10 ans, il reste au programme.»<br />
8 Aujourd’hui !<br />
Aujourd’hui ! 9<br />
TECHNIQUE<br />
Pierre Boyer<br />
Responsab<strong>le</strong> du service<br />
agronomique