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MESURER & TRACER - FFC - Constructiv

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Fonds de Formation professionnelle de la Construction<br />

ConduCTeurs d’engins de ChanTier<br />

TeChnologie de la ConsTruCTion<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong>


Contexte<br />

AVANt-pRopoS<br />

Il existe bien des ouvrages déjà consacrés aux engins de chantier, mais la plupart sont obsolètes. Le besoin se<br />

fait donc vivement sentir d’un manuel actualisé où sont également envisagées les techniques modernes.<br />

Le ‘Manuel modulaire Conducteurs d’engins de chantier’ a été rédigé à la demande du fvb-ffc <strong>Constructiv</strong><br />

(Fonds de Formation professionnelle de la Construction). Le service Métiers mécanisés (MECA) du ffc a mis sur pied<br />

l’équipe de rédaction en collaboration avec différents opérateurs de formation.<br />

Ce manuel a été rédigé en plusieurs volumes puis subdivisé en modules. La structure et le contenu ont été<br />

adaptés et enrichis des nouvelles techniques du monde de la construction et de la mécanique.<br />

Dans l’ouvrage de référence, texte et illustrations alternent dans toute la mesure du possible. L’information<br />

offerte au lecteur est ainsi plus visuelle.<br />

Afin de coller le mieux possible à la réalité et aux principes d’apprentissage de compétences, les auteurs ont<br />

opté pour une description orientée vers la pratique et complétée d’exercices pratiques appropriés.<br />

Indépendant des formations<br />

Le manuel a été conçu de manière à être accessible à différents groupes-cibles.<br />

Notre objectif est de fournir une formation continue : ainsi, un élève conducteur d’engins, un demandeur<br />

d’emploi dans la construction ou un travailleur d’une entreprise de construction peuvent tous trois utiliser ce<br />

manuel.<br />

Une approche intégrée<br />

Sécurité, santé et environnement sont des thèmes auxquels la rédaction est particulièrement attachée. Il est<br />

extrêmement important que tout conducteur d’engins y consacre l’attention nécessaire tout au long de son<br />

activité. Afin d’en optimaliser l’applicabilité, ces thèmes ont été intégrés autant que possible dans le manuel.<br />

Robert Vertenueil<br />

Président du fvb-ffc <strong>Constructiv</strong><br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

3


© fvb•ffc <strong>Constructiv</strong>, Bruxelles, 2012.<br />

tous droits de reproduction, de traduction<br />

et d’adaptation, sous quelque forme que<br />

ce soit, réservés pour tous les pays.<br />

F018CE - version août 2012.<br />

D/2011/1698/35<br />

4<br />

Contact<br />

Pour adresser vos observations,<br />

questions et suggestions, contactez:<br />

fvb•ffc <strong>Constructiv</strong><br />

Rue Royale 132/5<br />

1000 Bruxelles<br />

tél.: +32 2 210 03 33<br />

Fax: +32 2 210 03 99<br />

Site web: ffc.constructiv.be


SoMMAIRE<br />

1. généraliTés .................................................................7<br />

1.1. Concepts et appellations ...........................................7<br />

1.2. Enregistrer et traiter les données de mesure ..8<br />

2. dresser eT abaisser<br />

des perpendiCulaires ...............................9<br />

2.1. Instruments et matériel pour le tracé<br />

d’angles droits ..................................................................9<br />

2.1.1. Matériel .......................................................................9<br />

2.1.2. Instruments ............................................................11<br />

2.1.3. Méthode 3 – 4 – 5 ...............................................12<br />

2.1.4. Le prisme pentagonal double ........................13<br />

3. le TraCé de lignes droiTes eT<br />

la mesure de longueurs .................15<br />

3.1. Matériel pour mesures de longueurs ..............15<br />

3.1.1. Mètre à ruban - mètre pliant ...........................15<br />

3.1.2. Rubans ......................................................................16<br />

3.1.3. Broches de mesure .............................................17<br />

3.1.4. odomètre ................................................................17<br />

3.1.5. Règle télescopique .............................................18<br />

3.1.6. télémètre électro-optique ...............................18<br />

3.2. tracé de lignes droites ..............................................19<br />

3.2.1. Balisage intermédiaire .......................................19<br />

3.2.2. Balisage progressif ...............................................20<br />

3.2.3. Balisage régressif ..................................................20<br />

3.2.4. décrochage latéral ...............................................21<br />

3.2.5. intersection de 2 droites ...................................22<br />

3.3. Mesures de longueurs ..............................................23<br />

3.4. Incertitude des mesures ..........................................25<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

4. mesure d’un Terrain<br />

de peTiTes dimensions ...........................27<br />

4.1. Activités de terrain ......................................................27<br />

4.2. Détermination de la superficie ...........................29<br />

5. l’implanTaTion d’un bâTimenT<br />

de peTiTes dimensions ...........................33<br />

5.1. passerelles .........................................................................34<br />

5.2. Chaises d’implantation .............................................35<br />

6. TraCé d’arCs de CerCle ........................37<br />

6.1. parties d’un cercle .......................................................37<br />

6.2. la méthode 1/4 de flèche .......................................38<br />

6.3. le curvigraphe ................................................................39<br />

7. CaraCTérisTiques Communes<br />

des appareils Topographiques ..41<br />

7.1. Le pied ................................................................................41<br />

7.2. L’appareil ...........................................................................42<br />

8. le niveau ........................................................................43<br />

8.1. A quoi sert un niveau ?.............................................44<br />

9. l’appareil laser ..................................................47<br />

9.1. généralités .......................................................................47<br />

9.2. Classification des appareils laser ........................48<br />

9.3. types d’appareils laser ..............................................49<br />

9.3.1. laser à rayon invisible .........................................50<br />

9.3.2. utilisation du récepteur .....................................52<br />

9.3.3. laser à rayon visible .............................................55<br />

