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L'ALGÉRIE FRILEUSE, SARKOZY SE VOILE LA FACE

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L e<br />

troisième pôle universitaire<br />

de la wilaya<br />

de Jijel dont l’étude<br />

vient d’être entamée sera<br />

implanté dans la commune<br />

d’El Aouana sur une superficie<br />

de 32,5 ha. Inscrit<br />

dans le cadre du programme<br />

quinquennal 2010-2014, ce<br />

complexe universitaire aura<br />

une capacité d’accueil de<br />

6000 places pédagogiques.<br />

Pour ce qui est des capacités<br />

d’hébergement, elles<br />

devraient s’établir à 3000<br />

lits. Ce pôle de l’ouest de la<br />

COMMUNE D’EL AOUANA<br />

wilaya est destiné à abriter<br />

trois facultés. Ces dernières<br />

sont celles des sciences de la<br />

nature et de la vie, des sciences<br />

exactes et informatique<br />

et enfin celle des sciences<br />

agronomiques. Il sera par<br />

ailleurs doté de 4 bibliothèques<br />

dont la centrale sera de<br />

1000 lecteurs, un auditorium<br />

de 600 places ainsi qu’un<br />

centre d’enseignement intensif<br />

de langues. Il convient<br />

de relever que deux marchés<br />

relatifs aux études et suivi<br />

pour la réalisation d’une cité<br />

El Watan - Lundi 19 mars 2012 - 10<br />

JIJ EL INFO<br />

32 ha pour le 3 e pôle<br />

universitaire<br />

● Une fois réceptionnée, cette nouvelle réalisation portera les capacités de la wilaya<br />

