Télécharger le Format PDF - Alger Hebdo.com

More documents

Recommendations

Info

N° 377 -Du 11 au 17 mai 2013 MANIFESTATIONS PRO-INDEPENDANTISTES DES SAHRAOUIS Le centre RF Kennedy condamne la répression L’organisation non gouvernementale américaine Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l'homme (RF Kennedy Center) a condamné les récentes attaques menées par les forces de sécurité marocaines contre des manifestants sahraouis, réitérant l'impérativité d'un mécanisme permanent onusien de surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental occupé. centre Robert F. Kennedy pour la «Le justice et les droits de l'homme est extrêmement préoccupé par la situation des droits de l'homme au Sahara occidental, marquée par les récentes attaques menées par les forces de sécurité marocaines contre l'intégrité physique et la dignité du peuple sahraoui», a souligné cette ONG. Condamnant ces violations des droits de l'homme par les autorités marocaines, elle a appelé ces dernières à «respecter le droit du peuple sahraoui à la liberté d'expression». Cette nouvelle condamnation du RF Kennedy Center intervient en réaction aux violents actes de répression perpétrés la semaine dernière par les forces marocaines pour disperser les manifestants sahraouis, sortis massivement pour réclamer, pacifiquement, l'autodétermination du peuple sahraoui. A ce propos, l’ONG américaine a observé que depuis l'adoption par le Conseil de sécurité de sa résolution 2099, le 25 avril, prorogeant le mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso), les forces policières marocaines «ont violemment réprimé les manifestations sahraouies». «Les manifestants déployant les drapeaux de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et portant des banderoles condamnant la décision du Conseil de sécurité des Nations unies de ne pas inclure un mandat de surveillance des droits de l'homme au sein de la Minurso, ont été réprimés avec violence», a-t-elle déploré. «Même les femmes et les enfants n'ont pas été épargnés par la brutalité policière», a décrié RF Kennedy Center, précisant que parmi les blessés figurait une femme «qui a fait une fausse couche suite à des coups et blessures infligés par la police marocaine». Pour le directeur des partenaires de RFK Center et ancien secrétaire exécutif de la Commission interaméricaine des droits de l'homme, Santiago Canton, ces actes commis par les forces marocaines viennent encore confirmer «la nécessité d'un mécanisme permanent de l'ONU pour la surveillance et l'établissement de comptes rendus sur les droits de l'homme au Sahara occidental». Il a prévenu qu'en l'absence d'un mandat permanent de l'ONU pour la surveillance de ces droits sur le terrain, ces violations ne manqueront pas de se poursuivre. Par ailleurs, Santiago Canton a rappelé que le gouvernement marocain était tenu de se soumettre aux règles internationales des droits de l'homme qui stipulent «le respect des activités des défenseurs des droits de l'homme et la protection de leur intégrité physique». Or, lors de cette manifestation, les forces de sécurité marocaines ont encerclé la maison où étaient réunis les membres du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'homme (CODE- SA), rapporte encore RF Kennedy Center. En outre, a ajouté la même source, des policiers marocains ont caillassé la demeure du secrétaire général du CODESA, El Arbi Masshoud, et ont endomma- S elon 12 INTERNATIONALE gé, pour la deuxième fois en moins de six mois, le véhicule de la présidente de cette organisation, Mme Aminatou Haidar. Après l'adoption de la dernière résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, RF Kennedy Center avait appelé à mobiliser les entités des Nations unies chargées de la protection des droits de l'homme pour effectuer mensuellement des visites au Sahara occidental occupé aux fins de surveiller le respect des droits de l'homme et d'en faire des comptes rendus périodiques. Inscrit depuis 1964 sur la liste des territoires non autonomes et éligibles à l'application de la résolution 1514 de l'Assemblée générale de l'ONU portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc avec le soutien de la France. Rafik Badri PRECARITE DES FRONTIERES LIBYENNES ET SON IMPACT SUR LA REGION Les préoccupations du Congrès américain le président de la commission des relations étrangères du Sénat américain, M. Robert Menendez, le Congrès américain est très préoccupé par la précarité de la sécurité des frontières de la Libye ainsi que le trafic d'armes et de drogues, affirmant que ces problèmes affectent non seulement la Libye mais toute la région. «Les régions du Maghreb et du Sahel sont d'une importance de plus en plus stratégique pour les Etats-Unis», a fait valoir M. Menendez, mais en estimant que lorsqu'il s'agit de la Libye, la question «la plus essentielle et difficile» est celle de la sécurité. A ce propos, il a cité les cas récents des voitures piégées devant certaines