9.3.4. laser à deux lignes et autres ............................58<br />

5


1. généraliTés<br />

1.1. Concepts et appellations<br />

1. GénéRAliTéS<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

Topographie (littéralement) = description d’un lieu<br />

(en langage courant = arpentage)<br />

Il s’agit d’un travail dont la tâche principale consiste à<br />

mesurer des terrains (terrains à construire) et à les reporter<br />

sur un plan.<br />

A partir du plan, nous devons pouvoir tracer tous les<br />

éléments sur le terrain.<br />

La topographie consiste essentiellement en une série de<br />

mesures :<br />

• mesures de longueurs : mesures destinées à déterminer<br />

les distances exactes (mesure horizontale)<br />

• mesures de hauteurs : détermination de la hauteur ou<br />

calcul de dénivelés<br />

• mesures d’angles : lire avec le plus de précision possible<br />

(suivre la division angulaire = 360°)<br />

Géodésie = mesure de la surface d’une partie de la terre,<br />

en vue d’établir des cartes<br />

La géodésie est toutefois beaucoup plus complexe que la<br />

topographie car elle doit tenir compte de la forme de la terre.<br />

En topographie, nous ne devons pas tenir compte de la<br />

courbure de la terre parce que nous travaillons sur des<br />

surfaces relativement petites. Celles-ci ne peuvent pas<br />

dépasser 50 km x 50 km. Dès lors, nous pouvons considérer<br />

le terrain comme plat, ce qui est beaucoup plus facile.<br />

7


8<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

1. GénéRAliTéS<br />

1.2. Enregistrer et traiter les données de mesure<br />

• Il est très important de noter les données clairement et<br />

avec précision. Elles n’en seront que plus faciles à traiter.<br />

Travail ordonné = moins de recherches !!!<br />

• pour établir un plan, il faut que toutes les données soient<br />

disponibles ou, le cas échéant, qu’il soit possible de les<br />

retrouver.<br />

• pour cartographier un terrain, un certain nombre de<br />

données doivent être recueillies :<br />

• niveau de base, niveau culminant, échelle de la carte<br />

• Il faut toujours utiliser le bon matériel de mesure et<br />

travailler avec la précision requise. Des choix erronés<br />

peuvent engendrer des erreurs ou se traduire par un excès<br />

de travail.<br />

• Veillez à mesurer toutes les dimensions.<br />

Exemples de calculs d’échelle<br />

Exemple 1 :<br />

Dimension Echelle Réalité<br />

1 cm 1/20 20 cm = 0,20 m<br />

1 cm 1/50 50 cm = 0,50 m<br />

1 cm 1/100 100 cm = 1 m<br />

1 cm 1/1000 1.000 cm = 10 m<br />

Exemple 2 :<br />

Dimension Echelle Réalité<br />

10 cm 1/20 10 cm x 20 = 200 cm = 2 m<br />

2 cm 1/50 2 cm x 50 = 100 cm = 1 m<br />

15 cm 1/100 15 cm x 100 = 1.500 cm = 15 m<br />

22 cm 1/1000 22 cm x 1.000 = 22.000 cm = 220 m


2. DRESSER ET ABAiSSER DES pERpEnDiCUlAiRES<br />

2. dresser eT abaisser<br />

des perpendiCulaires<br />

2.1. Instruments et matériel pour le tracé d’angles droits<br />

2.1.1. Matériel<br />

Jalons<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

Il s’agit de bâtons peints en rouge et blanc, de 2 mètres de<br />

long et munis d’une pointe afin d’en faciliter le placement<br />

dans le sol.<br />

une condition absolue est que les jalons soient toujours bien<br />

droits. Des jalons déformés provoquent des erreurs. Les jalons<br />

doivent également être toujours placés verticalement. (le<br />

contrôle s’effectue à l’aide d’un niveau pour jalon)<br />

Les zones blanches et rouges ont une largeur de 50 cm.<br />

Elles sont utilisées pour rendre les points de mesure visibles<br />

sur le terrain. Les jalons restent en place pendant la journée<br />

où ils sont nécessaires.<br />

Attention<br />

Les jalons non utilisés sont placés en oblique pour éviter<br />

toute confusion.<br />

9


Attention<br />

10<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

n’enlevez jamais les piquets !!!<br />

Faites également attention à ne pas<br />

renverser de piquets avec l’excavatrice.<br />

2. DRESSER ET ABAiSSER DES pERpEnDiCUlAiRES<br />

Porte-jalon<br />

S’il est impossible d’enfoncer le jalon dans le sol, par<br />

exemple parce que les points de mesure tombent sur le<br />

trottoir, ou parce que l’on travaille en rue, on utilise un portejalon<br />

pour maintenir les jalons verticalement.<br />

Il s’agit d’un trépied muni à son extrémité supérieure d’une<br />

pince dans lequel le jalon peut être glissé. De cette manière, il<br />

est possible de placer rapidement un jalon. (verticalement)<br />

Niveau pour jalon<br />

un niveau pour jalon est fixé à l’extrémité d’une arête d’un<br />

morceau de profilé en L.<br />

un niveau pour jalon peut aussi être un bloc de bois entaillé<br />

sur toute sa longueur.<br />

une nivelle sphérique fonctionne de la même manière que la<br />

nivelle d’un niveau.<br />

on utilise un niveau pour jalon afin de placer les jalons<br />

verticalement. Avec un niveau pour jalon, on obtient toujours<br />

une vue de la verticalité en deux directions.<br />

La bulle de la nivelle sphérique doit toujours réagir.<br />

Piquets<br />

Ceux-ci sont ensuite positionnés à la place des jalons<br />

et peuvent rester plus longtemps en place. Ce sont<br />

généralement de petits poteaux en bois à tête colorée<br />

(visibilité) qui sont enfoncés dans le sol.<br />

Les piquets peuvent également être en fer (fer à béton) ; dans<br />

ce cas, la bonne hauteur est indiquée par un ruban adhésif.


2. DRESSER ET ABAiSSER DES pERpEnDiCUlAiRES<br />

2.1.2. Instruments<br />

Il arrive souvent que l’on doive dresser une perpendiculaire<br />

sur une ligne de mesure donnée, ou abaisser une<br />

perpendiculaire depuis un point sur la ligne de mesure.<br />

pour dresser une perpendiculaire, on procède de la<br />

manière suivante :<br />

• placer un jalon aux points A et B<br />

• au point C, nous devons dresser une perpendiculaire à la<br />

ligne de mesure AB<br />

• placement d’un jalon au point D, au bon endroit<br />

D ?<br />

A B<br />

C<br />

pour abaisser une perpendiculaire, on procède de la<br />

manière suivante :<br />

• jalon au point A et jalon au point B<br />

• à partir d’un jalon au point D (sur le terrain), nous devons<br />

abaisser une perpendiculaire et déterminer le pied C.<br />

• placement d’un jalon au point C<br />

D<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

A B<br />

C ?<br />

11


12<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

2. DRESSER ET ABAiSSER DES pERpEnDiCUlAiRES<br />

2.1.3. Méthode 3 – 4 – 5<br />

une méthode très simple est la méthode 3 – 4 – 5, qui ne<br />

demande que quelques jalons et un mètre à ruban.<br />

La mesure est basée sur le théorème de pythagore dans un<br />

triangle rectangle.<br />

Nous obtenons la figure suivante :<br />

3<br />

Cette méthode peut aussi être utilisée pour des multiples de<br />

ces valeurs.<br />

Exemples:<br />

4<br />

• côté 1 = 9 m et côté 2 = 12 m.<br />

Calculez le 3ème côté<br />

5<br />

solution côté 3 = 15 m<br />

• côté 1 = 6 m et côté 2 = ?<br />

côté oblique = 10 m<br />

solution côté 2 = 8 m<br />

Essayez toujours de prendre des longueurs les plus grandes<br />

possibles !


2. DRESSER ET ABAiSSER DES pERpEnDiCUlAiRES<br />

2.1.4. Le prisme pentagonal double<br />

Cet appareil est monté sur une canne télescopique et est<br />

utilisé pour tracer des angles droits.<br />

Le prisme pentagonal double est formé de 2 prismes<br />

pentagonaux. Chacun d’eux est constitué d’un pentagone en<br />

verre dont 2 côtés présentent une surface réfléchissante.<br />

Vue antérieure :<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

A B<br />

Comment placer à présent un jalon perpendiculairement<br />

à la ligne de mesure ?<br />

Il faut regarder simultanément DAnS et A TRAVERS le prisme<br />

C<br />

13


14<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

Image erronée Image correcte<br />

2. DRESSER ET ABAiSSER DES pERpEnDiCUlAiRES<br />

Méthode pour dresser une perpendiculaire<br />

• placer un jalon aux points A et B<br />

• prendre un prisme avec canne et se positionner au point<br />

C, qui est donc situé sur la ligne AB<br />

• placer la canne perpendiculairement à l’aide d’un niveau<br />

pour jalon et la fixer à l’aide d’un porte-jalon<br />

• faire signe à l’autre personne de placer un jalon au point D.<br />

• Le jalon est placé de telle manière que toutes les images<br />

soient alignées dans le prisme<br />

Méthode pour abaisser une perpendiculaire<br />

D<br />

A B<br />

C<br />

D<br />

A B<br />

C<br />

• placer un jalon aux points A et B<br />

• placer un jalon au point D sur le terrain<br />

• soulever manuellement la canne avec prisme en tenant ce<br />

dernier verticalement<br />

• avancer et reculer jusqu’à ce que les jalons A et B soient<br />

alignés dans les prismes<br />

• sans modifier l’image, se déplacer vers la gauche et vers la<br />

droite jusqu’à ce que tous les jalons soient alignés dans les<br />

prismes et fenêtres.


