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Harmonie Touraine - Essentiel Santé Magazine

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Édito<br />

200 millions de taxes<br />

sur vos cotisations<br />

MA MUTUELLE<br />

Les adhérents<br />

au rendez-vous<br />

MA SANTÉ<br />

Aborder l’hiver<br />

sereinement<br />

<strong>Essentiel</strong><br />

NOTRE VIE<br />

Aider les parents<br />

qui en ont besoin<br />

Le magazine bimestriel de votre mutuelle - n° 17 - novembre 2010<br />

magazine<br />

Pages spéciales <strong>Harmonie</strong> <strong>Touraine</strong> 37-41-86


Édito<br />

200 MILLIONS DE TAXES<br />

SUR VOS COTISATIONS EN 2011 !<br />

Le Parlement vient de décider de soumettre<br />

vos cotisations à une nouvelle taxe de 3,5 %.<br />

S’ajoutant à la taxe CMU existante de 6,27 %,<br />

le coût de vos garanties est ainsi majoré<br />

de près de 10 %. À l’échelle des mutuelles<br />

d’<strong>Harmonie</strong> Mutuelles, 200 millions d’euros<br />

seront ainsi prélevés l’année prochaine<br />

sans tenir compte de vos ressources.<br />

Avec la Mutualité Française, <strong>Harmonie</strong> Mutuelles<br />

va se mobiliser dans les mois qui viennent pour<br />

obtenir le rétablissement d’un financement<br />

socialement équitable des dépenses de santé<br />

et faire en sorte qu’il en aille de même pour<br />

les dépenses liées à la dépendance.<br />

Certains d’entre vous vont avoir du mal à faire<br />

face à l’augmentation supplémentaire de leurs<br />

cotisations imposée par le gouvernement. En<br />

fonction de vos ressources, peut-être pourriezvous<br />

déjà bénéficier de l’aide à l’acquisition<br />

d’une complémentaire santé qui varie de<br />

100 euros par an pour un jeune de moins de<br />

16 ans à 500 euros à partir de 60 ans. Pourtant,<br />

seulement le tiers de ceux qui auraient droit à<br />

cette aide la demande. Par ailleurs, il existe dans<br />

votre mutuelle un dispositif de solidarité si vous<br />

avez des difficultés financières exceptionnelles.<br />

Vos élus, comme les collaborateurs des<br />

mutuelles d’<strong>Harmonie</strong> Mutuelles, sont là<br />

pour vous aider et vous renseigner.<br />

Guy Herry, Président d’<strong>Harmonie</strong> Mutuelles<br />

<strong>Magazine</strong> bimestriel paraissant cinq fois par an, édité par<br />

<strong>Harmonie</strong> Mutuelles (union soumise aux dispositions du livre III<br />

du code de la mutualité). Siret: 479834012000 11.<br />

143, rue Blomet, 75015 Paris. Directeur de publication: Guy<br />

Herry. Pages spéciales: Prévadiès, Bourgogne, Champagne-<br />

Ardenne, Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Lorraine, Morbihan,<br />

Normandie, Pays de la Loire, <strong>Harmonie</strong> Mutualité,<br />

<strong>Harmonie</strong> Anjou, Atlantique, Auvergne, Berry, Ile-de-France<br />

Régions, Indre, Limousin, Médi terranée, <strong>Touraine</strong>, Vendée,<br />

MNAM et Mutuelle Existence.<br />

«<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong>» est sous copyright. Tirage<br />

2 251700 exemplaires. Le numéro: 0,51 € TTC. L’abonnement:<br />

2,55 €. Publication membre de l’APM, du SPS et de la FNPS.<br />

Conception-réalisation: Direction presse/ Paris.<br />

Photo de la cou verture: Alexander Walter/Corbis. Impression:<br />

Presses de Bretagne, ZI Sud-Est, rue des Charmilles, 35577<br />

Cesson-Sévigné cedex. N° Commission paritaire: 0912 M<br />

018162. ISSN: 1771-2718. Dépôt légal:<br />

à parution.<br />

2 <strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

MA MUTUELLE<br />

PAGES SPÉCIALES<br />

De la page 3 à la page 9, actualités, conseils pratiques sur<br />

les services mis à votre disposition par votre mutuelle.<br />

MA SANTÉ<br />

10 PRÉVENTION : ABORDER L’HIVER<br />

SEREINEMENT<br />

L’hiver approche, et les virus aussi… Comment rester<br />

en forme ? Existe-t-il des remèdes miracles ? Le point sur<br />

les questions que l’on se pose le plus souvent.<br />

14 MALADIE: FAUT-IL EN PARLER AU TRAVAIL ?<br />

16 VRAI/FAUX SUR L’HYGIÈNE DU VISAGE<br />

18 ACTUALITÉ SANTÉ<br />

19 FICHES SANTÉ<br />

L’orthoptie, les forfaits et franchises non remboursés<br />

21 ACTUALITÉS<br />

NOTRE VIE<br />

Visitez notre<br />

BLOG!<br />

.Retrouvez vos rubriques,<br />

des infos, des forums<br />

www.essentiel-sante-magazine.fr<br />

22 AIDER LES PARENTS QUI EN ONT BESOIN<br />

Pour aider les parents, des entreprises, des associations<br />

développent des solutions d’accompagnement et de soutien.<br />

26 BÉNÉVOLAT EN SANTÉ<br />

27 ACTUALITÉS<br />

28 ENTREPRISES<br />

29 PRIORITÉ SANTÉ MUTUALISTE<br />

De nouveaux services pour mieux vous informer<br />

30 FORUM<br />

Ce numéro comporte des encarts destinés à une partie des adhérents de Prévadiès : « Garantie<br />

d’assistance », « Protection juridique » et « Courrier » ; et un « Courrier destiné aux médecins »<br />

pour <strong>Harmonie</strong> Anjou.


