N° 4 - avril 2013 - Diocèse d'Evreux

n° 4 - avril 2013
DOSSIER
Vocations :
Acteurs d’Espérance
› page 12
vIE DU DIOcèSE
Hommage au cardinal
Jean Honoré
› page 4
Mensuel de l’Église catholique de l’Eure
ÉGLISE UNIvERSELLE
Bilan d’un pontificat
› page 18
vIE DES
cOMMUNAUTÉS
Désir de vérité
› page 23
vIE DES MOUvEMENTS
Bâtir sur le roc
› page 30

SOMMAIRE
ÉDITORIAL
› Une vie pour toujours 3
VIE DU DIOCÈSE
› Hommage au Cardinal Jean Honoré 4
› Élection du pape François, Nos défunts 5
› Conseil Diocésain de Pastorale 6
› Cheminer dans la durée 7
› Diaconia 2013 8
› Un rêve inespéré..., Vendredi Saint 9
› De Evreux à Rio... les JMJ ! 10
› Voici, je me tiens à la porte 11
ÉGLISE UNIVERSELLE
› Bilan d’un pontificat 18 et 19
VIE DES COMMUNAUTÉS
› Visite pastorale 20
› Rome, février 2013 21
› Relecture... 22
› Désir de vérité et désir de bonheur 23
VIE DES MOUVEMENTS
› Bâtir sur le roc 30
› Lourdes, une porte de la foi 31
SPÉCIAL JEUNES
› Journée Amiens 33
› Agenda 33
RECENSION
› Revue de presse 34
› Jésus 35
› Médiathèque 35
DOSSIERS
› Journée Mondiale des Vocations 12
› Denier de l’Église 25
BILLETS
› Scruter 17
› L’Église : communion organisée 28
› Liturgie et vocation 29
› Acte de foi 32
› Ombellinos de procession 36
2 - Église d’Évreux avril 2013

Une vie pour toujours
Les caprices de la nature nous invitent à la patience,
à l’espérance de jours meilleurs, de
temps nouveaux. Nous savons qu’un printemps
est toujours capable de nous étonner. En y
regardant de près, il peut nous aider à comprendre
le mystère de la vie.
D’abord discrète, la vie nous environne
et s’installe. Elle constitue
notre univers, notre milieu.
Dans ce contexte nous existons
quelques années… et nous passons…
Dans la vie que le Seigneur nous propose, depuis
sa résurrection, il n’existe ni frontière ni limite.
C’est un printemps durable. Nous ne sommes
pas « abandonnés au pouvoir de la mort. Par sa
résurrection il a détruit la mort et renouvelé la
vie » prière eucharistique n° 4. C’est autre chose
que de vivre au ras de nos misères, nos infidélités,
nos épreuves.
Croyons,
en la force
de la vie ...
Nous souhaitons arriver, même avec gourmandise,
à un certain bonheur. La vie promise, plus
forte que nos fermetures et nos blessures, est
victorieuse de la mort. Le Christ nous introduit
dans son royaume où le bonheur nous fera
vivre. « Pour y aller, vous savez le chemin. Là où
je vais, vous y serez aussi… » (St
Jean 14, 4).
ÉDITORIAL
Père Jacques CASTEL
Secrétaire épiscopal
Si nous croyons en la force de la
vie, comme le font le jardinier
et l’agriculteur avec la semence,
sans crainte, nous pouvons enfouir
les paroles du Seigneur dans notre cœur,
elles germeront pour nous faire vivre.
Avec fidélité à notre Dieu vivant, avançons à la
manière d’un arbre qui s’enracine profondément.
Ouvrons-nous à l’espérance d’une vie pour toujours.
3

Agenda de l’évêque
5 avril
Conseil épiscopal
vIE DU DIOcèSE
6 avril
Entrée en fonction de Mgr
Lalanne à Pontoise
7 avril
Retraite au Bec Hellouin avec néophytes,
confirmands et confirmés
9 avril
› Récollection au Centre St Jean
› Enseignement catholique
› Comité permanent du CDP
10 avril
Rencontre confirmands Aubevoye
12 avril
Conseil épiscopal secteur Nord-Est
13 avril
Paroisse Montgeoly
14 avril
Confirmation à Louviers
16-18 avril
Assemblée plénière des
évêques à Paris
19 avril
› Conseil épiscopal
› Equipe « échange et dialogue »
23 avril
› Conseil diocésain de la vie
religieuse
› Commission apostolique
des milieux indépendants
26 avril
Conseil épiscopal secteur Ouest
27 avril
Confirmation Notre Dame
de Bonne Espérance
28 avril
Confirmation secteur
Nord-Ouest
4 - Église d’Évreux avril 2013
Hommage
Décès du Cardinal Jean Honoré, ancien évêque d’Evreux,
Archevêque émérite de Tours.
Le Cardinal Jean Honoré qui fut archevêque
de Tours de 1981 à 1997, après
avoir été évêque d’Evreux de 1972 à
1981, est décédé, à 92 ans, ce jeudi 28
février 2013.
Il fut ordonné prêtre le 29 juin 1943 pour
le diocèse de Rennes. Après des études
secondaires, il entra au grand séminaire
de Rennes, puis fit des études à l’Institut
Catholique de Paris, où il obtint un doctorat
en théologie.
Il fut professeur de lettres, puis professeur
de théologie dogmatique et de catéchèse.
Il fut nommé secrétaire général de la Commission nationale de
l’enseignement religieux puis devint recteur de l’Université catholique
de l’Ouest à Angers.
Il fut nommé évêque d’Evreux le 24 octobre 1972 par le Pape
Paul VI. Le Pape Jean-Paul II le nomma archevêque de Tours le
13 août 1981, il eut la joie de l’accueillir sur le tombeau de Saint-
Martin en 1996, où le Pape prononça la phrase célèbre : « Une
société est jugée au regard qu’elle porte sur les blessés de la vie et
l’attitude qu’elle adopte à leur égard ».
Mgr Jean Honoré demeurait à Tours, depuis sa retraite prise en
1997. Il fut créé cardinal le 21 février 2001 par Jean-Paul II.
Il fut un des principaux rédacteurs du Catéchisme de l’Église Catholique.
Spécialiste de grande renommée du Bienheureux cardinal
John Henri Newman, il participa largement à la diffusion de la
pensée de ce grand théologien britannique.
Mgr Bernard Podvin
Le pape Benoît XVI a fait parvenir ses condoléances au
diocèse :
« Que le Seigneur accueille dans sa paix et dans sa lumière ce pasteur
fidèle, qui a servi l’Église avec dévouement dans l’Enseignement catholique
et dans la catéchèse, puis comme évêque d’Evreux et enfin
comme Archevêque de Tours. Artisan compétent et passionné de la
rédaction du Catéchisme de l’Église catholique, il a toujours eu le
souci d’annoncer l’Évangile à tous dans le monde contemporain ».

Élection du pape François
Suite à l’élection du cardinal Jorge Mario Bergoglio au siège
de Rome lors du conclave du 13 mars, notre évêque nous fait
parvenir le communiqué suivant :
Frères et Sœurs, Mes Amis,
Comment ne pas partager la joie qui m’habite avec l’élection de
notre nouveau pape François ? Le choix de son nom est à lui seul
tout un programme ainsi que sa venue d’un autre continent :
l’Amérique latine.
Il ouvre nos espaces, souvent exigus, il nous entraîne à nous
rendre proches des pauvres. Sa simplicité, son appel au silence,
sa prière avec la foule rassemblée sont le signe d’une mission enracinée
dans une vie spirituelle dynamique. A nous de le suivre.
Quel bonheur de constater la présence active de l’Esprit Saint au
cœur de notre Église !
Evreux, le 14 mars 2013
Mgr Christian Nourrichard
Nos défunts
Sont entré (es) dans la paix du Seigneur :
Le Père Jean Eugène Lerognon, jésuite, le 2 mars 2013 à Lille dans
sa 91ème année. Le Père Lerognon a été aumônier des Sœurs de Jésus
au Temple à Vernon durant une année (2010-2011). Une messe
d’action de grâce a été célébrée le samedi 9 mars à la Maison
St Jean à Lille.
Sœur Marie Françoise Trevien, religieuse de Jésus au Temple, dans
sa 90ème année à Vernon. La messe d’inhumation a été célébrée en
la chapelle de la Maison Mère, le mardi 26 février 2013.
Sœur Marcelle Fernande Maurain, religieuse de Jésus au Temple
dans sa 97ème année, à Vernon. La messe d’inhumation a été célébrée
en la chapelle de la Maison Mère, le vendredi 1er mars 2013.
Sœur Thérèse du Christ, Thérèse Bellanger dominicaine, dans sa
88ème année, à la Maison de retraite La Compassion à Chaumont en
Vexin. Les obsèques ont eu lieu à l’église d’Etrépagny le vendredi
1er mars 2013.
Nous assurons leurs communautés et leurs familles de notre
amitié et de notre prière.
Nous assurons aussi : Sœur Michelle Pierrat , Béatrice Durand, et
Jean Pierre Riquois de notre amitié et de notre prière, pour leurs
parents entrés dans la paix du Seigneur.
vIE DU DIOcèSE
Agenda de l’évêque
Visite pastorale des
Mouvements :
11 avril
› SEVE à Evreux
› Entrepreneurs et dirigeants
chrétiens / Mouvement
chrétien des cadres
et dirigeants
25 avril
› Renouveau charismatique
à St Michel
30 avril
› Communauté Vie
Chrétienne
Agenda
3 (19h) et 5 (9h30) avril
Aujourd’hui la Foi
Au Centre St Jean
Par le questionnement de sa
foi personnelle et un travail
en commun sur un parcours
de théologie, s’approprier
les éléments constitutifs de
la foi chrétienne, acquérir
le goût et la capacité d’en
parler.
Contact : 02 32 62 82 34
secretariatfp@evreux.catholique.fr
Jeudi 4 avril, 18h30
Messe pour
les Vocations
Guichainville : Messe
mensuelle suivie de
l’adoration.
Contact : Père Éric Ladon
02 32 37 95 97
5

vIE DU DIOcèSE
Conseil Diocésain de Pastorale
Le vendredi 8 Février a été pour chacun des membres du CDP un temps d’écoute et d’échange
sur le thème : « le service du frère au nom de notre foi ».
Différentes interventions ont illustrées la nécessité
de concilier foi et service du frère.
En cette année de la Foi, le père Michel Daubanes
a cité le décret sur l’apostolat des laïcs Apostolicam
Actuositatem (§8) du Concile Vatican II :
« Tout apostolat trouve dans la charité son origine
et sa force... Le plus grand commandement
de la loi est d’aimer Dieu de tout son coeur et
le prochain comme soi-même. De cette loi de
l’amour du prochain, le
Christ a fait son commandement
personnel.
Il l’a enrichi d’un sens
nouveau quand il voulut,
s’idendifiant à ses frères,
être l’objet de cette charité
disant : « Dans la mesure
où vous l’avez fait à
l’un de ces plus petits de
mes frères, c’est à moi
que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). En assumant la
nature humaine c’est à toute l’humanité qu’Il s’est
uni par une solidarité surnaturelle qui en fait une
seule famille ; Il a fait de la charité le signe de ses
disciples, par ces paroles : « A ceci tous vous reconnaîtront
pour mes disciples : à cet amour que
vous aurez les uns pour les autres (Jn 13, 35) ».
Pour illustrer la démarche de Diaconia 2013 sœur
Yannique a lu une lettre à l’évêque, celle d’Ernest
(Pour lire son témoignage, consultez le n°3
d’Eglise d’Evreux).
Ensuite, Laurence de Palma Papet a témoigné
de son expérience de service du frère dans sa
vie professionnelle d’avocate :
« Un jour, le père Denis Chautard m’a demandé
si je pouvais assurer la défense d’une
jeune femme qui avait fui son pays après avoir
été mariée de force à 16 ans à un homme qui
avait trois fois son âge. La première idée qui
m’a traversée l’esprit a été « ah non ! ». Mais
6 - Église d’Évreux avril 2013
il se trouve que ma réponse a été « je ne sais
pas trop si je suis la bonne personne mais d’accord
». C’est ainsi que j’ai débarqué dans un
centre de réfugiés qui, a priori, correspond à
tout ce que je fuis : cela ne sent pas très bon,
il y a beaucoup de monde, beaucoup de bruit
et surtout les gens ne comprennent rien à ce
que je dis, ni moi à ce qu’ils me disent ; et
souvent cela m’agace. Je me suis dit « bon
ben c’est pas gagné ».
Et j’ai rencontré cette
jeune femme ; et quand
ses yeux ont croisé les
miens, c’est le Christ
que j’ai vu. C’est là, pour
la première fois que j’ai
croisé le regard du Christ.
C’est là, pour la première
fois que j’ai compris ce
en quoi je croyais : Dieu
qui s’est fait homme. J’ai compris enfin ce que je
croyais savoir : « en faisant cela à un plus petit,
c’est à moi tu l’as fait ».
Ma foi était passée de la tête au cœur.
Je sais maintenant que la charité et le service du
frère n’est pas un accessoire de notre foi de chrétien.
C’est le cœur de notre foi. En servant mon
frère, c’est Jésus que j’ai servi. Comment oser
dire le « Notre Père », si je ne me fais pas frère ?
Plus que jamais je suis convaincue que servir
son frère c’est croire ! Croire en Dieu, croire en
Jésus fils de Dieu, croire en l’Homme. Au temps
où tant de nos contemporains se cassent la tête
à chercher des idées de nouvelles évangélisations
(et c’est très bien), il nous reste la voie
royale pour évangéliser le monde : celle de la
Charité !!!
La charité est le signe visible de l’amour de Dieu
pour chacun de nous.
Paola Auclaire

