Version PDF - Bagneux
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Statut du bénévolat, subventions<br />
Des élus à l’écoute<br />
des demandes<br />
"Le bénévolat est très exigeant ; je suis donc pour qu'il existe<br />
un véritable statut du bénévolat" a souligné la députée-maire<br />
Marie-Hélène Amiable lors du Forum des bénévoles associatifs<br />
Patrick Alexanian, Marie-Hélène Amiable et Gabriela Nunes.<br />
du 31 janvier. Bien sûr, ce statut du bénévolat doit être co-élaboré<br />
avec les associations et les bénévoles eux-mêmes. Mme Amiable a fait part de sa totale disponibilité pour soutenir<br />
des avancées concrètes, qui pourraient passer par des autorisations d'absence au travail, une meilleure indemnisation<br />
des frais, une reconnaissance dans le parcours professionnel. Et, pour les associations en général, l'exonération de la<br />
TVA sur leurs achats.<br />
Au niveau du conseil général, il faut savoir que toute première sollicitation de subvention du département est systématiquement<br />
rejetée. En outre, le versement intervient très tard dans l’année. Cet état de fait pénalise la vie associative.<br />
C’est pourquoi Patrick Alexanian, conseiller général, est intervenu plusieurs fois, et interviendra encore, auprès de l’exécutif<br />
du conseil général, pour faire évoluer ces "règles".<br />
Secrétariat Patrick Alexanian : 01 42 31 68 48<br />
Secrétariat Marie-Hélène Amiable à l'Assemblée nationale : 01 40 63 60 87<br />
Une partie de l'équipe de la Mission locale, qui est gérée par l'association<br />
Archimède.<br />
La Fête des associations et du sport 2008.<br />
Sans bénévole, pas d'associations<br />
Les associations balnéolaises<br />
ont besoin de vous<br />
Recherche bénévoles désespérément. L'annonce n'a pas<br />
été posée par les associations balnéolaises, mais la<br />
demande n'en est pas moins formulée. "Leur nombre est en<br />
très forte diminution depuis les années 2000, notamment<br />
dans l'entourage des adhérents", confie Olivier Fischer,<br />
président de Club Olympique Multisport de <strong>Bagneux</strong><br />
(COMB), la plus grande association de la ville. "Et cette<br />
désaffection nous pose de gros problèmes financiers : nous<br />
sommes obligés de payer des prestataires ou de diminuer<br />
le nombre d'activités proposées”. C'est ainsi que les sections<br />
volley-ball ou tennis de table ont disparu, faute de<br />
dirigeants. ”Ce déficit de bénévoles résulte certainement de<br />
changements de vie et d’engagement des citoyens. Mais il<br />
est aussi la conséquence de l’absence de toute reconnaissance<br />
au niveau national : statut des bénévoles, crédits<br />
d’heures, points de retraite... Autant de dispositifs qui pourraient<br />
faciliter l’engagement bénévole” souligne Gabriela<br />
Nunes. Au COMB comme dans les autres associations de<br />
la ville, les demandes sont légion. Les dirigeants et les compétences<br />
spécifiques (informatique, communication, comptabilité/gestion…)<br />
sont les "denrées" rares. Mais les<br />
besoins sont multiples : accompagnateurs, juges/arbitres,<br />
éducateurs, soutien scolaire, accueil, etc. Même si vous ne<br />
disposez que de quelques heures de disponibilité par an,<br />
vous pouvez apporter votre pierre à l'édifice.<br />
<strong>Bagneux</strong> Infos - juin 2009 - N°167<br />
Portrait de<br />
bénévole<br />
Concilier<br />
responsabilités<br />
associatives et ses<br />
autres vies,<br />
c'est possible !<br />
Des encouragements à un<br />
citoyen qui hésite à prendre<br />
des responsabilités dans une<br />
association ? "On n'est pas tout<br />
seul, il y a toujours quelqu'un<br />
derrière soi pour aider, c'est un<br />
travail d'équipe. Et puis,<br />
essayer ne coûte rien”.<br />
Jacqueline Gonzales a essayé<br />
et ne s'est plus arrêté. Depuis<br />
25 ans elle occupe des responsabilités<br />
au bureau directeur de<br />
la Croix-Rouge de <strong>Bagneux</strong>.<br />
Cette mère de deux enfants,<br />
agent de la fonction publique,<br />
a commencé comme secouriste,<br />
puis a assumé au fil du temps<br />
de nombreuses missions au sein<br />
de l'association : au Vesti-boutique,<br />
à la distribution de colis<br />
alimentaires et à la gestion trésorerie<br />
de la délégation locale.<br />
En tout, "l'équivalent d'une<br />
bonne semaine de travail"<br />
chaque mois. Vie bénévole, vie<br />
familiale, vie professionnelle<br />
"J'ai toujours réussi à tout<br />
concilier", même si elle aimerait<br />
que la société reconnaisse<br />
davantage l'engagement des<br />
bénévoles. Qui est réel :<br />
"quand on est au bureau d'une<br />
association, on doit être actif,<br />
sinon comment entraîner les<br />
simples adhérents ?", mais gratifiant<br />
: "Personnellement, je<br />
trouve qu'on apporte aux gens,<br />
mais ça nous apporte aussi. On<br />
se sent utile quand on réussit à<br />
améliorer la situation concrètes<br />
de personnes”. À 61 ans, elle<br />
a pu observer l'évolution vers<br />
"plus de professionnalisme, tout<br />
est beaucoup plus "carré"<br />
maintenant. Ça rassure, on sait<br />
où on va”. Elle conclut : "Je<br />
souhaite continuer longtemps,<br />
même si ça commence à être<br />
dur de soulever les brancards”.<br />
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