DR<br />

ACTION SOLIDAIRE<br />

LES ADHÉRENTS<br />

AU RENDEZ-VOUS<br />

Le 18 septembre dernier, jeunes<br />

et moins jeunes en situation<br />

de handicap, sous protection, ou<br />

en insertion ont eu le bonheur de<br />

prendre place à bord d’un bateau et<br />

de naviguer dans la rade de Brest.<br />

La croisière Aramis était organisée<br />

par des associations d’action<br />

sociale du Finistère, avec le soutien<br />

de la mutuelle, qui avait lancé un<br />

appel à ses adhérents plaisanciers<br />

pour accueillir ces personnes à<br />

leur bord. De nombreux bénévoles,<br />

élus et adhérents, ont contribué<br />

à la réussite de cet événement,<br />

qui a donné à chacun l’occasion<br />

d’exprimer sa solidarité.<br />

<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

3


Ma mutuelle<br />

TOURAINE<br />

“Une complémentaire santé,<br />

c’est indispensable ”<br />

POINT DE VUE<br />

« Un maillon de la<br />

chaîne des soins »<br />

Les complémentaires santé,<br />

fondées sur la mutualisation<br />

des risques et la solidarité,<br />

permettent aux Français<br />

d’accéder aux soins,<br />

malgré le désengagement<br />

progressif de l’assurance<br />

maladie. Elles sont<br />

un maillon de la chaîne<br />

des soins, appréciées<br />

par toutes les personnes<br />

qui en bénéficient.<br />

En cela, il convient de les<br />

protéger, de les défendre<br />

et de développer leur<br />

influence. Souscrire une<br />

complémentaire santé est<br />

un acte essentiel que nous<br />

devrions tous accomplir.<br />

Jean-Louis Cabrespines,<br />

président de la<br />

Cress* Bourgogne<br />

*Chambre régionale<br />

de l’économie sociale et<br />

solidaire.<br />

DR<br />

4 <strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

UTILE ET NÉCESSAIRE. Si la souscription d’une complémentaire santé<br />

n’est pas toujours obligatoire, elle n’en est pas moins indispensable<br />

pour faire face aux dépenses de santé. Explications.<br />

Huit Français sur dix pensent<br />

qu’être couvert par une complémentaire<br />

santé est indispensable*.<br />

Et neuf entreprises<br />

sur dix trouvent qu’il est important, voire<br />

très important, de proposer une complémentaire<br />

santé à leurs collaborateurs.<br />

Pourquoi ? Parce que les Français attendent<br />

des complémentaires santé une prise en<br />

charge des frais non remboursés par l’assurance<br />

maladie. Cette attente est d’autant<br />

plus grande qu’en huit ans, de 2001 à 2009,<br />

la part des dépenses de santé a augmenté<br />

de 50 % dans le budget des familles, notamment<br />

à cause des désengagements successifs<br />

de l’assurance maladie.<br />

Une prise en charge<br />

à tous les âges<br />

Les complémentaires santé participent<br />

à la prise en charge des dépenses<br />

de santé qui interviennent tout au<br />

long de la vie et/ou en cas de coups<br />

durs : séances de kinési-respiratoire<br />

pour les bébés ; appareil<br />

dentaire pour les adolescents<br />

; lunettes ; analyses<br />

de laboratoires ou<br />

examens de radiologie ;<br />

interventions chirurgi-<br />

cales ; séances de rééducation ; traitements<br />

médicaux… Elles peuvent ainsi vous permettre<br />

d’accéder aux soins, tout en vous<br />

évitant de gros problèmes financiers. Marie,<br />

Bernard et Laurence témoignent.<br />

Marie, Lyon (69)<br />

“<br />

Ma fille a eu besoin d’un traitement<br />

orthodontique de 12 ans à<br />

15 ans, et c’est aujourd’hui au tour de<br />

mon fils. Quand j’ai reçu le devis, 650 €<br />

par semestre, je l’ai tout de suite envoyé<br />

à ma mutuelle pour savoir combien je serai<br />

remboursée. J’ai été soulagée d’apprendre<br />

qu’elle compléterait quasiment en totalité<br />

le remboursement du régime obligatoire<br />

qui, lui, n’était que de 193,50 €.<br />

Heureusement que j’ai ma mutuelle car,<br />

même si on est prêt à faire des sacrifices<br />

pour ses enfants, je ne sais pas si j’aurais<br />

pu me permettre de leur payer ce<br />

traitement, qui dure plusieurs années. »<br />

Bernard,<br />

Rochefort-sur-Loire (49)<br />

“<br />

Il y a trois ans, je me suis retrouvé<br />

sans complémentaire santé.<br />

J’avais changé d’employeur et je pensais<br />

qu’il avait fait les démarches nécessaires<br />

pour que je bénéficie de la complémentaire


PHOTONONSTOP<br />

santé de l’entreprise. Mais ce n’était pas<br />

le cas. Je m’en suis rendu compte quand<br />

ma femme est tombée malade. 40 % des<br />

frais d’hospitalisation sont restés à ma<br />

charge, auxquels il a fallu ajouter les frais<br />

de l’établissement de convalescence<br />

où elle a dû passer plusieurs mois. J’ai dû<br />

faire un emprunt, que je n’ai pas encore<br />

fini de payer. Depuis, j’ai souscrit une<br />

complémentaire santé. Heureusement,<br />

car aujourd’hui, je suis en arrêt suite à<br />

un accident du travail. Ma mutuelle couvre<br />

tous les frais non pris en charge par<br />

le régime obligatoire. »<br />

Laurence, Dommarie (54)<br />

“<br />

J’ai été hospitalisée deux mois et<br />

demi à la suite d’un grave accident<br />

de moto. J’avais une importante fracture<br />

du genou, qu’il a fallu opérer. Après ma<br />

sortie de l’hôpital, j’ai dû faire des séances<br />

de rééducation pendant six mois et passer<br />

régulièrement des radios pour suivre les<br />

progrès. Tout a été pris en charge par ma<br />

mutuelle, y compris le forfait hospitalier et<br />

les médicaments prescrits par le médecin<br />

pendant et après mon hospitalisation.<br />

Je n’ai rien payé de ma poche, même pas<br />

les dépassements d’honoraires, dont<br />

la prise en charge était prévue dans ma<br />

garantie. Je me suis dit que j’avais bien fait<br />

de souscrire une mutuelle. »<br />

Propos recueillis par Brigitte Imber<br />

*Résultats de l’étude Choix d’une complémentaire santé,<br />

réalisée en 2009 par l’institut TNS Sofres pour le Centre<br />