Cheminer dans la durée
Une rencontre élargie du Carrefour des Cités a été vécue, dans
l’esprit de la démarche Diaconia 2013.
La rencontre du Carrefour des Cités le 2 mars était élargie à
des personnes en situation de pauvreté-précarité avec qui les
membres du Carrefour des Cités sont en confiance pour permettre
l’expression
dans un échange,
un dialogue où chacun
s’exprime et
écoute… dans l’esprit
de Diaconia 2013 et
de la réflexion entamée
cette année
sur l’attention que
nous portons aux
personnes les plus
fragilisées...…
« À l’hôtel je priais tous les soirs. Mon fils me regardait prier…
mais on ne savait pas ce qui allait se passer le lendemain. » Cette
maman rwandaise, réfugiée en France avec son enfant, a touché
les participants à la rencontre du Carrefour des Cités par sa simplicité
et son histoire dramatique qu’elle a accepté de partager
en ouverture. Comme Christine, jeune majeure ayant galéré pour
trouver du travail et victime d’un grave accident qui l’a laissée handicapée
avec une maladie évolutive.
En écho, Marie-Françoise a partagé l’accueil apporté au local de
l’association « Inter-cité de la Charentonne » créé par plusieurs
partenaires dont le Carrefour des Cités et la paroisse autour de
sœur Yannique dans le quartier de Bourg-le-Comte.
Un travail en petits groupes a permis d’échanger sur :
› Ce qui a permis de changer.
› Des paroles fortes, des mots qu’on retient et qu’on veut
partager.
› « À quoi cela nous appelle ? Quelles suites ? Quelles interpellations
? : « accueillir quelqu’un ne suffit pas, il faut
cheminer avec lui dans la durée. » ; « mettre en place des
lieux d’écoute, d’accueil et d’information » ; « le Carrefour
des Cités doit susciter dans l’Église l’écoute et le service du
frère. » ; « mettre en lien. ».
Paul Magnan
vIE DU DIOcèSE
Agenda
10 (19h) et 12 (9h30) avril
Aujourd’hui la Bible
Au Centre St Jean
Découvrir et explorer des
textes bibliques, acquérir
une méthode de lecture
pour s’engager et devenir
des proposants de la foi.
Contact : 02 32 62 82 34
formationpermanente@
evreux.catholique.fr
Jeudi 11 avril 19h
Vivre la 1 ère
des Eucharisties
Organisée par le
Catéchuménat et la
Catéchèse, salles
paroissiales, 12 rue de la
Libération, St André
Contact : Sr Nicole Chahhoud
02 32 62 19 93
Samedi 13 avril 10h à 16h
Lumen Gentium
Au Bec-Hellouin, Session de
formation diocésaine : Lire,
célébrer et vivre Vatican II
aujourd’hui.
Contact : Marie-Mag
Lisneuf : 02 32 62 82 34
secretariatfp@evreux.
catholique.fr
Du 18 au 21 avril
Cantus Verbie
Session au Monastère Ste
Françoise Romaine
Contact : Sœur hôtelière
02 32 47 31 95 - bec.sfr.
accueil@orange.fr
7

vIE DU DIOcèSE
Diaconia 2013
La responsable de la Mission Ouvrière témoigne de son accompagnement d’une famille
d’étrangers en grande difficulté. Elle nous dit ce que cette rencontre change pour la vie des uns
et des autres. Geneviève Magnan nous partage ce qu’elle vit dans l’aventure « Diaconia 2013 ».
Accompagner Ajshe et sa famille, depuis l’été
2007, aura été pour moi une expérience très
riche et source de beaucoup de joie.
Sa première demande, auprès du lieu d’accueil
parents et jeunes enfants dont j’étais présidente
en août 2007 m’était adressée
par l’intermédiaire d’une des accueillantes,
alors qu’elle ne savait
où loger, devant quitter le
foyer Adoma à proximité duquel
ses deux filles étaient inscrites à
l’école pour la rentrée scolaire.
J’étais touchée à la fois par sa détresse
et sa détermination de trouver
une solution digne pour elle et sa famille,
alors qu’il n’y en avait visiblement pas.
En acceptant de l’accompagner, j’ai pu constater
tout « le parcours du combattant » pour effectuer
des démarches, quand on ne maîtrise pas
bien la langue française, et que l’on n’a pas de
moyen de transport, pour traverser la ville d’un
bout à l’autre, parfois pour rien, avec deux petites
filles de trois ans et à peine cinq ans.
Cela m’a beaucoup apporté dans ce qui peut être
un rôle d’accompagnement (et non d’assistanat) :
› Savoir demander ou accepter un service
en échange d’un autre ;
› À la fois proposer d’accompagner dans
certaines démarches, comme par exemple
proposer d’aller avec elle, pour porter
plainte contre des violences subies par
son compagnon, mais aussi accepter
qu’elle ne soit pas encore prête à le faire ;
8 - Église d’Évreux avril 2013
› Être prête à écouter des confidences difficiles
à exprimer, au moment opportun.
Il y a eu aussi de grands moments de joies partagés :
› Le parrainage des trois enfants à la Mairie
d’Evreux ;
› Le premier récépissé accordé
par la Préfecture de l’Eure, après
quatre années de combats ;
› L’annonce de l’acceptation
d’hébergement par l’association
des Femmes en Difficulté
(CARFED) du Havre, après
bien des démarches et déplacements
infructueux à Rouen.
Et puis aujourd’hui, la situation évolue un peu
plus rapidement :
› Carte de séjour ;
› Stage rémunéré par Pôle Emploi, avec la
perspective de trouver un emploi et un logement
qui se concrétise peu à peu.
Malgré notre éloignement, nous nous communiquons
les nouvelles par téléphone, très régulièrement
et c’est un plaisir pour mon mari
et moi-même de recevoir cette petite famille
quelques jours deux ou trois fois par an.
Ce fut un bonheur d’accompagner Ajshe au
cours de ces années, tellement elle manifeste
de reconnaissance. Je n’oublierai jamais cette
parole dite un soir avant de se quitter : « Moi, je
n’ai rien à donner, rien que mon cœur ».
Geneviève Magnan
Diaconia 2013 : une délégation de 120 personnes conduite par notre évêque partira à Lourdes du
8 au 12 mai 2013 pour ce grand rassemblement. Cette délégation est représentative d’une grande
diversité.
Elle sera envoyée « en mission » par notre évêque mardi 26 mars à la fin de la messe Chrismale.
Père Denis Chautard

Un rêve inespéré voit le jour !
La maison de retraite pour les prêtres aînés à Evreux se met progressivement en place. C’est
une aile de la « Villa la Providence ».
Il y a encore un an, aucune
possibilité de regroupement
pour les prêtres aînés en maison
de retraite n’était envisageable
sur Evreux. Seuls trois
lits de soins infirmiers de court
séjour avaient été créés pour
des prêtres dans les murs de
la Congrégation des Soeurs de
la Providence. De multiples
rencontres viennent d’aboutir,
et cela est heureux pour l’en-
semble de notre presbytérium,
grâce à la ténacité de notre
évêque, à l’action de M. Destans,
Président du Conseil général,
à MM. Laubiès, promoteurs
de la Villa La Providence
et à l’écoute des services sanitaires
et sociaux de la région
Haute Normandie. Sept lits en
maison de retraite dans une
aile de la Villa La Providence
sont désormais ouverts aux
prêtres, au cœur d’Evreux, à
quelques pas de l’église Saint
Taurin, dans des conditions
idéales d’accueil, de services et
de sécurité.
Ce n’est jamais facile de partir
en maison de retraite. En
effet, si le souhait de chacun
d’entre nous est de rester
aussi longtemps que possible
indépendant chez soi,
il arrive un moment où des
problèmes locomoteurs ou
autres nécessitent une telle
option. Au même moment où
d’autres vont s’installer à Har-
vIE DU DIOcèSE
court, plusieurs prêtres franchissent
ce pas à Evreux. Cela
va leur permettre de garder
leurs contacts ébroïciens et
d’être une présence d’Église
particulière dans cet établissement.
Que les chrétiens qui
les connaissent n’hésitent pas
à les soutenir dans cette nouvelle
étape et qu’ils en soient
remerciés !
Dr Claudine Onfray
Père Michel Daubanes
Quête du Vendredi Saint
Extrait du message du Cardinal Sandri de la Congrégation des Églises d’Orient à Mgr
Nourrichard :
« ... La compassion, toute évangélique, nous aide à comprendre la nécessité de la quête du Vendredi
Saint pour soutenir nos frères et nos sœurs qui vivent le mystère du Christ ressuscité pour le salut
de l’humanité avec leurs pasteurs sur les lieux de la Rédemption. C’est un devoir ancien et toujours
fort avec sa signification ecclésiale particulière. Alors que la fête de Pâques approche, cela devient
une responsabilité d’autant plus actuelle et elle devient l’expression de la foi que l’Église revit intensément
dans le cinquantième anniversaire du Concile Oecuménique Vatican II. Cette instance l’a ouverte
au monde en l’enracinant plus dans la tradition qui commence avec les origines chrétiennes. »
9

vIE DU DIOcèSE
De Evreux à Rio… les JMJ !
Depuis septembre, 20 jeunes de notre diocèse accompagnés par le Père Eric Ladon se préparent
à partir aux Journées Mondiales de la Jeunesse qui auront lieu en juillet à Rio au Brésil.
« Allez de toutes les nations et faites des disciples
». Oui, au nom de notre baptême et
confirmation nous devons annoncer le Christ.
Avant les JMJ à Rio, le Pape demande aux jeunes
de vivre un temps de mission dans un diocèse.
Nous partirons donc le 13 juillet pour Cayenne
en Guyane Française où nous serons accueillis
dans les familles de nos compatriotes.
Partir si loin, c’est vouloir se mettre à la suite du
Christ….mais partir si loin a un coût important.
Notre pèlerinage coûte 2000 euros par jeune.
C’est pourquoi nous nous mobilisons pour
rassembler des fonds. A l’initiative du secteur
centre un concert spirituel a été organisé en
l’église St Taurin le 27 janvier ; nous remercions
chaleureusement le généreux public présent.
Ce concert sera donné à nouveau au printemps
dans une autre église du diocèse.
Un appel aux dons déductibles des impôts est
lancé. Vous trouverez plus d’information sur le
site du diocèse ou en vous rapprochant de la
Pastorale des Jeunes du diocèse. Muito Obrigado
!
Anthony Houssais

