JSD 910 - Le Journal de Saint-Denis

N°910 DU 4 AU 10AVRIL 2012
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ACTUALITÉS
Chroniques
dionysiennes
Week-end des 14 et 15 avril.
C’est la Fête des tulipes
Le mot tulipe vient du turc tülbend, qui signifie « plante-turban».
Probablement née en Perse et intensivement cultivée en Hollande depuis
le XVII e siècle, elle compte aujourd’hui plus d’un millier de variétés.
À Saint-Denis, elle fait partie du paysage local depuis vingt ans,
grâce à la célébration printanière qui porte son nom. L’édition 2012 de
la Fête des tulipes se déroulera le week-end des 14 et 15avril dans le
parc de la Légion d’honneur. La partie publique sera accessible tout
comme celle réservée à la Maison d’éducation, traditionnellement
ouverte pour l’occasion. 70 000 personnes sont attendues (si le temps
est de la partie…) par près de 87 000 tulipes plantées de 30 espèces
différentes, pour découvrir un programme riche, qui comptera 24
spectacles, 79 représentations et 19 animations, destinés à un public
familial. On y trouvera de la musique, du cirque, du théâtre de rue, de
la danse et des contes, des stands de restauration et des exposants actifs
dans le domaine de l’environnement ou de l’économie solidaire.
Des balades à poney, un labyrinthe, des structures gonflables seront
de la partie, sans oublier les vélos et la marche nordique. Des sculptures
décoratives créées par des artistes dionysiens sur le thème du
moulin à vent égaieront un peu plus ce beau rendez-vous. A.S.
Le programme de la Fête des tulipes sera publié dans le JSD du 11 avril.
La Ligne bleue est lancée
La Ville a lancé cette semaine son « service d’aide à la mobilité »,
la Ligne bleue. Présenté le 30 mars devant la mairie, ce service
de minibus pour personnes âgées est accessible sur réservation.
Les tickets, de 0,80 à 1 euro par trajet, sont en vente au CCAS.
Tél. : 01 49 33 68 34.
Commerçants et artisans.
Le Millénaire aide à investir
Lundi à la mi-journée en mairie, Christophe Girard, adjoint au
maire en charge du commerce, et Jacques Grossard, président de
l’Association pour le développement du commerce et de l’artisanat
local Aubervilliers et Saint-Denis (ADCAL), ont présenté les
dispositions d’aides financières qui découlent de l’implantation du
Millénaire à la Porte d’Aubervilliers. Un fonds de 827 000euros (50%
pour chacune des deux villes) a été versé par les promoteurs du centre
commercial, pour « venir en aide au tissu commercial local ». Environ
30% des dépenses (avec un plafond de 6 000euros) d’embellissement,
aménagements intérieurs, achat d’équipements… seront payés au vu
des factures et après acceptation d’un dossier.« Cet argent, qui est
d’ores et déjà déposé sur un compte, sera attribué dans la plus grande
transparence », a ajouté Jacques Grossard. G.R.
Les commerçants concernés peuvent contacter la Maison du commerce :
01 48 09 46 27 ou le service municipal du commerce : 01 49 33 62 99.
Retrouvez toutes les infos et les images
de la semaine, et des vidéos
sur www.lejsd.com
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paritaire en cours. Abonnement annuel : 23 €; chèque à l’ordre de Communiquer à Saint-Denis.
YANN MAMBERT
Les vacances vues de la Plaine
La maison de quartier de la Plaine met les
petits plats dans les grands pour les vacances
de printemps. Du 18 au 27 avril, elle organise
sept initiatives (visite du château de
Versailles, Mer de sable, Bateaux parisiens…).
La semaine du 4 avril 2012
Le tout pour une bouchée de pain.
Renseignements au 01 83 72 20 50. D.Sz
Hamouri sera bien là
Salah Hamouri, étudiant en sociologie de l’université
de Bethléem, a passé près de sept ans en
prison en Israël. Ce Franco-Palestinien aurait eu
LAYAN CLIFFORD
THORNTON
Chercheur de sons
Hip-hop. L’union d’un
jazzman américain,
tendance free, et
d’une mère française
et violoncelliste a donné
naissance à un fils accro
aux tables de mixage.
PORTRAIT
Par Sébastien Banse
Photo Yann Mambert
1971. Un avion se pose sur les pistes
d’Orly. À son bord, Clifford Thornton,
l’une des figures du free-jazz, proche des
Black Panthers. Les policiers français attendent
le musicien : sa présence n’est
pas souhaitée sur le territoire. La Suisse
l’accueillera. À Genève dix ans plus tard,
naît un fils, Layan, de sa rencontre avec
une violoniste française. «Ma mère a fait
du pop-folk, du baroque aussi dans un
orchestre classique. Récemment je me
souvenais en parlant avec elle que j’enregistrais
ses concerts sur un petit magnéto.
