Les infirmiers sous la loupe

PersPectives
Journal du salon - 5 octobre 2011
SOMMAIRE
Portraits de métiers 2
Sky guide, contrôleurs du ciel
Loterie romande, un sponsor en or
reportage 3
Clinique La Source,
Formation infirmière
En images 4-5
Les instantanés de Sabrina Curreli
et Sarah Mourtis
Programme 6
Les événements du jour,
heure par heure
interview 7
Steve Fernandes, apprenti
en informatique au CPNV
Impressions 8
La parole aux visiteurs
EdItORIAL
Hier, à la suite d’un imprévu de dernière minute,
Anne-Catherine Lyon, conseillère à l’Etat de Vaud
n’a pas pu être sur place pour ouvrir le Salon des
métiers et de la formation. Le directeur du Palais
de Beaulieu, Béat Kunz, s’est fait le porte- parole
d’Anne-Catherine Lyon et a souhaité la bienvenue
à tous en remerciant les exposants présents
et les visiteurs. Le message transmis est que
chaque élève trouve un avenir prometteur.
Durant le reste de la journée, plusieurs événements
ont pris place et ont animé le Salon avec
notamment des conférences sur le moyen de
trouver une place d’apprentissage et la manière
de créer son CV, point toujours primordial pour
décrocher une entrevue. L’entreprise VISCOM
qui présente les arts graphiques a également
brossé un aperçu de leur profession. Une
première journée couronnée de succès.
Aminé Gillard et Estelle Piot
5 octobre 2011
Les infirmiers
sous la loupe
Sabrina Curreli
L’Ecole de la Source est la plus ancienne clinique laïque du monde. Créée en 1859, elle accueille environ 550 élèves
dont seulement 120 finiront diplomés. La profession d’infirmier demande non seulement des qualités techniques,
mais aussi psychologiques. A découvrir dans notre reportage ! Page 3

Portrait
skyguide
Chaque jour est différent
Skyguide est une base de contrôle qui surveille
tous les appareils aériens en Suisse. Elle contrôle
aussi la navigation aérienne, c’est-à-dire le trafic,
dans les tours de contrôle.
La société s’occupe aussi des avions militaires
et assure la sécurité durant les vols.
« Pour pouvoir travailler chez Skyguide, il faut
avoir le sens de la responsabilité, une bonne
vision 3D, de la concentration et en particulier
être beau », explique sur un ton humoristique
Stéphane Reyond, contrôleur aérien chez
Skyguide. Il ajoute que son métier lui plaît énormément,
que l’on ne tombe pas dans la routine
quotidienne. Chaque jour est différent et c’est
une réelle motivation de travailler ici. La formation
pour devenir contrôleur aérien passe par un
CFC et une Maturité Professionnelle, car Skyguide
ne dispense que des formations secondaires
La loterie romande
C’est le gros lot d’y travailler
En ce mardi 5 octobre, Annick Perret, assistante
DRH, cheffe du personnel, donne son avis sur
son métier : « C’est un travail complet et je suis
très motivée ». Ce qu’on ne se sait souvent pas,
c’est que la loterie romande compte 300 collaborateurs
et dix apprentis, dont sept employés
de commerce et trois informaticiens. Mais, il y
a aussi beaucoup d’autres métiers au sein de
la Loterie romande, dont gestionnaire de commerce,
responsable aux ressources humaines,
chef de projet, responsable du marketing et
de la communication. Pour y travailler, la première
des conditions est qu’il faut se montrer
motivé, avoir de l’intérêt et surtout de l’honnêteté.
« Mais, le dossier de candidature doit
aussi être rigoureux et de plomb ». La loterie
romande est une entreprise non-lucrative.
Les bénéfices sont rapportés à des institutions
formatrices, sportives ou culturelles.
Propos recueillis par : Lise Clerc et Elena Gamboni
2 5 octobre 2011
coup d’œil dans
une clinique pas
comme les autres
Ambiance de salle d’opération au stand de la
clinique La Source. Les instruments sont posés
prêts a l’emploi. Des frissons se font sentir dans
le dos mais, que font-ils réellement ?
L’Ecole de la Source est la plus ancienne clinique
laïque du monde. Elle a été créée en 1859 et
existe toujours. Chaque année la Haute Ecole
de Santé (HES) La Source accueille environ 550
élèves et seulement 120 finissent leur formation
et obtiennent un diplôme. La HES forme des
bachelors d’infirmières et infirmiers en formation
initial. Par la suite, une formation continue mène
à une spécialisation dans les soins pour les personnes
âgées. Le Bachelor of Science en soins
infirmiers HES est le premier titre professionnel
donnant accès au monde du travail dans la santé.
Les études sont organisées par alternances
de cours théoriques, de cours pratiques et de
stages. Le bachlor commence avec une année
préparatoire pour ensuite finir avec trois ans
d’études. De bonnes connaissances en culture
générale et en anglais sont indispensables pour
cette école.
Au niveau de la pratique, les stages offrent des
expériences variées avec des personnes de
tout âge et dans plusieurs domaines. Le futur
soignant peut avoir l’occasion de perfectionner
son parcours en participant à des séminaires
professionnels en Suisse et à l’étranger, à suivre
l’animation de congrès ainsi que suivre des cours
de perfectionnement en cours d’emploi. L’école
encourage les étudiants à trouver un stage de
leur choix, principalement dans d’autres pays.
« Être capable de
côtoyer la maladie
et la souffrance »
Être infirmière ce n’est pas seulement faire des
prises de sang, c’est aussi être en contact régulier
avec les patients. Il faut donc avoir le sens du
relationnel, être ouvert, à l’écoute et dynamique.
Il faut aussi savoir prendre des initiatives. L’infirmière
doit manifester non seulement des qualités
techniques, mais aussi psychologiques et
5 octobre 2011
surtout faire preuve d’une grande faculté d’adaptation.
Elle devra aussi être capable de côtoyer
la maladie et la souffrance.
Françoise Dumazy, responsable promotion à la
Haute école de La Source, témoigne de son parcour
: « J’ai débuté dans un service de chirurgie
médecine. Ensuite, j’ai été responsable dans une
unité de soins, puis j’ai travaillé en tant qu’enseignante
assistante. J’ai fini par une formation
universitaire pour devenir professeur de la HES. »
Reportage : Emilie Morin et Pauline Humbert
rePortage
Simulations de soins médicaux
pour la clinique La Source.
3