Image sous licence par Depositphotos.com©Justin Skinner
« Voici, je me tiens
à la porte et je frappe »
La cinquantaine de paroissiens de Notre Dame de l’Alliance (et d’ailleurs) qui ont ouvert à
Celui qui frappait n’ont pas l’air déçus.
Ils ont commencé la Retraite dans la Vie, et ils
s’y tiennent. « Peut être venons-nous par devoir,
mais sûrement nous poursuivrons parce que
nous auront été saisis » présageait un membre
de la communauté chrétienne, juste avant le démarrage.
« On m’a dit que j’avais l’air en pleine
forme, j’ai répondu que c’était la joie de la retraite
», dit aujourd’hui une participante.
Tous les mardis soir,
ils sont là, à Saint Sébastien
de Morsent à
20h30. Accueil, petits
groupes qui se retrouvent
d’une semaine à
l’autre pour échanger
sur cette aventure intérieure,
prière guidée
avec un texte de l’Écriture,
conseils pour
la prière personnelle
et « feuille de route » donnée pour prier seul
chaque jour de la semaine qui suit avec des
textes de la Bible, attentivement choisis.
A 22 heures, ils repartent chez eux. Pas de changement
? Si, ils sont « en retraite », dans leur vie.
Ils se sont engagés pour cinq semaines. Une
équipe les accompagne, et chaque « retraitant
» y a choisi un « frère » pour le rencontrer,
une fois dans la semaine.
Celui qui entre, par la porte, après avoir frappé,
c’est l’Hôte intérieur que l’on cherchait : « je
suis venue ici pour apprendre à prier » dit une
retraitante, tout de go.
C’est Celui qui conduit : « Je croyais avoir aidé à
amener des personnes pour la retraite…en fait,
vIE DU DIOcèSE
ce sont les autres qui m’y ont amené. Je me
sens dans la main de Dieu, conduit ».
C’est Celui qui transforme : « Toujours dans le
« faire », la retraite a déclenché en moi une
nouvelle façon de regarder ma vie », « moi, je
ne regarde plus les personnes que je rencontre
dans mon association de la même façon », reconnaissent
deux autres.
C’est aussi l’Ami, « Celui
avec qui j’ai plaisir
à parler de ce que
j’aime. C’est l’Autre
« avec qui je prends
rendez-vous chaque
jour ».
C’est le Créateur de
l’être et de la Vie :
« Pour moi qui n’ai pas
aimé et n’ai pas été
aimé revient souvent
la question de ma fécondité. J’ai entendu au
plus profond de moi cette parole du prophète
Isaïe : ‘‘ tu as du prix à mes yeux, et je t’aime ’’».
Il est le Sauveur : « la Vie ? C’est le contraire de
la mort. Ah oui, je peux dire que la rencontre de
Dieu m’a fait renaître ! »
Carême ou Avent : c’est la onzième année que
la Retraite dans la Vie est proposée dans un
point différent du diocèse.
Le Service de la Vie Spirituelle du diocèse en a
reçu la mission. Jamais il n’a eu à chercher où
aller l’année suivante : il a toujours été invité.
Ses quinze membres y voient un signe de l’Esprit
qui les accompagne.
Odile Isambert
11

vOcATIONS DANS L’ÉGLISE
Acteurs d’espérance
Le 21 avril, aura lieu la 50ème journée mondiale de prière pour les vocations. Son thème nous
est présenté par le père Eric Ladon, responsable du service diocésain des Vocations.
« La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux ; priez donc le Maître de la
moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson » (Lc 10, 2)
En octobre dernier, le pape Benoît XVI écrivait
son message pour la 50 ème journée de prière
pour les Vocations avec pour thème : « Les
vocations, signe de l’espérance fondée sur la
foi », coïncidant avec l’Année de la Foi et le jubilé
de l’ouverture du Concile Vatican II. En voici
quelques extraits :
Chers frères et sœurs,
L’espérance est attente de quelque chose de
positif pour l’avenir, mais qui en même temps
doit soutenir notre présent, souvent marqué
par les insatisfactions et les insuccès. Où se
fonde notre espérance ?
Une vérité éclairante et consolante
qui émerge de toute l’histoire
du salut est la fidélité de
Dieu à l’alliance, dans laquelle il
s’est engagé et qu’il a renouvelée
chaque fois que l’homme l’a trahie
par l’infidélité, le péché, de
l’époque du déluge (cf. Gn 8,21-
22) à celle de l’exode et de la traversée
du désert (cf. Dt 9,7) ; fidélité
de Dieu qui est allée jusqu’à
sceller la nouvelle et éternelle alliance
avec l’homme, à travers le
sang de son Fils, mort et ressuscité
pour notre salut.
A tout moment, surtout dans
les moments les plus difficiles,
c’est toujours la fidélité de Dieu,
authentique force motrice de
l’histoire du salut, qui fait vibrer
les cœurs des hommes et des
femmes et qui les confirme dans
l’espérance de rejoindre un jour
la « Terre promise ». Là se trouve
12 - Église d’Évreux avril 2013
le fondement sûr de toute espérance : Dieu ne
nous laisse jamais seuls et il est fidèle à la parole
donnée.
Chers frères et sœurs, en quoi consiste la fidélité
de Dieu à laquelle nous devons nous confier
avec une ferme espérance ? En son amour. Lui,
qui est Père, répand son amour dans notre être
le plus profond, par l’Esprit Saint (Rm 5,5). Et cet
amour précisément, manifesté pleinement en
Jésus Christ, interpelle notre existence, requiert
une réponse sur ce que chacun veut faire de
sa propre vie, sur ce qu’il est disposé à mettre
en jeu pour la réaliser pleinement. L’amour de
Dieu suit parfois des chemins impensables,
mais rejoint toujours
ceux qui se laissent trouver. L’espérance
se nourrit donc de cette
certitude : « Et nous, nous avons
reconnu l’amour que Dieu a pour
nous, et nous y avons cru » (1
Jn 4,16). Et cet amour exigeant,
profond, qui dépasse la superficialité,
nous donne courage, nous
fait espérer dans le chemin de la
vie et dans l’avenir, nous fait avoir
confiance en nous-mêmes, dans
l’histoire et dans les autres. Je
voudrais m’adresser tout particulièrement
à vous les jeunes et
vous redire : « Que serait votre vie
sans cet amour ? Dieu prend soin
de l’homme de la création jusqu’à
la fin des temps, lorsqu’il mènera
à bien son projet de salut. Dans le
Seigneur ressuscité nous avons la
certitude de notre espérance ! »
(Discours aux jeunes du diocèse de San
Marino-Montefeltro, 19 juin 2011).

Image sous licence par Depositphotos.com©Sergejs Rahunoks
Aujourd’hui encore, Vivant dans la communauté
des disciples qui est l’Église, il appelle à le
suivre. Et cet appel peut nous rejoindre à n’importe
quel moment. Aujourd’hui encore Jésus
répète : « Viens ! Suis-moi ! » (Mc 10,21).
Les vocations sacerdotales et religieuses naissent
de l’expérience de la rencontre personnelle
avec le Christ, du dialogue sincère et confiant
avec Lui, pour entrer dans sa volonté.
Ce chemin, qui rend capable d’accueillir l’appel
de Dieu, peut advenir à l’intérieur de communautés
chrétiennes qui vivent un intense climat
de foi, un témoignage généreux d’adhésion à
l’Évangile, une passion missionnaire qui conduit
au don total de soi pour le Royaume de Dieu,
alimenté par la fréquentation des sacrements,
en particulier de l’Eucharistie, et par une fervente
vie de prière.
La vocation du mariage.
Nous devrions partir du fondement de la vocation
de chaque laïc baptisé : nous sommes tous
appelés à la sainteté. Aussi le sacrement du mariage
est également une voie qui nous est proposée
pour y parvenir. Notre « oui » donné et reçu
en présence du Seigneur, nous aide chaque jour
à fortifier notre amour mutuel et à faire grandir
notre conjoint en sainteté. C’est garder un regard
d’amour et bienveillant, reconnaître que l’autre
n’est pas comme nous et accepter cette différence
comme une richesse. A l’exemple du Christ
envers son Église, chacun des époux est appelé
à la même fidélité. Les difficultés dans notre vie
sont dépassées par le pardon et le dialogue qui
Quand un disciple de Jésus accueille l’appel divin
pour se dédier au ministère sacerdotal ou à la
vie consacrée, se manifeste un des fruits les plus
mûrs de la communauté chrétienne, qui aide à
regarder avec une particulière confiance et espérance
vers l’avenir de l’Église et vers sa mission
d’évangélisation. Cela nécessite toujours en
effet de nouveaux ouvriers pour la prédication
de l’Évangile, pour la célébration de l’Eucharistie,
pour le Sacrement de la Réconciliation.
Chers jeunes, n’ayez pas peur de Le suivre et de
parcourir les voies exigeantes et courageuses de
la charité et de l’engagement généreux ! Ainsi
vous serez heureux de servir, vous serez témoins
de cette joie que le monde ne peut donner, vous
serez les flammes vives d’un amour infini et
éternel, vous apprendrez à « rendre raison de
l’espérance qui est en vous » (1P 3, 15) !
Benoît XVI
Témoins de leur appel
Plongés dans l’Amour trinitaire au jour de notre baptême, nous avons une vocation à la
vie divine dès ici-bas. Pour marcher sur ce chemin dans le monde où nous sommes, la vie
chrétienne propose trois grandes vocations dont des témoins ont accepté de nous parler en
quelques mots.
trouvent leurs sources dans la force de l’engagement
pris le jour de notre mariage.
M et Mme Bernard
13

vOcATIONS DANS L’ÉGLISE
La vocation au célibat consacré a plusieurs
expressions, notamment la vie religieuse.
Les sœurs bénédictines olivétaines du Bec-
Hellouin vivent leur appel de Dieu à la vie religieuse,
comme moniales-oblates, dans le sillage
de St Benoît et de Ste
Françoise-Romaine
dont voici quelques
repères :
Si on veut résumer
saint Benoît que les
moines et les moniales
fêtent le 21
mars, jour de sa naissance
au ciel, il faut
laisser s’entrechoquer
des mots comme : désert
et communauté,
prière et travail, louange et silence, folie pour
Dieu et bon sens. De saint Benoît : « qui que
tu sois, mes paroles s’adressent à toi… », « ne
rien préférer à l’amour du Christ », « qu’Il nous
conduise tous ensemble à la vie éternelle ».
Sainte Françoise-Romaine est née en 1384
à Rome. Malgré son désir de célibat consacré,
son père la marie à l’âge de douze ans, à
un riche propriétaire terrien du sud de Rome.
Épouse, elle deviendra mère de trois enfants.
Pour soutenir sa vie spirituelle, elle fréquente
assidûment, avec un groupe d’amies, un monastère
de moines bénédictins olivétains, communauté
nouvelle fervente, vivant office liturgique,
prière et vie fraternelle, selon la Règle
de St Benoît. Femme, épouse et mère, elle prie
chez elle dans la mesure du possible, en lien
avec la communauté des frères. En 1433, à la
demande d’amies, elle fonde pour celles qui ne
sont pas mariées une forme de vie commune et
ouvre une maison – Tor de’Specchi – au pied du
Capitole, où les sœurs se consacrent à la prière,
aux soins des malades et des pauvres. A la mort
de son mari, Françoise les rejoindra jusqu’à la
fin de sa vie.
14 - Église d’Évreux avril 2013
Au Bec-Hellouin, les sœurs partagent leur vie
communautaire entre prière et travail manuel.
Elles fabriquent des bougies. Moniales dans
leur monastère et oblates de la communauté
des moines de l’Abbaye, elles prononcent leurs
vœux monastiques dans l’Abbaye. Les deux
communautés rassemblées vivent une même
liturgie et chantent ensemble l’office les samedis
soirs, dimanches et jours de fête. Un
profond lien spirituel les unit, ainsi qu’une entraide
fraternelle vécue dans la simplicité. Une
même forme de vie existe au Mesnil Saint-Loup,
près de Troyes et à Abu Gosh, en Terre sainte, à
quelques kilomètres de Jérusalem.
La vocation à la vie sacerdotale.
Jeune prêtre, le père Christophe nous livre
quelques mots imprégnés de son début de ministère
presbytéral : Alors j’entendis la voix du
Seigneur qui disait :
« Qui enverrai-je ?
Qui sera notre messager
» Et je dis : « Me
voici, envoie-moi ! »
(Is 6,8). Le prêtre,
collabore à la mission
de l’évêque qui est le
premier « héraut de
la foi, qui amène au
Christ de nouveaux
disciples, qui prêche
au peuple, confié à
eux, la foi à laquelle il
faut adhérer et qu’il faut faire passer dans les
mœurs, et qui éclaire cette foi sous la lumière
du Saint-Esprit » (cf. Constitution dogmatique
Lumen Gentium n°25).
Au cours de ces premiers mois de ministère
presbytéral, je découvre la place importante
qu’occupe dans celui-ci le ministère d’une parole
au nom du Dieu Trinitaire. Et cela me ramène
constamment à cette question : de quelle