» Premier appel de la vocation ?
Layan grandit entre la Suisse et les
États-Unis, fait son conservatoire, étudie
le piano. S’ouvre à d’autres horizons.
« Ça aurait pu être le hard rock ou le
punk. » Ce sera le hip-hop. Héritage des
Black Panthers ? La proximité avec Harlem,
où vit la famille de son père ? Peu
importe, il commence à produire ses
premiers sons, rencontre King Youth, artiste
reggae-dancehall. Ils font quatre albums,
partent les écouler au Summer
Jam en Allemagne : « On fabriquait les
CD sur place nous-mêmes, en mode
roots, c’était dans l’esprit reggae. » Chacun
suit sa route. Celle de Layan mène à
Montpellier.
Soleil. Travail alimentaire. Il en profite
pour s’exercer à la production, développe
des idées qu’il utilise au cours d’un
battle à Lyon, en première partie d’Ice
Cube, où il finit second. « Ça m’a chauffé,
je suis parti aux States, où j’ai fait
deuxième à nouveau à la Nouvelle-Orléans
et à New York. Ça m’a donné des
contacts.» En Louisiane, les juges apprécient
sa performance, lui offrent de travailler
sur le projet de B.G., aux côtés du
producteur Statik Selektah. L’occasion
est belle… Trop belle. Il hésite : « Je
« Je suis parti
aux States, où j’ai
fait deuxième à un
battle à la Nouvelle-
Orléans et à New
York. Ça m’a donné
des contacts. »
«l’intention» de commettre des actes criminels.
Il a été libéré le 18décembre 2011. Il sera bien à la
mairie vendredi 6avril pour rencontrer les
habitants, notamment ceux qui se sont mobilisés
pour sa libération. Le rendez-vous a failli être
annulé du fait de tracasseries administratives qui
entravaient sa liberté de circuler. D.Sz
m’imaginais entrer dans le studio avec
des milliards de machines… J’avais appris
sur le tas, je ne connaissais rien… Je
n’y suis pas allé. Ça m’a foutu la rage, il fallait
que j’étudie. » Il intègre la School of
Audio Engineering à la Plaine. Aux Magasins
Généraux, parmi les studios de télévision,
il fait ses gammes, apprivoise les
immenses consoles. S’installe dans le
centre de Saint-Denis. Via un ancien de la
cité Politzer rencontré à Montpellier, il
connaît les membres de l’émission webradio
du M-Self show, intègre l’équipe.
L’occasion de faire découvrir des sons
moins connus. Il en garde la satisfaction
d’avoir eu l’oreille plusieurs fois : «Déjà à
la grande époque de BIG et Tupac, j’aimais
autant des trucs moins célèbres
comme Jadakiss, Trick Dadd ou Da Brat.»
Entre ses examens de fin de cursus, il
s’ajoute encore un projet : un stage au
Deux-Pièces Cuisine, au Blanc-Mesnil,
studio de répétition et salle de concert. Il
découvre un local d’enregistrement inutilisé
au sous-sol, le remet en état avec les
moyens du bord. L’équipe du studio apprécie,
lui confie un budget. Il finalise
l’installation, dort peu. S’efforce à une
discipline de travail, comme pour rattraper
du temps perdu et songe avec envie à
la suite : la production, les États-Unis
sans doute, Budapest fin avril pour la
132 e convention de l’Audio Engineering
Society… Mais savoure, diplôme en
poche, un printemps sans pression :
«Une ère de “chill” s’ouvre devant moi».
À noter
cette semaine
Mosaïque de talents. Quatre
établissements à l’honneur
Pour son 10 e anniversaire, Mosaïque de talents avait donné
rendez-vous dans la halle Christofle, le 20mars, pour la remise des prix
de l’édition 2012. Cette initiative, pilotée par Plaine commune
promotion, avec le soutien de plusieurs entreprises comme le groupe
Orange, la SNCF, Paprec ou encore DCF et le Stade de France, « a pour
ambition de mettre en avant le talent créateur et l’ingéniosité
des élèves et de leurs professeurs», a souligné son président Édouard
de Penguilly. William Marois, le recteur d’académie qui avait fait le
déplacement, a souligné lui aussi que «la Seine-Saint-Denis, avec ses
élèves, ses professeurs et ses chefs de travaux, est une terre de talents».
