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PROXIMITE 7<br />

N° 377 -Du 11 au 17 mai 2013<br />

LES AUTORITES LOCALES VEULENT DYNAMISER LA VIE NOCTURNE<br />

Bain de lumière pour<br />

la capita<strong>le</strong><br />

La wilaya d’<strong>Alger</strong> a pris<br />

récemment des mesures<br />

visant à instaurer une<br />

dynamique dans la vie<br />

nocturne, en imposant<br />

notamment aux cafés<br />

l’installation du réseau<br />

wifi et à rester ouverts<br />

tard dans la nuit.<br />

L’ouverture des sal<strong>le</strong>s<br />

de cinéma durant la nuit<br />

et la disponibilité des<br />

moyens de transport col<strong>le</strong>ctif<br />

peuvent<br />

éga<strong>le</strong>ment contribuer à<br />

la réalisation de cet<br />

objectif, longtemps<br />

attendu par<br />

<strong>le</strong>s Algérois.<br />

Toutefois, <strong>le</strong>s défaillances<br />

en termes d’éclairage public<br />

au niveau de plusieurs<br />

quartiers d’<strong>Alger</strong>-Centre<br />

mais aussi dans d’autres <strong>com</strong>munes<br />

risquent d’hypothéquer<br />

cette ambition, sachant que <strong>le</strong> citoyen<br />

ne peut s’aventurer à gagner<br />

<strong>le</strong> centre-vil<strong>le</strong> dans l’obscurité.<br />

S’il est vrai que <strong>le</strong>s espaces<br />

dédiés à la vie nocturne sont suffisamment<br />

éclairés, <strong>le</strong> réseau<br />

d’éclairage public au niveau des<br />

autres quartiers de la capita<strong>le</strong> nécessite<br />

des travaux de réfection<br />

urgents.<br />

Plusieurs opérations ont été annoncées,<br />

ces cinq dernières années,<br />

concernant ce «chantier»,<br />

mais <strong>le</strong>s travaux avancent, il faut<br />

<strong>le</strong> dire,assez <strong>le</strong>ntement, ce qui irrite<br />

<strong>le</strong>s riverains et <strong>le</strong>s dissuade<br />

d’effectuer des virées nocturnes.<br />

«Pour al<strong>le</strong>r de la rue de la Lyre<br />

vers la rue Larbi-Ben-M’hidi, il<br />

faut «s’armer» d’une torche é<strong>le</strong>ctrique<br />

dans certains endroits. De<br />

la rue Ferhat-Boussaâd (ex-<br />

Meissonnier) à la place du 1 er -<br />

Mai, c’est la même chose. Là, on<br />

est, pourtant, au cœur d’<strong>Alger</strong> !<br />

Comment vou<strong>le</strong>z-vous que la vie<br />

nocturne s’anime dans ces conditions<br />

? Pourquoi <strong>le</strong>s autorités loca<strong>le</strong>s<br />

n’ont-el<strong>le</strong>s pas procédé à la<br />

réfection de l’éclairage avant de<br />

se lancer dans une tel<strong>le</strong> opération?<br />

C’est, vraiment, mettre la<br />

charrue avant <strong>le</strong>s bœufs», nous<br />

disent un certain nombre de citoyens<br />

interrogés sur <strong>le</strong> sujet.<br />

Dans plusieurs quartiers, <strong>le</strong>s gens<br />

s’empressent de rentrer chez eux<br />

dès <strong>le</strong> coucher du so<strong>le</strong>il, car l’obscurité<br />

