Copie de compte-rendu conseil école 17 février 2012 - Olivet

Ecole Maternelle du Val
536 Rue d’Ivoy
45160 OLIVET
tél. : 02 38 66 50 90
Compte rendu du conseil d’école du 17/02/2012
Etaient présents : Mme TAUPIN, directrice, Mmes ZINCK, RIFFLET, TANG
enseignantes, Mmes BLOCHAT, FELDER, LE ROUZIC, BERNARDO,
FERREYROL, représentantes des parents d’élèves élues, Mr RICHOMME, manager
aux écoles du Val, Mme D’ILLIERS, adjointe au Mairie déléguée à l’Education –
Jeunesse, Mme MOUSSU, DDEN.
QUESTIONS
A LA MAIRIE
Questions posées par les représentants des parents d’élèves .
Suite à votre demande de réflexion autour du regroupement des enfants de
maternelle et d’élémentaire pour l’accueil du matin, nous aurions besoin de
données supplémentaires. Néanmoins, nous ne sommes pas très favorables au
vue des besoins spécifiques des enfants et d’un horaire peu propice à ce type
d’échange.
M. Richomme nous informe qu’en moyenne, vingt parents utilisent l’accueil périscolaire
du matin en maternelle; cela correspond à une fréquentation journalière qui varie de
quatre à onze enfants actuellement. Le taux d’encadrement est de un agent pour douze
enfants. Il précise qu’il y aura toujours deux agents minimum. C’est une obligation.
L’objectif est de mutualiser les moyens avec l’élémentaire et de passer de quatre à trois
agents pour l’ensemble des élèves.
Mme Le Rouzic reprend les inquiétudes des parents quant à l’accompagnement
spécifique que les enfants de maternelle nécessitent.
Mme Felder précise que ce sont à nouveau des lieux différents avec des repères
différents pour de jeunes enfants.
Mme d’Illiers intervient et explique qu’elle préfère dégager du budget sur l’accueil du
matin pour renforcer l’encadrement le midi. Elle propose de faire un essai sur un mois.
M. Richomme rajoute que les enfants de maternelle seront isolés des enfants de
l’élémentaire. Il y aura deux salles distinctes avec un agent qui accompagne les enfants
selon leurs besoins (toilettes notamment). La salle de musique sera aménagée avec des
jouets et des jeux adaptés aux plus jeunes. Il envisage l’achat d’un tapis. Il propose
l’envoi d’un mail et un affichage pour communiquer les changements qui se produiront
au retour des vacances d’hiver. Un bilan est proposé par le biais d’échanges par mails. Il

précise aussi qu’en élémentaire, tous (représentants des parents d’élèves, mairie, équipe
pédagogique) étaient favorables à ce projet lors du conseil d’école.
Sur ce point, les représentants des parents d’élèves de la maternelle présents sont surpris
et prennent note.
Mme Taupin précise : « Avec une salle adaptée, si nous, nous le vivons bien, les enfants
le vivront bien.»
Qu’en est-il de l’encadrement du temps périscolaire du soir ? Un recrutement
avait été évoqué en novembre.
M. Richomme rappelle qu’à midi, il faut compter un agent pour douze enfants. Le soir,
c’est un agent pour 20 enfants. Actuellement, trente enfants en moyenne fréquentent
l’accueil périscolaire après la classe. Le renfort annoncé est arrivé. Une ATSEM et deux
agents s’occupent des enfants jusqu’à 17h00. A partir de 17h, l’agent renfort vient
remplacer l’ATSEM jusqu’à 18h30 les lundis, mardis et jeudis. Les vendredis au vu des
effectifs les besoins sont de deux agents à partir de 17h.
Les représentants de la mairie et l’équipe enseignante rappellent alors que les parents
doivent venir chercher leurs enfants dès que possible.
Equipe enseignante : « La garderie, ce n’est pas un club, ce n’est pas aux enfants de dire
s’ils veulent rester ou pas. Certains enfants précisent que là, ils font de la peinture. Il
faut ramener les parents à leur(s) responsabilité(s). L’inscription à la garderie ne doit pas
répondre au désir des enfants mais au besoin des parents, un besoin qui doit rester
ponctuel. »
La salle de restauration est très bruyante, des solutions ont-elles été étudiées ?
Mme d’Illiers précise qu’avec son équipe, ils vont choisir un mobilier non bruyant. Elle
rappelle que pour les maternelles, la configuration est confortable. Pour les élémentaires,
c’est très bruyant.
Mme. Rifflet intervient : « A partir du moment où il y a un certain nombre d’élèves, il y
a du bruit.»
Mme d’Illiers rappelle qu’un déjeuner avec les parents d’élèves sera organisé deux fois
par an.
Quelles sont les tâches imparties aux ATSEM à partir de 16h30 ?
M. Richomme précise que les tâches diffèrent selon le poste et le temps de travail des
personnes. A 16h30, certaines accompagnent au goûter. Les autres nettoient les classes.
Mme. Taupin : « A 16h30, nous n’avons pas fini. De fait, les ATSEM commencent le
ménage à 16h40, 16h45. C’est très compliqué d’expliquer aux familles qu’il faut quitter
l’école le plus rapidement possible. Même si l’organisation est bien calée, le ménage ne
peut pas se mettre en place s’il reste encore du monde. Il ne faut plus personne dans les