Les lauréats : catégorie «terre d’avenir» : création d’une minientreprise,
lycée Suger ; Prix spécial du jury : tout le papier recyclé,
lycée de l’Enna ; hors Saint-Denis : lycée Denis-Papin (La Courneuve),
lycée Marcel-Cachin (Saint-Ouen). Catégorie «terre de communication
» : courts-métrages et photos lycée Suger ; hors Saint-Denis : lycée
Jacques-Brel (La Courneuve), lycée Maurice-Utrillo (Stains). Catégorie
« terre de création » : masques thermoformés, IUT de Saint-Denis
Paris 13 ; hors Saint-Denis : lycée d’Alembert (Aubervilliers). Grand
prix du jury : table de jeu de Taquin, talent de l’artisanat et du métier
d’ébéniste, lycée Bartholdi (notre photo). Prix spéciaux des 10 ans :
établissement qui a le plus participé : lycée d’Alembert ; projet le plus
créatif : le Serpentin, lycée de l’Enna en 2006. G.R.
Côté jardin
L’harmonie des couleurs
Il n’est pas toujours facile
d’associer les couleurs des fleurs
et feuillages. Il existe quelques
règles qui sont aussi faciles
qu’une palette de peinture. Les 3
couleurs primaires sont le bleu,
le jaune et le rouge. À partir de
ces 3 couleurs primaires, vous
obtenez les couleurs secondaires,
le vert, l’orange et le violet.
Pour associer les couleurs
entre elles, rien de plus simple :
soit 2 couleurs primaires avec
leurs complémentaires.
Quelques exemples :
- du bleu et du rouge avec
la complémentaire du bleu,
l’orange, et la complémentaire
du rouge, le vert.
- du jaune et rouge avec la
complémentaire du jaune,
le violet, et celle du rouge, le vert.
Le rouge est une couleur vive qui
va attirer le regard et mettre en
valeur, par exemple, une fenêtre,
un recoin, un portillon. Le jaune
est une couleur lumineuse.
En annuelle ou en vivace, c’est
la couleur de la famille du soleil,
il ne faut donc pas s’en priver
en jardin d’agrément ou au
potager. Le bleu est une couleur
dite froide et qui a toute sa place
au jardin. Le blanc est la couleur
indispensable au jardin, dans
les balconnières, les massifs
et le potager. Elle permet de faire
le lien avec les autres couleurs,
d’éclairer un coin ombragé,
d’atténuer les couleurs trop
vives, d’allonger les perspectives.
Des variétés de légumes
très originales peuvent donner
des touches décoratives et,
de plus, sont goûteuses : bettes
à carde rouge, jaune, blanche
et feuille vert foncé ou clair,
cardons, betteraves, choux de
Saint-Saens, choux décoratifs,
courgette de Nice, tomates
cerises, aneth…
Surtout, évitez d’associer
ensemble 3 couleurs primaires.
En respectant ces règles, vous
serez gagnant à tous les coups.
Jean-Claude Segonnes, Saint-
Denis, ville verte, ville fleurie
Pleyel Visite du maire et des élus dans le quartiervendredi
6avril. Le parcours est le suivant :
16 h 30, devant le groupe scolaire Anatole-France,
boulevard de la Libération. 17 h, angle boulevards
Ornano et Anatole-France. 17 h 30 angle
Finot et Ornano. 18 h square du Landy.
GÉRALD ROSSI
D.R.
Dealers
arrêtés
Lundi 26mars, la police
nationale a appréhendé
six personnes dans le cadre
d’une enquête de plusieurs
semaines sur du trafic de
cannabis. Les dealers
opéraient rue Fontaine.
À l’issue de la garde à vue,
trois d’entre eux, dont un
mineur de moins de 15 ans,
ont été laissés libres sous
contrôle judiciaire. Les
autres, plus impliqués,
sont détenus jusqu’à leur
procès, prévu pour le mois
de mai. Les perquisitions
ont permis de saisir
7 200euros, ainsi que 200
barrettes de résine de
cannabis et une centaine
de sachets d’herbe. L’un
des organisateurs avait
déjà été condamné dans
une affaire de stupéfiants.
Anciens
de Blériot
Au mois de juin, le groupe
scolaire Blériot (plus
connu sous le nom de
groupe scolaire Marville)
fêtera ses 80 ans. « Nous
sommes à la recherche
d’habitants qui auraient
fait leur scolarité à Blériot
depuis 1932, date d’inauguration
du groupe scolaire
qui s’appelait alors le
groupe scolaire de la Mutualité»,
nous écrit le
directeur. Tout témoignage
écrit, oral et mieux encore
avec des photos de classe
serait le bienvenu pour
réaliser une exposition.
Contact M.Bouissonnié au
01 83 72 21 41. Adresse :
5, passage des Écoles.
Conseil
municipal
La prochaine séance
du conseil municipal aura
lieu le jeudi 12 avril
à 19 h en mairie, place
Victor-Hugo. Les séances
sont transmises en direct
sur le site Internet :
http://ville-saint-denis.fr
Noms
de femmes
À l’initiative de
la mission Droits
des femmes, la Ville
lance une consultation
pour attribuer
à cinq nouvelles
rues du quartier
Gare des noms
de femmes.