Sabrina Curreli
et Sarah Mourtis, apprenties
polygraphe ont promené
leur objectif au gré des stands.
4 5 octobre 2011
5 octobre 2011
en images
5

Programme
9 h – 9 h 15
10 h – 10 h 45
14 h – 16 h
16 h – 17 h
Mercredi, 5 octobre 2011
Mini-défilé de mode
COFoP
La recherche d’une place d’apprentissage
Comment trouver une place ? Comment présenter
son dossier ? Comment se présenter à l’entretien ?
Des responsables de l’engagement des apprentis
dans divers domaines partagent leur expérience
pour vous conseiller.
Séminaire « se perfectionner à l’étranger »
l’Union Lémanique de l’Artisanat et des Métiers
(ULAM)
Conférence : « L’évolution de la formation professionnelle
dans le domaine de l’imprimerie et du cross media »
Présenté par la commission de réforme, organisé
par l’association VISCOM.
Zone vivante
L’Association Romande des Métiers de la Pierre (ARMP)
présente les quatre métiers reconnus du domaine :
marbrier, ouvrier sur pierre, tailleur de pierre
et sculpteur.
Impressum : Rédaction : Aminé Gillard, Marc De Réland, Emilie Morin, Pauline Humbert, Théo Chevallier, Loïc Abetel, Marlène Grand, Elena Gamboni, Lise Clerc, Estelle Piot. Supervision : Le Régional Mise en page : Thaïs Frochaux,
Sabrina Curreli, Aurore Tièche, Sarah Mourtis, Christophe Rossier, Claudia Schaad, Matthias Pillet, Céline Müller, Charles Hänni. Maquette : Olivia Huguenot, Stéfanie Senn, Pierre Andrey, Céline Krattinger, Alessandro Longo,
Rémy Barrière, Roxanne Borloz, Camille Deillon, Nathalie Cotting, Keel Chan, Florence Volet, Déborah Pahud, Mathilde Chappuis. Supervision et Impression: Camille Amigoni, Stéphanie Prud’homme et Roger Ammann, Viscom,
imprimé sur Canon ImagePress C 7010VPS, papier Mega silk, FSC, Demi-mat, couché deux faces, superblanc, 150 gm 2 , offert par Antalis SA.
ils font le journal
Un groupe de dix jeunes se sont présentés en
tant que journalistes stagiaires en assumant la
rédaction de ce journal quotidien tout au long
de la semaine au Salon des Métiers et de la Formation.
Agés de 15 à 17 ans, ces élèves sont
en année de transition à l’OPTI (Organisme pour
le perfectionnement scolaire, la transition et
l’insertion professionnelle). Cette dixième année
permet aux élèves de pouvoir définir leur choix
professionnel et de perfectionner leurs aptitudes
scolaires. Cette expérience apportera d’avantage
de connaissances dans le métier de journaliste
aux élèves, qui seront sous la tutelle de professionnels.
Chaque groupe est chargé d’une
tâche bien précise, qui change chaque jour. Nos
journalistes stagiaires auront l’occasion de pratiquer
diverses facettes de ce métier. La rédac-
tion d’articles, comme : l’éditorial, les portraits, le
reportage, l’interview, et la photographie. Ce qui
permettra à nos journalistes de pouvoir prendre
connaissance du Salon de manière plus approfondie,
et de vivre au centre de cette manifestation
ainsi que de participer à son déroulement. A 13 h
la mise en page doit être terminée, l’impression
des journaux sera effectuée à 17 h et la distribution
se fera sur divers sites du Salon des métiers
le lendemain. Leur tâche est celle de promouvoir
divers métiers, donner l’avis des visiteurs et des
entreprises à propos du déroulement de l’évènement
et de diversifier chaque jour le journal pour
que les visiteurs puissent se documenter à leur
aise.
Loïc Abetel et Marlène Grand
Organisateurs Soutenu par Partenaires médias Sponsors
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5 octobre 2011
cPnv
une école d’avenir
Rencontre avec Steve
Fernandes, informaticien
de 3 ème année au CPNV
à Ste-Croix. Sincère
et poli, il se prête au jeu
en nous racontant
son parcours
professionnel.
Quel est votre parcours ?
Je suis actuellement en 3 ème année d’informaticien
au CPNV à Ste-Croix et j’espère continuer
sur cette belle lancée où il y a encore du chemin
à parcourir.
Quel rôle jouez-vous dans votre profession ?
Nous établissons la construction d’un ordinateur
de A à Z. Nous effectuons aussi la réparation de
machines informatisées ou encore la programmation
de sites web.
Pourquoi venir au Salon des métiers ?
Le CPNV est ici présent afin de pouvoir se faire
connaître d’avantage sur d’autres territoires
plus vastes que le réseau que propose Ste-Croix
et Yverdon-les-Bains. Nous voulons aussi faire
connaître de manière plus complète et plus
sociale notre école et ses formations.
Que pensez-vous du Salon des métiers
et de la formation ?
C’est un grand salon qui permet d’avoir plusieurs
adresses et renseignements sur une formation
ou un métier futur.
Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?
Durant ma scolarité obligatoire j’ai toujours été
passionné par le domaine de l’informatique qui
est devenu au fur et à mesure une priorité.
Quels mots utiliseriez-vous pour décrire le Salon
des métiers ?
De mon point de vue, le Salon des métiers et de
la formation est avant tout un lieu de rencontre
entre élèves et professionnels.
Combien de sites compte votre école ?
Il y en à trois : un à Ste-Croix qui compte
trois écoles dont une de médiamatique, une
d’informatique et enfin une de polymécanique.
Le deuxième site se situe à Yverdon-les-Bains
et regroupe les cours professionnels d’apprentissage
en général. Et le dernier site se trouve à
Payerne. Il s’occupe des professions de gestion.
Est-ce que cette école est facilement accessible
pour tous ?
Plus ou moins, si l’on est fait pour ce métier et
que l’on fait le nécessaire pour réussir les tests
d’aptitudes et que l’on montre durant l’entretien
d’embauche notre intérêt et notre motivation à
entreprendre un apprentissage au CPNV. Alors
oui, dans ce cas, notre école est facilement
accessible.
Propos recueilli par : Marlène Grand et Loïc Abetel
Steve Fernandes, apprenti
informaticien, présent au stand
du CPNV au Salon des métiers
et de la formation.
interview
7