ambassades à Tripoli ainsi que les enlèvements et tentatives d'assassinat commis contre de hauts fonctionnaires libyens par des miliciens qui, selon lui, «opèrent encore en toute impunité». Pour lui, le gouvernement libyen «est dans l'incapacité d'asseoir son contrôle en dehors de Tripoli», alors que «le plus grand défi réside encore dans le désarmement et la réinsertion des ex-combattants». Poursuivant ses remarques, M. Menendez a soutenu que la sécurité des frontières était un «sujet de préoccupation cruciale» ainsi que les trafics d'armes et de drogue qui «menacent de déstabiliser la région». «Ces problèmes affectent non seulement la Libye, mais toute la région», a-t-il insisté tout en rappelant, dans ce sens, les flux des armes en provenance de ce pays qui ont alimenté davantage les conflits existants. En évoquant la porosité des frontières dans la région du Sahel, il a relevé que «les anciens itinéraires de contrebande et les nouvelles voies de ces trafics sillonnent la région». R.B. CONFIRMATION DE LA CONDAMNATION DU JEUNE ISLAM KHOUALED L’instrumentalisation politique d’une banale affaire N ’ayant pas d’arguments à faire valoir pour défendre ses thèses sur la scène internationale, Rabat n’hésite pas à politiser une affaire judiciaire d’un jeune sportif algérien de 15 ans, pour faire pression sur Alger, pensant obtenir un changement de la position algérienne sur le Sahara occidental ou l’ouverture des frontières, fermées depuis 1994. Détenu depuis le 11 février 2013, le jeune rameur algérien Islam Khoualed (15 ans) qui prenait part à un entraînement à Agadir avec l’équipe nationale de voile, est accusé d’«atteinte à la pudeur contre un mineur». Cette affaire judiciaire aurait pu être réglée dans un cadre approprié si la partie marocaine n’avait pas opté pour une autre stratégie consistant à en faire un moyen de pression sur l’Algérie, qui regrette «vivement» la décision de la cour d'appel d’Agadir. Cette dernière a confirmé la condamnation du jeune athlète algérien Khoualed Islam à un an de prison ferme et 400.000 dirhams de dommages et intérêts. Pour rappel, cette sentence a été déjà prononcée, le 19 mars dernier, par le tribunal de première instance d’Agadir. Dans une réaction officielle à cette condamnation, le ministère algérien des Affaires étrangères a indiqué par la voix de son porte-parole, Amar Belani : «Nous regrettons vivement la décision de la chambre criminelle de la cour d'appel d'Agadir qui vient de confirmer une peine aussi lourde à l'encontre du jeune compatriote Khoualed Islam, alors que les éléments du dossier et l'absence de constitution et de caractérisation des faits allégués, laissaient escompter une relaxe». Cette réaction laisse entendre que le dossier contre Islam Khoualed est quasiment vide, d’où l’espoir de la partie algérienne d’une relaxe. Non seulement, il n’en fut rien, mais la sévère peine est confirmée. «Nous sommes profondément déçus par ce jugement et nous avons instruit nos représentations diplomatique et consulaire d'examiner, en étroite coopération avec la défense, toutes les options possibles de libération du jeune Khoualed, allant de la demande de libération anticipée en conformité avec les règles de bonne conduite à la possibilité d'un pourvoi en cassation», a éga- lement souligné Amar Belani. La même source a ajouté : «Dans l'intervalle, nous avons demandé à notre représentation diplomatique à Rabat d'entamer les démarches auprès des autorités marocaines compétentes pour demander le transfert de notre ressortissant vers la ville de Casablanca, afin qu'il puisse être dans la proximité immédiate et sous la protection de notre consulat général établi dans cette ville». Reste à savoir si les autorités marocaines, qui manifestement veulent utiliser cette affaire comme un moyen de pression sur l’Algérie, accéderont à cette requête. En effet, tout indique que la partie marocaine, qui a eu toutes les peines du monde à dissuader les Etats-Unis à retirer leur projet de résolution incluant le contrôle des droits de l’homme par les missions de la Minurso au Sahara occidental le mois dernier, cherche la moindre occasion pour amener l’Algérie à modifier sa position sur ce conflit. C’est également le cas pour la question de la frontière fermée depuis 1994, dont le Maroc veut obtenir la réouverture par tous les moyens. Et pourtant, Alger ne cesse d’appeler Rabat à une rencontre autour d’une table pour discuter de tous les différends entre les deux pays, dont notamment l’affaire des terres agricoles des résidents algériens dans le royaume spoliées par les autorités marocaines en violation des accords bilatéraux et internationaux. Le Maroc s’entête et ne veut que des solutions qui l’arrangent, sans tenir compte des requêtes de la partie algérienne. Il ne fait aucun doute que ce n’est pas demain la veille que les relations algéro-marocaines s’amélioreront, du moins pas tant que le Makhzen s’obstinera à imposer ses vues sans contreparties. R.B.