3. lE TRACé DE liGnES DRoiTES ET<br />

lA MESURE DE lonGUEURS<br />

3. le TraCé de lignes droiTes eT<br />

la mesure de longueurs<br />

Lorsqu’il faut mesurer une longueur, il est très important d’utiliser le bon matériel de mesure. La manière de<br />

mesurer la longueur est-elle aussi très importante.<br />

Dans la plupart des cas, on mesurera les distances horizontales et verticales.<br />

Sur un terrain en pente, c’est donc la distance diagonale qu’il faut mesurer, par exemple pour calculer le<br />

nombre de mètres carrés de klinkers.<br />

3.1. Matériel pour mesures de longueurs<br />

3.1.1. Mètre à ruban - mètre pliant<br />

Ces mètres s’utiliseront surtout pour mesurer des longueurs<br />

limitées. pour des longueurs plus importantes, ils sont<br />

déconseillés parce qu’ils permettent très difficilement<br />

d’effectuer des mesures sur une ligne.<br />

indications sur le mètre :<br />

• longueur du mètre : 2 m<br />

• classe du mètre : III<br />

• marque d’étalonnage : 50 N / 20 °C<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

15


16<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

3. lE TRACé DE liGnES DRoiTES ET<br />

lA MESURE DE lonGUEURS<br />

3.1.2. Rubans<br />

Ces mètres sont utilisés pour mesurer de plus grandes<br />

distances et existent donc en longueurs de 10, 20, 30 et 50<br />

mètres.<br />

Ils sont faits en :<br />

• acier à ressorts : plus précis, mais cassant lorsqu’on le plie -<br />

formation de rouille<br />

• toile : très extensible, solide<br />

• Meywalon : solide, ne rouille pas, non extensible<br />

Les subdivisions sont en centimètres.<br />

Le ruban doit être étalonné, à une température et à une<br />

tension données.<br />

Attention lors de l’utilisation d’un mètre à ruban :<br />

• tenir le mètre horizontal pendant la mesure<br />

• bien tendre pendant la mesure<br />

• ne pas laisser fléchir<br />

Ne pas oublier non plus que le zéro du mètre doit toujours<br />

être le début de la mesure !!!<br />

Avant de commencer à mesurer, bien contrôler le zéro du<br />

mètre.<br />

Les mesures doivent se faire horizontalement. Lorsque la<br />

mesure doit se faire sur un terrain en pente, il faut toujours<br />

tenir le mètre à plat (horizontal), donc à distance du sol. Ceci<br />

permet aussi de mesurer la distance la plus courte.<br />

pour mesurer cette distance, nous procédons de la manière<br />

suivante :<br />

• nous mesurons la longueur en 2 parties : AC + CB<br />

• pendant la mesure, déplacer de haut en bas le mètre<br />

ruban, à l’horizontale, et lire la mesure la plus courte.<br />

(mesurer entre les jalons A et C).


3. lE TRACé DE liGnES DRoiTES ET<br />

lA MESURE DE lonGUEURS<br />

3.1.3. Broches de mesure<br />

Il s’agit de petites tiges en fer de 4 à 5 mm de diamètre et de<br />

30 cm de longueur.<br />

taillées en pointe à une extrémité, elles se terminent de<br />

l’autre par un anneau. on les utilise comme repères lorsque<br />

le ruban doit être déplacé plusieurs fois. Sur un terrain revêtu,<br />

on peut utiliser de la craie.<br />

3.1.4. odomètre<br />

La mesure suit les ondulations du terrain et est donc<br />

moins précise. on l’utilise surtout pour les mesures qui<br />

ne demandent pas de grande précision. L’odomètre peut<br />

mesurer des distances jusqu’à 10 km ;<br />

avantages de l’odomètre :<br />

• effectuer des mesures sur terrain en pente<br />

• mesurer seul et rapidement<br />

• mesurer des courbes (précision !!!)<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

inconvénients de l’odomètre :<br />

• ne permet pas de mesure horizontale<br />

• impossibilité de partir d’un mur et de terminer contre un<br />

mur<br />

• difficulté à mesurer droit !!!<br />

17


18<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

Affichage : 1,848 m distance entre 2 murs<br />

3. lE TRACé DE liGnES DRoiTES ET<br />

lA MESURE DE lonGUEURS<br />

3.1.5. Règle télescopique<br />

Cette latte télescopique est un appareil utile pour mesurer<br />

seul des distances jusqu’à 10 mètres.<br />

Elle est munie d’un petit niveau qui permet de toujours<br />

mesurer horizontalement et verticalement.<br />

Attention à bien déployer la latte !!!!!!<br />

3.1.6. télémètre électro-optique<br />

Ces appareils permettent, à l’aide d’un rayon invisible ou<br />

d’un rayon laser, de mesurer très précisément une longue<br />

distance.<br />

Les arpenteurs utilisent de plus en plus la station totale pour<br />

mesurer de grandes distances.<br />

De petits télémètres laser peuvent également être utilisés<br />

pour prendre des mesures intérieures.<br />

Exemple d’affichage d’un télémètre à rayon laser.


3.2. tracé de lignes droites<br />

3. lE TRACé DE liGnES DRoiTES ET<br />

lA MESURE DE lonGUEURS<br />

3.2.1. Balisage intermédiaire<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

une ligne droite est définie par ses extrémités, indiquées ci-dessous par les points A et B.<br />