IMPRESSIONS
La parole
aux visiteurs
André Lavanchy
Enseignant VSO
« Je trouve ce salon
très accueillant car
les personnes aux
stands sont toujours
là pour aider les
jeunes qui cherchent
une formation
professionnelle. En ce
moment, les jeunes ne
savent pas encore ce
qu’ils veulent faire et
ce salon est la clé pour
les aider. »
Raphaël Martinez
Automaticien 4 ème
« Ce qui est bien c’est
qu’ont peut rencontrer
des jeunes qui sont
intéressés dans
cette profession
et les informer sur
les formations et
les débouchés afin
de pouvoir les aiguiller
dans leur choix
professionnel. »
Alexia Quartenoud
Polymécanicienne 2 ème
« Il y a beaucoup
de stands et ils sont
bien répartis. Ce qui
est bien, c’est qu’une
grande quantité de
jeunes qui viennent
dans ce salon sont
très motivés et
ont soiffent de
découvrir les diverses
professions que le
salon leur propose. »
Propos recueillis par : Théo Chevallier et Marc De Réland.
Rosa Cafaro
Enseignante 8 VSO
« Je suis venue
avec ma classe afin
d’accompagner mes
élèves pour qu’ils
découvrent un avenir
professionnel et pour
ouvrir leur esprit. Je
trouve ce salon riche
et très intéressant
Jean-François Holfer
Sergent Major à la police
de Lausanne
« Je trouve ce salon
très bien car ça peut
aider les jeunes dans
le besoin de trouver
une formation professionnelle.
Nous, nous
sommes là pour faire
connaître aux jeunes
notre profession dans
la police. »
8 5 octobre 2011
pour mes étudiants
qui cherchent
une formation
professionnelle car
ils sont très doués
et je ne veux pas qu’ils
se retrouvent dans
la misère. »
Damien Cardinaux
Enseignant OPTI
« C’est la première fois
que je viens et je suis
surpris par l’ampleur
car je vois à première
vue que c’est une
superbe opportunité
pour les jeunes. Il y a
diverses professions
que les jeunes ne
connaissent pas et
c’est bien pour eux de
les connaître. »