Bonne Nouvelle puis-je être le messager pour
ces personnes que je rencontre dans les différentes
réunions de pastorale, mais aussi pour
celles que je croise dans les humbles actes de la
vie quotidienne ? Bien souvent, je n’ai pas encore
assez de sagesse pour dire avec justesse
et précision le contenu de ce message de salut,
mais le désir de l’annoncer m’en brûle le cœur.
Activités et projets
La nouvelle équipe du Service des Vocations
est entrain de se constituer. Nous souhaitons
qu’elle comprenne un témoin de chaque vocation
chrétienne et nous avons projet de proposer
aux jeunes que nous rencontrerons une aide
et un compagnonnage pour discerner la vocation
à laquelle ils sont appelés, par exemple au
cours d’une rencontre mensuelle, un samedi
après-midi, dans notre diocèse.
Au niveau de la province de Normandie, nous
avons déjà vécu deux rencontres.
La dynamique déjà en place du Monastère Invisible
se poursuit et nous sommes toujours
heureux d’accueillir de nouveaux membres. La
prière humble et vraie agit avec beaucoup de
puissance.
En mémoire du Jeudi Saint, le 1er jeudi du mois,
la messe est célébrée pour les Vocations. Nous
vous invitons largement à y participer.
Alors dans l’Eucharistie, où j’accomplis enfin
cette charge de messager, « agissant en la personne
du Christ tête, et proclamant son mystère
» (cf. Constitution dogmatique Lumen Gentium
n°28), je confie au Seigneur chacune de
leur vie, et je réalise que cette proclamation est
en fait le préalable à toute parole apostolique.
Liturgie
Père Christophe Roure
Pour la messe du dimanche 21 avril, 50ème journée
mondiale de prière pour les vocations, nous
proposons aux équipes de liturgie d’intégrer
à leur prière universelle une intention comme
celle-ci par exemple :
« Il est urgent, en Église, de nous unir pour
oser davantage témoigner et dire aux jeunes
que suivre le Christ, de manière radicale, est un
« chemin de bonheur », que ce soit à travers
une vie consacrée, une vie de prêtre, une vie
d’époux chrétiens fervents.
Seigneur, pour que se lèvent de nombreuses
vocations, aide-nous à relayer ton appel auprès
des jeunes. »
15

Scruter...
Au petit matin de Pâques, les regards se tournent vers la tombe ouverte pour percer le
mystère de cette disparition. Les femmes avec leurs aromates, Marie-Madeleine, puis Pierre
et « le disciple que Jésus aimait » ; chacun se succède pour constater que le corps du Seigneur
n’est plus là.
Que s’est il passé ?
La victoire du Ressuscité que nous avons célébrée
avec magnificence au cours de la veillée
pascale est loin d’être triomphale.
Comme Il est né, comme Il a vécu, comme Il est
mort, ainsi ressuscite le Fils de Dieu.
La femme qui se penche sur le tombeau ou-
vert dans la célèbre fresque
de Fra Angélico, cherche à
voir, elle scrute l’obscurité
de la tombe à la recherche
de quelques traces de la
présence du Seigneur, quelques signes, des indices
auxquels se raccrocher. Même attitude des
disciples dans le récit du matin de Pâques en St
Jean, pour un maigre résultat : quelques linges,
c’est tout ce qu’il reste de leur maître !
Alors,
leurs yeux s’ouvrent...
BILLET SPIRITUEL
Il faut scruter, chercher, mais pas à la tombe :
scruter les Ecritures, revenir sur les événements,
se remémorer les paroles du Seigneur.
Il faut se laisser rejoindre par l’étranger sur la
route d’Emmaüs, se rendre en Galilée, revenir
sur le lac ou Il les a appelés, rompre le pain,…
Alors dans ces jours qui suivent
Pâques, leurs yeux
s’ouvrent, leurs cœurs se réchauffent,
ils se redressent
et comprennent. Le Vivant n’est pas parmi les
morts ! Comme l’ange leur avait dit. Il les précède.
Père Sébastien Jean
17

ÉGLISE UNIvERSELLE
Bilan d’un pontificat
Le nouveau pape François lors de sa première apparition à la loggia de la basilique de St
Pierre de Rome a invité à prier pour son prédécesseur, le pape émérite Benoît XVI. Que dire
de son pontificat ?
Le 19 avril 2005, le Cardinal
Joseph Ratzinger
devenait le 265 ème successeur
de St Pierre. En
référence à Benoît XV
(1914-1922), il se dénommait
Benoît XVI et
se présentait comme
pape de la paix, « simple
et humble travailleur
dans la vigne du Seigneur
». Le 11 février
dernier, à 85 ans, il renonçait
à exercer son
ministère pétrinien.
Geste symbolique dont
la presse mondiale s’est
emparée, acte tout à fait
novateur qui a bouleversé
toute l’Église ! En
effet, aucun souverain
pontife n’avait renoncé
à la papauté depuis
1415, avec Grégoire XII.
Et bien peu de croyants
y songeaient, même s’il l’avait évoqué dans son
entretien avec le journaliste Peter Seewald Lumière
du monde, en 2010. A la relecture de son
pontificat, une grande cohérence se dégage. Très
sommairement, en voici quelques aspects.
C’est la foi qui est centrale, la foi au Christ.
L’homélie du Cardinal Ratzinger, le 18 avril 2005,
la veille de son élection, allait poser les jalons de
son pontificat : « Posséder une foi claire, selon
le credo de l’Église, est souvent défini comme
du fondamentalisme. Tandis que le relativisme,
c’est-à-dire se laisser entraîner « à tout vent de
la doctrine », apparaît comme l’unique attitude
à la hauteur de l’époque actuelle. L’on est en
18 - Église d’Évreux avril 2013
train de mettre sur pied une dictature du relativisme
qui ne reconnaît rien comme définitif et
qui donne comme mesure ultime uniquement
son propre ego et ses désirs. Nous possédons,
en revanche, une autre mesure : le Fils de Dieu,
l’homme véritable. C’est lui la mesure du véritable
humanisme. Une foi « adulte » ne suit
pas les courants de la mode et des dernières
nouveautés ; une foi adulte et mûre est une
foi profondément enracinée dans l’amitié avec
le Christ. C’est cette amitié qui nous ouvre à
tout ce qui est bon et qui nous donne le critère
permettant de discerner entre le vrai et le faux,
entre imposture et vérité. Cette foi adulte doit
mûrir en nous, c’est vers cette foi que nous devons
guider le troupeau du Christ. Et c’est cette
foi, cette foi seule, qui créé l’unité et qui se réalise
dans la charité ».
Une foi profondément
enracinée dans l’amitié
avec le Christ
Que retenir de ces presque huit années de son
pontificat ? Benoît XVI a appliqué le Concile Vatican
II, toujours soucieux de sa stricte interprétation.
Il a beaucoup écrit. Il fut un pape écrivain,
théologien, philosophe. Trois encycliques
sont à son actif : Dieu est amour (25 décembre
2005), Sauvés dans l’espérance (30 novembre
2007) et L’amour dans la vérité (29 juin 2009). Il
a même mené à bien un projet qui lui tenait particulièrement
à cœur : écrire un livre sur Jésus,
Jésus de Nazareth, en trois volumes. Inlassablement,
il a tout fait pour ramener les croyants
à l’essentiel : les trois vertus théologales, l’importance
de la liturgie, l’unité et le dialogue au
sein de l’Église. Lors de sa visite en France, il a

edit fortement la complémentarité entre la foi
et la raison (discours au Collège des Bernardins,
le 12 septembre 2008). Il a effectué de beaux
gestes en faveur de l’œcuménisme, en particulier
un rapprochement avec les orthodoxes.
Il a invité à l’ouverture avec le Parvis des gentils,
plate-forme de dialogue avec des athées et
des agnostiques. Enfin, en ce monde marqué
par la crise économique, sociale, financière, il
a rappelé les fondamentaux de la doctrine sociale
de l’Église. Face à la mondialisation, il n’a
pas hésité à critiquer les sociétés occidentales
basées sur l’argent, dénonçant l’endettement
des Etats et appelant à une réforme du système
bancaire : « La dignité de la personne et les exigences
de la justice demandent, aujourd’hui
surtout, que les choix économiques ne fassent
pas augmenter de façon excessive et moralement
inacceptable les écarts de richesse et que
l’on continue à se donner comme objectif prioritaire
l’accès au travail ou son maintien, pour
tous. L’accroissement systématique des inégalités
entre les groupes sociaux à l’intérieur d’un
même pays et entre les populations des différents
pays, c’est-à-dire l’augmentation massive
de la pauvreté au sens relatif, non seulement
tend à saper la cohésion sociale et met ainsi en
danger la démocratie, mais a aussi un impact
négatif sur le plan économique à travers l’érosion
progressive du « capital social », c’est à dire
de cet ensemble de relations de confiance, de
fiabilité, de respect des règles, indispensables
à toute coexistence civile » (L’amour dans la vérité,
n° 32).
Bien sûr, les difficultés n’ont pas manqué.
Les incompréhensions plus ou moins grandes
ont émaillé ces huit années. La levée de l’excommunication
contre les quatre évêques ordonnés
illicitement par Mgr Lefèvre suivie des déclara-
ÉGLISE UNIvERSELLE
tions négationnistes de Mgr Williamson a eu
des effets dévastateurs. Même si la poursuite
du dialogue avec la Fraternité St Pie X jusqu’à
ces derniers mois a montré que la rupture était
définitive... Les affaires de pédophilie se sont
avérées catastrophiques, mais reconnaissons
quand même la détermination du Pape à purifier
l’Église de l’intérieur... A Ratisbonne, le 12
septembre 2006, certains ont pu croire que la
pape assimilait islam et violence. Deux jours
après, un communiqué du Vatican rectifiait
et, dès lors, les relations avec l‘islam ont été
bonnes. De même avec le judaïsme. Ombre ultime
au tableau qui aura fait souffrir Benoît XVI
jusqu’au bout : l’affaire Vatileaks, avec des fuites
au Vatican mettant en cause son majordome.
Benoît XVI a eu le mérite de pointer les défis
auxquels nous devons aujourd’hui faire face,
sous la conduite de son successeur : la sécularisation
de l’Occident, la montée du relativisme,
l’approfondissement du dialogue œcuménique,
la poursuite du dialogue interreligieux, la recherche
de l’unité au sein même de l’Église
Catholique. Le Seigneur appelle toujours à sa
vigne des simples et humbles travailleurs !
Père Michel Daubanes
19