est vite maîtresse des lieux.<br />

Si au cœur même d’<strong>Alger</strong>, la situation<br />

est aussi déplorab<strong>le</strong>, que<br />

dire alors de ce qui est vécu dans<br />

<strong>le</strong>s cités ? A Bab Ezzouar, Bordj<br />

El Kiffan, Dar El Beida, Eucalyptus,<br />

Saoula, Douéra, pour ne citer<br />

que ces <strong>com</strong>munes, <strong>le</strong>s citoyens<br />

ne cessent de revendiquer la réfection<br />

ou l’installation du réseau<br />

d’éclairage public. Pratiquement,<br />

aucune cité n’est épargnée par ce<br />

problème. «A moins que <strong>le</strong>s autorités<br />

ne veuil<strong>le</strong>nt instaurer une vie<br />

nocturne que pour <strong>le</strong>s habitants<br />

des rues Didouche-Mourad, Lar-<br />

bi-Ben-M’hidi et Mohamed V !<br />

Car, même si on sort de chez nous<br />

un peu tôt, il nous est diffici<strong>le</strong> de<br />

rejoindre nos domici<strong>le</strong>s dans la<br />

sérénité. Les responsab<strong>le</strong>s doivent<br />

aussi se pencher sérieusement<br />

sur cette question et dans <strong>le</strong>s<br />

meil<strong>le</strong>urs délais», soulignent des<br />

citoyens de différentes cités, appelant<br />

notamment à «la nécessité<br />

de permettre à tous <strong>le</strong>s Algérois<br />

de profiter des nouvel<strong>le</strong>s mesures<br />

et non pas seu<strong>le</strong>ment à une poignée<br />

d’entre eux ".<br />

L’obscurité, une aubaine pour<br />

<strong>le</strong>s voyous !<br />

«Nous n’oserons jamais sortir de<br />

chez nous la nuit, tant que tous <strong>le</strong>s<br />

quartiers et <strong>le</strong>s routes menant<br />

vers <strong>le</strong> centre-vil<strong>le</strong> ne seront pas<br />

éclairés. On ne va quand même<br />

pas risquer nos vies pour al<strong>le</strong>r<br />

voir un spectac<strong>le</strong> ou un film au cinéma<br />

! Déjà, maintenant celui ou<br />

cel<strong>le</strong> qui, pour une raison ou une<br />

autre, rentre tard chez lui, tombe<br />

<strong>le</strong> plus souvent nez à nez avec des<br />

voyous qui l’agressent et lui vo<strong>le</strong>nt<br />

tout ce qui est en sa possession»,<br />

s’accordent à dire des habitants<br />

des quartiers de Soustara,<br />

Belcourt et Hussein Dey.<br />

Le fléau des agressions à l’arme<br />

blanche ne cesse, en effet, de<br />

prendre des proportions alarmantes<br />

au niveau de la capita<strong>le</strong> et<br />

l’obscurité constitue <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur<br />

allié de ces voyous qui écument<br />

<strong>le</strong>s différents quartiers. D’ail<strong>le</strong>urs,<br />

la destruction des lampadaires<br />

est, ajoutent nos interlocuteurs,<br />

<strong>le</strong> fait de ces délinquants<br />

pour qu’ils puissent <strong>com</strong>mettre<br />

<strong>le</strong>urs méfaits et s’éloigner des<br />

lieux en toute quiétude. Les responsab<strong>le</strong>s<br />

de l’Entreprise de réalisation<br />

et de maintenance de<br />

l’éclairage public d’<strong>Alger</strong><br />

(ERMA) ont, à maintes reprises,<br />

déclaré que ces dégradations<br />

portent un grave préjudice financier<br />

à <strong>le</strong>ur société et influe négativement<br />

sur l’avancement de ses<br />

projets. «Parfois, on remplace<br />

des lampadaires plusieurs fois<br />

par mois. Alors qu’on s’apprête à<br />

se déplacer vers un autre quar-<br />

tier, on se rend <strong>com</strong>pte qu’une<br />

grande partie du travail réalisé<br />

est annihilée. Il nous est impossib<strong>le</strong><br />

d’avancer dans ces conditions»,<br />

affirme un employé de<br />

l’ERMA.<br />

«<strong>Alger</strong> est actuel<strong>le</strong>ment une vil<strong>le</strong><br />

