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L'ENVENIMATION PAR LES HYMENOPTERES - OATAO

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1.2. TAXONOMIE<br />

Tableau 1 : Classification des Hyménoptères [8]<br />

SYMPHYTES APOCRITES<br />

<strong>PAR</strong>ASITOIDES ACULEATES<br />

Xyeloidea Trigonalyoidea Chrysidoidea<br />

Megalodontidea Megalyroidea Vespoidea<br />

Tenthredinoidea Stephanoidea Apoidea<br />

Siricoidea Cynipoidea<br />

Orussoidea Chalcidoidea<br />

Cephoidea Proctotrupoidea<br />

Ceraphronoidea<br />

Ichneumonoidea<br />

La systématique des Hyménoptères (Tableau 1)<br />

Les SYMPHITES (=mouches à scie ou Tenthrèdes)<br />

La nervation alaire est très complète (primitive). L'abdomen n'est pas séparé du thorax par un<br />

étranglement. La femelle porte une scie ou tarière. La larve, en général éruciforme, est phytophage<br />

(mineur du cambium ou du xylème). Seule une famille (la plus évoluée) comprend des parasites<br />

d'insectes. Les Symphites sont classés en deux grands groupes : les Orthandria chez qui l'organe<br />

copulateur mâle n'a pas subi de torsion, et les Strophandria chez qui il est tordu de 180 degrés sur<br />

son axe.<br />

Ce sous-ordre regroupe 5% des espèces d'hyménoptères décrites. Il comprend 11 familles, dont 3<br />

importantes en agronomie :<br />

• les Pamphilidae : parasites d'arbres fruitiers (Lyda du poirier) et de conifères.<br />

• les Tenthredinidae : parasites des saules et peupliers.<br />

• les Siricidae : digestion du xylème par symbiose avec bactéries.<br />

Les APOCRITES (=hyménoptères pétiolés)<br />

Ce sous-ordre regroupe 95% des espèces d'hyménoptères. L'abdomen et le thorax sont séparés par<br />

un étranglement. La larve apode vermiforme est peu mobile, souvent carnivore. Les Apocrites se<br />

partagent en deux grands groupes, Parasitoïdes et Aculéates, sur des critères non seulement<br />

morphologiques mais aussi biologiques.<br />

Les familles d’ACULEATES<br />

Les femelles des Aculéates sont pourvues d’un véritable aiguillon associé à une glande à venin. Des<br />

adaptations secondaires peuvent aboutir à l’atrophie ou la disparition de l’aiguillon chez des espèces<br />

ou dans des groupes entiers (certaines fourmis, des abeilles sociales) mais, en général, la glande<br />

venimeuse persiste. Les antennes sont courtes (au maximum 13 articles). Les ailes présentent une<br />

nervation très variable selon les familles, mais toujours bien développée sauf rares exceptions.<br />

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