Les infirmiers sous la loupe

Portrait
skyguide
Chaque jour est différent
Skyguide est une base de contrôle qui surveille
tous les appareils aériens en Suisse. Elle contrôle
aussi la navigation aérienne, c’est-à-dire le trafic,
dans les tours de contrôle.
La société s’occupe aussi des avions militaires
et assure la sécurité durant les vols.
« Pour pouvoir travailler chez Skyguide, il faut
avoir le sens de la responsabilité, une bonne
vision 3D, de la concentration et en particulier
être beau », explique sur un ton humoristique
Stéphane Reyond, contrôleur aérien chez
Skyguide. Il ajoute que son métier lui plaît énormément,
que l’on ne tombe pas dans la routine
quotidienne. Chaque jour est différent et c’est
une réelle motivation de travailler ici. La formation
pour devenir contrôleur aérien passe par un
CFC et une Maturité Professionnelle, car Skyguide
ne dispense que des formations secondaires
La loterie romande
C’est le gros lot d’y travailler
En ce mardi 5 octobre, Annick Perret, assistante
DRH, cheffe du personnel, donne son avis sur
son métier : « C’est un travail complet et je suis
très motivée ». Ce qu’on ne se sait souvent pas,
c’est que la loterie romande compte 300 collaborateurs
et dix apprentis, dont sept employés
de commerce et trois informaticiens. Mais, il y
a aussi beaucoup d’autres métiers au sein de
la Loterie romande, dont gestionnaire de commerce,
responsable aux ressources humaines,
chef de projet, responsable du marketing et
de la communication. Pour y travailler, la première
des conditions est qu’il faut se montrer
motivé, avoir de l’intérêt et surtout de l’honnêteté.
« Mais, le dossier de candidature doit
aussi être rigoureux et de plomb ». La loterie
romande est une entreprise non-lucrative.
Les bénéfices sont rapportés à des institutions
formatrices, sportives ou culturelles.
Propos recueillis par : Lise Clerc et Elena Gamboni
2 5 octobre 2011
coup d’œil dans
une clinique pas
comme les autres
Ambiance de salle d’opération au stand de la
clinique La Source. Les instruments sont posés
prêts a l’emploi. Des frissons se font sentir dans
le dos mais, que font-ils réellement ?
L’Ecole de la Source est la plus ancienne clinique
laïque du monde. Elle a été créée en 1859 et
existe toujours. Chaque année la Haute Ecole
de Santé (HES) La Source accueille environ 550
élèves et seulement 120 finissent leur formation
et obtiennent un diplôme. La HES forme des
bachelors d’infirmières et infirmiers en formation
initial. Par la suite, une formation continue mène
à une spécialisation dans les soins pour les personnes
âgées. Le Bachelor of Science en soins
infirmiers HES est le premier titre professionnel
donnant accès au monde du travail dans la santé.
Les études sont organisées par alternances
de cours théoriques, de cours pratiques et de
stages. Le bachlor commence avec une année
préparatoire pour ensuite finir avec trois ans
d’études. De bonnes connaissances en culture
générale et en anglais sont indispensables pour
cette école.
Au niveau de la pratique, les stages offrent des
expériences variées avec des personnes de
tout âge et dans plusieurs domaines. Le futur
soignant peut avoir l’occasion de perfectionner
son parcours en participant à des séminaires
professionnels en Suisse et à l’étranger, à suivre
l’animation de congrès ainsi que suivre des cours
de perfectionnement en cours d’emploi. L’école
encourage les étudiants à trouver un stage de
leur choix, principalement dans d’autres pays.
« Être capable de
côtoyer la maladie
et la souffrance »
Être infirmière ce n’est pas seulement faire des
prises de sang, c’est aussi être en contact régulier
avec les patients. Il faut donc avoir le sens du
relationnel, être ouvert, à l’écoute et dynamique.
Il faut aussi savoir prendre des initiatives. L’infirmière
doit manifester non seulement des qualités
techniques, mais aussi psychologiques et
5 octobre 2011
surtout faire preuve d’une grande faculté d’adaptation.
Elle devra aussi être capable de côtoyer
la maladie et la souffrance.
Françoise Dumazy, responsable promotion à la
Haute école de La Source, témoigne de son parcour
: « J’ai débuté dans un service de chirurgie
médecine. Ensuite, j’ai été responsable dans une
unité de soins, puis j’ai travaillé en tant qu’enseignante
assistante. J’ai fini par une formation
universitaire pour devenir professeur de la HES. »
Reportage : Emilie Morin et Pauline Humbert
rePortage
Simulations de soins médicaux
pour la clinique La Source.
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