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SPORTS FARID ZEMITI, ENTRAINEUR ADJOINT DU MC ALGER «Les joueurs sauront relever le défi» Au Mouloudia d’Alger, on semble se remettre des sanctions infligées au club par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), et se concentrer sur une fin de championnat cruciale qui doit lui permettre d’assurer sa place en Ligue des champions. Ainsi, selon l’entraineur adjoint du MC Alger, Farid Zemiti, les joueurs sont « déterminés » à relever le défi. « C’est vrai que les joueurs sont abattus après tout A près ce qui s’est passé ces derniers jours, à commencer par la défaite en finale de la Coupe d’Algérie jusqu’aux sanctions, mais je peux confirmer qu’ils sont déterminés à relever le défi en cette période difficile et à tout faire pour réali- MANCHESTER UNITED David Moyes 23 N° 377 -Du 11 au 17 mai 2013 ser l’objectif, à savoir terminer deuxièmes au classement final», a-t-il déclaré à l’APS. Il a ajouté que lors de la séance d’entraînement de vendredi matin, les joueurs ont fait preuve d’un « grand sens des responsabilités » et qu’ « il y a un grand travail psychologique qui est en train de se faire par le staff tech- succède à Sir Alex Belfodil, entre l’annonce du départ de Sir Alex Ferguson, Manchester United vient de donner les clés du jeu à un (autre) Ecossais qui n'a pas gagné un titre. Mais qui est David Moyes ? Les détails des tractations n'ont pas encore filtré, mais on peut au moins deviner un trait de caractère évident au futur manager des Red Devils. Il faut être en effet un peu «zinzin» pour être celui qui passe juste après Sir Alex Ferguson. Rares en effet sont les situations où un nouvel entraîneur doit assumer, «à court terme», près de 30 ans d'histoire d'un coup, et 20 titres. Un Sir Alex Ferguson qui dirigeait dans un stade avec une tribune et une statue à son nom. Le petit David est plongé dans le foot via son père, dessinateur en construction navale dans le civil, et entraîneur des équipes de foot du collège et du club amateur de Drumchapel. «J'ai été élevé dans une famille totalement impliquée dans le bénévolat, à l'image de mon père au collège ou à Drumchapel », racontait Moyes dans le Guardian. Au Celtic Boys Club de Glasgow à 12 ans, il réussit à débuter en équipe première, cinq ans plus tard, et glaner un titre de champion. Le défenseur central n'explose pas en Ecosse et file en Angleterre à 20 ans, à Cambridge. Joueur correct, il naviguera par cycle de 2-3 ans de club en club pour finir à Preston North End, après un ultime cycle scottish à Dunfermline. Il s'est rapidement tourné vers sa carrière de coach, alors même qu'il était joueur. Dès ses 22 ans, il démarre les cours pour obtenir ses diplômes. Il n'est pas du genre à avoir un dogme, si ce n'est celui du taf et de l'observation. «Aujourd'hui, vous avez un dialogue qui s'installe au niveau tactique : possession contre pressing extrême. Et ça, c'est nouveau dans le football moderne», dit-il. Il décrit aussi sa façon de fonctionner : «Tout club a ce que j'appellerais un thème qui lui est propre. (…) Si j'ai une vision de jeu qui m'appartient et que les joueurs à ma disposition ne sont pas ceux qu'il faut pour la mettre en pratique, et qu'ils ont encore trois ou quatre ans de contrat, je fais quoi ?» Pour résumer, Moyes a préféré emmagasiner autant de savoirs que possible, pour avoir le plus souvent possible la réponse sur le terrain, avec les hommes qu'il a. Difficile donc de définir son profil tactique, surtout que l'homme qui «s'adapte» aura un effectif bien différent sous la main à Carrington. Ses attaquants à Everton adorent ouvrir les espaces au milieu pour que Osman ou Fellaini s'y engouffrent. Qu'en sera-t-il à MU, même si Fellaini arrive dans ses bagages ? Il est pour l'instant reconnu comme un très bon manager de Premier League. Dernière chose et non des moindres : David Moyes présente la particularité de n'avoir jamais été viré d’un club. Le voici désormais dans un club qui n'a pas connu l'expérience «embauche de manager» depuis 26 ans. In Sofoot S elon la Juve et le Napoli le site de la Gazetta dello Sport, l’attaquant algérien de Parme serait toujours la cible de la Juventus. Toutefois un nouveau club est évoqué, celui de Naples. Le joueur qui en est à 7 buts pour sa véritable première saison pleine en Italie, est courtisé, et même si son club de Parme l’expose moins pour essayer de le garder ou de faire monter les prix, l’avenir