vIE DES cOMMUNAUTÉS
Visite pastorale
La paroisse Sainte Marie du Pays de Verneuil a eu la joie de recevoir Monseigneur Christian
Nourrichard dans le cadre de sa visite pastorale dans le secteur Sud, sous la conduite du Père
Julien Palcoux, accompagné de l’Equipe d’Animation Pastorale.
Le Père Michel DAUBANES, vicaire général a participé
à plusieurs rencontres. Cette visite pastorale
s’est déroulée du 24 janvier 2013 au 17 février
2013, incluant les rencontres en secteur pour le
monde de la solidarité, de la santé, les équipes
d’animation pastorale et les coordinateurs des
équipes d’animation locale.
Ce fut l’occasion pour l’évêque
de rencontrer les élus des trois
communautés (Six Clochers,
Rugles et Verneuil sur Avre)
avec ses habitants et ses paroissiens.
Il a pu se rendre
compte de la situation de
chaque commune au niveau
économique, social et culturel.
L’évêque a visité 18 églises, a
constaté leur état, en restauration
ou en voie de l’être afin
de contempler la beauté du patrimoine
(architecture, vitraux,
statues) et de donner envie d’y
pénétrer. Il s’est approché de la
population civile en visitant la gendarmerie nationale
de Verneuil, le Centre de Secours des Sapeurs-Pompiers,
l’usine métallurgique Eurofil à
Rugles où il s’est rendu compte des conditions de
travail.
Il a rencontré le monde de la santé, lors de la
messe à la Résidence de la Vernoline à Verneuil,
de la visite du Foyer d’hébergement ‘les Papillons
blancs’, de la messe au Centre hospitalier
à Rugles et de la célébration eucharistique
où des résidents handicapés de l’Arche sont
venus avec d’autres malades recevoir le sacrement
de l’onction des malades, à Verneuil.
L’évêque a rencontré également le monde de
l’éducation, en visitant l’école Saint Nicolas et
20 - Église d’Évreux avril 2013
© Norbert Jung / A-la-Vie.com
l’école des Roches à Verneuil. Il a instauré un
dialogue avec les parents des enfants catéchisés.
Un moment important a été consacré à la
catéchèse par le partage d’un repas avec les catéchistes
puis une rencontre plus structurée en
dévoilant le nombre d’enfants par année et en
échangeant sur la formation
avec Béatrice Durand, responsable
diocésaine de la catéchèse.
De plus, il a rencontré
les servants d’autel, nombreux
dans la paroisse, ainsi que les
jeunes confirmands qui allaient
recevoir le sacrement de
Confirmation, le lendemain à
Saint André de l’Eure.
L’évêque a partagé plusieurs
repas où lui était réservé un accueil
chaleureux par les équipes
d’animation locale. Ces moments
informels d’échanges
ont favorisé la rencontre des
paroissiens avec lui. Il a rencontré
l’équipe de préparation au baptême, celle des
funérailles, les personnes qui œuvrent dans la paroisse
(entretien, ouverture des portes, accueil).
Il a même rencontré la future équipe des Charitons,
officielle depuis le dimanche 3 mars.
La paroisse a bénéficié de temps forts, plus solennels,
avec l’évêque, notamment la célébration
eucharistique du 17 février où l’Appel décisif
des catéchumènes du diocèse a eu lieu. Ce fut
une occasion de rencontre et de communion.
Nous remercions chaleureusement Monseigneur
Nourrichard qui a exprimé des paroles
d’encouragement aux fidèles et les a invités à
« accueillir le Christ au cœur de l’Eucharistie qui
est notre trésor ».
Odile Marcault

Rome, février 2013
Un groupe de jeunes accompagnés des Pères Jérôme Payre,
Eric Pichard, Marcellin Mbesse Nga sont allés à Rome pour
un pèlerinage. Il se trouve que ce furent les derniers jours du
pontificat de Benoît XVI ! Voici quelques échos de ce séjour :
« La lecture du jour, de St. Paul, nous parlait de la charité et de
l’amour, Père Jérôme nous a invités à choisir l’une des propriétés
de l’amour dont nous parle St Paul comme devise pour nos vies à
chacun.
La visite de la magnifique Basilique Saint-Paul-Hors-Les-Murs
Un long moment dans la chapelle a permis aux jeunes de répondre
au questionnaire sur Rome, puis le Père Marcellin fit une
intervention sur les vocations avant que Norbert nous explique la
Réforme (schisme au sein de l’église suite à la naissance du protestantisme).
»
Nous sommes allés à la dernière audience de notre pape Benoît XVI.
La place Saint Pierre était bondée et beaucoup de pays étaient
représentés, nous étions tous très excités, nous brandissions les
drapeaux de la France, de la Normandie et du Vatican. Le Père
Jérôme et Anthony ont été interviewés.
Nous avons eu un temps de partage avec le Père Menvielle travaillant
au Vatican. »
« Un réveil matinal pour célébrer la messe sur le tombeau de saint
Pierre. Moment émouvant face au premier chef de l’Église et de
certains de ses successeurs. »
Paroles des jeunes
vIE DES cOMMUNAUTÉS
Agenda
Vendredi 5 avril, 20h
Vatican II : quelle actualité
pour le monde ?
Formation sur les textes
du Concile - 12 rue de la
Libération St André de l’Eure
Contact : 09 75 73 65 65
8 (17h) et 9 (20h) avril
Le Livre de Jérémie
Formation proposée au
Prieuré de Canappeville
Contact : Mme Francine
Sutter - 02 32 50 40 95
Jeudi 11 avril, 20h30
Vatican II
Découvrir les textes du
Concile - Paroisse Pacy
Vallée d’Eure - Salle Canival
Contact : 02 32 36 01 61
Mardi 9 avril 20h30
L’œuvre de Dieu,
c’est que vous croyiez
Cycle de formation.
Salle Père Laval à Louviers
Contact : 02 32 40 01 35
paroisselouviers@orange.fr
Jeudi 11 avril 20h
Lectio divina
2 bis, rue de la Dîme
Guichainville.
Contact : Geneviève
Verchère 02 32 23 10 11
Vendredi 12 février, 20h30
Randonnée Bible
Nous faisons un petit tour
dans l’Ancien ou dans le
Nouveau Testament,
à Bois Jérôme.
Contact: Nadine Marboeuf
au 06 30 20 75 96
21

vIE DES cOMMUNAUTÉS
Relecture...
L’équipe du Secteur a profité de la venue du Conseil Épiscopal dans le secteur Nord-Ouest pour
inviter les prêtres, les diacres et leurs épouses, les membres des équipes d’animation pastorale
des quatre paroisses du secteur ainsi que les animateurs des soirées à thèmes tenues lors de
la visite pastorale (novembre 2011 à mars 2012) à une relecture pour faire un premier bilan
des actions ou décisions prises.
Un recueil regroupant l’ensemble des comptesrendus
et interventions de la visite pastorale de
novembre 2011 à mars 2012, est remis à tous
en rappelant que celui-ci ne reflète qu’une partie
de ce qui a été vécu.
› Paroisse Notre Dame du Roumois : Le changement
de curé marque un bouleversement,
il y a moins de célébrations liées aux
soucis de santé du Père Christian Hénout.
Malgré les difficultés, il y a un accueil chaleureux,
une grande attente, plus même
avec la distribution du journal paroissial.
Les Charités sont très vivantes : elles relient
la foi à la vie, elles rappellent la mission à
tous les moments de la vie. Il y a une fraternité
dans toutes les préparations, ce qui
ce vit au niveau des communautés doit se
vivre au niveau de la paroisse. Une responsabilisation
des chrétiens est notée.
› Pastorale de la santé : Recherche du sens
de la foi, de la vie, et recherche de Dieu ;
sur le secteur ébauche d’une équipe pastorale
de la santé, beaucoup de participants
de notre secteur à la journée de formation
diocésaine.
› Problème de communication dans certaines
communautés locales.
› Les correspondants de villages ont une
lettre de mission afin d’être reconnus. Ne
pas hésiter à avoir recours à la formation
permanente.
› Pour les baptêmes : le bilan est positif. Les
gens se forment, se rencontrent, partagent.
› Rencontre avec les équipes d’animation
pastorale : il faut absolument faire la relecture
de ce qui s’est vécu sur une an-
22 - Église d’Évreux avril 2013
née, peut être sous forme d’une journée
au Bec Hellouin. Il est important de relire
les comptes-rendus, afin de dégager des
pistes communes
de travail notamment
pour les formations,
et de favoriser
les rencontres
entre acteurs sur
un même secteur.
› Pour les catéchistes
: rencontrer
ceux d’une autre paroisse,
prendre un
nouveau parcours,
partage trimestriel
pour certains.
› Progression de gens formés.
› Il faut s’ouvrir aux autres, être en lien avec
la paroisse, le diocèse, créer des liens en
réseau. Un chrétien seul est un chrétien
en danger.
› Comment adapter Paroisse 2000 ? Il faut se
former, oser susciter les services diocésains.
Comment mettre à profit cette relecture?
Voici déjà quelques considérations qui n’ont
pas la prétention d’être exhaustives, mais ne
demandent qu’à être complétées.
› Le premier point fort retenu dans de nombreuses
rencontres est l’accueil.
› Le second point est la communication.
› Le troisième point est l’avenir de nos communautés
!
François Gervais et Luc Vandererven

Image sous licence par Depositphotos.com©Hans-Joachim Schneider
Désir de vérité et désir de bonheur
Le Carmel St Joseph de St Georges Motel propose un temps de spiritualité avec St Augustin.
Sr Nicole nous partage la suite de l’intervention du père Gildas Severe, prémontré.
St Augustin insiste sur deux désirs : celui de la
vérité qui va le tenailler tout au long de son
parcours et le désir du bonheur qu’il trouve en
Dieu seul.
Il pense trouver cette sagesse dans la Bible
mais il est déçu. « Ce livre me semble indigne
d’être comparé à la majesté cicéronienne, mon
orgueil en méprisait la simplicité,
mon regard n’en pénétrait
pas les profondeurs,
cependant il était fait pour
grandir avec les petits, et
je dédaignais d’être petit »
(Confessions 3, 5).
Avec la lecture des livres
platoniciens, Augustin découvre
le chemin de l’intériorité
et va expérimenter
en lui l’action puissante de
Dieu. « Averti par ces lectures
de faire un retour sur
moi-même, j’entrai sous ta
conduite dans mon for intérieur.
J’y entrai et je vis avec
l’œil de mon âme, si peu pénétrant
qu’il fût, au-dessus
de cet œil de l’âme, au-dessus de mon intelligence,
la lumière immuable…Ô éternelle vérité,
ô véritable charité, tu es mon Dieu, après toi
je soupire jour et nuit. Quand j’ai commencé à
te connaître, tu m’as haussé vers toi pour me
faire voir qu’il y avait quelque chose à voir, mais
que je n’étais pas encore en mesure de le voir »
(Conf. 7, 10).
Pour Augustin, désirer la vérité c’est désirer
connaître Dieu, Le chercher en réalisant que
c’est lui qui se révèle à nous. Aussi il relie le désir
du bonheur à celui de la vérité : « Lorsque je
vIE DES cOMMUNAUTÉS
te cherche toi mon Dieu, c’est le bonheur que je
cherche » (Conf. 10, 20).
Nous ne trouvons le repos qu’en Dieu seul, car
lui seul ne passe pas et pourtant il se demande
dans le commentaire de la lettre de St Jean
2,11-12 « Pourquoi n’aimerai-je pas ce que Dieu
a fait ? Que l’Esprit de Dieu soit en toi pour te
faire voir que tout cela est
bon, mais malheur à toi si
en aimant les créatures tu
abandonnes le Créateur…
Dieu ne t’interdit pas d’aimer
ces choses mais de les
aimer jusqu’à y trouver ta
béatitude, donne leur estime
et louange mais pour
aimer le Créateur ».
Ce qu’il dit des choses du
monde, il le dit pareillement
des personnes : « Si
les corps te plaisent, c’est
Dieu que tu en loueras,
ô mon âme reporte ton
amour sur leur Créateur,
pour ne point lui déplaire
dans les choses qui te plaisent…entraîne
vers lui avec toi toutes celles que
tu peux et dit-leur « Aimons le, c’est lui qui a
créé ces choses et il n’est pas loin, il ne les a pas
créé pour les abandonner, mais parce qu’elles
viennent de lui, elles sont en lui » (Conf. 4, 12).
En se laissant transformer par la grâce, Augustin
a trouvé le repos et le bonheur : « Je ne voulais
plus vivre divisé parmi les biens terrestres dévorant
le temps et dévoré par lui, je possédais
dans l’éternelle simplicité un autre froment, un
autre vin, une autre huile ». (Conf. 9, 4).
Soeur Nicole Chahhoud
23