d’analyse stratégique (CAS).<br />

LA SOLIDARITÉ<br />

NOUS CONCERNE TOUS<br />

14 % des jeunes n’ont pas de<br />

complémentaire santé. Beaucoup<br />

parce qu’ils ne voient pas pourquoi<br />

ils paieraient alors qu’ils ne sont<br />

jamais malades. C’est oublier<br />

un peu vite qu’ils ne sont<br />

malheureusement pas à l’abri d’un<br />

coup dur. C’est aussi oublier que<br />

le système de santé repose sur la<br />

solidarité entre les générations :<br />

on donne quand on est jeune pour<br />

recevoir quand on sera vieux.<br />

Avoir une complémentaire santé permet de rester serein.<br />

LES COMPLÉMENTAIRES<br />

SANTÉ EN CHIFFRES<br />

94 % des Français ont une<br />

complémentaire santé : 39 % par<br />

l’intermédiaire de leur entreprise<br />

et 55 % à titre individuel.<br />

Source : Ifop, février 2010.<br />

Parmi les organismes assureurs,<br />

on trouve les mutuelles (59 %), les<br />

sociétés d’assurance (24 %) et les<br />

institutions de prévoyance (17 %).<br />

Source : chiffres 2007, publiés par la Direction<br />

de la recherche, des études, de l’évaluation et des<br />

statistiques (Drees) en 2009.<br />

<strong>Harmonie</strong> Mutuelles protège plus<br />

de 4 millions d’assurés.<br />

Dans le prochain numéro<br />

Découvrez les autres avantages proposés par<br />

les mutuelles: actions de prévention, services<br />

de soins et d’accompagnement mutualistes, etc.<br />

<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

5


Ma mutuelle<br />

TOURAINE<br />

DÈS JANVIER 2011,<br />

votre mutuelle vous donne<br />

l’assurance d’obtenir, chez<br />

les opticiens du réseau<br />

Kalivia, des prestations de<br />

qualité à des prix réduits.<br />

<strong>Harmonie</strong> Mutuelles a créé un<br />

réseau d’opticiens agréés :<br />

Kalivia. L’objectif : vous donner<br />

accès à des produits et des<br />

services optiques de haute qualité, à prix<br />

réduits. 2 200 opticiens ont déjà répondu<br />

aux critères d’exigence et rejoint le réseau.<br />

Vos avantages<br />

Dès janvier 2011, vous pourrez, en tant<br />

qu’adhérent de la mutuelle, bénéficier des<br />

avantages offerts par ce nouveau réseau.<br />

Vous aurez ainsi accès, grâce à des réductions<br />

négociées auprès des opticiens<br />

agréés, aux meilleurs tarifs sur tous les<br />

verres et lentilles et vous aurez droit à une<br />

réduction de 10 % sur le prix des montures<br />

(hors certaines montures griffées). Par<br />

exemple, si vous êtes myope, hypermétrope<br />

ou astigmate, vous paierez 117,20 € chez<br />

votre opticien Kalivia au lieu de 173 €<br />

prix public pour deux verres unifocaux<br />

(marque Essilor Orma antireflet crizal Alizé+<br />

indice 1,5) ; pour une monture à 100 €,<br />

vous paierez 90 € et ferez ainsi 65,80 €<br />

d’économie sur votre équipement optique.<br />

6 <strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

S. BEUCHERIE<br />

Kalivia,<br />

un réseau d’opticiens agréés<br />

La garantie de qualité<br />

et du service<br />

Au-delà de ces avantages financiers, votre<br />

mutuelle vous garantit la qualité des produits,<br />

la qualification de l’équipe du magasin<br />

(grâce à la formation initiale, puis continue,<br />

exigée pour faire partie du réseau), les<br />

conditions d’accueil, les équipements et<br />

l’étendue du choix des produits, ainsi que le<br />

service après-vente (garantie casse, verres<br />

et montures, échange des lentilles).<br />

Brigitte Imber<br />

COMMENT TROUVER<br />

UN OPTICIEN KALIVIA ?<br />

Les coordonnées des opticiens<br />

Kalivia seront disponibles dès<br />

janvier auprès de votre mutuelle :<br />

par téléphone, en agence ou sur<br />

votre site internet (voir cordonnées<br />

page 9). Bon à savoir : pour vous<br />

aider à les repérer,<br />

les magasins<br />

affichent ce logo.<br />

POINT DE VUE<br />

« Pourquoi choisir Kalivia ? »<br />

Faire le choix d’un opticien partenaire<br />

Kalivia, c’est d’abord la garantie de<br />

faire des économies : environ 30 % de<br />

réduction sur les verres et 10 % sur les<br />

montures. C’est ensuite la garantie de<br />

disposer d’un large choix de produits,<br />

respectant des critères stricts de<br />

qualité, et ce, dans toutes les gammes<br />

de prix (en particulier de 60 à 120 €<br />

pour les montures). Et c’est enfin<br />

la garantie de bénéficier à tout moment<br />

d’une qualité de service optimale :<br />

les opticiens du réseau exercent dans<br />

des conditions contrôlées (formation,<br />

locaux, matériels…). De plus, ils ont<br />

un rôle de conseil pour aider à diminuer<br />

le reste à charge, voire le supprimer.<br />

Patrice Soudy, directeur filière optique,<br />

Les Opticiens Mutualistes, Mutualité<br />

française Indre-<strong>Touraine</strong>


MODE H<br />

Trois créateurs<br />

récompensés<br />

Votre mutuelle était partenaire, en octobre dernier, de<br />

la 3 e édition de Mode H, manifestation pour faciliter l’accès<br />

à la mode aux personnes en situation de handicap. Elle y a<br />

apporté son soutien au concours de création de vêtements<br />

adaptés qui consistait, comme l’a indiqué Joseph Deniaud,<br />

président d’<strong>Harmonie</strong> Mutualité, à « trouver des solutions<br />

qui permettent aux personnes handicapées de s’habiller<br />

comme les autres, mais aussi d’accompagner les aidants<br />

dans leur quotidien ».<br />

Du prêt-à-porter à adapter<br />

Enfiler une manche, boutonner un vêtement… sont<br />

autant de situations qui peuvent constituer de véritables<br />

épreuves pour des personnes en situation de handicap<br />

moteur. Les candidats, issus de sept pays, devaient<br />

créer un vêtement astucieux qui facilite l’habillage, tout<br />

en privilégiant le confort et l’esthétisme. À l’issue<br />

des délibérations du jury, trois jeunes créateurs ont été<br />

récompensés. Le prix <strong>Harmonie</strong> Mutualité a été attribué<br />