de l’attaquant s’inscrit dans un autre club. West Bromwich lorgne sur Nabil Ghilas VERTS D’AILLEURS nique, et je pense que les joueurs sauront répondre à leur manière sur le terrain ». Interrogé sur ses nouvelles prérogatives d’entraineur en chef, Zemiti a répondu que « c’est une mission qui est loin de me faire peur, d’autant que j’avais déjà dirigé seul la barre technique d’autres clubs». L’ancien coach du NA Hussein Dey a ajouté qu’il compte toujours sur Djamel Menad pour distiller « ses consignes aux joueurs et les motiver pendant le reste de la saison». A noter que suite à la sanction qui lui a été infligée par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel, suite au boycott de la cérémonie de remise des médailles lors de la finale perdue de la Coupe d’Algérie face à l’USM Alger (1-0), le contrat de Djamel Menad a été résilié par le conseil d’administration de la SSPA « le Doyen ». RS et Agences N abil Ghilas surnommé Ghilastico par la presse sportive portugaise, suite à son magnifique retourné le week-end dernier, suscite des convoitises en Premier League. Selon francefootball.fr qui reprend une information du site blogolo.fr, l’attaquant international algérien intéresse Everton mais surtout West Bromwich Albion. WBA semble le plus insistant pour recruter l’attaquant auteur de 16 buts cette saison dont 13 en championnat. Le joueur intéresse également sur le marché portugais, puisque le Sporting Braga se serait renseigné. Toutefois le goût du changement et le challenge de jouer dans un des championnats les plus médiatisés au monde devrait donner de l’eau à la bouche au petit frère de Kamel. FINALE RETOUR DE LA COUPE UAFA Les billets pour le match USM Alger - Al-Arabi en vente Les billets pour le match retour de la finale de la Coupe de l'UAFA entre l'USM Alger et Al Arabi (Koweït) seront mis en vente à partir de ce lundi au stade du 5-Juillet. 50.000 places au prix unitaire de 200 DA seront disponibles à tous les guichets du stade, une décision qui devrait sans doute éviter la pagaille qui avait entouré la vente des tickets pour la finale de la Coupe d'Algérie. Le match retour de la finale aura lieu le 14 mai a partir de 17h30 au stade du 5-Juillet. Le match aller s'était soldé par le score de 0-0. A l’évidence, SUR LA TOUCHE Le MCA et les analystes il est difficile de parler de l’actualité sportive sans évoquer le fait majeur qui a ébranlé le paysage sportif le 1er mai, à savoir le boycott de la cérémonie protocolaire de remise des médailles par le Mouloudia d’Alger, finaliste malchanceux de la Coupe d’Algérie. A ce sujet, s’il est inutile de revenir sur les faits euxmêmes, les confrères les ayant rapportés dans leurs moindres détails, il est par contre nécessaire de passer au crible certains commentaires qui se sont insurgés contre la médiatisation outrancière de cet «incident». Ainsi, on reproche directement d’avoir donné une dimension exagérée au geste inélégant du MCA, afin de faire «diversion» et d’occulter les gros problèmes de corruption qui minent actuellement le pays. En d’autres termes, il fallait en ce 1er mai, évoquer les scandales qui ébranlent la Sonatrach - qui est aussi le sponsor du Mouloudia - au lieu de s’en prendre avec la volonté du lynchage à un club de football. Il y a dans cette approche un mélange des genres. Le sport est un domaine qu’il faut protéger des prédateurs, tout comme l’économie nationale. Sauf qu’en cette finale, il y a un club - qui plus est représente toute une histoire et charrie toute une symbolique par ses couleurs, le rouge et le vert, qui font référence à des socles identitaires et de combat -, un club prestigieux qui a gravement bafoué la morale sportive en déniant à son adversaire une victoire largement méritée. Une défaite donc très mal acceptée, d’autant plus que le principal dirigeant du club, président de la section de football, a d’abord fustigé l’arbitrage pour ensuite faire porter le chapeau aux joueurs. Il fallait aussi dire le comportement exemplaire des supporters qui, eux, ont accepté avec philosophie leur déconvenue. Parce qu’il s’agit de cela, un match de football avec toutes les valeurs de convivialité qu’il draine. Et il y a un club qui a bafoué ces valeurs. Il fallait tout simplement le dire. N’en déplaise aux «analystes politiques». N.B.