couloirs. Une fois que tous les enfants sont conduits à la garderie, toutes les ATSEM
vont faire le ménage.»
Une réunion de planification des travaux était prévue en janvier ; quels
besoins ont été retenus comme prioritaires au niveau des sanitaires des
enfants ? Quel est le calendrier prévisionnel pour les travaux ?
Mme d’Illiers explique que les travaux ne sont pas au budget 2012. Les tâches simples
non coûteuses comme les cloisons par exemple seront effectuées. La réfection des
toilettes sera planifiée pour 2013.
Mme Taupin : « Nous avons fait des propositions. Ces propositions doivent être étudiées
par la commission technique.»
Lors de la réunion « sécurité aux abords de l’école » vous avez annoncé un
certain nombre de mesures dont la pose d’une indication supplémentaire sur
le panneau de « dépôt minute », qu’en est-il ?
Mme d’Illiers :« Nous avons réfléchi à des hypothèses, nous y travaillons. Dans
d’autres écoles, nous attendons des remontées des parents sur les dispositifs mis en
place. Les différentes actions réfléchies seront mises en place rapidement pour les plus
simples. Pour les plus complexes, cela se mettra en place progressivement. Concernant
les travaux de la rue des Cireries, les directives seront claires quant à la verbalisation des
parents qui se gareront sur les pistes cyclables.»
Mme Taupin intervient quant à la présence d’un véhicule de la mairie stationné
récemment devant la grille au moment des entrées/sorties des enfants.
Mme d’Illiers va reprendre ce point avec les personnes concernées.
Piscine : Pourrions-nous avoir des informations sur la réduction à 2 ateliers
au lieu de 4 déjà pratiqués à la piscine ?
Sur ce point, Mme Taupin demande aux parents d’élèves de préciser le sens de la
question. Elle s’interroge sur sa destination. Si c’est pédagogique, elle doit être adressée
à l’équipe enseignante. Si cela concerne l’aspect matériel du fonctionnement des
ateliers, elle doit être adressée à la mairie.
Les parents d’élèves précisent alors qu’ils ont constaté, lors des accompagnements, que
les quatre ateliers auxquels les enfants avaient participé en moyenne section ne sont pas
mis en place cette année. Ils souhaitent des précisions.
Mme Taupin : « C’est l’enseignante qui choisit et qui utilise ou non le matériel mis à
disposition par la mairie. L’an passé, seule une classe de MS est allée à la piscine une
fois (manque d’accompagnateurs) »