Il est parfois nécessaire de diviser une longueur AB en<br />

un certain nombre de sections plus petites parce que les<br />

extrémités sont trop éloignées les unes des autres.<br />

Si l’on mesurait la longueur AB, des erreurs se produiraient<br />

parce qu’il est impossible de toujours placer le mètre à ruban<br />

en ligne droite pour effectuer la mesure.<br />

La méthode est la suivante :<br />

• la 1ère personne se tient derrière le jalon A, à environ 3<br />

mètres<br />

• la 2ème personne place un jalon entre A et B selon les<br />

indications de la 1ère personne<br />

• attention : si plusieurs jalons doivent être posés, il faut<br />

d’abord poser le jalon en D puis le jalon en C.<br />

• Dans le cas contraire, le 1er jalon perturbera l’image du<br />

2ème jalon. plus le jalon est proche, plus épaisse est son<br />

image.<br />

A titre de contrôle, on peut répéter l’observation depuis<br />

l’autre côté.<br />

19


20<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

3. lE TRACé DE liGnES DRoiTES ET<br />

lA MESURE DE lonGUEURS<br />

3.2.2. Balisage progressif<br />

Méthode utilisée pour prolonger un segment de droite AB.<br />

Elle n’est pas très précise et demande également la présence<br />

de 2 personnes.<br />

La méthode est la suivante :<br />

• la 1ère personne se tient derrière le jalon A et fait signe de<br />

placer en jalon au point C, donc derrière le jalon B<br />

• si un autre jalon doit être posé derrière C, la 1ère personne<br />

se déplace d’un jalon et vient donc devant le jalon B. La<br />

2ème personne pose alors, sur les indications de la 1ère<br />

personne, un jalon au point D<br />

• le procédé se poursuit ainsi d’un jalon à l’autre, d’où le<br />

nom de balisage progressif<br />

A titre de contrôle, on peut répéter le processus en direction<br />

opposée.<br />

3.2.3. Balisage régressif<br />

une autre façon de prolonger un segment de droite AB est<br />

le balisage régressif. Cette méthode est plus précise que le<br />

balisage progressif et peut être exécutée par une personne<br />

seule. Elle demandera toutefois un peu plus de temps.<br />

La méthode est la suivante :<br />

• la personne pose devant elle un jalon C, situé dans<br />

la ligne AB<br />

• pour le jalon suivant, elle continue à reculer et pose le<br />

jalon au point D, dans l’alignement du jalon C et du jalon A<br />

• le balisage se poursuit ainsi, en marche arrière


3. lE TRACé DE liGnES DRoiTES ET<br />

lA MESURE DE lonGUEURS<br />

3.2.4. décrochage latéral<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

Il est parfois impossible d’ajouter de nouveaux jalons entre<br />

2 jalons existants. Normalement, on utilise pour ce faire un<br />

balisage intermédiaire. Mais lorsque, par exemple, les deux<br />

points A et B sont un angle d’un bâtiment, cette méthode est<br />

inutilisable parce qu’il est impossible de se poster derrière les<br />

points A et B. La solution consiste à se déporter latéralement.<br />

La méthode est la suivante :<br />

• poser un jalon quelconque d du côte de B, et un jalon c du<br />

côté de A<br />

• poser ensuite un nouveau jalon c’ entre A et d (balisage<br />

intermédiaire)<br />

• de c’, observer le point B et déplacer d en d’<br />

• de d’, observer le point A et déplacer c’ en c”<br />

• continuer ainsi jusqu’à ce que les jalons A, C, D et B soient<br />

alignés<br />

21


22<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

Exemple : décrochage latéral par dessus une<br />

digue ou un talus<br />

3. lE TRACé DE liGnES DRoiTES ET<br />

lA MESURE DE lonGUEURS<br />

Remarques :<br />

pour effectuer cette mesure le plus rapidement possible, il<br />

faut poser les jalons C et D<br />

• approximativement sur la ligne AB<br />

• poser le jalon D du côté de B<br />

Cette méthode peut s’utiliser également pour représenter<br />

une ligne droite entre 2 points A et B séparés par un obstacle<br />

tel qu’une digue ou un talus.<br />

3.2.5. intersection de 2 droites<br />

pour déterminer l’intersection de 2 droites, il est conseillé de<br />

travailler à 3. Deux personnes se tiennent chacune derrière<br />

un jalon d’une droite, ici A et C. Elles font signe à la 3ème<br />

personne qui se tient au milieu. La 3ème personne va donc<br />

effectuer un balisage intermédiaire pour les deux droites.<br />

Lorsque l’on est seul ou à 2, il existe néanmoins une façon<br />

simple de déterminer l’intersection.<br />

pour ce faire, il faut prolonger chaque ligne par balisage<br />

régressif (seul). on obtient ainsi à partir du milieu 2 jalons de<br />

chaque côté pour chercher l’intersection.


3.3. Mesures de longueurs<br />

pour les mesures sur terrain en pente,<br />

récapitulons ce que nous avons déjà vu.<br />

3. lE TRACé DE liGnES DRoiTES ET<br />

lA MESURE DE lonGUEURS<br />

Les mesures en terrain plat ne poseront généralement aucun<br />

problème.<br />

Le seul problème que l’on puisse avoir, c’est que le ruban<br />

soit trop court pour la distance à mesurer. Dans ce cas, on<br />

utilisera des broches de mesure. Il faut bien tenir compte du<br />

nombre de broches dont on dispose au début et qui restent<br />

à la fin.<br />

Il peut arriver également qu’un obstacle vienne rendre la<br />

mesure compliquée.<br />

Exemple 1:<br />

un étang se situe entre les points A et D.<br />

Quelle est la longueur A D ?<br />

B1<br />

A B<br />

B2<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

• Nous élevons des perpendiculaires aux points B et C. Nous<br />

obtenons ainsi les lignes B1 C1 et B2 C2.<br />

• Ces lignes sont situées en dehors de l’étang et peuvent<br />

donc être mesurées. pour la longueur correcte de BC, nous<br />

prenons la moyenne de B1C1 et de B2C2.<br />

• Nous mesurons ensuite la longueur AB et la longueur CD.<br />

• La longueur totale AD = longueur AB + longueur BC +<br />

longueur CD<br />

C1<br />

C<br />

C2<br />

D<br />

23


24<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

3. lE TRACé DE liGnES DRoiTES ET<br />

lA MESURE DE lonGUEURS<br />

Exemple 2:<br />

une maison fait obstacle<br />

A B<br />

C<br />

Du point A, nous abaissons une perpendiculaire sur la ligne B ;<br />

nous obtenons ainsi le point C.<br />

Nous mesurons ensuite la longueur AC et la longueur BC.<br />

Le théorème de pythagore nous permet de calculer la<br />

longueur AB.<br />

Exemple 3:<br />

une rivière passe entre les points A et B.<br />

A<br />

B D<br />

C E<br />

Nous prolongeons la ligne AB jusqu’au point C. Au point C,<br />

nous dressons une perpendiculaire jusqu’au point E.<br />

Au point B, dresser une perpendiculaire ; intersection avec<br />

l’autre ligne ; nous obtenons ainsi le point D.<br />

Les 2 triangles sont semblables : triangle ABD et triangle ACE.<br />

AB BD<br />

---- = ---------- AB = BC x ( BD/CE - BD)<br />

BC CE - BD


3.4. Incertitude des mesures<br />

3. lE TRACé DE liGnES DRoiTES ET<br />

lA MESURE DE lonGUEURS<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

toutes les mesures ne doivent pas nécessairement être faites<br />

avec la même précision.<br />

pour chaque mesure, nous veillons à ce que :<br />

• les jalons soient verticaux (niveau pour jalon)<br />

• le ruban soit bien tendu<br />

• le ruban soit toujours aligné<br />

• le zéro du ruban corresponde au début de la mesure<br />

Nous devons également intégrer un contrôle à chaque<br />

mesure, par exemple en répétant la mesure dans le sens<br />

opposé.<br />

La différence de longueur ne peut pas dépasser 2 à 3 cm sur<br />

une distance de 100 mètres.<br />

25


4. mesure d’un Terrain<br />

de peTiTes dimensions<br />

Lorsque l’on mesure un terrain, ce peut être pour en connaître la forme exacte et/ou en déterminer la taille<br />

(superficie). un plan peut ensuite être dressé, sur lequel le projet peut être établi. par la suite, ce projet devra être<br />

tracé sur le terrain.<br />

4.1. Activités de terrain<br />

périmètre = 15 m + 20 m + 25 m + 20 m<br />

= 80 m<br />

périmètre = 18 m + 20 m + 26 m + 16 m<br />

= 80 m<br />

4. MESURE D’Un TERRAin DE pETiTES DiMEnSionS<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

• La première chose à faire sur un terrain est d’en mesurer le<br />

périmètre.<br />

Cette mesure pourra ensuite être utilisée comme contrôle.<br />

En règle générale, la mesure du seul périmètre n’est pas<br />

suffisante. prenons en pour preuve les figures ci-contre.<br />

• Nous allons ensuite mesurer les diagonales. Nous<br />

obtenons ainsi des triangles, dont nous savons qu’ils sont<br />

indéformables. Si les diagonales sont identiques, nous<br />

savons que le terrain a des angles droits.<br />

• Si le terrain à une forme bizarre, nous devrons mesurer<br />

chaque point à l’aide d’une ligne de mesure. De chaque<br />

sommet des angles du terrain, nous abaissons une<br />

perpendiculaire sur cette ligne de mesure. Nous obtenons<br />

ainsi 2 dimensions : 1 mesurée le long de la ligne de<br />

mesure et 1 mesurée le long de la perpendiculaire.<br />

• on peut choisir l’endroit où prendre une ligne de mesure,<br />

mais il est conseillé de la prendre la plus longue possible,<br />

ou idéalement sur la totalité du terrain. Il est alors possible<br />

d’abaisser le plus de points possibles sur la ligne de<br />

mesure.<br />

27


28<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

4.1. Activités de terrain<br />

4. MESURE D’Un TERRAin DE pETiTES DiMEnSionS<br />

Exemple:<br />

Calcul : fixer les coordonnées des sommets<br />

des angles<br />

point 1 : (0 , 0)<br />

point 2 : ( - 24,8 , 15,3)<br />

point 3 : (0, 63,2)<br />

point 4 : (25,3 , 57,1)<br />

point 5 : (26,1 , 29,6)