Hebdomadaire d’informations générales N° 377 semaine du 11 au 17 mai 2013 www.algerhebdo.com SAHARA OCCIDENTAL L'Algérie met la communauté internationale devant ses responsabilités Le secrétaire d’Etat algérien chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Belkacem Sahli, a estimé, vendredi dernier, à El-Ayoune (camps de réfugiés sahraouis) que la communauté internationale ne devrait pas se dérober à ses responsabilités relatives au conflit du Sahara occidental afin de réparer une injustice qui n’a que trop duré. serait opportun, aujourd’hui, de s’arrê- «Il ter devant le bilan d’une décolonisation en Afrique, chèrement payée, mais qui reste inachevée au Sahara occidental, dont le peuple continue d’être privé de ses droits fondamentaux, et la communauté internationale ne devrait pas abdiquer mais doit conjuguer ses efforts pour réparer une injustice qui n’a que trop duré», a indiqué M. Sahli, à l’occasion de la commémoration du 40 e anniversaire de la création du Front Polisario. Pour M. Sahli, les violations des droits de l’homme au Sahara occidental constituent «un autre sujet de préoccupation pour la communauté internationale, comme l’atteste le récent débat au sein du Conseil de sécurité de l’ONU», précisant toutefois que «de réels progrès avaient été accomplis au terme de ce débat, à travers une prise de conscience de plus en plus forte». Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté le 25 avril dernier une résolution (2099) sur le Sahara occidental dans laquelle il a réitéré son appel à une «solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», tout en soulignant «l’importance de l’amélioration de la situation des droits de l’homme» dans les territoires occupés par le MUSIQUE Le ténor Ahmed Larinouna enchante le public algérois U n récital de musique à la croisée des chemins entre l’andalou, le fado portugais et le flamenco espagnol a été animé, jeudi dernier à Alger, par le ténor Ahmed Larinouna et son groupe. Organisé par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), ce concert a réuni sur la scène de la salle Ibn Zaydoun le ténor algérien et la chanteuse portugaise de fado, Jenyfer Rainho ainsi que neuf musiciens algériens, portugais et espagnoles. Intitulé «Le chant andalou à la rencontre du fado et du flamenco», ce spectacle revisite en musique et danse l’histoire de l’Andalousie et explore des voies fusionnelles pour tisser des ponts entre les trois styles. La voix puissante et limpide du ténor et celle plus grave et plus mélancolique de Jenyfer Rainho ont chanté en duo des classiques de l’andalou et du haouzi soutenus par un petit orchestre typiquement andalou. Jenyfer Rianho, accompagnée de son guitariste avait elle aussi présenté quelques morceaux de fado authentique ainsi que des passages de flamenco en y incluant des apparitions de la danseuse Assia Guemra. Le joueur de guitare portugaise, Manuel Miranda, a lui aussi brillé par des compositions très originales dont «Mozart» et des improvisations en solo. Une coupure de courant au milieu du récital a donné lieu à un moment des plus intenses que le public et les musiciens ont «énormément apprécié» vu qu’Ahmed Larinouna et son groupe ont chanté dans le noir et sans micros «Chehilet Laayani», accompagnés par les 500 personnes présentes dans la salle avant que le courant ne soit rétabli. Maroc. M. Sahli a rappelé, par ailleurs, «le ferme attachement» de l’Algérie au règlement du conflit du Sahara occidental dans «le strict respect des principes et objectifs de la charte de l’ONU, en parfaite harmonie avec le droit international et avec la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation telle qu’énoncée dans la résolution 1514 du 14 décembre 1960 de l’Assemblée générale de l’ONU». Il a ajouté que toute proposition de règlement du conflit «devrait nécessairement tenir compte de la volonté du peuple sahraoui de choisir librement son destin». M. Sahli a indiqué que l’Algérie regrettait «l’absence de progrès» dans le processus de négociations engagé depuis de nombreuses années entre le Maroc et le Front Polisario sous l’égide des Nations unies pour trouver une solution au conflit, ajoutant que l’Algérie réitère son appui et son soutien aux efforts du secrétaire général de l’ONU et de son envoyé personnel, Christopher Ross, visant à aider les deux parties à parvenir à une solution qui pourvoie à l’autodétermination du peuple sah- Le président de la chambre de l’Agriculture de la wilaya de Constantine, Mohamed Bouhdjar, a annoncé jeudi dernier qu’un concours devant récompenser le meilleur boulanger de Constantine, afin de