morte durant la nuit, c’est une<br />

réalité. Cela ne veut pas dire que<br />

<strong>le</strong>s Algérois n’aiment pas sortir <strong>le</strong><br />

soir, al<strong>le</strong>r voir un film ou un spectac<strong>le</strong><br />

ou encore prendre l’air tout<br />

simp<strong>le</strong>ment. Non, ils restent chez<br />

eux parce qu’ils craignent pour<br />

<strong>le</strong>ur intégrité physique, pour <strong>le</strong>ur<br />

vie même.Tant qu’il y aura ce problème<br />

d’éclairage public, ce n’est<br />

pas une décision des autorités qui<br />

changera quoi que ce soit», explique<br />

Aâmi Omar, septuagénaire,<br />

se rappelant avec nostalgie et<br />

un pincement au cœur de «la<br />

grande ambiance» qui régnait<br />

dans <strong>le</strong>s rues d’<strong>Alger</strong> la nuit durant<br />

<strong>le</strong>s années 1970 et <strong>le</strong> début<br />

des années 1980.<br />

Un énorme défi à re<strong>le</strong>ver…<br />

La vétusté du réseau d’éclairage<br />

public de la capita<strong>le</strong> nécessite <strong>le</strong><br />

déploiement de gros moyens pour<br />

<strong>le</strong> rénover convenab<strong>le</strong>ment. Les<br />

nouvel<strong>le</strong>s cités construites ces<br />

dernières années ont besoin, el<strong>le</strong>s<br />

aussi, de réseaux performants, ce<br />

qui met <strong>le</strong>s autorités loca<strong>le</strong>s devant<br />

un grand défi à re<strong>le</strong>ver afin<br />

de sortir la capita<strong>le</strong> de sa «torpeur»<br />

actuel<strong>le</strong>.<br />

Selon <strong>le</strong>s statistiques de l’ERMA,<br />

50% du réseau était vétuste durant<br />

<strong>le</strong>s années 1990 et devait<br />

donc être rénové. Cela renseigne,<br />

on ne peut plus clairement, sur<br />

l’amp<strong>le</strong>ur des chantiers à engager<br />

et <strong>le</strong>s enveloppes budgétaires à allouer<br />

à cet effet.<br />

D’autre part, <strong>le</strong>s citoyens devraient<br />

éga<strong>le</strong>ment contribuer à la<br />

protection des installations, en<br />

empêchant <strong>le</strong>s voyous de <strong>le</strong>s détruire<br />

régulièrement. «Sans l’apport<br />

des citoyens, nous serions incapab<strong>le</strong>s<br />

de re<strong>le</strong>ver cet énorme<br />

défi», lancent des employés de<br />

l’ERMA.<br />

Hamid H.<br />

NOUVEAU LYCEE DE MATHEMATIQUES DE KOUBA<br />

Des mesures pour pallier<br />

<strong>le</strong>s insuffisances<br />

Le ministre de l’Education<br />

nationa<strong>le</strong>, Baba Ahmed,<br />

a souligné jeudi dernier que<br />

son ministère avait pris toutes<br />

<strong>le</strong>s mesures nécessaires pour<br />

assurer <strong>le</strong> bon fonctionnement<br />

du nouveau lycée de mathématiques<br />

de Kouba, à <strong>Alger</strong>,<br />

après <strong>le</strong>s problèmes que cet<br />

établissement a connus dernièrement.<br />

En réponse à une question<br />

d’un député au cours d’une<br />

séance plénière de l’Assemblée<br />

populaire nationa<strong>le</strong><br />

(APN) consacrée aux questions<br />

ora<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> ministre a indiqué<br />

que <strong>le</strong> secteur de l’Education<br />

nationa<strong>le</strong> a mobilisé tous<br />

ses services pour remédier aux<br />

dysfonctionnements enregistrés<br />

dans ce lycée à l’origine<br />

de la protestation des élèves.<br />

«Ces mesures sont de nature à<br />

assurer <strong>le</strong> bon dérou<strong>le</strong>ment<br />

des cours dans cet excel<strong>le</strong>nt<br />

établissement qui a connu des<br />

troub<strong>le</strong>s dont <strong>le</strong>s causes essentiel<strong>le</strong>s<br />

consistent notamment<br />

en l’insuffisance de la climatisation,<br />

l’infiltration des eaux<br />

dans <strong>le</strong>s classes et dortoirs<br />

ainsi que la défectuosité des<br />

conduites de gaz reliées aux<br />

laboratoires», a précisé <strong>le</strong> ministre<br />

qui a ajouté que son secteur<br />

avait signalé ces insuffisances<br />

à la direction des structures<br />

et des équipements de la<br />

wilaya d’<strong>Alger</strong> qui est <strong>le</strong><br />

maître d’ouvrage, mais que <strong>le</strong>s<br />

travaux de réparation n’ont été<br />

entamés qu’au début du mois<br />

d’avril dernier.<br />

L a<br />

relance de l’attribution<br />

des logements proposés<br />

par l’AADL, de type location<br />

vente, <strong>com</strong>mence à rencontrer<br />

<strong>le</strong>s premiers problèmes avec<br />

l’opération de mise à jour des<br />

dossiers des souscripteurs des<br />

années 2001 et 2002.<br />

En effet, plusieurs de ces souscripteurs<br />

se sont rassemblés<br />

ces derniers jours devant la direction<br />

généra<strong>le</strong> de l’AADL,<br />

située à Saïd Hamdine à <strong>Alger</strong><br />

réclamant, entre autre, «plus de<br />

transparence» dans la gestion<br />

de l’assainissement des anciens<br />

dossiers. Cette contestation<br />

survient au moment où <strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>s<br />

