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309. BALZAC (Honoré de)<br />
MONOGRAPHIE DE LA PRESSE PARISIENNE.<br />
Illustrée de scènes, croquis, charges, caricatures, portraits et grandes vignettes hors-texte, avec un tab<strong>le</strong>au synoptique de l’ordre gende<strong>le</strong>ttre.<br />
Paris : Bureau central des publications nouvel<strong>le</strong>s, 1842.<br />
Grand in-8 (280 x 182 mm), broché, couverture illustrée. Étui.<br />
1 800 €<br />
ÉDITION ORIGINALE, constituée par <strong>le</strong> tirage à part, avec pagination nouvel<strong>le</strong>, titre et couverture illustrée, des pages imprimées dans « La<br />
grande vil<strong>le</strong>, nouveau tab<strong>le</strong>au de Paris » (2 volumes). Un tab<strong>le</strong>au hors-texte ; trois hors-texte et trente vignettes gravées sur bois de bout, dont<br />
une représentant Balzac discutant avec la Presse, reprise sur la couverture. En adressant cette image à Mme Hanska, Balzac écrivait :... »ça ne me<br />
ressemb<strong>le</strong> guère, mais c’est assez la ressemblance de la redingote avec laquel<strong>le</strong> je trotte <strong>le</strong> matin à mes imprimeries et, surtout cel<strong>le</strong> du chapeau qui<br />
reçoit <strong>le</strong>s averses... ». Bel exemplaire dans son « jus » d’époque.<br />
310. BIERCE (Ambroise).<br />
COCTEAU (Jean). LORIS (Fabien)<br />
LE DICTIONNAIRE DU DIABLE.<br />
Traduit par J. Papy. Présentation de J. Cocteau. Illustrations de Loris.<br />
(Paris) : <strong>Les</strong> Quatre Jeudis, (1955)<br />
In-8 (202 x 145 mm), broché, couverture illustrée en cou<strong>le</strong>urs par Fabien Loris.<br />
ÉDITION ORIGINALE.<br />
Un des 50 exemplaires numérotés sur vélin pur fil du Marais, (n°32), seul tirage sur grand papier.<br />
311. CAILLOIS (Roger)<br />
VOCABULAIRE ESTHÉTIQUE.<br />
Paris : Fontaine, 1946<br />
In-8 (186 x 120 mm), broché, couverture imprimée en noir et rouge.<br />
ÉDITION ORIGINALE.<br />
Exemplaire sur vélin Fontaine, numéroté, avec SUR LE FAUX-TITRE, un ENVOI<br />
AUTOGRAPHE signé de Roger Caillois : « ...Pour A<strong>le</strong>na ce (Vocabulaire esthétique) en attendant un « vocabulaire passionnel », de tout cœur...29<br />
oct. 49 ».<br />
312. CLERC (Etienne Auguste)<br />
ESAI DE SINPLIFICACION DU FRANSAIZ, en vue de <strong>le</strong> faire accepter come langue internationa<strong>le</strong> par E. A. C.<br />
Lyon : Imprimerie administrative de chanoine, 1863<br />
6 feuil<strong>le</strong>ts, 300pages.<br />
In-8 (237 x 155 mm), demi-basane grenat, dos sans nerf orné de f<strong>le</strong>urons et fi<strong>le</strong>ts or, tranches lisses.<br />
(Reliure de l’époque).<br />
450 €<br />
300 €<br />
1 450 €<br />
ÉDITION ORIGINALE.<br />
Exemplaire de l’auteur corrigé à la plume en vue d’une nouvel<strong>le</strong> édition.<br />
« ...J’ai vu tant de gens, et surtout de ceux qui se disent savants, jeter ma brochure de côté, presque se fâcher à la vue de son orthographe, que<br />
je crois uti<strong>le</strong> de dire au <strong>le</strong>cteur avec Rabelais « ...Il faut ouvrir <strong>le</strong> livre et soigneusement peser ce qui y est déduit. Lors cognoistrez que la drogue<br />
dedans contenue est bien d’autre va<strong>le</strong>ur que ne promettoit la boite. C’est à dire que <strong>le</strong>s matières ici traictées ne sont tant.....stupides comme <strong>le</strong><br />
titre au dessus prétendoit. » (Note manuscrite, en-tête de l’ouvrage, pour une nouvel<strong>le</strong> édition). Plusieurs pages recouvertes de notes à la plume<br />
par l’auteur.<br />
Vignette de titre représentant la tour de Babel.<br />
Une curiosité rare qui a été réimprimée dernièrement.<br />
313. DESNOS (Ferdinand)<br />
GIRAUD (Robert)<br />
ROBERT GIRAUD : Portrait de l’écrivain.<br />
Peinture à l’hui<strong>le</strong> sur toi<strong>le</strong>, signée en bas à droite (H.340 x L.300 mm), montée en léger rehaut, avec biseaux dorés, sur fond brun foncé, dans<br />
une boîte de chêne cérusé rose.<br />
Bernard DORIVAL & Jacques BUSSE.- Ferdinand Desnos.- Cail<strong>le</strong>r, 1963.<br />
6 500 €<br />
Ce peintre naïf, né à Pont-Leroy, près de Bloy, aurait peint seu<strong>le</strong>ment huit cents toi<strong>le</strong>s.<br />
Autodidacte, il commença à peindre vers l’âge de 10 ans, à la gouache et, seu<strong>le</strong>ment après son mariage, à l’hui<strong>le</strong>. Il arriva à Paris en 1927, où,<br />
pour gagner sa vie, exerça <strong>le</strong> métier d’é<strong>le</strong>ctricien au journal « Le Petit Parisien ». C’est là que <strong>le</strong> critique d’art, Vanderpyl, <strong>le</strong> découvre et <strong>le</strong> fait<br />
exposer aux Indépendants.<br />
Sa première exposition eut lieu à Paris, à la ga<strong>le</strong>rie La Boétie en 1943, mais la gloire ne viendra qu’aux derniers moments, après son exposition<br />
remarquée en 1954, toujours aux Indépendants. Atteint de tuberculose, il meurt en 1958. Depuis sa mort, <strong>le</strong>s expositions se sont succédées (une<br />
exposition aura lieu entre autre, en mai 1962 à la ga<strong>le</strong>rie Lucie WEILL, « Au pont des Arts » et en 1964 au Musée d’Art moderne à l’exposition<br />
« Le Monde des naïfs »). Ses œuvres figurent dans <strong>le</strong>s musées aux côtés de Bombois, de Beauchamp, de Vivin. Le meil<strong>le</strong>ur de sa peinture s’exprime,<br />
comme dans cette petite toi<strong>le</strong>, dans l’observation minutieuse. C’est un conteur naïf.