à 27 537 étudiants pour un total de 8 facultés.<br />

universitaire de 2000 lits et<br />

une bibliothèque 1000 places<br />

ont été récemment attribués<br />

provisoirement à des bureaux<br />

d’étude. Pour ce qui est de la<br />

cité universitaire, l’étude a<br />

été confiée pour un montant<br />

de 26,3 millions de dinars<br />

dont 2,98 pour le suivi, alors<br />

que celle relative à la bibliothèque,<br />

le marché portera sur<br />

un montant de 8,47 millions<br />

de dinars dont 2,73 pour le<br />

suivi des travaux. Les deux<br />

pôles en activité totalisent<br />

21537 étudiants dont 13211<br />

pour celui de Tassoust. Actuellement,<br />

les 2 entités universitaires<br />

de Jijel et Tassoust<br />

comptent 5 facultés dont 2<br />

à Jijel. Ces dernières englobent<br />

les formations relatives<br />

aux sciences technologiques,<br />

sciences exactes et sciences<br />

de la nature et de la vie, alors<br />

que celles de Tassoust regroupent<br />

le droit et les sciences<br />

politiques, les sciences<br />

économiques, commerciales<br />

et de gestion, et enfin celle<br />

des lettres, langues et sciences<br />

sociales. Fodil S.<br />

DJA<strong>LA</strong>L BOUAKKAZ (ARTISTE -DESIGNER)<br />

Un jeune créateur qui rêve<br />

du «made in Algeria»<br />

vec un CV étoffé par des participa-<br />

A tions à des expositions culturelles<br />

et l’élaboration de maquettes archéologiques,<br />

Djalal Bouakkaz est un jeune à<br />

l’esprit imaginatif. La dextérité de ses<br />

gestes lui a permis, en 2004, la constitution<br />

de la maquette du célèbre paquebot<br />

«Titanic». Cette œuvre lui a ouvert les<br />

portes des premières reconnaissances.<br />

Natif d’El Milia, il passe le plus clair<br />

de son temps dans son atelier, sis au<br />

boulevard de l’ALN, à travailler ses<br />

œuvres ou à effectuer des recherches<br />

sur internet. «C’est grâce à mon grandpère<br />

maternel, qui vit en France, que j’ai<br />

acquis ce local, autrement je serais sans<br />

atelier. Mon art s’appelle l’éco design,<br />

il s’appuie sur la récupération d’objets<br />

jetés, pouvant nuire à l’environnement,<br />

pour leur utilisation dans la confection<br />

de maquettes», explique-t-il. A 32 ans,<br />

ce jeune doué n’a qu’un rêve: créer un<br />

produit «made in Algéria». Ce rêve lui<br />

a inspiré le design d’un 4x4 militaire<br />

de tactique, qu’il a baptisé «RAD» (réponse).<br />

« Cette inspiration est le fruit<br />

d’un travail de recherche de 3 ans, j’ai<br />

navigué sur des sites spécialisés d’Internet<br />

et à travers ces recherches j’ai<br />

pu dégager l’idée de ce projet», dit-il.<br />

Notre artiste estime qu’il ne manque que<br />

la motorisation de ce véhicule pour voir<br />

concrétiser son rêve. A ce titre, il confie<br />

avoir proposé son projet au directeur de<br />

l’unité SNVI de Ouargla. «Je l’ai connu<br />

par Internet et je l’ai invité pour qu’il<br />

vienne voir le design dans mon atelier.<br />

PRINTEMPS THÉÂTRAL<br />

Il m’a promis de venir et je m’impatiente<br />

de lui exhiber le projet», tient-il à nous<br />

informer. Au delà de ce projet, il souhaite<br />

établir un travail de partenariat avec cette<br />

unité. Pour le détail, Jalal insiste sur le<br />

fait que l’appellation «RAD» se veut<br />

être une réponse à ceux qui dénigrent<br />

son art comme à ceux qui l’encouragent.<br />

«Le jeune Algérien n’est pas synonyme<br />

de drogue et de violence, il a aussi un<br />

esprit de création. Mon projet est une<br />

preuve pour ceux qui dénigrent cette<br />

jeunesse. Il est aussi une manière de dire<br />

merci à ceux qui m’encouragent. RAD<br />

est ma reconnaissance à leurs encouragements»,<br />

précise-t-il. Ayant une fierté<br />

algérienne dans ses fibres, le désigner<br />

Djalal s’étonne pourquoi l’Algérie n’a<br />

Le 4 ème art sera à l’honneur à Jijel à compter de ce lundi, et pour une durée<br />

d’une semaine, à l’occasion du «Printemps théâtral» qu’organise la direction<br />

de la culture en collaboration avec l’association culturelle Echihab.<br />

Plusieurs troupes théâtrales participeront à la saison des planches, et<br />

dont les représentations, toucheront, outre le chef-lieu de wilaya, les<br />

communes de Djemaâ Béni Hbibi et Djimla. Les organisateurs qui misent<br />

sur la «traditionalisation» de cette manifestation culturelle dans la wilaya,<br />

offriront aux amoureux des planches des pièces qui seront données par les<br />

coopératives Noujoum El Mahrah d’Oran «Ouine el harba ouine », Thévest de<br />

Tébessa «El mendba el kabira», d’El Eulma «Souk ennissa», les associations<br />

Ithri de Tizi Ouzou «Hares el ahlam», des arts dramatiques de Mascara «Amar<br />

ould Amar» et enfin celle du théâtre libre de Mila «Errihla». F. S.<br />

pas son modèle de voiture. «Les marocains<br />

ont leur voiture, les libanais aussi,<br />

alors pourquoi pas nous» s’interroge-til.<br />

L’art qu’il pratique est vaste, il se veut<br />

un monde de création et d’imagination<br />

avec des liens avec le cinéma de fiction.<br />

Il propose des oeuvres à mettre au point<br />

et à réaliser pour les grands riches. La<br />

confection de maquettes archéologiques<br />

et de jouets pour enfants est aussi le<br />

domaine de Djalal. «Autodidacte, j’ai<br />

savouré le plaisir de ma passion pour<br />

cet art lorsque j’ai vu mon nom figurer<br />

dans le livre Sétif à l’ère islamique, édité<br />

en 2007, à l’occasion de L’Algérie capitale<br />

de la culture Arabe, et auquel j’ai<br />

contribué par la confection de maquettes<br />

photographiées», s’enthousiasme le<br />

jeune créateur.<br />

Sur cette lancée, l’artiste a eu l’honneur<br />

d’être le maquettiste du livre Les Phéniciens<br />

en Algérie, une œuvre publiée<br />

en 2011 par le ministère de la Culture<br />

à l’occasion d’un événement culturel<br />

algéro-italien. Son aura l’a mené à l’exposition<br />

de son savoir-faire à la salle<br />

d’honneur des forces navales à Alger, en<br />

2008. Son espoir repose sur le souhait<br />

de trouver un sponsor ou un organisme<br />

étatique pour l’aider à atteindre ses<br />

objectifs. Djalal se dit même capable de<br />

monter une entreprise qui pourra créer<br />

beaucoup d’emplois. Zouikri A.<br />

PHOTO: D.R.<br />

HOMMAGE AU BATTEUR<br />

ABDELMALEK MEZREG<br />

eureuse et louable initiative que celle que comptent organiser<br />

H conjointement la coopérative culturelle El Kalaâ et RB Events<br />

en collaboration avec la maison de la culture Omar Oussedik de Jijel<br />

pour rendre une seconde un hommage au défunt batteur Abdelmalek<br />

Mezreg (le premier évènement qui lui a été consacré, remonte au<br />

mois d’août 2006, soit quelques mois après sa disparition, à l’occasion<br />

de la troisième édition du festival «Jijel en musique»). Feu Abdelmalek<br />

Mezreg, pizzaiolo et musicien, recevra le 24 mars prochain<br />

un vibrant hommage à la maison de la culture de Jijel où se produiront,<br />

dès 14 h , 4 groupes de musique.<br />

Il s’agit des formations Noor, The Buckets, Mizane et The Lighters.<br />

La vie du défunt, disparue à la suite d’une longue maladie, n’a pas<br />

été certes, trop longue, mais elle a été bien remplie de joie et de bonheur<br />