susciter des vocations chez les jeunes, à promouvoir ce métier et encourager l’amélioration de la qualité du pain sera organisé «incessamment». Hotel Sidi El Noui Votre confort, c’est notre plaisir 18, rue Alioua Fodil (Chéraga). Tél. : 021 36 12 17 - 021 36 12 26 021 36 12 27 Fax : 021 36 12 34 e-mail :hotelsidinoui@caramail.com raoui. Il a également affirmé que l’Algérie relevait avec «satisfaction» la position adoptée, au mois de janvier dernier, par le 20 e sommet de l’Union africaine, qui a «clairement» réaffirmé l’attachement de l’Afrique à la recherche d’une solution au conflit qui permette au peuple du Sahara occidental d’exercer son droit à l’autodétermination. Un défilé militaire de l’Armée de libération sahraouie a ponctué la cérémonie de commémoration de ce 40 e anniversaire, organisée sous les acclamations de la population sahraouie, qui scandait, à tue-tête, des slogans anti-marocains et pro-indépendantistes. Une très importante délégation de personnalités et de médias algériens et étrangers a assisté à la commémoration de l'anniversaire de la création du Front Polisario. La délégation algérienne comprenait notamment des membres de la société civile, des partis politiques et des parlementaires, venus exprimer leur soutien «constant et indéfectible» au peuple sahraoui dans sa lutte pour son indépendance. TSA Mohamed Bouhdjar, qui s’exprimait à l’occasion de l’installation du jury appelé à départager les concurrents, a indiqué que ce concours, initié par le ministère de l’Agriculture et du développement rural, aboutira à la sélection des trois meilleurs boulangers dont le premier représentera la wilaya au concours régional prévu également à Constantine, qua- 39, rue Alioua Fodhil Chéraga Alger Algérie Tél: 021 36 11 96 Fax: 021 36 11 98 E-mail: eurlkboffice@yahoo.fr LE POINT Le cinéma dans l’impasse français aide son cinéma. Il faut le développer «L’Etat chez nous». C’est ce qu’a déclaré la ministre de la Culture. D’abord il faut se poser la question de savoir pourquoi calquer son modèle sur la France qui, rappelons-le, ne possède pas de cinéma propre comme le dit ce célèbre réalisateur : «Il n’y a pas de cinéma français, il y a des films français». Pour dire qu’il existe un cinéma italien, allemand, et aussi soviétique du temps de la splendeur de l’ancienne puissance. Ensuite, s’il faut aider le cinéma algérien - au carrefour entre le néoréalisme italien et la sobriété espagnole de Luis Bunuel et Almodovar - il faut des actions concrètes qui ne doivent pas se confiner à la sollicitation du privé appelé à financer les films. L’Etat manque-t-il de moyens pour financer lui-même le cinéma comme dans les années soixante-dix faisant la fierté de l’Algérie ? Pourquoi nos cinéastes les plus talentueux s’exilent-ils ailleurs, là où ils ont le plus de chance de voir aboutir leurs projets ? De Merzak Allouache à plus récemment Malek Bensmaïl, ils bénéficient de toutes les facilités et c’est non sans fierté qu’on les voit rafler les prix lors des festivals. A propos justement de festivals, il faut se demander à quoi ont servi toutes ces années de la Culture arabe qui ont engrangé d’énormes dépenses pour si peu de résultats. Il y a donc un problème de gestion de la chose culturelle et plus particulièrement du cinéma qu’on dit concurrencé par les DVD gravés, l’importation des films américains. En France justement, le piratage et la concurrence américaine constituent un blocage de taille pour le cinéma national. Cela n’empêche pas la sortie de nombreux films par mois, dont certains trônent au box-office. Parce que s’il n’existe pas de cinéma français, il y a par contre de solides traditions ancrées depuis de nombreuses décennies, dont celle de garder et d’entretenir les salles obscures. Chez nous, elles se comptent sur les doigts d’une seule main et il s’agit, paraît-il, d’un contentieux entre le ministère de tutelle et… les APC ! Question : en France, qui gère les salles de cinéma ? Sûrement pas les mairies ! K.A. POUR SUSCITER DES VOCATIONS ET AMELIORER LA QUALITE DU PAIN Un concours pour récompenser le meilleur boulanger lificatif pour le tour national prévu à Alger. S’inscrivant dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance, ce concours offrira l’opportunité aux participants de mettre en valeur leur métier et de démontrer leur savoirfaire, a estimé le président de la chambre de wilaya de l’Agriculture.
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