à Pauline Vendôme (France, Lille) et remis par Bernard<br />

Richer, président d’<strong>Harmonie</strong><br />

<strong>Touraine</strong> (voir notre photo).<br />

Chloé Larrieux (France, Paris)<br />

et Natalija Stunzeniene<br />

(Lituanie, Zarasai) ont<br />

obtenu respectivement<br />

le prix Mutualité française<br />

Indre-<strong>Touraine</strong> et le prix<br />

spécial Mode H Europe.<br />

Les trois lauréates<br />

ont chacune reçu une<br />

dotation de 1 000 €,<br />

ainsi que la confection<br />

et l’exposition de leur<br />

création.<br />

DES MANIFESTATIONS POUR LA RECHERCHE<br />

<strong>Harmonie</strong> <strong>Touraine</strong> a apporté son<br />

soutien à l’association Génétique<br />

Actions. Son président, Willy Besard,<br />

myopathe de 37 ans, est atteint de la<br />

maladie de Werdnig Hoffman. Depuis<br />

2002, il organise des manifestations<br />

pour récolter des fonds, qui sont<br />

intégralement reversés à l’institut<br />

Depuis deux ans, <strong>Harmonie</strong><br />

Mutualité accompagne<br />

le club de football Jeunesse<br />

Sportive de Nieuil-l’Espoir,<br />

situé dans la Vienne.<br />

Ce club compte aujourd’hui<br />

160 licenciés, joueurs,<br />

éducateurs, dirigeants et<br />

arbitres confondus.<br />

Il intègre également<br />

une école de football<br />

composée de<br />

fédératif Necker-Enfants malades<br />

pour financer des programmes de<br />

recherche sur les maladies génétiques.<br />

Votre mutuelle était partenaire de<br />

trois manifestations de l’association :<br />

les randonnées pédestres de Pont-de-<br />

Ruan (notre photo) et d’Azay-le-Rideau,<br />

les 17 et 23 octobre, et le spectacle<br />

CLUB DE NIEUIL<br />

AUX COULEURS DE LA MUTUELLE<br />

HARMONIE TOURAINE<br />

HARMONIE TOURAINE<br />

cinq catégories de U6 à U17,<br />

soit des joueurs de<br />

5 à 15 ans. Les jeunes<br />

qui évoluent dans le<br />

championnat U15 (ceux de<br />

13 ans) porteront d’ailleurs<br />

cette année les couleurs de<br />

la mutuelle (voir notre photo).<br />

Contact : Jeunesse Sportive<br />

Nieuil-l’Espoir, chemin Bois-<br />

Picault, 86340 Nieuil-l’Espoir.<br />

Tél. : 05 49 42 08 59.<br />

musical d’Azay-le-Rideau, le 31 octobre.<br />

Pour en savoir plus ou faire des dons :<br />

Génétique Actions, 15, allée des<br />

Tarnais, 37190 Azay-le-Rideau.<br />

Tél. : 06 10 97 19 73.<br />

Courriel : willybesard@msn.com.<br />

Site internet : www.genetique-actions.fr.<br />

<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

HARMONIE TOURAINE<br />

7


Y. LARAYEDH<br />

Ma mutuelle<br />

TOURAINE<br />

JOURNÉE ALZHEIMER<br />

Votre mutuelle mobilisée<br />

Le 21 septembre dernier, qui marquait<br />

la 17 e Journée mondiale de la maladie<br />

d’Alzheimer, votre mutuelle a décerné,<br />

à Paris, sa première bourse <strong>Harmonie</strong><br />

Mutualité Alzheimer. Créée avec<br />

la Fondation de l’Avenir pour soutenir<br />

la recherche médicale, elle a été<br />

attribuée au Dr Sylvie Chalon<br />

(Inserm/UFR de pharmacie de Tours)<br />

et récompense un projet innovant de<br />

diagnostic précoce par détection par<br />

imagerie. C’est Éliane Boutal, présidente<br />

du territoire <strong>Harmonie</strong> Ile-de-France<br />

Régions qui l’a remise au nom<br />

d’<strong>Harmonie</strong> Mutualité, en présence<br />

de Dominique Letourneau, directeur<br />

général de la Fondation de l’Avenir<br />

(voir notre photo).<br />

En collaboration avec les Relais Cajou,<br />

la Mutualité Indre-<strong>Touraine</strong> et <strong>Touraine</strong><br />

Alzheimer, <strong>Harmonie</strong> <strong>Touraine</strong> avait<br />

8 <strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

par ailleurs organisé, les 21 et<br />

22 septembre, diverses animations<br />

dans le centre-ville de Tours et dans<br />

son agence de la rue Émile-Zola.<br />

Un soutien aux aidants<br />

Votre mutuelle propose également,<br />

tout au long de l’année, des ateliers<br />

Fil Mauve. Il s’agit d’un programme<br />

pour soutenir les aidants naturels<br />

(conjoints, enfants…) de patients<br />

souffrant de la maladie d’Alzheimer<br />

ou d’une maladie apparentée.<br />

Ces ateliers se déroulent en plusieurs<br />

temps, l’aidant bénéficiant d’une<br />

formation à l’accompagnement délivrée<br />

par une équipe pluridisciplinaire de<br />

professionnels de santé.<br />

Pour en savoir plus, contactez<br />

le service prévention de votre mutuelle<br />

au 02 47 31 21 90.<br />

PARENTS<br />

MIEUX COMPRENDRE<br />

VOS ADOS<br />

Les relations entre parents et<br />

adolescents peuvent parfois être<br />

complexes : consommation d’alcool,<br />

de tabac ou de drogues, prises<br />

de risques, rejet de l’autorité, temps<br />

passé sur internet…<br />

Pour aider les parents à faire face<br />

à ces situations, votre mutuelle<br />

propose des ateliers animés par<br />

le planning familial :<br />

• le mardi 8 février, « Autorité<br />

parentale : un jeu de rôles »,<br />

• le jeudi 12 mai, « Conduites à risques<br />

et consommations de substances ».<br />

Ces rencontres se dérouleront<br />

au centre de vie du Sanitas, 10, place<br />

Neuve à Tours, de 19 h à 21 h.<br />

Pour y participer, inscrivez-vous<br />

dès maintenant car le nombre de<br />

places est limité.<br />

Pour en savoir plus, contactez<br />

Sarah André au 02 47 31 21 90.<br />

Football : tournoi au profit des Restos du Cœur<br />

Soutenez les Restos du Cœur en venant assister, le 8 janvier prochain, à un tournoi de football<br />

organisé par le club de Montlouis-sur-Loire, nouveau partenaire de votre mutuelle. Des équipes<br />

du département s’affronteront toute la journée, à partir de 10 h, à la salle Léo-Lagrange, à<br />

Montlouis-sur-Loire. L’intégralité de la recette des entrées sera reversée aux Restos du Cœur.<br />

Pour en savoir plus : ASM foot Montlouis, montlouissurloire.foot.as@wanadoo.fr.<br />