4. MESURE D’Un TERRAin DE pETiTES DiMEnSionS<br />

4.2. Détermination de la superficie<br />

Les mesures effectuées sur le terrain doivent nous permettre<br />

d’en calculer la superficie.<br />

pour ce faire, nous divisons le terrain en figures connues dont<br />

nous pouvons calculer la superficie à l’aide de formules. Nous<br />

additionnons ces superficies pour obtenir la superficie totale.<br />

Rappelons brièvement les formules de ces figures :<br />

Carré: superficie = z x z = z²<br />

z<br />

Rectangle: superficie = l x h<br />

l<br />

Trapèze: superficie = (b + B) / 2 x h<br />

Triangle: superficie = (l x h) / 2<br />

l<br />

b<br />

B<br />

z<br />

Cercle: superficie = (π x D²) / 4 = π x R x R<br />

h<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

h<br />

h<br />

D<br />

29


30<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

4. MESURE D’Un TERRAin DE pETiTES DiMEnSionS<br />

Reprenons à présent l’exercice 1 précédent :<br />

Reprenons à présent l’exercice 1 précédent :<br />

Superficie 1 : (24,8 x 15,3) /2 = 189,72 m²<br />

Superficie 2 : (24,8 x (63,2 – 15,3)) /2 = 593,96 m²<br />

Superficie 3 : (26,1 x 29,6) /2 = 386,28 m²<br />

Superficie 4 : ((25,3 + 26,1) x (57,1 – 29,6)) /2 = (51,4 x 27,5)/2<br />

= 706,75 m²<br />

Superficie 5 : (25,3 x (63,2 – 57,1)) /2 = 77,165 m²<br />

superficie totale exercice 1 = 1953,88 m²<br />

Calcul exercice 2 :<br />

Superficie 1 = 22,03 x 10 / 2 = 110,15 m²<br />

Superficie 2 = ((25,33 + 22,03) x (21,35 – 10))/2<br />

= (47,36 x 11,35)/2 = 268,77 m²<br />

Superficie 3 = ((25,33 + 18,51) x (36,22 – 21,35))/2<br />

= (43,84 x 14,87)/2 = 325,95 m²<br />

Superficie 4 = ((19,40 + 18,51) x (45,96 – 36,22))/2<br />

= (37,91 x 9,74)/2 = 184,62 m²<br />

Superficie 5 = ((19,40 x (54,07 – 45,96))/2 = 78,67 m²<br />

Superficie 6 = ((7,85 x (54,07 – 22,44))/2 = 124,15 m²<br />

Superficie 7 = (7,85 x 22,44)/2 = 88,07 m²<br />

superficie totale exercice 2 = 1 180,38 m²


4. MESURE D’Un TERRAin DE pETiTES DiMEnSionS<br />

Calcul exercice 3 :<br />

Superficie 1 = (19,98 x 33,33)/2 = 332,97 m²<br />

Superficie 2 = ((33,33 + 36,82) x (64,21 – 19,98))/2<br />

= (70,15 x 44,23 )/2 = 1551,37 m²<br />

Superficie 3 = 36,82 x (92,45 – 64,21)/2 = 519,90 m²<br />

Superficie 4 = 28,66 x (92,45 – 50,78)/2 = 597,13 m²<br />

Superficie 5 = ((28,66 + 23,75) x (50,78 – 20,12))/2<br />

= (52,41 x 30,66)/2 = 803,45 m²<br />

Superficie 6 = (20,12 x 23,75)/2 = 238,93 m²<br />

superficie totale exercice 3 = 4 043,75<br />

Calcul exercice 4 :<br />

Superficie 1 = (30,14 x 48,54)/2 = 731,50 m²<br />

Superficie 2 = ((30,14 + 18,2) x (66 – 48,54))/2<br />

= (48,34 x 17,46 )/2 = 422 m²<br />

Superficie 3 = ((24,5 + 18,2) x (81,45 – 66))/2<br />

= (42,7 x 15,45 )/2 = 329,86 m²<br />

Superficie 4 = 24,5 x (99 – 81,45)/2 = 214,99 m²<br />

Superficie 5 = 57,16 x (99 – 33)/2 = 1 886,28 m²<br />

Superficie 6 = (57,16 x 33)/2 = 943,14 m²<br />

Superficie 7 = (π x 66²)/ 8 = 1710,60 m²<br />

superficie totale exercice 4 = 6 238,37 m²<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

31


32<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

4. MESURE D’Un TERRAin DE pETiTES DiMEnSionS<br />

Calcul exercice 5 :<br />

(-) = déduire superficie ; se trouve en dehors de la figure<br />

Superficie 1 = ( 13,50 x 7,35)/2 = 49,61 m² (-)<br />

Superficie 2 = (6,83 x 25,06)/2 = 85,58 m²<br />

Superficie 3 = ((6,83 x (47,15 – 25,06))/2 = 75,44 m²<br />

Superficie 4 = ((2,78 x ( 51,35 – 47,15))/2 = 5,84 m² (-)<br />

Superficie 5 = (2,78 x (73,85 – 51,35))/2 = 31,28 m² (-)<br />

Superficie 6 = ((28,82 x (97,74 – 75,66))/2 = 318,17 m²<br />

Superficie 7 = ((19,98 x (97,74 – 72,21))/2 = 255,04 m²<br />

Superficie 8 = ((25,32 + 19,98) x (72,21 – 16,69))/2<br />

= 1257,53 m²<br />

Superficie 9 = ((25,32 x (16,69 – 7,35))/2 = 118,24 m²<br />

Superficie 10 = ((28,82 + 13,50) x 75,66)/2 = 1600,97 m²<br />

superficie totale exercice 5 = 3 624,24 m²


5. l’implanTaTion d’un bâTimenT<br />

de peTiTes dimensions<br />

pour tracer un bâtiment sur le terrain, nous procéderons en fait de la manière inverse. Nous dressons 1<br />

perpendiculaire ou plus et utilisons les diagonales comme contrôle (perpendicularité)<br />

Il est très important, pour le tracé d’un bâtiment sur le terrain, de savoir où commencer le tracé.<br />

L’illustration ci-dessous est un exemple de plan d’implantation, c’est-à-dire d’un plan sur lequelle plan de masse<br />

est indiqué en regard des limites parcellaires.<br />

on y retrouve un certain nombre de lignes importantes à partir desquelles les dimensions sont données :<br />

• limite parcellaire : ligne de séparation : ligne entre 2 parcelles (portions de terrain à bâtir) Cette limite est<br />

généralement indiquée par des bornes surmontées d’un + ou d’un o. (croix médiane = limite)<br />

• Alignement : ligne de séparation entre le domaine privé et le domaine public.<br />

• Front de bâtisse : ligne de la parcelle à partir de laquelle on peut commencer à bâtir (légalement)<br />

Entre l’alignement et le front de bâtisse se trouve la zone non-aedificandi. Cette zone non constructible doit<br />

être strictement respectée.<br />

• mur mitoyen : mur appartenant en copropriété à 2 habitations accolées. Ce mur est monté de telle manière<br />

que son centre correspond à la limite parcellaire. Ce mur est souvent monté en blocs et sa largeur est donc<br />

de 20 cm.<br />

Dès le moment où le 2ème propriétaire “utilise” le mur, une reprise du mur doit avoir lieu.<br />

Coût = m³ de maçonnerie x prix par m³<br />

5. l’iMplAnTATion D’Un BâTiMEnT<br />

DE pETiTES DiMEnSionS<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

33


une fois tous les points tracés sur le terrain à l’aide de jalons ou de piquets, ils doivent être remplacés par des<br />

repères permanents.<br />

Deux possibilités existent :<br />

34<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

5.1. passerelles<br />

5. inplAnTinG VAn EEn klEin GEBoUw<br />

Sur la planche supérieure sont généralement indiquées 2<br />

mesures : les fondations et les dimensions des murs. Les<br />

mesures sont indiquées par des clous. Sur ces clous sont<br />

ensuite tendus des fils qui permettront de creuser les<br />

fondations. Sur le terrain, on utilise dans ce cas de la chaux<br />

hydraulique pour visualiser les mesures.<br />

Si nous reprenons la parcelle ci-dessus, nous pouvons y<br />

dessiner les passerelles. Les passerelles sont donc placées en<br />

dehors du bâtiment, de manière à ne pas se trouver dans le<br />

chemin lors de l’exécution des travaux.<br />

Sur la figure suivante, dessinez le nombre de passerelles dont<br />

vous avez besoin pour tracer le bâtiment.<br />

De quel autre matériel avez-vous aussi besoin ?<br />

(12 passerelles, clous, marteau de charpentier, marteau lourd,<br />

corde, seau de chaux, mètre à ruban, laser ou niveau)


5.2. Chaises d’implantation<br />

5. inplAnTinG VAn EEn klEin GEBoUw<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