que lui procurait la dextérité de ses mains qui alternait, suivant<br />

l’horaire et le lieu, entre la préparation des pizzas et le maniement des<br />

baguettes pour jouer de la batterie. F. S.<br />

BELGHIMOUZE-MEDEGHRI<br />

CIRCU<strong>LA</strong>TION DIFFICILE SUR<br />

LE PONT DE <strong>LA</strong> VOIE FERRÉE<br />

epuis le lancement des travaux de réalisation d’un pont sur la<br />

D voie ferrée traversant le village agricole de Belghimouze-Medeghri,<br />

la circulation est devenue un casse-tête pour les usagers de ce<br />

tronçon de la double voie express de la RN43. Des bouchons interminables<br />

sont souvent à l’origine d’un blocage de la circulation en raison<br />

de l’entêtement de certains conducteurs à passer avant les autres.<br />

Le non-respect de la priorité, dû au manque de civisme et, surtout à<br />

l’absence d’un agent pour réguler la circulation, a rendu complexe le<br />

passage au niveau de ce pont qui va être doublé dans le cadre des travaux<br />

d’extension et de modernisation de la RN43 reliant El Aouana<br />

à El Milia. Si le premier segment entre El Aouana et Jijel a été livré,<br />

il y a quelques années, celui faisant la jonction entre El Kennar et El<br />

Milia est encore à sa phase d’achèvement. Le retard accumulé dans la<br />

livraison de ce projet est dû aux ouvrages d’art à réaliser, dont le pont<br />

de Belghimouze, qui manquent à l’appel pour la réception provisoire<br />

de l’ensemble de la voie. Selon le directeur des travaux publics, la fin<br />

des travaux est prévue pour la fin du mois de juillet prochain, ce qui<br />

risque d’encombrer davantage la circulation par l’arrivée des estivants.<br />

Pour rappel, cinq ouvrages d’art sont prévus sur l’ensemble du<br />

tronçon compris entre El Kennar et El Milia. Amor Z.<br />

EL MILIA<br />

CINQ PERSONNES ÉCROUÉES<br />

POUR DIVERS DÉLITS<br />

es services de la sûreté de daïra d’El Milia ont arrêté pour vol de<br />

L bijoux, au cours de la semaine écoulée, 2 personnes, un homme<br />

et une femme, âgés respectivement de 38 et 27 ans, originaires de la<br />

wilaya de Béjaïa. C’est suite aux plaintes de trois bijoutiers victimes<br />

des agissements de cet indélicat couple, que les policiers ont identifié<br />

les mis en cause qui étaient en possession de 4 boucles d’oreille et<br />

une bague en or. Présentés devant le procureur de la République, ils<br />

ont été placés en détention préventive.<br />

Les mêmes services de police ont, par ailleurs, appréhendés 2 individus,<br />

âgés de 26 et 29 ans pour leur implication dans une affaire de<br />

possession et de consommation de drogue et de psychotropes, ils ont<br />

été par le parquet sous mandat de dépôt. A Taher, ce sont 5 personnes,<br />

âgées de 26 à 37 ans, accusées d’association de malfaiteurs et vol<br />

de nuit, de tentative de vol sous la menace d’arme blanche suivie de<br />

coups et blessures, qui ont été interpellées.<br />

L’une d’elles était même en possession de drogue et de psychotropes.<br />

Après leur présentation devant le procureur de la République près le<br />

tribunal de Taher, 3 d’entre eux ont été écroués alors que les 2 autres<br />

ont été placés sous contrôle judiciaire. F. S.<br />

LES HABITANTS DE <strong>LA</strong> CITÉ<br />

T’HAR SANS TRANSPORT<br />

URBAIN<br />

es habitants de la localité de T’har, sise à la périphérie d’El Milia,<br />

L déplorent l’absence d’une ligne de transport urbain reliant le centre-ville<br />

à leur quartier. «Nous sommes contraints de parcourir une<br />

longue distance quotidiennement pour rallier nos domiciles. Nous<br />

ne comprenons pas pourquoi les services de l’APC comme ceux de<br />

la direction des transports ne pensent pas à la création d’une ligne<br />

pour nous soulager de ces longs déplacements», se plaignent-ils. Il<br />

convient de rappeler que le réseau de transport dans la ville d’El Milia<br />

n’est constitué actuellement que de 2 lignes assurant des liaisons entre<br />

le centre-ville et les quartiers de Menkouche et Lemridja. Le reste<br />

de la cité n’est pas desservi. Les localités rurales bien que bénéficiant<br />

de dessertes semi-urbaines n’arrivent pas à absorber la forte demande<br />

constatée sur les moyens de transport. Ghada Z.

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