Une liste de vingt
personnalités
politiques et artistiques
est proposée
au choix des
Dionysiens qui
pourront, du
11avril au 12mai,
glisser leur bulletin
dans l’une des
urnes disposées
dans une quinzaine
d’établissements
publics.
18 h 15 fin de la visite au 218, rue du Landy,
avec présentation par l’Atelier Soucheyre du programme
de logements Symphonie Résidence.
Conseil communautaire Prochaine
séance publique le mardi 10avril à 19 h 30,
à Plaine commune, 21, avenue Jules-Rimet.
Tendance. Depuis
cinq ans, la Française
des jeux a vu son chiffre
d’affaires grimper
en Seine-Saint-Denis.
Petit tour de quelques
débits de tabac
et rencontre avec
les accros aux jeux.
Au Royal Club, avenue du
Président-Wilson, près du pont
de Soissons, « on vend plus de
jeux d’argent que de clopes». Stéphanie,
qui travaille à la caisse,
est catégorique. Les tiercés et les
tirages de Rapido s’enchaînent
sur les deux télévisions de la
salle. Beaucoup de clients sont
debout et fixent les écrans en tenant
fermement leurs tickets.
Un panneau rappelle qu’un
joueur a empoché un peu plus
de 28 000 euros en pariant sur le
bon cheval. Stéphanie se souvient
du jour où le gros lot est
tombé : « Le gagnant a été très
discret, les gens n’aiment pas trop
afficher leurs gains… »
Sidibé a 62 ans, il joue deux à
trois fois par semaine « depuis
toujours » et uniquement « aux
chevaux ». Même s’il n’a jamais
rien remporté, il continue
pour, peut-être un jour, décrocher
le bon tirage. Pour lui, les
véritables gagnants du système
sont les propriétaires de
bar. Avec la généralisation des
jeux en direct, la clientèle reste
sur place ce qui gonfle les
ventes de consommation.
« Les gens jouent
pour s’en sortir »
Pour Jocelyne, qui tient La
Montjoie près de l’église de la
Plaine, c’est plutôt les achats
de cigarettes qui sont en berne.
Pour elle, « l’interdiction de fumer
dans les lieux publics est
responsable, mais la hausse du
prix du paquet maintient les revenus
issus du tabac ». Ici aussi,
les joueurs sont nombreux.
John, 44 ans, tente sa chance
plusieurs fois par semaine et
dépense entre 6 et 10 euros. Il
joue « à tout, mais [son] plus
N°910 DU 4 AU 10AVRIL 2012
ACTUALITÉS
Les jeux « grattent »
les clopes
L’espace consacré à la vente de jeux et de tabac au Khédive, en face de la mairie.
YANN MAMBERT
Art floral Le prochain cours d’art floral,
organisé par Saint-Denis ville verte, ville fleurie,
aura lieu le mercredi 11 avril de 18 h 30 à 20 h
au 40, rue de la Boulangerie.
Renseignements : http://sites.google.com/site/
artfloraldesaintdenis/
L’est de l’Île-de-France
(Seine-Saint-Denis,
Seine-et-Marne, Val-de-
Marne, une partie de
Paris et de l’Essonne)
pèse pour environ
un dixième du chiffre
d’affaires global
de la société FDJ.
3
gros gain, c’est 900 euros au
tiercé ».
Les ventes de jeux d’argent ne
sont pas réparties également
dans la ville. Au Khédive, en face
de la mairie, il n’y a pas de tirage
de PMU ou de Loto en direct.
Derrière sa caisse, Christine
constate néanmoins une augmentation
« même si les blondes
restent le plus gros des ventes ».
Selon elle, « les gens jouent pour
s’en sortir, les quartiers populaires
sont le cœur de cible». C’est
à ce moment que Ridge achète
pour 10 euros de tickets en tous
genres. À 18 ans, il joue déjà régulièrement.
Un de ses amis a
gagné 500 000 euros, de quoi
faire des envieux…
Les résultats affichés par la
Française des jeux (FDJ) sont
sans appel. Son chiffre d’affaires
est en augmentation de près de
12 % à 1,2 milliard d’euros depuis
2007 pour l’est de l’Île-de-
France. Cette zone comprenant
la Seine-et-Marne, le Val-de-
Marne, la Seine-Saint-Denis,
une partie de Paris ainsi qu’une
partie de l’Essonne pèse pour
environ un dixième du chiffre
d’affaires global de la société. Il
faut rappeler que le marché
hexagonal est le deuxième mondial
derrière l’Italie. La FDJ mise
sur l’originalité pour conquérir
encore plus de joueurs et s’appuie
sur l’actualité. Les Jeux
Olympiques de Londres seront
le thème d’un nouveau ticket
disponible à partir du 10 mai.
Baptiste Garcin (stagiaire)
YANN MAMBERT