Mémoire déposé à la Commission d'étude scientifique, technique ...

L’entreprise privée s’est appropriée le mot développement durable sans toujours en
respecter son intégralité. En foresterie, il faudrait s’assurer que les entreprises
s’approprient à bon escient une certification (ou travaillent réellement dans une
« perspective » de développement durable). La population devrait savoir quel aspect
est le plus laissé pour contre dans le processus de certification (ex. : la maind’œuvre,
…). À cet effet, une échelle de comparaison entre les différents processus de
certification pourrait faciliter une lecture rapide et critique d’une certification.
La norme FSC (Forest Stewardship Council), qui est probablement la meilleure
norme qui existe actuellement dans le monde, est exhaustive sur plusieurs
aspects notamment au niveau de l’Environnement, de la Biodiversité, des Produits et de
la Gestion des opérations. Les 10 Principes et les 56 critères sont déjà établis. De plus, les
quelques 200 indicateurs de la norme boréale permettent d’asseoir, à une même table,
les intervenants : Social, Économique, Autochtone et Écologique. Cette certification a
probablement plus d’avantages que d’autres certifications (SFI, CSA ou ISO).
Finalement, un peu comme la France le fait avec plusieurs de ses produits du terroir,
pourquoi ne pas indiquer sur les différents bois d’œuvre une sorte d’appellation d’origine
contrôlée (AOC) régionale ou locale ou, en d’autres mots, d’où origine les bois (ex :
Bois ouvré au Lac-Saint-Jean). Dans un contexte où la traçabilité des biens
et services est de plus en plus importante, notamment en regard des produits à valeur
ajoutée, cette AOC pourrait donner une information additionnelle « avantageuse » pour
les régions du Québec et pour les clients.
Éléments puisés dans d’autres mémoires
À la lecture de plusieurs mémoires, comme c’est souvent le cas dans notre région,
je joins ma voix aux principaux décideurs de la région quant aux
recommandations dominantes concernant les « sempervirentes » thématiques
de cette consultation à savoir :
Les redevances forestières ;
Le mesurage ;
Le calcul de possibilité ;
Les conditions de travail ;
La gestion par objectifs ;
La certification ;
L’éducation, l’information et
la sensibilisation ;
Le R & D ;
Je transmet également aux principaux décideurs de la région mon appui quant à la
structure organisationnelle et au plan d’action proposés pour parvenir au
consensus régional : la décentralisation / la déconcentration / la
régionalisation de la gestion de la forêt publique. Il y a de fortes chances que
celle(s)-ci soit en réalité une amorce à un projet de société mobilisateur et
créateur de richesses qui accentuerait la valorisation des ressources régionales
autant humaines que naturelles.
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