Le denier de l’Église :
La campagne 2013 du denier a été lancée le dimanche 3 février. Un point est fait sur celle de 2012.
L’année 2012 s’est terminée sur une note légèrement
pessimiste, puisque la collecte a diminué
par rapport à 2011 (- 20 000 €, - 1,5 %)
de même que le nombre de donateurs (- 557,
- 7,1 %). Certes la campagne 2011 avait été
particulièrement « fructueuse », avec une progression
significative des sommes collectées et
surtout, une légère augmentation du nombre
de donateurs, alors que la tendance de fond
montre une baisse significative et régulière.
Nous devons rester vigilants, car le denier demeure
notre principale ressource.
Trouver de nouveaux donateurs
Une grande majorité de donateurs (80 %) sont
retraités, un certain nombre décèdent chaque
année, il est donc vital de trouver de nouveaux
donateurs. Ils étaient
687 en 2012, (832 en 2011),
cela reste insuffisant pour
maintenir le nombre de donateurs
à un niveau constant.
Et pourtant, on estime à
11 500 foyers catholiques allant
régulièrement à la messe
dans notre diocèse, auxquels
s’ajoutent 12 500 familles
qui sollicitent chaque année
notre Église diocésaine pour
le catéchisme, ou une célébration
(baptême, mariage,
funérailles). Ces chiffres nous
donnent espoir pour l’avenir
: nous ne pouvons que
nous améliorer.
Le denier,
un don qui a du sens
Pour la troisième année consécutive,
depuis la création,
DENIER DE L’ÉGLISE 2012-2013
en 2003, de la Province de Normandie regroupant
les six diocèses de Haute et Basse
Normandie, la campagne 2013 du Denier de
l’Église sera commune aux six diocèses (message,
visuel, tracts et affiches).
Tous, ils ont choisi de mettre en lumière cette
Église qui donne du sens à la vie des centaines
de personnes qui font régulièrement ou occasionnellement
appel à elle.
L’Église, en répondant aux demandes de sens
de nos contemporains, leur donne le meilleur
d’elle-même : le message du Christ, sa Bonne
Nouvelle annoncée à tous les hommes et
femmes du monde entier. La campagne d’appel
pour le denier constitue cet appel en retour,
de l’Église, vers les catholiques. Elle a besoin
du soutien de l’ensemble
des catholiques. Cet appel au
sens, sens de la vie et sens
du don, est l’axe de communication
des diocèses de
Normandie pour lancer leur
campagne 2013 du Denier de
l’Église.
A l’issue de la conférence
de presse donnée par les six
évêques le 30 janvier à Lisieux,
notre diocèse a lancé
la campagne le 10 février.
A vous, fidèles lecteurs
d’Eglise d’Evreux, je vous
transmets ce message : merci
à ceux qui vont continuer à
soutenir leur Église diocésaine
en 2013, merci à tous
ceux qui vont devenir de nouveaux
donateurs.
Jérôme Gaubey,
économe diocésain
25

DENIER DE L’EGLISE 2012-2013
Les comptes du diocèse en 2011
Les charges sont restées stables en 2011 par rapport à 2012 à 5,9 millions d’euros, mais les
produits ont baissé passant de 5,7 à 5,5 millions d’euros (diminution des quêtes, casuels
et legs). Le déficit s’en trouve aggravé et atteint 0,4 millions d’euros. Le Denier de l’Église
(1,3 millions d’euros) dont la vocation est de rémunérer les prêtres, les laïcs salariés et les
séminaristes, ne permet pas de couvrir la totalité de ces charges (1,6 millions d’euros).
Évolution du nombre de donateurs Évolution de la collecte
26 - Église d’Évreux avril 2013

FORMATION
L’Église : Communion organisée
Le 16 février, s’est tenu au centre diocésain le deuxième volet de la formation prévue dans
le cadre du 50 ème anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II. Les participants ont
poursuivi la lecture de la Constitution dogmatique sur l’Église Lumen Gentium. Voici l’écho
d’une des participantes.
Une soixantaine de personnes se sont formées
et ont nourri leur foi dans l’esprit du Concile par
une meilleure découverte de ce que l’Église dit
d’elle-même et de sa mission. « L’Église est définie
à partir de sa source : le Dieu trinitaire et pas
de ses membres ».
Anne de Vaublanc a fait un exposé
sur le sens du baptême, la dignité
et la mission des laïcs, l’essence
du ministère des évêques, des
prêtres et des diacres et la collégialité
parmi les évêques et l’infaillibilité
pontificale.
L’Église est union de tous les chrétiens en Dieu.
Il ne s’agit pas de nier les pouvoirs ou les ministères
ordonnés du fait de son baptême pour
les uns et d’une consécration particulière pour
d’autres. Le ministère du Pape est de travailler
à l’Unité en collégialité avec l’ensemble des
évêques. Les évêques dans leur Église particulière
sont en charge d’enseigner, gouverner,
sanctifier et promouvoir l’Église universelle.
Lumen Gentium s’intéresse aux relations des
prêtres au Christ, aux évêques, au presbytérium
et au peuple chrétien. Les prêtres sont les véritables
« coopérateurs avisés » de leur évêque,
ils constituent avec lui un seul presbyterium. En
ce qui concerne le Diaconat, la grâce sacramentelle
leur donne la force nécessaire pour servir le
Peuple de Dieu.
Les laïcs par leur baptême et leur confirmation
sont eux aussi appelés à la sanctification du
monde et à l’édification du Royaume. Les laïcs
sont co-responsables de l’Église avec les pasteurs.
Anne de Vaublanc rappelle que « Chacun
28 - Église d’Évreux avril 2013
Chacun reçoit le
don de manifester
l’Esprit en vue
du bien de tous
reçoit le don de manifester l’Esprit en vue du
bien de tous » (1 Co 12, 7).
Max Dubois, diacre, est intervenu sur la réception
des chapitres 3 et 4 de Lumen Gentium.
Ainsi leur postérité est visible au filtre d’écrits ultérieurs.
Pour la vocation et la mission des laïcs
dans l’Église et le monde, Jean-
Paul II y consacre l’exhortation
apostolique Christi fideles Laici en
1988. Il est rappelé l’importance
de chaque membre du corps dans
le sacerdoce commun des fidèles
avec des fonctions importantes
pour les femmes. Il est aussi revenu sur le diaconat.
Il est un ministère reconnu et indispensable
en mettant en évidence la mission du service.
Trente ans après le Concile, Jean Paul II dans son
exhortation apostolique post-synodal Pastores
dabo vobis, fait le point sur le ministère presbytéral.
L’exhortation apostolique Pastores gregis, fruit
du synode des évêques de 2001 remet en avant
la nature collégiale dans l’épiscopat et son ministère
principal : « L’évêque, serviteur de l’Évangile
de Jésus Christ pour l’espérance ». Le maître
mot semble être le service : « Les ministres qui
disposent du pouvoir sacré sont au service de
leurs frères ». L’Église s’est donnée avec Lumen
Gentium une portée qui convient à sa vie !
Pour terminer, le père Michel Daubanes a présidé
l’Eucharistie. Son homélie fut riche pour
notre vocation de baptisé(e), ses propos, lors
des échanges, ont donné plus de lumière sur la
mission de notre évêque.
Paola Auclaire

Liturgie et vocation
Dans une de ses nombreuses conférences sur
la liturgie, le cardinal Joseph Ratzinger raconte
ceci : « Selon une vieille légende relative aux origines
du christianisme en Russie, le prince Vladimir
de Kiev, qui voulait découvrir
la religion authentique pour son
peuple, convoqua les représentants
de l’Islam, qui vinrent de
Bulgarie, ceux du Judaïsme, et
enfin les envoyés du pape, qui vinrent d’Allemagne.
Chacun présenta sa religion, affirmant
que c’était la seule juste et la meilleure. Mais
tout ce qu’ils purent lui proposer ne réussit pas
à convaincre Vladimir.
« Toujours selon cette légende, il ne se serait décidé
qu’après avoir entendu les émissaires qu’il
avait envoyés à Constantinople, où ils avaient
assisté à une liturgie solennelle dans l’église
Sainte-Sophie. Ils en étaient tout enthousiastes
et dirent au prince : “Lorsque nous arrivâmes
dans le pays des Grecs, on nous amena là où ils
servent leur Dieu. Et nous ne savions pas si nous
étions au ciel ou sur la terre. Nous en sommes
témoins : Dieu a fait là sa demeure parmi les
hommes.” 1 »
Bien sûr, ce récit n’est qu’une légende, mais il
révèle bien le sens de la liturgie chrétienne :
elle n’est pas par nature missionnaire, elle ne
cherche pas à s’adresser aux auditeurs extérieurs,
elle n’est pas non plus une interprétation
de la foi. La liturgie est l’expression et la manifestation
du mystère de la foi, du mystère de
Dieu. « Ce qui a frappé les émissaires de Vladimir,
ce fut le mystère en tant que tel, un mystère
qui, précisément parce qu’il se situait au-delà
de toute discussion, imposait à la raison la force
de la vérité. La liturgie ne vise pas à endoctriner
les gens, à les convaincre ni à les séduire. »
Aurions-nous besoin de nous redire que la liturgie
n’est pas d’abord et exclusivement pour
La liturgie se situe
au coeur de la foi
1 - Liturgie et mission, Joseph Ratzinger, Éditions Tempora
LITURGIE
l’homme ? Il y a des liturgies profanes pour
cela, telle l’ouverture des jeux olympiques, par
exemple. La liturgie n’est pas là pour convaincre
mais, parce qu’elle a pour objet Dieu, elle est
apte à éveiller la foi et à per-
mettre la rencontre d’un Dieu
proche de nous. « Bien souvent,
sans doute, la liturgie doit commencer
par des contacts humains
très simples, mais qui doivent toujours
être illuminés par l’amour de Dieu. »
La liturgie se situe donc au cœur de la foi, elle
la nourrit : « Elle est essentiellement tendue
vers Dieu et attire les hommes dans ce regard
fixé sur Dieu. » La liturgie est l’expérience d’une
rencontre avec un Dieu vivant et vrai, et en ce
sens, elle est le point de départ de la mission.
Enfin, « la liturgie vise à être agréable à Dieu,
à encourager les hommes à adopter pour règle
de vie de chercher comment eux aussi peuvent
être agréable à Dieu ». L’expérience de la prière
liturgique est bien souvent le point de départ
de tout questionnement vocationnel, tout simplement
parce que, dans cette expérience fondamentale,
Dieu parle, touche les cœurs, et
appelle !
Père Eric Pichard
29

