Rapport JD avec annexes.pdf - Société Zoologique de Genève

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Figure 9: carte de répartition de l'espèce sur les massifs prospectés 3. Autres espèces d’intérêt présentes dans le même habitat Barbastelle (Barbastella barbastellus) Murin de Natterer (Myotis nattereri) Grand Murin (Myotis myotis) Noctule commune (Nyctalus noctula) Murin de Bechstein (Myotis bechsteini) 4. Suivi, évaluation et révision de la fiche espèce Des suivis télémétriques pour trouver les sites de reproduction sont essentiels pour la sauvegarde de sites particuliers dans les massifs. Davantage de pointages au détecteur devraient pouvoir préciser les mouvements des animaux sur ces massifs et affiner les connaissances sur ses terrains de chasse, particuliers aux massifs prospectés. L’Atlas des Chiroptères devrait pouvoir compiler les données et préciser la connaissance des dynamiques des populations dans le bassin genevois. 46
La Barbastelle Fiche espèce – Programme Interreg IIIa Inventaire des Chiroptères Octobre 2007 (Barbastellus barbastellus, SCHREBER 1774) 1. Informations générales sur l’espèce 1.1. Statut de l’espèce Statut réglementaire • Protection nationale Statut scientifique • UICN • Liste européenne • Liste nationale • Liste régionale • Liste départementale Autres statuts • Convention de Berne • Directive Habitat • Réseau Emeraude 1.2. Répartition géographique France Suisse Oui EN Vulnérable Vulnérable - - Annexe II Annexe II, Annexe IV oui Oui E En danger d'extinction - - Annexe II La Barbastelle est présente dans une grande partie de l’Europe, du Portugal au Caucase, et du sud de la Suède à la Grèce, mais aussi au Maroc et dans les îles Canaries. 1.3. Habitats/Milieux Espèce typique des régions boisées de plaine et de montagne (jusqu'à 2000m). Elle préfère très nettement les forêts mixtes âgées (sup. ou égales à 100 ans) à strates buissonnantes, dont elle exploite les lisières extérieures (y compris la cime des arbres) et les couloirs intérieurs (les chemins forestiers). Résistante au froid (elle accepte les températures négatives), elle affectionne particulièrement les gîtes dans les arbres (fentes et écorces décollées). On trouve les colonies les plus importantes dans les bâtiments, pourvu qu'ils présentent des espaces étroits. Il lui arrive d'aller dans des grottes ou des caves pour passer l'hiver. Elle peut faire 300 km entre ses gîtes de reproduction et les sites d'hivernage. Oui 47
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