Dans cette méthode, des piquets de bois sont enfoncés dans<br />

le sol et relié par des chaises d’implantation.<br />

Sur ces dernières, nous pouvons indiquer toutes les mesures<br />

dont nous avons besoin ; l’indication se fait de la même<br />

manière : par des clous.<br />

Les chaises d’implantation sont toutes placées à la même<br />

hauteur, généralement 50 cm au-dessus du niveau du sol.<br />

Cette méthode a un grand désavantage : tout étant tracé,<br />

l’accès au puits de construction est difficile.<br />

Solution : laisser une ouverture ou fixer une chaise<br />

d’implantation à l’aide d’étaux.<br />

35


6. TRACé D’ARCS DE CERClE<br />

6. TraCé d’arCs de CerCle<br />

L’objectif est ici de rendre visible une partie d’un cercle. Dans la construction de routes, il s’agit même d’un cercle<br />

de grand à très grand rayon. on comprendra dès lors que le tracé à l’aide d’un piquet et d’une corde n’est pas<br />

une bonne solution dans ce cas. L’arc de cercle se prolongera toujours ici en parties droites (routes). Il faut que<br />

l’évolution de la partie droite en arc de cercle se fasse en souplesse !!!<br />

parallèlement à cette méthode simple, il en existe encore deux autres en topographie : la méthode 1/4 de flèche<br />

et le curvigraphe.<br />

6.1. parties d’un cercle<br />

• arc de cercle : ligne courbe<br />

• point médian M<br />

• Rayon R : distance entre le point médian et l’arc de cercle<br />

• corde k<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

• flèche p : distance entre la corde et le point le plus haut de<br />

l’arc de cercle<br />

37


tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

6.2. la méthode 1/4 de flèche<br />

Attention<br />

Cette méthode ne doit s’utiliser que pour<br />

des rayons supérieurs à 20 m !<br />

38<br />

6. TRACé D’ARCS DE CERClE<br />

Méthode :<br />

• poser le jalon en A et B : ce sont les points d’extrémité des<br />

portions de routes droites et le début de l’arc de cercle<br />

• déterminer le milieu de la corde M<br />

• mesurer la flèche =p1 ou tracer = distance CM<br />

• tracer la nouvelle flèche p2 = (p1)/4 sur la nouvelle corde<br />

= AC et CB<br />

• tracer la nouvelle flèche p3 = (p2)/4 sur la nouvelle corde<br />

= AD et DC ; CE et EB<br />

De quoi avons-nous besoin :<br />

• jalons<br />

• mètre à ruban


6.3. le curvigraphe<br />

Attention<br />

une fois l’angle réglé avec le curvigraphe,<br />

on ne peut plUS tourner le miroir lors du<br />

tracé des points intermédiaires ;<br />

6. TRACé D’ARCS DE CERClE<br />

pour tracer une courbe, on peut également utiliser un<br />

curvigraphe.<br />

C’est un appareil semblable à un prisme pentagonal double,<br />

et est lui aussi monté sur une canne.<br />

Méthode :<br />

1. réglage de l’angle exact<br />

• placer le curvigraphe en t1 (ou t2)<br />

• placer le jalon A (ou B)<br />

• orienter les miroirs de manière à voir A et t2 alignés dans<br />

les miroirs (ou t1 et B)<br />

2. tracé de la courbe<br />

• enlever le curvigraphe et placer un jalon<br />

• se déplacer selon le rayon jusqu’à voir alignées les images<br />

de t1 et t2<br />

• poser la canne = point de l’arc de cercle<br />

Matériel nécessaire :<br />

• jalons<br />

• curvigraphe<br />

• canne ou fil à plomb<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

pour d’autres méthodes de tracé d’arcs de cercles, nous<br />

renvoyons à la série « Comprendre un plan: La rue » du<br />

ffc.<br />

39


7. CaraCTérisTiques Communes<br />

des appareils Topographiques<br />

pour la mesure de hauteurs et de dénivelés, nous utiliserons différents appareils. Ces appareils présentent tous<br />

un certain nombre de similitudes que nous allons présenter ci-après.<br />

7.1. Le pied<br />

7. CARACTéRiSTiqUES CoMMUnES<br />

DES AppAREilS TopoGRAphiqUES<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

Chaque appareil doit être placé sur un pied. Il s’agit d’une<br />

sorte de trépied, possédant trois pieds télescopiques<br />

terminés par une pointe métallique. Celle-ci est enfoncée<br />

dans le sol ou entre les joints des dalles.<br />

pour les travaux sur sol lisse, on peut utiliser un grand triangle<br />

en bois pour poser le pied.<br />

important:<br />

• Lorsque vous saisissez un pied, vérifiez d’abord que les 3<br />

pieds sont attachés. De cette manière, vous pouvez éviter<br />

un certain nombre d’accidents. Donc, avant de ranger un<br />

pied, veillez à ce que les pieds soient repliés.<br />

• Assurez-vous que le trépied soient dressé le plus<br />

solidement possible. Il y aura ainsi moins de risque de<br />

basculement de l’appareil.<br />

• Lors de la mise en place du pied, veillez à positionner<br />

le plateau à l’œil le plus horizontalement possible.<br />

Ceci permettra de réduire le nombre de corrections de<br />

l’appareil par la suite.<br />

• La hauteur du pied dépend de la taille de la personne qui<br />

utilisera l’appareil. La hauteur du pied varie donc sans<br />

cesse et n’est jamais identique deux jours de suite.<br />

• Si vous le souhaitez, vous pouvez utiliser un pied<br />

d’intérieur. Les subdivisions marquées sur le piquet central<br />

vous permettent de replacer l’appareil à la même hauteur.<br />

• attention : dans le cas d’appareils laser, la hauteur doit<br />

être différente de celle d’un laser analogue sur le chantier<br />

voisin.<br />

La figure ci-contre montre la partie inférieure d’un pied : il<br />

faut enfoncer solidement les pieds dans le sol de manière<br />

que l’appareil ne risque pas de basculer pendant la mesure.<br />

41


42<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

7.2. L’appareil<br />

7. CARACTéRiSTiqUES CoMMUnES<br />

DES AppAREilS TopoGRAphiqUES<br />

Chaque appareil se fixe sur le pied à l’aide d’un boulon<br />

central. Attention : toujours maintenir l’appareil tant qu’il<br />

n’est pas complètement fixé !!! pour pouvoir visser plus<br />

facilement l’appareil, le basculer légèrement afin de bien voir<br />

le boulon de fixation.<br />

Sous l’appareil se trouvent 3 vis de réglages, ou vis de<br />

pied. Elles permettent de régler l’appareil horizontalement.<br />

pendant ce réglage, vous pouvez observer la nivelle<br />

sphérique. Cela facilite le réglage grossier de l’appareil. En<br />

tournant les vis, nous pouvons faire réagir la bulle (dans le<br />

cercle)<br />

un bon appareil laser ne fonctionnera pas si la bulle de la<br />

nivelle sphérique ne réagit pas !!! Le réglage fin est désormais<br />

assuré par un compensateur. Celui-ci règle automatiquement<br />

l’appareil à l’horizontale.


8. le niveau<br />

8. lE niVEAU<br />

un niveau se compose d’une espèce de lunette. Lorsque<br />

nous regardons dans le viseur, nous voyons, fortement<br />

grossis, un certain nombre de fils croisés, le réticule.<br />

Nous allons maintenant lire une mire à l’aide de ces fils. le<br />

plus important est le fil central. Il constitue la ligne de visée.<br />

La mire que nous utilisons pour lire des hauteurs est<br />

subdivisée en décimètres. Donc, chaque case mesure 10 cm,<br />

et la couleur change tous les mètres.<br />

Exemple:<br />

Lecture supérieure : 0,520m<br />

Fil central : 0,430m<br />

Lecture inférieure : 0,340m<br />

La valeur mesurée est donc = 0,430 m<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