INTERNATIONALE 13 N° 377 -Du 11 au 17 mai 2013 DEUX GROUPES TERRORISTES TRAQUES A LA FRONTIERE ALGERIENNE L'armée tunisienne s’attaque aux djihadistes Après des escarmouches avec de petits groupes terroristes, l’armée tunisienne se lance dans des opérations d’envergure à la frontière algérienne pour venir à bout de ce fléau qui menace plus que jamais la sécurité et surtout l’économie du pays. L'armée tunisienne traque sur les hauteurs du Jebel Chaambi dans le gouvernorat de Kasserine des terroristes appartenant à la mouvance Al-Qaida. Ces opérations de ratissage interviennent au moment où l'opposition fustige «l’incapacité» du gouvernement à éliminer ces groupes qui ont miné la zone, faisant plusieurs blessés parmi les organes de sécurité. Le président tunisien Moncef Marzouki qui s'est rendu sur le site de Jebel Chaambi a affirmé qu’ «il est du devoir des Tunisiens de soutenir le moral de l'armée et des forces de sécurité qui s'emploient à garantir la stabilité du pays malgré les insuffisances en matériel». Les Tunisiens craignent que «l'incapacité» des forces tunisiennes de démanteler ces groupes terroristes et de déminer la région n'encourage ces groupes à «commettre d'autres attaques» contre les intérêts de ce pays qui lutte pour le rétablissement de la sécurité et la stabilité depuis la chute de l'ancien régime le 14 janvier 2011. Par ailleurs, des sources sécuritaires ont affirmé que les opérations de ratissage se poursuivaient à Jebel Chaambi. Plusieurs abris contenant des couvertures, des correspondances et du matériel pour la fabrication d'explosifs ont été découverts dans la montagne, a fait savoir le porte-parole du ministère de la Défense tunisien, le colonelmajor Mokhtar Ben Nasr qui animait une conférence de presse conjointe avec le porte-parole du ministère de l'Intérieur Mohamed Ali Aroui. Quelque 37 personnes impliquées, de manière directe ou indirecte, dans les événements de Jebel Chaambi ont été arrêtées dont dix au gouvernorat du Kef, a affirmé Mohamed Aroui. De son côté, le chef du mouvement islamiste tunisien Ennahda, Ra- L 'archevêque ched Ghannouchi, a qualifié les tueries commises par des extrémistes armés contre les forces de l'armée tunisienne d’«actes terroristes», affirmant que le «vrai djihad est en Palestine» et non à Chaambi. Le Premier ministre déterminé à éradiquer le terrorisme Quant au Premier ministre tunisien Ali Larayedh, il a assuré devant les députés que le pays allait mieux sur le plan sécuritaire et que les groupes terroristes liés à Al-Qaïda allaient être vaincus. «L'instauration de la sécurité dans le pays progresse (...) mais il y a de petites composantes qui poursuivent l'escalade», a-t-il jugé lors d'une séance plénière à l'Assemblée nationale constituante. «Nous allons poursuivre notre confrontation avec les groupes violents et terroristes (...), démanteler leurs structures et les traduire en justice», a encore déclaré Ali Larayedh, cadre du parti islamiste Ennahda et ancien ministre de l'Intérieur. Selon lui, les heures du groupe jihadiste lié à Al-Qaïda qui est traqué depuis plus d'une semaine sur le mont Chaambi, près de la frontière algérienne, sont comptées. «Le groupe de Chaambi est encerclé et malgré les victimes, les forces de sécurité vont l'empêcher d'atteindre ses buts», a-t-il martelé. Les forces armées pourchassent ce groupe composé, selon les autorités, d'une vingtaine de combattants, mais aucun affrontement direct n'a eu lieu. Seize militaires et gendarmes ont en revanche été blessés, certains très grièvement, par des engins explosifs artisanaux éparpillés sur ce massif monta- gneux escarpé. Alors que les autorités ont admis que deux groupes armés liés à Al-Qaïda se cachaient dans les montagnes, le long de la poreuse frontière avec l'Algérie, les