Mme Rifflet : « Il faut toujours deux parents minimum par atelier. Il n’y a jamais eu
quatre ateliers mais trois.»
Mme d’Illiers : « C’est important que les séances aient lieu . C’est obligatoire pour les
grandes sections. L’idée initiale, c’était qu’il y ait au moins 10 séances par classe à
partir de la moyenne section. Nous devons valider les plannings pour chaque rentrée
scolaire en avril . La commune reste prioritaire pour obtenir des créneaux à la rentrée
suivante. »
Mme Taupin : « J’ai fait le tour des personnes agréées. Il nous en manque. C’est de
l’argent engagé gâché pour les séances qui ne peuvent pas avoir lieu.»
Mme d’Illiers ajoute que pour le bus, en prévenant la mairie de l’annulation d’une
séance 48h à l’avance, le coût du transport ne sera pas facturé.
Les parents d’élèves proposent de faire appel à des associations de bénévoles (jeunes
retraités) pour accompagner les enfants et pallier au manque de parents et/ou grands
parents ayant l’agrément piscine.
Mme d’Illiers : « Nous allons essayer de communiquer autrement auprès de tous les
bénévoles mais la mairie ne peut pas tout faire.»
Mme Rifflet : « Mais il y aura toujours besoin de parents.»
Mme Taupin : « Vous parlez de jeunes retraités, mais il faut avoir la forme physique
pour accompagner les enfants.»
Mme Felder : « Il faudrait permettre aux parents qui s’investissent de participer aux
sorties de fin d’année.»
Mme Tang et Mme Rifflet : « Quand nous pouvons, nous le faisons mais en grande
section, cette année, il n’y a pas de besoin. En effet, le nombre d’enfants de grande
section par classe permet des sorties encadrées par l’enseignante et l’ATSEM de la
classe.»
QUESTIO
NS A L’EQUIPE
PEDAGOGIQUE
Aide personnalisée : combien d’enfants sont concernés ? A quel rythme et
comment sont déterminés les domaines d’aide ?
Mme Taupin : « L’aide personnalisée est déterminée en fonction des besoins et selon les
périodes. Cela correspond à ½ heure par jour 2 fois par semaine. L’enseignant et
les parents concernés signent le document précisant les modalités de l’aide. Les enfants
sont contents de venir. Les activités sont différentes de celles de la classe mais avec les
mêmes objectifs. Nous faisons en fonction des disponibilités des parents. Le nombre est
variable selon les périodes. »

Existe-il des jeux violents dans la cours de récréation ?
Mme Taupin : « Non, ce sont des rapports d’enfants. Ils apprennent à vivre ensemble.
Notre regard les arrête dans tous les cas. »
Mme d’Illiers : « Je n’avais pas compris la question dans ce sens. »
Mme Taupin : « Que voulez-vous dire ? »
Les parents d’élèves interviennent et citent à titre d’exemple le jeu de l’écharpe.
Mme Taupin précise que cela ne peut pas avoir lieu car l’école demande que les écharpes
soient adaptées à la taille des enfants. D’autre part, les ficelles sont interdites et le
règlement intérieur de l’école est clair sur ce point, et le personnel de l’école veille à ce
que les écharpes soient à l’intérieur des manteaux.
En lien avec les jeux pendant la récréation, Mme Taupin s’adresse à Mme d’Illiers et
remercie les Services Techniques de la Mairie qui ont réparé tous les vélos.
Comment sont traités les conflits et incidents mineurs qui pourraient en découler
lors des récréations ? Actions éducatives et / ou sanctions ?
Mme Taupin : « Les conflits font partie de la socialisation. Nous sommes dans une école
maternelle. Chaque situation est verbalisée systématiquement. Nous redonnons les règles.
Nous ré expliquons le pourquoi du comment. En ce moment, nous le faisons tous les
jours. Une fois, nous disons, deux fois, nous répétons, trois fois les enfants viennent se
« poser », réfléchir à coté de nous, sur le bord de la fenêtre. Dans ce cas, ils ne terminent
pas la récréation avec leurs camarades. C’est relayé aux parents si cela se reproduit, si
c’est récurrent. Le reste, c’est notre gestion normale. Il y a des étapes ou il faut redire.
C’est le rôle de l’école. Notre action n’est pas toujours relayée par les familles. »
Comment sont traités les faits éventuels signalés par les parents ?
Mme Taupin : « Nous avons besoin d’observer. Nous ne mettons pas en doute les propos
des parents. Nous observons les interactions entre les enfants, et essayons de voir
comment les enfants verbalisent. Nous traitons le problème si il y a un problème ».
Mme Taupin : « Au nom de mon équipe, je pose une question : comment sont traités les
faits éventuels signalés par les enseignants ? …. Nous nous sentons souvent seul(e)s pour
régler certains problèmes éducatifs. Les ATSEM sont parties prenantes à 100%. Nous
réfléchissons ensemble et nous agissons de concert. »
Mme Rifflet : « Nous avons des exigences à l’école. Pour ce qui se passe en dehors, nous
ne pouvons pas intervenir. »
L’organisation des rendez-vous entre les enseignantes et les parents pourrait-elle
être étalée sur trois jours ?
L’équipe enseignante refuse l’étalement.