Contrôle : (0,520 + 0,340) /2 = 0,860/2 = 0,430 m<br />

43


44<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

8. lE niVEAU<br />

8.1. A quoi sert un niveau ?<br />

il permet d’une part de mesurer 2 hauteurs et de calculer le<br />

dénivelé entre ces deux points. Nous pouvons ainsi savoir si<br />

un point donné est situé plus haut ou plus bas qu’un autre<br />

point connu.<br />

Quelle est la hauteur du point B ?<br />

pour la mesurer, nous devons mesurer un certain nombre de<br />

hauteurs et calculer le reste.<br />

• La hauteur (niveau) du point A : 33,52 m<br />

• La hauteur de la ligne de visée au point A : 1,834 m<br />

• Le niveau de la ligne de visée au point B : 1,649 m<br />

• Le niveau du point B : 33,52 m + 1,834 m =<br />

35,354 m – 1,649 m = 33,705 m<br />

Quel est dès lors le dénivelé entre les points A et B ?<br />

33,705 m – 33,52 m = +0,185 m<br />

Ceci signifie que le point B est situé 0,185 m plus haut que le<br />

point A. D’où le résultat + 0,185 m.<br />

Hauteur<br />

de A<br />

Valeur de<br />

la mire<br />

en A<br />

Valeur de<br />

la mire<br />

en B<br />

Hauteur<br />

de B<br />

Dénivelé<br />

+ 33,52 m 1,834 m 1,649 m 33,705 m + 0,185 m<br />

+ 0,000 m 2,333 m 1,821 m + 0,512 m + 0,152 m<br />

+ 12,56 m 1,545 m 0,956 m + 13,149 m + 0,589 m<br />

+ 22,48 m 1,378 m 2,110 m + 21,748 m - 0,732 m<br />

+ 325,25 m 3,963 m 1,269 m + 327,944 m + 2,694 m<br />

+ 1789,05 m 2,235 m 2,533 m + 1788,752 m - 0,298 m


8. lE niVEAU<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

il permet d’autre part de reporter une hauteur donnée vers<br />

un autre endroit : un niveau du sol, repère à un mètre, taille<br />

des couches, ...<br />

• niveau du sol = niveau à hauteur du plancher fini. Cette<br />

hauteur s’utilise généralement comme référence et a la<br />

valeur = ......... m. Ce niveau est souvent mesuré sur le seuil<br />

de la porte d’entrée. (ceci permet de comparer la hauteur<br />

avec celle du point le plus haut de la rue)<br />

• repère à un mètre = niveau de hauteur = + 1,0 m. Il s’agit<br />

donc d’une hauteur située à 1 mètre au-dessus du niveau<br />

du sol. on utilise cette hauteur pour éviter de toujours<br />

devoir se mettre à genoux pour déplacer les niveaux.<br />

Méthode :<br />

• régler l’appareil et lire la mesure à hauteur du fil central<br />

pointé sur le point connu. (1,256 m)<br />

• viser l’autre point et maintenir la mire de manière que la<br />

hauteur lue soit la même = 1,256 m<br />

• tracer un trait sous la mire : le niveau est ainsi reporté.<br />

Remarques :<br />

• si aucun niveau de référence n’est fournir, on utilisera le<br />

niveau de l’axe de la route comme niveau de référence.<br />

Il est considéré comme étant de 0,0 m.<br />

• assurez-vous que la mire soit toujours verticale, faute de<br />

quoi les valeurs lues seront incorrectes.<br />

45


9. l’appareil laser<br />

9.1. généralités<br />

9. l’AppAREil lASER<br />

on utilise aujourd’hui de plus en plus d’appareils lasers au<br />

lieu de niveaux.<br />

Il y a un certain nombre de différences :<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

• un laser est toujours fixe : c’est le rayon laser qui effectue<br />

un mouvement rotatif.<br />

• l’opérateur ne regarde pas dans l’appareil ; ce dernier émet<br />

lui-même un rayon laser. Ceci signifie qu’il est possible de<br />

travailler SEuL.<br />

• une source de courant est toutefois nécessaire. Ne pas<br />

oublier de charger l’appareil. La nivelle sphérique est<br />

souvent remplacée par un niveau électronique (= réglage<br />

grossier) + compensateur (= réglage fin).<br />

Les appareils plus chers se règlent automatiquement à<br />

l’horizontale, sinon ils n’émettent aucun rayon.<br />

• Il existe des lasers spéciaux utilisés pour des applications<br />

spécifiques<br />

lasers de canalisation, lasers à pente, systèmes d’indication de<br />

profondeur, ...<br />

47


48<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

9. l’AppAREil lASER<br />

9.2. Classification des appareils laser<br />

Attention<br />

Seuls les appareils laser de classe 1 et<br />

2 sont légalement autorisés comme<br />

appareils de chantier.<br />

Classe 1<br />

Rayon invisible : peu dangereux pour les yeux<br />

n’attire pas le regard en raison de son caractère invisible<br />

Classe 2<br />

Rayonnement visible (puissance < 1 mW)<br />

Le réflexe palpébral est suffisant comme protection (ne pas<br />

fixer le rayon)<br />

Classe 3A<br />

Ne pas regarder directement le rayon (puissance < 5 mW)<br />

une fixation prolongée du rayon provoque la cécité<br />

Classe 3B<br />

Eviter le contact avec l’œil (puissance < 500 mW)<br />

Dangereux pour les yeux<br />

Classe 4<br />

Danger réel pour les yeux et la peau


9.3. types d’appareils laser<br />

Le prix dépend fortement du type de laser. Il est conditionné par :<br />

9. l’AppAREil lASER<br />

Laser diode I Laser diode II<br />

laser à rayon invisible laser à rayon visible<br />

<br />

<br />

Laser rotatif Laser rotatif Laser de ligne<br />

- laser de nivellement - laser d’intérieur - laser de canalisation<br />

- laser à pente -… - laser 2 lignes<br />

- …. - télémètre<br />

• la portée : la distance couverte par l’appareil<br />

• la précision<br />

• l’autonomie<br />

• la plage de travail du compensateur : les appareils moins chers n’ont pas de compensateur<br />

• la possibilité du laser de se caler lui-même à l’horizontale.<br />

un laser à pente est donc plus cher qu’un laser tournant à l’horizontale.<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

<br />

49


50<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

9. l’AppAREil lASER<br />

9.3.1. laser à rayon invisible<br />

Ce laser est toujours un laser rotatif. En d’autres termes : le<br />

rayon laser décrit toujours un plan.<br />

Dans le cas du laser à pente, ce plan sera incliné. Certains<br />

lasers à pente permettent de définir simultanément 2 pentes<br />

(directions X et Y), par exemple pour construire une rue<br />

en pente tout en prévoyant l’évacuation des eaux vers les<br />

égouts.<br />

plus :<br />

• sécurité du rayon laser<br />

• absence de rayon lumineux gênant<br />

Moins :<br />

• le rayon laser étant invisible, il est impossible de réaliser les<br />

mesures sans un accessoire.<br />

Cet accessoire est appelé récepteur.<br />

Comment se présente-t-il ?<br />

1. commutateur marche / arrêt<br />

2. touche de réglage du son<br />

3. sensibilité des touches<br />

La touche de sélection 3 permet de régler<br />

la sensibilité du récepteur.<br />

6. cellules photoélectriques<br />

7. encoche pour tracé de la hauteur<br />

8. sortie sonore


Attention<br />

9. l’AppAREil lASER<br />

réglage fin : jeu de 1 mm seulement, donc à utiliser pour un travail de grande précision,<br />

pour déplacement d’une taille des couches<br />

réglage grossier : jeu de 4 à 6 mm, à utiliser pour un travail de moindre précision, par<br />

exemple pour le creusement de fouilles de fondation.<br />

La sensibilité choisie est toujours affichée à l’écran et peut toujours être modifiée.<br />

L”écran du récepteur affiche également un certain nombre de flèches indiquant la position du<br />

récepteur par rapport au rayon laser.<br />

le récepteur est plus haut que le rayon laser et doit être descendu<br />

le récepteur est plus bas que le rayon laser et doit être remonté<br />

le récepteur est à peu près au même niveau que le rayon laser<br />

le récepteur est exactement au même niveau que le rayon laser<br />

La position du récepteur peut aussi être signalée par un signal sonore.<br />

Celui-ci peut être activé ou désactivé à l’aide de la touche 2 du récepteur.<br />

• récepteur trop haut sons rapides<br />

• récepteur trop bas sons lents<br />

• récepteur au bon niveau son constant<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

• attention à ne pas capter avec votre récepteur un laser d’un autre chantier<br />

• lorsque le rayon laser est hors de la portée du récepteur (soit au-dessus, soit en dessous), l’écran n’affiche<br />

rien !<br />

51


52<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

9.3.2. utilisation du récepteur<br />

Il y a trois manières d’utiliser le récepteur :<br />

9. l’AppAREil lASER<br />

9.3.2.1. à main libre<br />

Ici, des niveaux sont reportés sur des murs ou des colonnes<br />

(profilés)<br />

on utilise pour ce faire l’encoche du récepteur. Il faut donc<br />

tracer soi-même le repère au niveau de l’encoche. Les autres<br />

niveaux peuvent ensuite être calculés.