députés de l'opposition ont vivement critiqué Ali Larayedh, lui imputant l'échec de la lutte contre les groupuscules extrémistes lorsqu'il était ministre de l'Intérieur (décembre 2011-mars 2013). «On va arriver à une guerre civile !», lui a lancé Hichem Hosni, un élu indépendant. Samir Bettaïeb, député appartenant au groupe démocrate, a pour sa part dénoncé l'incapacité des autorités à prendre le contrôle de mosquées passées sous la coupe de la mouvance salafiste. «Il y a une absence de politique pour contrôler les mosquées (...), les terroristes de Chaambi peuvent s'y réfugier», a-t-il dénoncé, avant de réclamer que l'armée soit déployée le long des frontières avec l'Algérie et la Libye, des zones où la contrebande et le trafic d'armes sont en plein essor. Ali Larayedh a assuré que «la majorité des dépôts d'armes» de ces groupuscules avaient été confisqués, affirmant par ailleurs qu'en Tunisie «il n'y a pas de réseau de trafic d'armes mais des personnes isolées» qui s'y adonnent. Il y a lieu de signaler que la Tunisie est confrontée depuis la révolution de 2011 à l'essor de groupuscules djihadistes, mais le gouvernement dirigé par Ennahda s'est longtemps efforcé d'y voir des incidents isolés, tels l'attaque de manifestants contre l'ambassade américaine en septembre 2012 et l'assassinat de l'opposant anti-islamiste Chokri Belaïd en février. R. B. AFRIQUE DU SUD Desmond Tutu ne votera plus pour l'ANC anglican sudafricain et prix Nobel de la Paix, Desmond Tutu, a annoncé qu'il ne voterait «plus pour l'ANC», le parti qui a porté Nelson Mandela au pouvoir en Afrique du Sud. «J'ai voté toutes ces années pour l'ANC (Congrès national africain), mais malheureusement je ne pourrais plus voter pour eux vu la manière dont les choses ont tourné», a-t-il déclaré. «L'ANC a été très bien pour conduire la lutte de libération contre l'oppression (...) mais (...) l'unité forgée dans le combat pour la libération ne facilite pas la transition vers un parti politique», a expliqué Mgr Tutu qui a toujours fait entendre sa voix haut et fort contre les injustices et a souvent critiqué le parti au pouvoir ces dernières années. En 2009, il avait menacé de ne pas voter aux élections générales en raison des divisions au sein de l'ANC. Desmond Tutu a également prévenu que l'Afrique du Sud devait se préparer à la mort de Nelson Mandela, après les récents séjours à l'hôpital du président vénéré. «Il a 94 ans, il a vécu des temps rudes, et Dieu a été très bon de nous le laisser toutes ces années. Mais la douleur de sa perte sera trop intense si nous ne commençons pas à nous préparer à cet événement qui peut se produire à tout moment», at-il dit. Le pays serait plus garant de l'héritage de Mandela en appliquant dans la réalité ses idéaux, a-t-il ajouté. «Le meilleur hommage à Mandela serait une démocratie réelle et en marche» en Afrique du Sud, a-t-il estimé. L es APRES LES MENACES D'AQMI D’ATTAQUER LES INTERETS FRANÇAIS Sécurité renforcée dans l’Hexagone mesures de précaution ont été renforcées en France après les menaces d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a indiqué le ministre français de la Défense tout en soulignant que ces menaces ne devaient pas non plus être exagérées. «Toute menace d'Aqmi doit être prise au sérieux», a déclaré Jean- Yves Le Drian, mais «la médiatisation des messages est une arme dont se servent les responsables d'Aqmi pour provoquer l'inquiétude». «Il faut donc être vigilant, mais il ne faut pas non plus exagérer cette déclaration qui intervient à un moment où Aqmi a subi de sérieux revers au Mali», a poursuivi le ministre. «Donc, précaution», a-t-il déclaré. «C'est ce que fait (le ministre de l'Intérieur) Manuel Valls en assurant Vigipirate renforcé en France. C'est ce que nous faisons