Image sous licence par Depositphotos.com©Ben Goode
vIE DES MOUvEMENTS
Bâtir sur le roc
Les 2 et 3 mars au Bec-Hellouin, environ 80 personnes venues d’Evreux, de Rouen, du Havre
ont reçu cet enseignement, donné avec conviction par le Père Grégoire Plus (Communauté
Saint-Jean) : un jeune prêtre à la foi et au parler dynamiques.
Que faire pour se renouveler ? Qu’est-ce qui
doit être premier dans notre vie chrétienne ?
L’Amour de Dieu nous est donné, lui seul nous
sauve. La foi ? Initiative de Dieu, don gratuit,
face auquel j’ai à répondre avec mon coeur. Jésus
nous dit : «Je suis la lumière du monde»,
et Benoît XVI à Berlin disait : « Vous êtes la lumière
du monde ». La vie chrétienne, c’est la
réception de l’amour fou de Dieu pour nous !
Un don pour ainsi dire trop fort pour nous. En
nous faisant ce don, Il dit à chacun, comme à
Marie : « Réjouis-toi, tu
es comblé(e) de grâces ».
Acquérir des vertus, devenir
respectable… c’est
le but de toute personne
sociale. Mais vivre par
la foi est différent, c’est
Dieu qui suscite en moi
des actes qui ne sont
pas une réponse intellectuelle.
Dieu veut réaliser
Son désir en moi. Ce qui
nous rend heureux, c’est
Quelqu’un qui nous sort
de nous-mêmes, une
présence qui s’impose à nous de l’intérieur et
nous rend témoin. C’est Dieu qui « débarque »
en nous et nous met à Sa taille. Si Dieu a choisi
Marie pour s’incarner, c’est que sa simplicité allait
Lui laisser toute la place, se laisser envahir.
Bâtir sur le roc, c’est ouvrir de plus en plus les
yeux sur Celui qui fait tout pour moi, qui est là
maintenant, entièrement donné. En nous aimant,
il nous rend bons, nous recrée, nous fait
participer à sa divinité ! Ce don est trop fort
pour nous. C’est pourquoi nous cherchons toujours
une purification pour accéder à Dieu. Nous
30 - Église d’Évreux avril 2013
nous sécurisons avec ce que nous connaissons
et avec nos « faire » et ainsi, nous nous éloignons
plutôt du chemin avec Lui qui n’est que
gratuité.
Évangéliser c’est permettre à chacun d’identifier
le don qui lui est fait, de comprendre ce
qu’il est pour Dieu : rien de moins qu’un autre
Jésus. Notre mission, c’est de dire à chacun le
don gratuit qu’il a reçu aujourd’hui. L’Évangile
est pour chacun. La Parole de Dieu nous transforme
réellement.
On pense souvent qu’un saint accomplit des
actes ascétiques dont nous sommes incapables.
Or, Jésus s’unit à nous gratuitement et en dépit
de notre péché.
Le saint est celui qui a arrêté de croire en luimême,
celui qui accueille Dieu dans son péché,
sa misère, et se laisse aimer et transformer.
Comme Lazare, revenu à la vie alors qu’il « sent
déjà… »
Yves Garaudeaux et Laurence de Nanteuil

Lourdes une porte de la Foi
C’est le thème des Sanctuaires de Lourdes pour l’année 2013
en cette Année de la foi. C’est aussi le thème retenu par les
hospitaliers pour leur récollection annuelle.
Après avoir rappelé les dates
importantes de cette année
de la Foi, notre vicaire général
Michel Daubanes a précisé
que cette année de la foi
nous invite à nous sanctifier.
L’année de la foi a une histoire
et ce n’est pas un hasard
si notre pape émérite Benoît
XVI, l’a annoncée dès octobre
2011 par la lettre apostolique
« Porta fidei » qu’il est recommandé
de lire. Nous sommes
invités à croire et à méditer sur
Celui en qui l’on croit, Celui en
qui nous mettons toute notre
confiance.
Pèlerinage 2013
Présidé par
Mgr Christian Nourrichard
Lourdes,
une porte de la foi
Samedi 13 au jeudi 18 juillet
Service des Pèlerinages - BP 165 - 27001 Évreux cedex
pelerinages@evreux.catholique.fr - 02 32 62 19 87
IM-027100007
Les travaux pratiques sur ce thème, arrivent très rapidement avec
pour la première série une question : « En quoi Lourdes a été et
est aujourd’hui pour chacun d’entre nous une porte de la foi ? ».
Suite à la synthèse des carrefours, animée par Roland Frat, nous
avons découvert les nombreux sens que la « porte » prend dans
le Nouveau Testament. Cette porte s’est ouverte à notre baptême
et elle est un chemin qui s’ouvre à tous. Les parallèles sont nombreux
avec Lourdes, avec Marie qui nous conduit vers son Fils,
avec le chemin de l’eau….
Michel Daubanes s’appuyant sur des textes étudiés en sousgroupe
a rappelé que c’est :
› Une foi qui s’entretient en particulier par la fréquentation
des sacrements,
› Une foi qui s’entretient en l’exprimant,
› Une foi qui débouche sur la charité - que nous vivons si bien
à Lourdes -
› Une foi qui appelle toujours à la conversion.
Un grand merci à Michel Daubanes qui a « ouvert la porte de la
foi ». L’Esprit Saint a soufflé. Nous voilà portés et plein de ressources
pour préparer notre prochain pélé du mois de juillet.
©Comdio27
Guy Faucheux
vIE DES MOUvEMENTS
Agenda
Rencontre avec des
chrétiens de Nazareth
Vendredi 5 avril 20h30 :
Espace Nétreville à Evreux
Jeudi 11 avril 20h30 :
Presbytère de Gisors
Vendredi 12 avril 20h30
Abbaye du Bec Hellouin
Ils viennent partager, avec
leur musique et leur prière,
ce qu’ils vivent : chrétiens
dans un carrefour de
religions et de peuples.
Contact : Anne Chazy
06 98 04 21 54
Samedi 6 avril, 16h
Cercle du Silence
L’étranger est mon frère :
Ce cercle est ouvert à tous,
croyants ou non, à condition
de respecter la règle du
silence. Silence que chacun
est appelé à habiter par sa
prière, sa méditation ou sa
réflexion.
Le cercle du silence se
tient chaque 1 er samedi du
mois de 16h à 17h devant
la médiathèque centrale
d’Evreux.
Jeudi 11 avril de 9h30 à 17h
Grande fête régionale
pour le 50 ème anniversaire
du MCR à Lisieux
Contact : Jean-Paul Mauvière
02 32 67 81 41
18 et 19 avril de 10h à 18h
MCR
Ermitage Lisieux - réunion
de la Commission Interdiocésaine
de Liaison (CIL)
Contact : Jean-Paul Mauvière
02 32 67 81 41
31

BILLET D’HUMEUR
Acte de foi
En renonçant à son ministère de Serviteur des Serviteurs de Dieu*, Benoît XVI fait un acte de foi.
Conscient de la grandeur du service qui lui a été
confié par le Christ, Benoît XVI a réalisé que sa
fatigue devenait un frein pour sa mission. Jean-
Paul II, lui, avait décidé autrement, mû par la
même foi. Il n’y a pas de comparaison à faire.
Les services, dans l’Église, ne se réduisent pas
à des fonctions et ne se limitent pas aux entreprises
que l’on est capable de réaliser. Dans son
lit d’hôpital, le malade peut offrir
sa souffrance et témoigne de la
miséricorde et du salut de Dieu.
Mais, à certaines heures, en certaines
circonstances, on doit se
demander si on n’entrave pas l’œuvre de l’Esprit,
en essayant de tenir coûte que coûte, on
doit s’interroger si l’on ne ferait pas mieux de
passer la main. Car, quelle que soit la mission,
elle est remise à des hommes, et le Pape est
un homme. Si la foi a conduit Jean-Paul II à témoigner
jusqu’à la fin que l’Église était guidée
par le Christ, et qu’il était, lui, en tant que Pape,
32 - Église d’Évreux avril 2013
Dieu est toujours
avec nous
* L’expression est du Pape Grégoire 1 er le Grand (540-604)
signe de l’autorité du Christ, même paralysé
physiquement par la souffrance, la même foi a
conduit Benoît XVI à s’effacer, pour ne pas entraver
l’œuvre de l’Esprit qui renouvelle toutes
choses dans le Christ ressuscité.
Lire cette renonciation avec une grille politique
en dénature le sens ; faire les poubelles des
salles de presse, pour exploiter un acte qu’on
ne comprend pas, est un geste
diffamatoire qui discrédite les
auteurs de tels torchons. Le
Pape se retire dans la prière,
son successeur va reprendre le flambeau. La
renonciation de l’un et l’acceptation de l’autre
sont des actes de foi et d’espérance, fondateurs
pour l’Église et source d’action de grâce et de
confiance pour tous, car Dieu est toujours avec
nous dans le Christ, et l’Esprit nous conduit.
Frère Paul Emmanuel
20h, le 28 février 2013

Journée Amiens
L’Aumônerie de l’Enseignement Public proposait une journée de
pèlerinage à Amiens le dimanche 10 février sur le thème de la lumière.
Sur le parvis de la cathédrale, les
guides nous attendaient. Ils ont pu
nous faire découvrir les trésors de
cette cathédrale, classée deux fois
à l’Unesco, les vitraux des différentes
époques, la chapelle St Jean
Baptiste et la frise qui décrit sa vie,
la chapelle des pèlerins vers Compostelle,
son labyrinthe, les gisants
en bronze !, les rosaces … Ensuite,
nous avons célébré l’eucharistie
dans la chapelle d’hiver, beau moment
de prière et de communion.
Je suis la lumière du monde (Jn 8, 12)
Telle est la parole de l’Évangile qui se présente comme le leitmotiv
de la journée qui nous a conduits à la visite de la cathédrale
d’Amiens. Une telle église nous dit toujours l’essentiel sur
notre Dieu qui, par sa lumière, éclaire la vie des hommes. Tous
ensemble, comme les pèlerins d’antan, nous sommes allés à la
rencontre de Celui qui nous appelle à passer des ténèbres à son
admirable lumière.
« Après l’incertitude de la météo jusqu’au départ, nous sommes
partis comme des aventuriers de la foi. En fait, le temps s’est montré
très clément avec nous. » Père Jean-Serge Massamba
« Les jeunes ont gardé spontanément leurs cierges allumés après
la célébration comme s’ils étaient des enfants de lumière sur un
chemin, le chemin de leur vie. » Sylvie, animatrice
« La guide nous a expliqué comment ont été fabriqués les vitraux,
et elle nous a parlé du changement de couleur des rosaces selon
l’orientation du soleil : le matin, la rosace est bleue, l’après midi
nous l’avons vu blanche, et l’été on la voit rouge. » Manon
« La messe était belle dans la chapelle de la cathédrale, les chants
d’entrée et d’envoi m’ont beaucoup plus. » Bibiana
« J’ai vu la lumière à travers les vitraux, et la marche était belle. »
Clothilde
Isabelle Dutertre
SPÉCIAL JEUNES
Agenda
Vendredi 5 avril 18h
Rencontre Aumônerie
Collège - lycée
avec des chrétiens de
Nazareth, ils viennent avec
leur musique et leur prière,
partager ce qu’ils vivent :
chrétiens dans un carrefour
de religions et de peuples
à Evreux, 17 rue Charles
Corbeau.
Contact : Isabelle Dutertre
aep27@evreux.catholique.fr
Samedi 6 avril, 20h30
Veillée louanges
A l’église de St Michel
Contact : Père Franck 02 32
33 04 58 - sjbvi@orange.fr
6 au 7 avril
Week-end SDV
à St Jacques sur Darnétal
pour les collégiens
Contact : Père Eric
Ladon 02 32 37 95 97
sdvevreux@gmail.com
6 et 7 avril, 11h30
Baptisé, Confirmé...
Et après ?
Retraite au Bec-Hellouin
pour les confirmands,
confirmés, néophytes.
Contact : Sr Nicole
Chahhoud 02.37.43.51.85
ou 02.32.62.19.93
14 au 21 avril
Camp Taizé
Pour les 15 ans et plus...
Contact : Isabelle Dutertre
aep27@evreux.catholique.fr
33