9. l’AppAREil lASER<br />

9.3.2.2. à l’aide d’une mire<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

Le récepteur est ici vissé sur une mire de manière à fournir<br />

une valeur comme pour un simple nivellement. La fixation<br />

sur la mire se fait généralement à l’aide d’un accessoire qui<br />

se trouve également dans le coffret. Cet accessoire porte<br />

également une ligne repère permettant de lire le bon niveau<br />

sur la mire.<br />

pour les mesures à l’aide d’un appareil laser a été créée une<br />

mire spéciale, la mire flexi.<br />

Cette mire a une double subdivision.<br />

La 1ère partie sert à lire les niveaux. La 2ème partie permet<br />

de lire les dénivelés. La partie rouge indique un dénivelé<br />

vers le bas (négatif), l’autre partie un dénivelé vers le haut<br />

(positif).<br />

En l’absence de ce type de mire, il suffit d’utiliser une mire<br />

classique et de lire ou de mesurer les niveaux à l’aide d’un<br />

mètre pliant.<br />

L’intérêt de fixer le récepteur sur une mire est que ce système<br />

permet d’effectuer des mesures n’importe où, ce qui n’est pas<br />

possible en tenant le récepteur à la main.<br />

53


54<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

9. l’AppAREil lASER<br />

9.3.2.3. fixé à un engin<br />

Si le récepteur est fixé à l’engin, l’opérateur peut travailler<br />

seul. Il suffit de fixer le récepteur à n’importe quel endroit du<br />

balancier et de régler le niveau sur zéro.<br />

Il faut préalablement placer la flèche de l’engin dans une<br />

position donnée. L’opérateur peut alors poursuivre son travail<br />

et contrôler le niveau où et quand il le veut. (des témoins<br />

indiquent si l’on se trouve trop haut ou trop bas). L’objectif<br />

n’est pas de fixer ces témoins en permanence, ils ne servent<br />

que de contrôle.<br />

Attention<br />

• l’appareil laser doit être placé de telle manière que l’on<br />

puisse toujours recevoir des signaux sur le récepteur.<br />

• les témoins allumés ne peuvent servir de contrôle que si<br />

l’on place la flèche de l’engin dans la position qui a servi<br />

au réglage du laser.<br />

Des modèles encore plus perfectionnés permettent même<br />

un pilotage automatique de l’engin : l’opérateur n’a plus<br />

qu’à suivre la bonne direction (bulldozers, niveleuses, lame<br />

niveleuse, etc.)


Remarque:<br />

9. l’AppAREil lASER<br />

9.3.3. laser à rayon visible<br />

Les lasers à rayon visible sont plus dangereux que les lasers<br />

avec rayon invisible.<br />

par contre, ils présentent un certain nombre d’avantages et<br />

de possibilités.<br />

Nous distinguons deux types :<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

Les lasers à pente peuvent accepter une certaine pente. Ces appareils fonctionneront<br />

même si le compensateur est réglé sur une pente.<br />

Il est possible de régler soi-même cette pente, mais l’essentiel est la direction dans<br />

laquelle la pente est tracée.<br />

La direction est indiquée par une flèche. L’appareil doit donc être placé dans cette<br />

direction.. La pente commence dès le placement du laser.<br />

( ----- pas de pente, < laser à pente)<br />

• lasers rotatifs, par exemple lasers d’intérieur<br />

• lasers à rayon fixe : par exemple laser de canalisation,<br />

laser à deux lignes<br />

55


56<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

9. l’AppAREil lASER<br />

9.3.3.1. lasers d’intérieur<br />

Le but principal est de travailler sans récepteur. Le rayon laser<br />

est visible, soit de couleur verte, soit de couleur rouge. Les<br />

mains sont donc libres. Ces lasers s’utilisent également pour<br />

la finition de bâtiments.<br />

La plupart des appareils peuvent également fonctionner sous<br />

n’importe quelle pente (sans compensateur) ou délimiter<br />

un plan vertical. Ils peuvent donc s’utiliser par exemple pour<br />

dresser des cloisons.<br />

pour utiliser cet appareil afin d’indiquer la hauteur d’un<br />

plafond, il faut placer l’appareil à la hauteur du plafond. C’est<br />

ce que permettent de faire des pieds spéciaux pouvant<br />

atteindre une grande hauteur (3,1 m ou 4,25 m). Ces pieds<br />

permettent également de replacer l’appareil à même hauteur<br />

deux jours consécutifs, ce qui n’est pas possible avec un autre<br />

pied.<br />

A cette hauteur, il est conseillé d’utiliser une commande à<br />

distance.


9. l’AppAREil lASER<br />

9.3.3.2. laser pour canalisation<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

Laser à rayon fixe et visible. Il ne comporte aucune partie<br />

rotative.<br />

Cet appareil est utilisé pour poser des canalisations en pente.<br />

Ce laser peut donc être réglé de manière très précise selon<br />

un angle donné (même en % ou °/oo).<br />

on utilise bien entendu aussi le rayon droit pour indiquer la<br />

direction exacte de l’égout.<br />

un laser pour canalisation étant donc toujours utilisé dans<br />

un environnement humide, il doit aussi être parfaitement<br />

étanche.<br />

Ce laser s’utilise donc avec une plaquette de réception. Cette<br />

dernière est placée dans la partie inférieure de la canalisation.<br />

Sur la plaquette figure une mire qui reçoit le rayon du laser<br />

et permet de voir clairement si la canalisation se trouve trop<br />

haut ou trop bas, ou si la direction doit être corrigée.<br />

Chaque fois que l’on pose une canalisation, il faut donc<br />

emporter la plaquette de visée et la poser dans la<br />

canalisation pour contrôle. Attention : la plaquette de visée<br />

doit toujours être parfaitement horizontale pour permettre<br />

d’effectuer le contrôle.<br />

Le laser est généralement installé dans un puits d’inspection,<br />

ou aux endroits où la pente des égouts change. une<br />

commande à distance s’impose également pour cet appareil.<br />

Le rayon de l’appareil commence à clignoter pour indiquer<br />

un changement de la pente, ou un dérèglement de l’appareil.<br />

57


58<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

9. l’AppAREil lASER<br />

9.3.4. laser à deux lignes et autres<br />

Il existe encore nombre de lasers destinés à d’autres<br />

applications, que l’on peut utiliser dans le domaine de la<br />

construction.<br />

En voici quelques exemples.


NotES<br />

noTES<br />

tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

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tEChNoLogIE DE LA CoNStRuCtIoN<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

NotES<br />

noTES


NotES<br />

noTES<br />

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62<br />

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NotES<br />

noTES


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tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation, sous quelque forme que ce soit, réservés pour tous les pays.<br />

63


Manuels Modulaires<br />

ConduCteurs d’engins de Chantier<br />

• Technologie de la construction<br />

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ConduCTeurs d’engins de ChanTier<br />

TeChnologie de la ConsTruCTion<br />

<strong>MESURER</strong> & <strong>TRACER</strong><br />

mesurer & traçer Techniques de terrassement Techniques de terrassement<br />

notions de base perfectionnement<br />

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ConduCTeurs d’engins de ChanTier<br />

TeChnologie de la ConsTruCTion<br />

TECHNIQUES DE<br />

CONSTRUCTION<br />

autres tômes :<br />

• Engins de chantier - pratique<br />

• Engins de chantier<br />

• Connaissance des moteurs<br />

• Techniques appliquées<br />

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ConduCTeurs d’engins de ChanTier<br />

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NoTIoNS DE bASE<br />

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Techniques de Techniques de<br />

construction construction routière<br />

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