dans nos ambassades. Laurent Fabius (ministre des Affaires étrangères) a donné des consignes très précises pour assurer la sécurité de nos ambassades, on a vu que c'était nécessaire après ce qui s'est passé en Libye», où l'ambassade de France à Tripoli a été la cible d'un attentat le 24 avril. Selon M. Le Drian, le ministère de la Défense assure pour sa part «une vigilance très précise sur l'ensemble des lieux» où se trouvent les forces françaises. «Nous sommes dans l'après-guerre, mais la guerre n'est pas finie. Nous sommes dans une phase de transition», a-t-il affirmé à propos de la situation au Mali, où les forces françaises poursuivent leurs opérations. Dans une vidéo mise en ligne la semaine écoulée, le chef du Conseil des notables d'Aqmi exhorte les musulmans «dans le monde entier» à «attaquer les intérêts français partout», en raison de «l'agression» dont la France se rend à ses yeux coupable au Mali, car selon lui «depuis le premier jour de l'agression, ils sont devenus des cibles légitimes». «Face à la nouvelle croisade menée par la France et son occupation d'une terre de l'islam, nous vous appelons à la mobilisation (...) et au djihad», affirme Abou Obeida Youssef Al-Annabi, dans ce message daté du 25 avril. Al-Annabi s'en est par ailleurs pris à la France pour avoir légalisé le mariage homosexuel, affirmant qu'elle subirait «le châtiment divin» pour avoir adopté cette «loi de la honte», la qualifiant d'«affront pour l'humanité entière». Le dirigeant d'Aqmi a exhorté les musulmans à mettre en échec les plans du président Hollande qui a, selon lui, «voulu une croisade (au Mali) limitée dans le temps pour éviter à son pays un bourbier comparable à ceux des Américains en Irak et en Afghanistan». «Vous devez, en tant que musulmans, mettre en échec son plan et le pousser vers un conflit ouvert qui épuise l'économie de l'Etat français (et) amoindrit ses ressources», a-t-il ajouté. Le président François Hollande a affirmé que Paris prenait au sérieux ces menaces. «La question de la menace qui est rappelée par Aqmi, nous la prenons au sérieux», a affirmé le chef de l'Etat français lors d'une conférence de presse à l'Elysée au côté du président polonais Bronislaw Komorowski. Il a souligné que malgré les pertes «considérables» infligées à cette organisation au Mali, «la menace terroriste n'a pas disparu». «Nous considérons donc qu'il nous faut poursuivre l'intervention au Mali pendant le temps nécessaire, - même s'il y a une réduction de notre présence - et maintenir une vigilance autour du Mali pour continuer à lutter contre le terrorisme», a ajouté François Hollande. L'opération lancée par la France en janvier a permis la reprise des principales villes du nord du Mali aux groupes islamistes liés à Al-Qaïda. Elle a porté des coups durs à Aqmi, dont l'un des principaux chefs, l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, a été tué fin février dans le nord du pays. Aqmi continue cependant de détenir en otages six ressortissants français et avait annoncé le 19 avril qu'il gardait ouverte la porte des négociations avec la France à leur sujet. Les groupes islamistes armés, dont les installations et les bases dans le nord du pays ont été détruites, ont perdu la capacité de conduire des opérations coordonnées, mais sont encore en état de mener des actions de harcèlement contre les forces maliennes et les soldats français. R.B.
Page 1 and 2: Hebdomadaire d’informations gén
Page 3 and 4: A LA UNE LES NOUVELLES FACULTES DE
Page 5 and 6: S ANTE GREVE DANS LE SECTEUR DE LA
Page 7 and 8: PROXIMITE 7 N° 377 -Du 11 au 17 ma
Page 9: C ULTURE «UNE VIE PARTAGEE AVEC ME
Page 13: Hebdomadaire d’informations gén

Télécharger le Format PDF - Alger Hebdo.com

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?