Douala en Cirrus

et de Tamanrasset à Niamey.:
Décollage à 11h30, l’étape sera longue, nous allons passer au-dessus d’une zone de non-droit
où il ne ferait pas bon de se poser, les frontières perméables et l’absence de routes y font le jeu des
«rebelles». Nous allons monter le plus haut possible pour être moins visibles en choisissant le chemin
le plus court à la fois pour limiter la consommation et le temps de vol.
3h45 plus tard le fleuve Niger
apparaît puis le terrain, vent arrière
main droite et atterrissage en 09;
lors du roulage le contrôleur nous
engage sur une mauvaise sortie, celle
des pompiers, il faudra arrêter le
moteur, faire faire demi-tour à l’avion
avec l’aide des gens au sol
avant de regagner le parking à
15h15 TU.
Mais la journée n’est pas finie, je vais déposer le plan de vol pour demain, demander un dossier
météo et payer les taxes, à Niamey ces opération administratives se passent bien et vite mais il
faudra attendre plusieurs heures pour avoir du carburant Total : 205 litres, les avions de ligne sont
prioritaires en ravitaillement et il vient d’en arriver trois…...Bruno fatigué et excédé va se reposer
en salle des arrivées.
Xavier Pinatelle, D.G de Total Niger, (que nous remercions
encore vivement pour son excellent accueil) vient nous chercher et
nous accompagne au « Grand Hôtel » où deux chambres nous sont
réservées. Un petit apéritif nous semble nécessaire pour décompresser
puis nous dînons très bien en compagnie de Xavier (ci-contre)
sur la terrasse qui domine le fleuve, à cette heure là la température
est agréable
Depuis les enlèvements il est interdit aux européens de sortir
de la ville, le tourisme y devient impossible.
Le ciel est relativement clair, en
dessous le sable, encore du sable et
toujours du sable, les paramètres du
moteur sont optimisés pour limiter la
consommation et le vol se passe comme
dans un avion de ligne, rien à
voir, rien à faire, alors nous évoquons
nos souvenirs aéronautiques.
Pour éviter l’hypoxie, nous
goûtons au plaisir de l’oxygène en
bouteille.