REVUE DE PRESSE
L’Église sonne les cloches
Pour ne pas oublier le dimanche - Paris normandie 17 février 2013
Comme un samedi ordinaire,
place de la cathédrale de
Rouen. Il fait beau, il y a du
monde sur le parvis.
Il est 17 h pile, lorsque les cloches
se mettent à sonner à toute volée,
soutenues par la note autoritaire
du bourdon. Et comme ça
pendant vingt minutes.
« C’est la messe , non ? » « Il
y a un mariage peut être ? »
Manifestement, les passants
n’ont pas la moindre idée de
ce qui se passe. Ils ne peuvent
pas savoir car la nouvelle est
passée assez inaperçue.
Dans un communiqué daté du
15 janvier 2013, l’archevêque
de Rouen, et les évêques du
Havre et d’Evreux proposent
qu’à partir du Carême, « sonnent
les cloches de toutes les
A l’heure du mariage pour tous…
Interview du Père Le Cam (extraits) - Le Démocrate du 27 février 2013
Le Démocrate : A l’heure où l’on parle de mariage
pour tous, il semble que le mariage n’a
pourtant plus vraiment la côte. Quel constat, de
votre côté, faites-vous ?
Père Le Cam : D’abord, je ne prendrai pas position
sur ce sujet. Je pense que l’Église doit garder sa
juste place. Moi, ce que je constate surtout, c’est
qu’il n’y a pas un couple qui se ressemble. Chacun
a une histoire, un parcours différent. Certains ne
vivent pas ensemble avant de se marier. Il y en a
encore ! D’autres vivent maritalement. Certains
ont déjà des enfants, d’autres attendent le mariage.
Ce qui est sûr, c’est qu’ils ont tous une motivation
puisque l’accompagnement se fait en cinq soirées.
34 - Église d’Évreux avril 2013
églises, des trois diocèses de
Haute Normandie », afin d’annoncer
le dimanche, un jour
différent des autres jours ».
L’inspiration : Dans le communiqué
commun publié le 15 janvier
par l’archevêque de Rouen,
et par les évêques du Havre et
d’Evreux, le pape Benoît XVI apparaît
comme l’inspirateur de
l’idée de faire sonner les cloches
de toutes les églises de Haute
Normandie, tous les samedis à
17 h. « Dans sa lettre Porta fidei
annonçant une Année de la Foi
à l’occasion du 50e anniversaire
de l’ouverture du Concile Vatican
II, et dans le discours adressé
aux évêques du grand ouest
de la France en visite ad limina
apostolorum, Benoît XVI a rappelé
l’importance du dimanche.
Mais certains libres penseurs ont
réagi : « la sonnerie des cloches
relève des mairies, en vertu de
l’article 27 de la loi de 1905. »
Mgr Descubes : « j’écrirai à
tous les maires du diocèse
pour leur expliquer la démarche,
et les laisser libres ou
non de prendre un arrêté ».
Mgr Descubes qui sera suivi
sans doute par les évêques du
Havre et d’Evreux.
Cinq vendredis soir où des couples laïcs les préparent,
puis un entretien avec moi. Cela veut dire
qu’ils ont déjà un engagement. Ce n’est pas rien !
Le Démocrate : Que pensez vous du baptême civil ?
Père Le Cam : J’ai horreur de ce terme ! En fait,
cela ne veut rien dire ! Parler de parrainage civil,
me semble plus juste. C’est une démarche administrative.
Mais le baptême, c’est l’acte des premiers
chrétiens : c’était une plongée à trois reprises
dans l’eau. Le baptême est une démarche
de foi, et ça on ne peut pas la remplacer. Que la
société évolue vis- à -vis de la religion, c’est un
état de fait. Que des gens ne se reconnaissent
plus dans la foi de l’Église, c’est une réalité, mais
le baptême est un acte de foi.

Jésus
José Antonio Pagola vient de faire paraître un nouveau livre sur
Jésus, avec une approche historique particulièrement documentée.
En cette période anniversaire du
Concile Vatican II, on assiste également
à la parution de plusieurs
ouvrages sur le Christ. Pure coïncidence
ou expression de cette
conscience diffuse de l’intention
du Concile « de tout remettre
sous le regard du Christ, vrai Pasteur
» ?
Le théologien espagnol José Antonio
Pagola y contribue de manière
originale en dépouillant la
Parole de certains clichés et en lui
rendant sa virginité première. Il a
tenu magnifiquement un double
pari : vulgariser les recherches historiques et exégétiques les
plus importantes (il a lu 600 ouvrages !) et communiquer sa foi
passionnée pour le Christ « qui est ce que nous avons de mieux
à communiquer à la société moderne ». Et cela dans un langage
accessible à tous et avec un souffle qui nous fait parcourir ces 540
pages sans difficulté. En resituant Jésus, de façon vivante et précise,
dans le contexte historique de son époque, Pagola donne
une force nouvelle à ses faits et gestes, notamment auprès des
pauvres écrasés sous la botte de la domination romaine. En essayant
de se mettre constamment « sur sa longueur d’onde » et
dans son ressenti, Pagola donne une grande vigueur à la réalité de
l’Incarnation, notamment à l’heure de la naissance et de la Passion
dont il fait une lecture bouleversante.
Sans le dire – mais c’est une évidence – la critique de Jésus envers
la religion et ses représentants officiels, incite le lecteur à s’interroger
sur la distance qu’il y a parfois entre le fonctionnement
de son Église et l’esprit de Jésus. Et cela rejoint aussi l’esprit du
Concile.
Ce livre – vendu à 100.000 exemplaires en Espagne - instruira le
lecteur et le fera vibrer d’un amour renouvelé pour Jésus.
Monique Hébrard
Éditions du Cerf
Livre disponible à la Médiathèque diocésaine
REcENSION
Médiathèque
Ce Dieu Que J’aime
Christine Pedotti – Mediaspaul
Dans ma vie, il y a
DIEU, Dieu et moi, moi
et Dieu dans une sorte
de conversation dont les
Psaumes et l’Évangile sont
l’abécédaire…..
Christine évoque, avec
pudeur, comme une femme
amoureuse, le Dieu auquel
elle croit et qui la fait vivre.
Le formidable témoignage
d’une chrétienne dont le
zèle pour une Église qui
bouge avec et dans le
monde s’enracine dans une
foi forte et intime au Christ.
Les cahiers croire
La Vocation un appel à
s’accomplir : entretien avec
Thierry Marx :
· Faire sa place, avec
détermination
· Dieu appelle Israël, et
Jésus appelle les femmes !
· La vocation chrétienne,
c’est d’abord une vocation
humaine
· Des outils pour discerner
sa vocation
L’arche de Guy Gilbert
DVD
Franc-parler, langage un
peu cru, cheveux longs
et blouson de cuir : on ne
présente pas Guy Gilbert.
Prêtre-éducateur, il a sauvé
des milliers d’adolescents.
Il les croise dans la rue,
il les rencontre dans sa
permanence de Paris ;
surtout il veut vivre avec eux.
Médiathèque diocésaine
Centre St Jean - 11bis rue J. Bart
Évreux - 02.32.62.82.35
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Trésors de sacrisTie : les ombellinos de procession
L’ombellino était autrefois utilisé lors des processions « en signe de révérence pour abriter le
Saint-Sacrement. » C’est aujourd’hui un objet devenu très rare : à l’heure actuelle nous en
connaissons deux dans le département.
3
1
4
5
L’ombellino de Saint-Cyr-de-Salerne, en
fort mauvais état (photo1), a été restauré
début 2012 (photo 2), avec les conseils
d’une spécialiste, grâce à la générosité et
au dévouement de quelques personnes
de la commune, dont Madame Marescal,
maire de la commune, qui a offert le Damas
de soie, et Madame Dorbeaux qui s’est
chargée de la tâche délicate d’assembler
et de remonter le dessus de l’ombrelle et
d’y recoudre les galons soigneusement
conservés. Le démontage avait permis
d’observer l’astucieux système de pliage
et d’ouverture (photo 3). Il faut aussi
remarquer la qualité de la hampe, faite
en deux morceaux joliment ouvragés
(photo 4) et pouvant s’abouter à l’aide
d’une virole métallique.
Le second ombellino a été découvert au
cours de l’été 2012 dans l’église de Saint-
Germain-Village (photo 5). En bon état
de conservation, il possède lui aussi une
hampe pliable.
Ces tissus fragiles doivent être conservés
au sec et à l’abri de la lumière.
Renée Roussel, pour l’AMSE (Amis des Monuments et Sites de l’Eure),
2

Le diocèse et Twitter :
@CommdioEvreux
Twitter est un lieu de discussion informel et
d’interaction.
Il privilégie un espace de dialogue. Par exemple
au niveau local, il y a la possibilité de renforcer
des liens professionnels avec la presse, par des
échanges plus conviviaux, moins formels.
Cela peut s’avérer utile sur des sujets ou des gestions de crise.
Cette interactivité peut devenir constructive : l’analyse, s’il y a, de
ce qui est publié est rapide, les interpellations s’avèrent intéressantes,
les échanges constructifs et pertinents.
Le retentissement peut être plus important malgré la publication
limitée (144 caractères) que sur d’autres réseaux sociaux.
Pourquoi Twitter peut-il être une caisse de résonnance en complément
d’un site par exemple ?
Le rôle de démultiplicateur n’est pas à négliger. Chaque internaute
peut retweeter (retransmettre les infos des autres), répondre.
Twitter permet de partager rapidement des informations.
Il peut devenir ainsi une source du trafic incontournable pour un
site internet. (5,43 % de trafic vers le site internet diocésain provient
de Twitter. 86.05% provient de Facebook) .
Cependant, il serait dommage de réduire twitter à un espace de
publication de liens vers un site. Il permet en effet de partager des
informations en temps réel qui ne sont pas forcément publiables
sur votre site ou que vous n’avez pas le temps de mettre. C’est un
canal complémentaire, qui peut servir aussi pour « pré » annoncer
une information bien avant qu’elle le soit sur le site.
En mai, nous verrons que ce réseau permet de proposer l’Évangile
et témoigner de la vitalité de notre Église.
Jacotte Faivre du Paigre
SITE INTERNET
Abonnez-vous - réabonnez-vous à Église d’Evreux
Fondée le 22 mars 1879
Journal Église d’Évreux
Association diocésaine
Bulletin mensuel du diocèse d’Évreux
Directeur de la Publication :
Père Michel Daubanes
Rédaction :
Mme Yvette Delacour
Composition, mise en page, abonnement :
Mme Laure Poitras
Centre diocésain St Jean
11 bis rue J. Bart - BP 165
27001 Évreux cedex
02.32.62.82.30
http://evreux.catholique.fr
CPPAP : 1213 l 84070
ISSN : 0295-1282
Dépôt légal n° 18471
2ème trimestre 2013
Imprimerie :
Vert Village - 27000 Évreux
Couverture :
Moise, traversée de la mer
©service des Vocations
Photos :
©EE : p. 2, 3, 22
©Diocèse de Tours : p. 4
©Paola Auclaire : p. 6 - ©Paul Magnan : p. 7
©Claudine Onfray : p. 9
©Service des vocations : p. 12 à 15
©Osservatore Romano : p. 18
©Charles de Souancé : p. 19
©Eric Pichard : p. 29, 32
©Isabelle Dutertre : p. 33
Calendrier de Rédaction
n° 5 - mai : 2 avril
n° 6 - juin : 30 avril
Pour le prochain numéro,
Merci d’envoyer textes et photos
pour le 1er avril au plus tard :
eglisedevreux@evreux.catholique.fr
jydelacour@free.fr
Revue mensuelle de la vie du diocèse (11 numéros par an) : avec la vie des communautés, paroisses,
mouvements, services, ainsi que des textes, documents et dossier sur des sujets importants.
Abonnement normal : 38 € Abonnement de soutien : à partir de 48 €
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A adresser à Église d’Evreux Abon. - Centre St Jean - BP 165 - 27001 Evreux cedex
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Acteurs d’espérance
Seigneur, le monde de notre temps te cherche
Tantôt dans l’angoisse, tantôt dans l’espérance.
Qu’il puisse recevoir la Bonne Nouvelle
De témoins dont la vie rayonne de foi et de joie.
Que nos communautés soient le signe lumineux
De ta présence. Rends-nous acteurs d’espérance.
Et quand nous sommes tristes et découragés,
Impatients ou anxieux, augmente en nous la foi,
L’espérance et la charité.
Nous te le demandons à Toi qui nous appelles
Aujourd’hui et toujours. Amen
Prière pour les vocations 2013
Image sous licence par Depositphotos.com©Hans-Joachim Schneider