PHOTONONSTOP


ARRÊT DE TRAVAIL<br />

CONSERVEZ VOTRE REVENU<br />

En cas d’arrêt de travail<br />

suite à une maladie ou<br />

à un accident, votre régime<br />

obligatoire ne vous versera<br />

au maximum que 50 % de<br />

votre revenu. Comment<br />

maintenir alors votre niveau<br />

de vie si la situation se<br />

prolonge ?<br />

Avec la solution Équation<br />

Plus de votre mutuelle,<br />

vous pouvez percevoir<br />

jusqu’à 200 € d’indemnités<br />

journalières en cas<br />

d’incapacité temporaire<br />

totale de travail, pendant<br />

trois ans si nécessaire.<br />

Votre cotisation est calculée<br />

en fonction de votre âge,<br />

de votre statut (salarié,<br />

travailleur indépendant ou<br />

exploitant agricole) et<br />

du montant journalier de<br />

l’indemnité que vous<br />

souhaitez percevoir. Vous<br />

pouvez également être<br />

couvert en cas d’invalidité<br />

permanente, et vos proches<br />

peuvent être indemnisés en<br />

cas de décès.<br />

Pour en savoir plus,<br />

contactez votre mutuelle<br />

(coordonnées ci-contre).<br />

RÉSIDENCE DU LAC<br />

NOUVEAU SERVICE D’HÉBERGEMENT<br />

TEMPORAIRE<br />

La Résidence du lac, établissement hospitalier pour personnes<br />

âgées dépendantes (Ehpad) – situé à Moncontour, au nord<br />

de la Vienne, et récemment repris par la Mutualité française<br />

Vienne – propose un nouveau service d’hébergement<br />

temporaire. L’objectif : prévenir les situations d’épuisement<br />

des aidants familiaux en leur permettant de se reposer,<br />

de s’absenter ou encore de se soigner…<br />

Deux chambres meublées ont ainsi été aménagées dans<br />

la résidence pour accueillir des personnes âgées<br />

dépendantes de plus de 60 ans, dont le maintien à domicile<br />

est momentanément compromis (sortie d’hospitalisation,<br />

absence temporaire de l’aidant…) et qui souhaitent rompre<br />

leur isolement ou faire face à des situations climatiques<br />

particulières (grand froid ou canicule).<br />

Pour tout renseignement ou réservation, contactez la direction<br />

de l’établissement au 05 49 98 41 00 ou adressez un courriel<br />

à: brigitte.boulestin@mutualite86.fr.<br />

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POUR CONTACTER<br />

VOTRE MUTUELLE<br />

<strong>Harmonie</strong> <strong>Touraine</strong><br />

9, rue Émile-Zola<br />

BP 1729 – 37017 Tours cedex 1<br />

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répondre à vos questions et vous accompagner.<br />

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vendredi de 8 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 8 h 30<br />

à 12 h 30.<br />

SUR INTERNET<br />

www.harmonie-touraine.fr<br />

Les informations de la mutuelle, les coordonnées<br />

des agences, l’actualité, les services… et votre<br />

espace personnalisé.<br />

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8, boulevard de Beaumont<br />

CS 11241 – 35012 Rennes cedex.<br />

Tél.: 0223252400<br />

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Ou sur le blog:<br />

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Pour tout changement d’adresse concernant<br />

l’envoi du journal, contactez votre mutuelle.<br />

Directrice presse-rédactrice en chef : Anne-Marie<br />

Guimbretière. Assistante de direction : Armelle Collouard.<br />

Rédactrices en chef adjointes : Brigitte Imber et Marie-<br />

France Lacour. Membres des comités de rédaction :<br />

M. Arrivé, Th. Blanchette, R. Boucher, Ch. Brillet, P. Brun,<br />

M. Cartiaux, S. Carvounas-Augier, C. Celette, F. Condamin,<br />

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J.-Y. Larour, J.-C. Lhomme, L. Magnant, A. Magnin, M. Martin,<br />

