documents - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de-Calais)

INTRODUCTION. xxxv
Les nobles comptaient soixante-dix chevaliers et damoiseaux
qui tous déclarèrent adhérer comme, l'avaient fait le roi et les
nobles de France 1 .
Douze villes étaient représentées par leurs consuls ou par des
mandataires spéciaux : Beaucaire, Marvejols, le Puy, Milhau et
d'autres communes moins importantes. Elles se servirent de formules
à peu près semblables, adhérant sous les mêmes conditions
que le roi et les autres cités de France; quelques-unes s'en rapportant
expressément à l'adhésion de la ville de Nimes qui s'était abritée
elle-même derrière l'évêque de Maguelone 2 .
ASSEMBLÉES DE CARCASSONNE.
Le 28 juillet, en même temps que les commissaires royaux
ordonnaient de convoquer les défaillants à Nîmes, ils prescrivaient
d'en appeler un certain nombre à Garcassonne pour
le 11 août.
Divers documents nous révèlent cette citation. Le plus curieux
est celui qui émane du comte de Rodez; aucun ne peint mieux
l'agitation des commissaires royaux et les sentiments très divers
avec lesquels leurs mandements étaient reçus par un des grands
vassaux. Il était à Ginals, près de Saint-Antonin, lorsque le sergent
du roi se présenta devant le cr haut et puissant seigneur Henri,
par la grâce de Dieu, comte de Rodez », et lui remit une lettre de
Pierre Gautier, juge de Rodez. Le comte répondit d'abord au
sergent que maître Pierre Gautier n'était ni sénéchal, ni lieutenant;
puis il ajouta que déjà il avait envoyé à Montpellier auprès
des commissaires deux représentants, qu'il était appelé à Nîmes
pour le 7 août et qu'il avait reçu une convocation à Garcassonne
' Pièce CLXXIII. — 3 Pièces CLXXIV, GLXXV, GLXXVI.