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167.LAMENNAIS (F. de)
SAINT-HILAIRE (Geoffroy)
PAROLES D’UN CROYANT.
Paris : Eugène Renduel, 1834
In-8 (200 x 123 mm) veau havane, plats encadrés d’une petite roulette à
froid, ponctuée de points or aux angles, dos plat orné en longueur de filets
et fers romantiques dorés et à froid, tranches marbrées.
(Reliure strictement d’époque signée HIROU).
6 500 €
Un des grands succès de librairie du XIX è siècle.
ÉDITION ORIGINALE publiée anonymement. EXEMPLAIRE
EXCEPTIONNEL, dans lequel on a intercalé des documents de la plus
grande importance :
- Une addition de 2 pages manuscrites pour le chapitre X.
- La copie manuscrite des passages supprimés et remplacés par des points
à la fin du chapitre XXXII.
- Une table manuscrite des chapitres avec sommaires inédits.
- Le manuscrit de trois pages pour la préface à l’édition populaire de
septembre 1835 du croyant.
- Une lettre autographe de F. de Lamennais à Geoffroy Saint-Hilaire,
datée de La Chenaie 28 juin 1834, 2 pages.
- Une lettre autographe de F. Lamenais à David Richard, datée de La Chenaie
du 28 février 1835, 3 pages.
- La copie d’une lettre de Lamenais à D. Richard datée La Chenaie, 23
février 1835 de 4 pages.
Cet ouvrage, véritable pamphlet, marque la rupture de l’auteur avec l’Eglise
catholique, complice des divers pouvoirs temporels ; à partir de cette date
il développera les tendances socialistes et démocratiques du message évangélique.
Ce livre lui vaudra de grandes amitiés auprès de Pierre Leroux,
Liszt, Arago, Marie d’Agoult, Michel de Bourges et bien sur Sainte-Beuve,
procurateur de l’ouvrage. Mais aussi, George Sand qui lui dira : « Vous êtes
le père de notre Église nouvelle ».
168. LARBAUD (Valery). LABOUREUR (Jean-Emile)
BEAUTE, MON BEAU SOUCI... Roman par Valery Larbaud illustré de
trente-sept gravures par J.E. Laboureur.
Paris : N.R.F., 1920
In-8 (220 x 145 mm), monté sur onglets et relié sur brochure en peau
d’iguane « écossaise », se terminant sur le dernier tiers des plats, opposé au
dos, en box rose chair, avec ondulant sur toute la hauteur, sur le premier
plat, le titre, en lettres d’or, ponctué d’une bouche aux lèvres de box rouge
en léger rehaut, et, disposés de même, sur le second plat : les noms de l’auteur
et de l’artiste. Dos sans nerf, doublures de daim rouge, gardes de daim
rose, couverture à recouvrement de papier glacé vert, avec étiquette imprimée
et illustrée collée. Chemise, étui. (Reliure d’Alain DEVAUCHELLE).
Talvaart, tome IX, page 260, n°8 ;- Louis Godefroy, 206.
3 500 €
ÉDITION ORIGINALE, d’un des plus beaux textes de cet écrivain, qui
sera repris dans « Amants, heureux amants », illustrée de 40 eaux-fortes
originales de J.E.Laboureur en PREMIER TIRAGE. Tirage unique
limité à 412 exemplaires, tous sur papier vélin fort Lafuma-Navarre.
Voir la reproduction de la reliure ci-contre.
169. LAUTREAMONT (Isidor DUCASSE, Comte de)
LES CHANTS DE MALDOROR.
Paris : Bruxelles : Chez tous les libraires, 1874
In-12 (187 x 120 mm), broché, couverture avec dos imprimé. Chemise. Étui.
10 000 €
ÉDITION ORIGINALE. Le faux-titre et le titre (et la couverture) portent
la date de 1874 et ont SEULS été réimprimés. Cette édition fut imprimée
en 1869, mais non mise dans le commerce. L’éditeur, Lacroix, craignant
des poursuites judiciaires, décida de mettre toute l’édition, à l’exception
de quelques exemplaires (4 ou 5 seulement), en réserve dans une cave.
Quatre années plus tard, ce dernier la mit en vente avec de nouveaux titres
et de nouvelles couvertures, portant la date de 1874. EXEMPLAIRE
PARFAIT conservé dans une chemise avec étui en demi-maroquin noir.