J.-J. Mérour, Ph. Morel, F. Morgen, A. Murat, A. Noirault, J. Piot,<br />

N. Pitron, C. Prévot, P. Renault, J. Rochoux, B. Rousseau-Sadon<br />

et P. Tirel.<br />

<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

9


Ma santé<br />

BURGER/PHANIE<br />

Prévention<br />

Aborder l’hiver<br />

sereinement<br />

L’HIVER APPROCHE, le froid s’installe, les virus<br />

se multiplient... Comment rester en forme ? Existe-t-il des<br />

remèdes miracles ? Faut-il croire aux promesses des<br />

publicités ? Le point sur les questions que l’on se pose<br />

le plus souvent.<br />

10 <strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010


«<br />

200 VIRUS<br />

Pourquoi sommes-nous<br />

plus malades en hiver?<br />

Le froid n’est pas directement responsable<br />

des maladies, mais il<br />

peut les favoriser. L’hiver, l’organisme<br />

dépense de l’énergie pour<br />

se réchauffer : les vaisseaux sanguins et les<br />

muscles se contractent pour limiter les<br />

pertes de chaleur et faire monter la température.<br />

Fragilisé par cet effort, notre corps<br />

est plus sensible aux virus. C’est encore plus<br />

vrai si notre alimentation n’est pas assez<br />

variée et équilibrée.<br />

Enfin, lorsqu’il fait froid, nous avons tendance<br />

à rester confinés dans des lieux clos.<br />

Or il suffit d’une personne qui tousse ou qui<br />

éternue pour que les virus se propagent et<br />

contaminent les personnes présentes dans<br />

la pièce. Il est donc conseillé d’aérer les mai-<br />

Le rhume ne nécessite ni consultation médicale ni médicament.<br />

sons (et les bureaux !), même en hiver, et de<br />

ne pas hésiter à prendre l’air. À condition toutefois<br />

de bien se couvrir avant de sortir (lire<br />

l’encadré p. 12).<br />

Doit-on manger plus?<br />

La lutte contre le froid demande plus d’énergie<br />

donc plus de calories. C’est pourquoi on<br />

a toujours eu tendance à manger plus en<br />

hiver. Mais, aujourd’hui, nos conditions de<br />

vie (chauffage, vêtements adaptés, alimentation<br />

suffisante au cours de l’année) font<br />

qu’il n’est plus forcément nécessaire de<br />

manger plus en hiver. Une bonne alimentation<br />

hivernale signifie surtout qu’il faut<br />

conserver une alimentation variée et équilibrée<br />

: poissons, fruits de mer, viandes, fruits<br />

et légumes de saison (orange, clémentine,<br />

potiron, navet, chou, etc.)...<br />

<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

PHOTONONSTOP<br />

11


Ma santé<br />

4 millions<br />

C’est le nombre de boîtes de<br />

sirops antitussifs vendus<br />

chaque année, pour les enfants<br />

de moins de 24 mois, et dont<br />

l’Afssaps vient de rappeler<br />

qu’ils n’ont quasiment aucune<br />

efficacité et qu’ils peuvent<br />

même être dangereux.<br />

30 secondes<br />

C’est le temps minimal qu’il faut<br />

consacrer au lavage des mains.<br />

COMMENT S’HABILLER<br />

EN HIVER ?<br />

En hiver, on passe sans cesse du chaud<br />

au froid. Pour éviter les effets désagréables<br />

de ces variations, il est conseillé<br />

de superposer plusieurs couches de<br />

vêtements, que vous pourrez ôter<br />

facilement à l’intérieur. Avant de sortir,<br />

couvrez-vous la tête (la chaleur corporelle<br />

s’échappe en grande partie par le haut du<br />

crâne) et enfilez des<br />

gants. Évitez de porter<br />

des chaussures ou<br />

des vêtements trop<br />

serrés, qui limitent<br />

la circulation sanguine<br />

et accentuent la<br />

sensation de froid.<br />

12 <strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

Faut-il prendre<br />

des compléments<br />

alimentaires?<br />

Une cure de magnésium contre l’anxiété,<br />

une cure de gelée royale contre la fatigue<br />

ou encore de la propolis contre les infections<br />

des voies aériennes... Les publicités<br />

vantant les mérites des cures et compléments<br />

alimentaires prolifèrent à l’approche<br />

de l’hiver. Or l’efficacité de ces<br />

cures n’a jamais été prouvée. De plus, une<br />

personne en bonne santé, qui a une alimentation<br />

saine et équilibrée, n’a besoin<br />

d’aucun complément alimentaire. Ceux-ci<br />

ne sont d’ailleurs pas sans contre-indications<br />

ni effets secondaires (voir <strong>Essentiel</strong><br />

<strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> de février 2010, p. 16). Il<br />