de ce dossier affirment<br />

à chaque fois que l’opération<br />

se dérou<strong>le</strong> «dans <strong>le</strong>s<br />

meil<strong>le</strong>ures conditions».<br />

Ace propos, lors d’une conférence<br />

de presse, mercredi dernier,<br />

<strong>le</strong> directeur général de<br />

l’AADL, Elias Benidir a fait<br />

savoir que «tous <strong>le</strong>s souscripteurs<br />

des années 2001 et 2002<br />

seront pris en charge». Mais<br />

cette déclaration n’a pas suffi<br />

pour rassurer <strong>le</strong>s souscripteurs,<br />

notamment ceux qui n’ont pas<br />

encore été convoqués pour actualiser<br />

<strong>le</strong>urs dossiers.<br />

Selon Benidir, l’Agence n’a<br />

oublié personne et tous <strong>le</strong>s<br />

souscripteurs seront convoqués<br />

Parmi <strong>le</strong>s raisons du mécontentement<br />

des élèves du lycée,<br />

<strong>le</strong> ministre a cité la faib<strong>le</strong>sse<br />

du budget consacré à l’hébergement<br />

et la restauration «une<br />

subvention qui avait besoin<br />

d’être revue à la hausse en assurant<br />

l’internat à tous <strong>le</strong>s<br />

élèves», a-t-il re<strong>le</strong>vé.<br />

Abordant <strong>le</strong>s mauvaises<br />

conditions psychiques que<br />

ressentent <strong>le</strong>s élèves de cet<br />

établissement unique en son<br />

genre à l’échel<strong>le</strong> nationa<strong>le</strong>, M.<br />

Baba Ahmed a expliqué que <strong>le</strong><br />

régime d’internat qui impose à<br />

des jeunes ado<strong>le</strong>scents une<br />

discipline loin de <strong>le</strong>urs parents<br />

a énormément influé sur <strong>le</strong>ur<br />

rendement et <strong>le</strong>ur <strong>com</strong>portement<br />

et poussé certains<br />

d’entre eux à retourner à <strong>le</strong>ur<br />

wilaya d’origine.<br />

Il a tenu à assurer que <strong>le</strong>s services<br />

concernés ont doté <strong>le</strong> lycée<br />

de tout ce dont ont besoin<br />

<strong>le</strong>s élèves (casiers, armoires,<br />

téléviseurs, infrastructures<br />

sportives, livres, infirmerie,<br />

espaces de divertissement) de<br />

manière à <strong>le</strong>ur permettre de<br />

suivre <strong>le</strong>urs études dans <strong>le</strong>s<br />

meil<strong>le</strong>ures conditions.<br />

Le nouveau lycée de mathématiques<br />

inauguré au début de<br />

la rentrée scolaire 2012-2013<br />

accueil<strong>le</strong> 150 élèves à raison<br />

de 3 élèves de chaque wilaya,<br />

à l’exception de la wilaya<br />

d’<strong>Alger</strong> (9 élèves) qui ont obtenu<br />

une moyenne généra<strong>le</strong> de<br />

plus de 19,75 sur 20 en mathématiques<br />

lors de l’examen du<br />

BEM.<br />

LOGEMENTS AADL<br />

Les souscripteurs<br />

en colère<br />

pour actualiser <strong>le</strong>urs dossiers<br />

et, par la suite, retirer <strong>le</strong>urs<br />

ordres de versement. Et cela,<br />

insiste-t-il, se fait d’après un<br />

ordre chronologique clair et<br />

net. Il a indiqué éga<strong>le</strong>ment que<br />

l’Agence a affiché, sur son site<br />

Internet, la liste des souscripteurs<br />

du dernier trimestre de<br />

l’année 2011. La semaine prochaine,<br />

c’est <strong>le</strong> liste des souscripteurs<br />

de l’année 2002 qui<br />

sera affichée. Cependant, <strong>le</strong><br />

site est diffici<strong>le</strong>ment consultab<strong>le</strong>,<br />

peut-être, en raison de la<br />

charge qu’il subit, mais cela accentue<br />

<strong>le</strong>s doutes de certains<br />

souscripteurs quant à la sincérité<br />

de cette opération.<br />

A noter, enfin, que l’assainissement<br />

des dossiers des souscripteurs<br />

de l’année 2001 devait se<br />

terminer à la fin du mois en<br />

cours, alors que ceux de l’année<br />

2002 doit s’achever à la<br />

mi-juin. A la vue du nombre<br />

des dossiers à traiter, il n’est<br />

pas à écarter que la DG de<br />

l’AADL soit confronté à une<br />

autre contestation. dans <strong>le</strong>s<br />

jours à venir. Le traitement des<br />

dossiers des demandeurs de logement<br />

a, de tout temps, été<br />

sensib<strong>le</strong>. Surtout quand la<br />

transparence des pouvoirs publics<br />

est remise en cause.

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