Rapport JD avec annexes.pdf - Société Zoologique de Genève

1.4. Ecologie
Régime alimentaire
Le Murin de Natterer se nourrit d’araignées, de mouches, parfois de bousiers, de papillons de
nuit, de chenilles et de perce-oreilles. De son vol lent, il chasse à faible hauteur, à la nuit
tombée, et peut faire du sur-place. Ses ailes étroites lui permettent de chasser dans des
espaces restreints. Spécialiste de la forêt, il recherche des diptères à proximité de l'eau (mares,
ruisseaux). D'autres proies (des araignées) suggèrent que l'espèce chasse parfois au sol, ou
capture ses proies directement sur le feuillage. Le vespertilion de Natterer peut également
capturer ses proies en effleurant le sol et, si nécessaire, compléter son approche en courant.
Reproduction et cycle
Les colonies rassemblent au printemps entre 20 et 80 femelles. Les femelles mettent bas fin
juin un seul petit. Leur mobilité importante entraîne parfois des changements de gîtes fréquents
(une à deux fois par semaine). Les animaux rejoignent leur gîte d'hibernation à partir d'octobre.
Des rassemblements nuptiaux de plusieurs dizaines d’individus sont observés en septembre et
octobre.
Dynamique des populations
Inconnue
2. Historique et situation actuelle de l’espèce
Pour toutes les espèces, on ne peut pour l’instant pas émettre d’historique exhaustif et
représentatif. Cette phase en est à l’acquisition des connaissances et à la compilation des
données dans le cadre de l’Atlas des Chiroptères du bassin genevois qui devrait paraître en
2008.
2.1. Evaluation du niveau des connaissances actuelles
Ecologie
Fonctionnement des
populations
Menaces
Mesures de
conservation
Bonne Moyenne Mauvaise Nulle
2.2. Évolution des populations
En Europe
Dans l'état actuel des connaissances, il est très difficile d'émettre une analyse fiable de
l'évolution des populations en Europe.
En France
Dans l'état actuel des connaissances, il est très difficile d'émettre une analyse fiable de
l'évolution des populations en France.
Dans le bassin genevois
Le Murin de Natterer a des affinités forestières marquées bien qu’il puisse occuper des gîtes et
fréquenter des milieux de nature plus variée. Il n’était jusqu’alors connu que d’après 3 données
à Genève (Chêne-Bourg 1997, Pont de Bouringes 2001 et Versoix 2006). En 2007, il a été
capturé aux Feuillets (1 juvénile) et détecté en 6 autres localités du massif. Il est fréquent dans
le Jura, mais peu répandu en basse altitude.
2.3. Responsabilité de la région pour la conservation de l’espèce
Canton de Genève : forte
Bassin genevois : moyenne
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