est indispensable de demander l’avis de<br />

son médecin.<br />

L’alcool chasse-t-il<br />

les microbes?<br />

Non, l’alcool ne tue pas les microbes et<br />

n’empêche pas de tomber malade. Il n’aide<br />

pas non plus à se réchauffer, même s’il en<br />

donne l’impression. En effet, l’alcool, en<br />

dilatant les vaisseaux sanguins, ne fait que<br />

déplacer la chaleur interne vers la<br />

surface de l’organisme : la sensation<br />

de chaleur est illusoire, et elle<br />

masque même l’abaissement de<br />

la température du corps. On<br />

estime que celle-ci diminue d’un<br />

demi-degré par 50 g (5 verres de<br />

10 cl de vin) d’alcool consommé.<br />

Lorsqu’il fait froid, les personnes<br />

ayant bu risquent donc l’hypothermie.<br />

Grog (mélange d’alcool<br />

et d’eau chaude) et vin chaud<br />

LE PLAN GRAND FROID,<br />

QU’EST-CE QUE C’EST ?<br />

Le plan grand froid est un dispositif mis en place par<br />

les pouvoirs publics pour prévenir les risques sanitaires<br />

liés au froid. Il prévoit une vigilance accrue auprès<br />

des personnes fragiles (sans-abri, personnes âgées,<br />

personnes malades, enfants), avec des conseils pour se<br />

protéger du froid : limiter les efforts physiques, bien se<br />

couvrir avant de sortir (y compris le nez et la bouche, pour<br />

respirer moins d’air froid), appeler le 115 si l’on remarque<br />

une personne sans abri ou en difficulté dans la rue...<br />

sont tout aussi nocifs. Car mélangé à une<br />

boisson chaude, l’alcool arrive plus vite<br />

dans le sang.<br />

À noter : il ne faut surtout pas mélanger<br />

alcool et médicaments. Les effets des<br />

médicaments peuvent être modifiés,<br />

jusqu’à les rendre dangereux.<br />

Comment éviter la<br />

transmission des virus?<br />

Quelques gestes simples ont démontré<br />

leur efficacité (à tel point que le nombre de<br />

gastro-entérites, par exemple, a diminué<br />

pendant l’alerte à la grippe A H1N1 pour<br />

remonter après) :<br />

• se laver les mains plusieurs fois par jour<br />

avec du savon ou, à défaut, utiliser une<br />

solution hydroalcoolique ;<br />

• se couvrir la bouche et le nez avec sa<br />

manche ou un mouchoir à usage unique,<br />

lorsque l’on tousse ou éternue ;<br />

• jeter son mouchoir dans une poubelle<br />

aussitôt après usage, puis se laver les<br />

mains ;<br />

• éviter de serrer la main ou d’embrasser<br />

une personne malade ;<br />

• porter un masque lorsque l’on est malade,<br />

en particulier si l’on doit s’occuper d’enfants<br />

ou de personnes fragiles.<br />

Existe-t-il une dépression<br />

hivernale?<br />

Oui. En hiver, le manque de lumière dérègle<br />

notre horloge biologique. Celle-ci peine alors<br />

à rétablir un équilibre, et les conséquences<br />

peuvent, chez certaines personnes plus<br />

fragiles, se révéler désastreuses : tristesse<br />

permanente, perte d’intérêt, irritabilité, troubles<br />

du sommeil, pensées suicidaires...<br />

Cette dépression saisonnière, qui<br />

s’installe vers l’automne ou au<br />

début de l’hiver et qui dure<br />

jusqu’au printemps, ne doit pas<br />

être confondue avec un simple<br />

coup de blues, qui, lui, n’empêche<br />

pas de continuer ses activités,<br />

ou avec une autre forme de<br />

dépression, qui se poursuit le<br />

reste de l’année.<br />

La dépression hivernale se soi -<br />

gne notamment avec des antidépresseurs<br />

ou grâce à la lumi-


nothérapie. Cette technique permet de<br />

régler l’horloge biologique du patient, en<br />

l’exposant à des lampes qui reproduisent<br />

la lumière solaire naturelle.<br />

Trop chauffer sa maison,<br />

est-ce dangereux?<br />

Lorsqu’une maison est surchauffée, l’air<br />

devient sec. Les muqueuses (nez, amygdales)<br />

s’assèchent et facilitent l’infiltration<br />

des germes. Par ailleurs, l’organisme a<br />

plus de difficultés à s’adapter aux écarts<br />

de température avec l’extérieur.<br />

Pour éviter cela, il faut baisser la température<br />

(aux alentours de 20 °C) et aérer la<br />

maison tous les jours. Pour ne pas perdre<br />

trop de chaleur, il est conseillé d’ouvrir les<br />

fenêtres en grand pendant dix minutes.<br />

Comment éviter les<br />

intoxications au monoxyde<br />

de carbone?<br />

Le monoxyde de carbone est la première<br />

cause de mortalité par toxique en France.<br />

Il résulte d’une mauvaise combustion au<br />

sein d’un appareil de chauffage à bois, gaz,<br />

charbon, essence ou fuel. Pour l’éviter, il<br />

est indispensable de faire vérifier régulièrement<br />

ses installations par un professionnel,<br />

de respecter les consignes d’utili-<br />

sation des appareils, de maintenir les systèmes<br />

de ventilation en bon état et d’aérer<br />

sa maison.<br />

Pierre Élion<br />

En savoir plus<br />

Bien se soigner sans ordonnance<br />

L’Agence française de sécurité sanitaire des<br />

produits de santé (Afssaps) publie sur son site<br />

des brochures sur le bon usage des médicaments<br />

vendus sans ordonnance: www.afssaps.fr,<br />

rubrique «Publications». Elle délivre aussi des<br />

informations sur la prise en charge de la toux<br />

chez les nourrissons, rubrique «Infos de sécurité»,<br />

«Points d’information».<br />

Les enfants et les nourrissons<br />

L’Institut national de prévention et d’éducation<br />

pour la santé (Inpes) publie des brochures:<br />

La bronchiolite et Diarrhée du jeune enfant,<br />

évitez la déshydratation.<br />

Sur www.inpes.sante.fr (rechercher le titre<br />

de la brochure) ou sur demande à: Inpes,<br />

service diffusion, 42, boulevard de la Libération,<br />

93203 Saint-Denis cedex.<br />

Plus d’informations<br />

Sur www.essentiel-sante-magazine.fr, rubrique<br />

«Ma santé», «Prévention». Et partagez vos<br />

expériences dans «Mes forums», «Ma santé».<br />

VOISIN / PHANIE<br />

POINT DE VUE<br />

« Le rhume guérit<br />

tout seul »<br />

Le rhume se caractérise<br />

par un mal de gorge,<br />

des éternuements, une<br />

congestion nasale et<br />

des écoulements. C’est<br />

une source d’inconfort,<br />

mais qui ne nécessite<br />

ni consultation médicale<br />

ni médicament. Et surtout<br />

pas d’antibiotiques.<br />

Mieux vaut se reposer,<br />

boire des boissons<br />

chaudes, comme des<br />

tisanes ou de la soupe,<br />

et utiliser des solutions<br />

nettoyantes (sérum<br />

physiologique, par<br />

exemple) pour le nez. Si les<br />

symptômes durent plus<br />

de dix jours ou s’aggravent<br />

(fièvre, sécrétions nasales<br />

épaisses et colorées,<br />

respiration sifflante...),<br />

il faut alors consulter un<br />

médecin.<br />

Frédéric Chabolle, secrétaire<br />

général de la Société<br />

française d’ORL et chef de<br />

service ORL à l’hôpital Foch<br />

(Suresnes).<br />

<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

13<br />

DR


Ma santé<br />

Continuer à travailler est souvent<br />

synonyme, pour les personnes<br />

malades, de « victoire » sur la<br />

maladie. Car, si celle-ci s’est installée<br />

dans leur vie, elles ont bien l’intention,<br />

au-delà des raisons économiques, de ne pas<br />

réduire leur existence à leurs problèmes de<br />

santé. Alors, par peur du regard des autres,<br />

des réactions de rejet ou de compassion, par<br />

crainte de ne pas pouvoir évoluer dans leur<br />

carrière, voire d’être licenciées, certaines<br />

d’entre elles préfèrent garder le secret.<br />

Maladie<br />

Faut-il en parler au travail?<br />

UN COMBAT QUOTIDIEN. Beaucoup de personnes touchées par la maladie (physique<br />

ou psychique) continuent à travailler une fois le diagnostic posé. Comment gèrent-elles<br />

les effets indésirables liés aux traitements, voire les arrêts maladie à répétition ? En parlentelles<br />