Mme Rifflet : « Ce jour-là, il faut être très succinct. Dix minutes c’est suffisant, peut être
quinze . S’il y a un problème, nous prenons rendez-vous avec les familles concernées et
nous nous revoyons. »
Mme Taupin : « J’ai expérimenté les quinze minutes et j’ai accumulé quand même un peu
de retard au cours de la soirée ».
Mme Le Rouzic : « C’est dommage dans ce cas que les enfants viennent. Il n’est pas
précisé s’ils doivent ou non être présents. D’autre part, certains parents ont attendu plus
d’une heure avant d’être reçus. Ils s’étaient organisés professionnellement pour être à
l’heure. »
Mme Rifflet : « Il faudra rappeler la nature du rendez-vous (faire un point succinct en
milieu d’année). Nous ne sommes pas fermées. Si les parents ne peuvent pas sur les
créneaux proposés nous pouvons prendre un autre rendez-vous, notamment pour faire un
bilan plus détaillé ou évoquer une difficulté. »
Mme Taupin : « Aller au delà de quinze minutes, non. Ce peut être quinze. Souvent la vie
personnelle déborde beaucoup sur la vie scolaire. Nous pouvons la prendre en compte.
L’école est souvent un creuset pour discuter de la vie personnelle car il n’y a plus de lieux
pour en parler. Souvent, nous sommes dépositaires de problèmes liés à la vie familiale et
nous ne devrions pas l’être. Nous devons rester disponibles pour enseigner correctement.
Nous ne sommes pas là pour régler les problèmes familiaux. »
L’équipe enseignante est d’accord pour passer à 15 minutes d’entretien.
Mme Taupin rajoute qu’il y a toujours des retards et que l’école se doit d’accueillir les
enfants à toute heure dans la journée. Cependant, cela pénalise les enfants retardataires et
le bon fonctionnement des activités.
Projets et sorties scolaires
- Poney en mars et en avril pour les enfants de GS
- Piscine pour la classe GS de Mme Tang et pour les classes de MS de Mmes Rifflet et
Taupin.
- Muséum des Sciences Naturelles pour les enfants de MS
- Ciné maternelles le jour de la rentrée pour les enfants de PS
Les enfants de GS retourneront au musée des Beaux Arts après les vacances de Pâques.
- Bibliothèque en mai : vu l’éloignement de l’école, la mairie a mis à disposition pour
l’année scolaire 2011/2012 trois transports scolaires pour la bibliothèque municipale.
A l’issue du Conseil, Mme Moussu (DDEN) intervient à titre d’information pour rappeler
que le rôle de l’école maternelle n’est pas reconnu par la société. C’est elle qui met en
place les pré requis pour l’apprentissage, celui de la lecture notamment.

Prochain conseil d’école : le 15 juin 2012
La séance est levée à 19h45.
Vu les parents présents.
Compte rendu rédigé par Aline BLOCHAT / DROITECOUR.
Vu par l’équipe enseignante.