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293<br />
293. VIAN (Boris)<br />
LETTRE AUTOGRAPHE, signée :<br />
« Boris Vian, général de l’ordre des Jésuites ».<br />
Une page in-4 (255 x 210 mm) à l’encre sur vélin ; (forte mouillure).<br />
2 500 €<br />
Amusante et intéressante <strong>le</strong>ttre, adressée aux compositeurs Varel et Bailly,<br />
qui doivent écrire la musique de ses chansons :... »ce chœur n’est point<br />
écrit. En effet je préfère que vous en fassiez d’abord la musique, car ce doit<br />
être un morceau à effet et, c’est moi, qui dois me plier, ici, à vos instructions...<br />
». RARE.<br />
294. VILLIERS DE L’ISLE ADAM (Comte de)<br />
HISTOIRES INSOLITES.<br />
Paris : <strong>Librairie</strong> moderne, 1888<br />
In-12 (184 x 118 mm), maroquin janséniste lavallière, dos à nerfs pincés,<br />
fi<strong>le</strong>t or sur <strong>le</strong>s coupes, dentel<strong>le</strong> dorée intérieure, tranches dorées sur brochure,<br />
couverture imprimée.<br />
Exemplaire dans un état neuf relié par SEMET et PLUMELLE. Etui.<br />
7 000 €<br />
ÉDITION ORIGINALE de ces 20 nouvel<strong>le</strong>s.<br />
Un des 10 exemplaires sur vergé de Hollande, seul tirage sur grand papier.<br />
EXEMPLAIRE PARFAIT.<br />
295. WAGNER (Richard)<br />
LETTRE AUTOGRAPHE signée en al<strong>le</strong>mand, non datée (c. 1855),<br />
adressée du 22 Portland Terrace, Regent’s Park, Londres, à son ami, Jakob<br />
Sulzer.<br />
Six pages in-8 (223 x 140 mm), sur papier vélin, d’une écriture très serrée<br />
et très fine.<br />
20 000 €<br />
Très longue <strong>le</strong>ttre en al<strong>le</strong>mand, adressée de Londres à son ami « Lieber<br />
freund ! » Il par<strong>le</strong> très longuement de ses soucis d’argent, de ses dettes :<br />
(...<strong>Les</strong> nouvel<strong>le</strong>s que je reçois à l’instant de ma femme sont la raison pour<br />
laquel<strong>le</strong> je t’écris plus tôt que prévu. Je voulais profiter de l’occasion - qui<br />
se serait probab<strong>le</strong>ment bientôt présentée - pour, avant tout te rembourser<br />
<strong>le</strong>s 1000 fr. destinés à Wesendonck, et pour t’écrire la <strong>le</strong>ttre promise de<br />
Londres ; ceci s’est fait attendre, car, après <strong>le</strong> 4è concert, Monsieur Anderson<br />
n’a pas eu l’idée de m’envoyer <strong>le</strong>s 50 livres, comme il l’avait fait après <strong>le</strong><br />
2 ème concert, mais je ne voulais pas <strong>le</strong> presser car il me restait assez d’argent<br />
pour mes dépenses, ici. Maintenant Ma femme me fait savoir que Hülsen<br />
ne t’a toujours pas envoyé <strong>le</strong>s 100 friedrichsdor convenus, pour <strong>le</strong>squels,<br />
il fallait que je lui envoie une quittance il y a déjà 3 mois et demi. Cela<br />
l’ennuie de s’adresser à toi pour une question d’argent, car el<strong>le</strong> craint surtout<br />
que cela puisse te gêner de faire d’autres avances de ta poche. Bien sûr,<br />
j’écris immédiatement à M. Von Hülsen et lui demande s’il n’a pas reçu ma<br />
quittance avec <strong>le</strong>s instructions ; soit il affirme ne pas avoir reçu ma <strong>le</strong>ttre<br />
et par conséquent il attend une nouvel<strong>le</strong> quittance de ma part, soit ces<br />
messieurs ne sont pas presser de payer ; de toutes façons, je me vois dans<br />
l’obligation de te demander, si, d’une manière ou d’une autre, il te serait<br />
possib<strong>le</strong>, une nouvel<strong>le</strong> fois encore, de procurer rapidement à ma femme<br />
250 fr. pour <strong>le</strong> mois de mai.<br />
Il faudra que tu te prives de cet argent seu<strong>le</strong>ment pou quelques jours, car,<br />
dans tous <strong>le</strong>s cas, je suis décidé à m’adresser à Anderson, pour un deuxième<br />
paiement après <strong>le</strong> prochain concert, donc mardi. Je lui demanderai de t’envoyer<br />
tout de suite <strong>le</strong>s 1000 fr. pour Wesendonck sur <strong>le</strong>squels tu te rembourseras<br />
provisoirement tes dernières avances en attendant de recevoir<br />
l’argent de Berlin, de façon à ce que tu envoies à Wesendonck <strong>le</strong>s 1000 fr<br />
seu<strong>le</strong>ment après cette réception. Ma femme semb<strong>le</strong> être bien embarrassée,<br />
ce qui me préoccupe....Ah mon Dieu! Tout ceci m’aurait probab<strong>le</strong>ment<br />
été épargné si à l’époque - par l’expiation de mes péchés- la dette de Ritter<br />
avait pu être acquittée. C’est l’unique raison pour laquel<strong>le</strong> ceci ne s’est pas<br />
avéré possib<strong>le</strong>....Je vis depuis lors dans une grande inquiétude en ce qui<br />
concerne mes rentrées d’argent.... ».<br />
Il est très déçu par la vie à Londres qu’il trouve trop chère et ne comprend<br />
pas :