? Témoignages.<br />

14 <strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

Le droit de ne rien dire<br />

« Un salarié n’est pas obligé de dire à son<br />

employeur, ou futur employeur, qu’il est<br />

malade ou en situation de handicap,<br />

explique Corinne Letheux, médecin-conseil<br />

au Centre interservices de santé et de<br />

médecine du travail en entreprise. S’il choisit<br />

d’aborder la question, il peut se contenter de<br />

déclarer, si tel est le cas bien sûr, qu’il a le<br />

statut de travailleur handicapé, sans préciser<br />

la nature de ce handicap, qui ne se voit<br />

pas forcément. » Le salarié peut également<br />

faire savoir, sans plus de précision, qu’il est<br />

atteint d’une affection de longue durée<br />

reconnue par l’assurance maladie. En aucun<br />

cas, l’employeur n’a le droit de le déclasser<br />

ou de le licencier pour des raisons médicales.<br />

En dépit de cette protection juridique,<br />

du développement des moyens de lutte<br />

contre les discriminations et des progrès<br />

des entreprises dans la prise en compte de<br />

la différence, évoquer sa maladie peut<br />

engendrer des comportements négatifs (lire<br />

les témoignages ci-contre).<br />

GETTY IMAGES


À l’inverse, le secret ne facilite pas la compréhension<br />

de l’entourage professionnel<br />

face, par exemple, à des absences répétées<br />

ou à l’incapacité d’exécuter certaines<br />

tâches.<br />

Pesant, stressant, le secret peut même<br />

nuire à l’état de santé du salarié, qui va parfois<br />

négliger son traitement, faute de<br />

temps, ou consacrer ses congés à des<br />

examens et à des soins médicaux, plutôt<br />

qu’au repos.<br />

À qui en parler?<br />

Il n’existe pas de règle unique : tout dépend<br />

des relations que l’on entretient avec ses<br />

collègues.<br />

Le médecin du travail est souvent un bon<br />

interlocuteur : « Sans dévoiler les données<br />

médicales du dossier, celui-ci pourra émettre<br />

auprès de l’employeur des recommandations<br />

sur les aménagements de poste<br />

souhaitables », précise Corinne Letheux. Le<br />

salarié peut aussi se faire accompagner, à<br />

l’extérieur, par un psychologue ou une association.<br />

“<br />

Afficher<br />

son handicap,<br />

oui mais…<br />

“<br />

Véronique Vidalou<br />

Iris, responsable d’un service de<br />

formation, est atteinte de mucoviscidose.<br />

Elle concilie son travail avec ses deux<br />

heures quotidiennes de kiné respiratoire,<br />

séances de gym et d’aérosol, sans<br />

compter les examens et le suivi à<br />

l’hôpital. « Je cale mes soins le matin et<br />

le soir, les cures pendant mes vacances.<br />

C’est épuisant. » Car, si Iris a été recrutée<br />

avec le statut de travailleur handicapé,<br />

elle n’a fait état que d’insuffisance<br />

respiratoire, assurant que cela n’aurait<br />

pas d’incidence sur son travail. Mais<br />

ce choix, courageux, ne se fait-il pas au<br />

détriment de sa santé ? « Peut-être »,<br />

reconnaît-elle.<br />

“<br />

Encore tant<br />

de chemin<br />

à parcourir<br />

“<br />

Chantal, cuisinière depuis dix-sept ans<br />

dans le restaurant d’une collectivité,<br />

choisit de ne pas parler du sida à ses<br />

collègues pour ne pas être « réduite à<br />

une maladie ». Au travail, l’ambiance est<br />

amicale… Officiellement, elle souffre du<br />

dos. Mais son employeur, mécontent,<br />

parvient à briser le secret médical et<br />

informe l’équipe que « Chantal a le sida ».<br />

Les réactions sont violentes : mise à<br />

l’écart, sarcasmes, humiliations. « J’étais<br />

devenue une sorcière ! » Traumatisée,<br />

Chantal est mise en arrêt maladie par<br />

son médecin. Elle se fait alors licencier<br />

mais remporte son procès au conseil<br />

de prud’hommes. Une petite victoire,<br />

car la blessure, elle, reste à vif.<br />

“<br />

Confiance et<br />

soutien, deux mots<br />

magiques<br />

“<br />

Anne-Sophie a 24 ans quand<br />

tombe le diagnostic :<br />

polyarthrite rhumatoïde.<br />

Étudiante en médecine, elle sait<br />

qu’elle va devoir s’adapter. Pas<br />

question de renoncer à ses études,<br />

malgré la fatigue et les poussées<br />

handicapantes de la maladie. Vingt ans<br />

plus tard, spécialiste en santé publique,<br />

Anne-Sophie devient responsable<br />

d’un service hospitalier.<br />

« Longtemps, je me suis interdit<br />

de telles responsabilités. C’est le<br />

soutien de mes employeurs qui m’a<br />

donné confiance. Ils m’ont permis<br />

d’adapter mes conditions de<br />

travail : actuellement, par exemple,<br />

je travaille à domicile le mercredi<br />

pour récupérer physiquement.<br />

Pour le reste, je suis évaluée sur<br />

mes compétences, comme tout<br />

le monde. »<br />

GETTY IMAGES<br />

En savoir plus<br />

Victime de discriminations ?<br />

Contactez la Haute Autorité de lutte contre<br />

les discriminations et pour l’égalité (Halde):<br />

par téléphone au 0810005000 (prix d’un appel<br />

local depuis un poste fixe); par courrier:<br />

11, rue Saint-Georges, 75009 Paris; ou sur<br />

internet: www.halde.fr.<br />

www.essentiel-sante-magazine.fr<br />

Plus d’adresses et de contacts utiles, rubrique<br />

«Ma santé», «Droits des patients».<br />

Partagez vos expériences, rubrique «Mes forums»,<br />

«Ma santé».<br />

<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

15


Ma santé<br />

Vrai/faux<br />

sur l’hygiène<br />

du visage<br />

La peau protège l’organisme des agressions<br />

extérieures (pollution, froid, soleil…).<br />

Celle du visage, exposée en permanence, est celle qui s’abîme le plus.<br />

Comment en prendre soin ? Tour d’horizon des idées reçues.<br />

Claudine Colozzi<br />

Illustrations : Clément Perrotte/Comillus<br />

1lLA SANTÉ<br />

DE LA PEAU<br />

COMMENCE<br />

PAR UNE BONNE<br />

HYGIÈNE DE VIE<br />

VRAI. La peau puise<br />

dans l’alimentation les<br />

nutriments dont elle<br />

a besoin pour renouveler<br />

ses cellules. Manger<br />

varié et équilibré (fruits,<br />

légumes, produits<br />

laitiers…) et limiter votre<br />

consommation de tabac et<br />

d’alcool vous aidera donc<br />

à préserver votre peau.<br />

Il est également conseillé de<br />

dormir au moins huit heures<br />

par nuit en moyenne : le<br />

renouvellement des cellules<br />

se faisant principalement<br />

pendant le sommeil.<br />

Enfin, il faut savoir que<br />

16 <strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

le stress et les expositions<br />

répétées et prolongées au<br />

soleil ou aux intempéries<br />

accélèrent le vieillissement<br />

de la peau.<br />

2lIL FAUT<br />

SE LAVER LE<br />

VISAGE PLUSIEURS<br />

FOIS PAR JOUR<br />

FAUX. La peau produit<br />

de façon continue<br />

un film composé<br />

d’eau et de corps<br />

gras qui la protège<br />

des agressions<br />

extérieures<br />

(poussière,<br />

microbes, froid…).<br />

Si vous vous lavez<br />

trop souvent,<br />

vous risquez de<br />

détruire cette<br />

couche protectrice.<br />

En pratique : se laver<br />

une fois par jour<br />

(le matin ou le soir)<br />

est suffisant.<br />

Si votre peau est<br />

fragile, privilégiez les<br />

solutions micellaires, qui<br />

contiennent de l’eau et<br />

des agents nettoyants très<br />

doux. Elles ressemblent<br />

à de l’eau et la mention<br />

« micellaire » est indiquée<br />

sur l’emballage.<br />

Évitez de frotter trop fort,<br />

séchez ensuite en<br />

tamponnant et appliquez<br />

une crème hydratante pour<br />

maintenir ou reconstruire<br />

le film de la peau.


3lLES SAVONS<br />

SANS SAVON<br />

NE DESSÈCHENT<br />

PAS LA PEAU<br />

VRAI. Mais à condition<br />

d’effectuer un rinçage<br />

soigneux et abondant,<br />

même s’ils moussent peu.<br />

Les pains dermatologiques,<br />

ou syndets, sont fabriqués<br />

à partir d’agents lavants<br />

proches du pH de la peau.<br />

Ils sont beaucoup moins<br />

irritants que les savons<br />

traditionnels et conviennent<br />

à tous les types de peaux.<br />

4lLES PRODUITS<br />

POUR BÉBÉ<br />

SONT PLUS DOUX<br />

FAUX. S’ils sont élaborés<br />

à partir d’ingrédients<br />

dits « non allergènes<br />

pour la peau délicate des<br />

bébés », ils n’en sont pas<br />

moins agressifs. Surtout<br />

s’ils sont utilisés de<br />

manière trop fréquente.<br />

Attention, là aussi, à bien<br />

rincer la peau.<br />

5lL’ACNÉ EST<br />

DUE À UN<br />

MANQUE D’HYGIÈNE<br />

FAUX. L’acné est une<br />

maladie de la peau,<br />

due notamment à une<br />

stimulation hormonale.<br />

Elle apparaît surtout à<br />

la puberté, mais elle peut<br />

se prolonger à l’âge adulte.<br />

Pour la traiter, il est<br />

recommandé de consulter<br />

son médecin traitant, qui<br />

orientera si nécessaire<br />

vers un dermatologue. Côté<br />

hygiène, il est conseillé de<br />

nettoyer le visage tous les<br />

jours avec un produit lavant<br />

destiné aux peaux grasses.<br />

6lLES PIERCINGS<br />

DU VISAGE<br />

PRÉSENTENT<br />

PLUS DE RISQUES<br />

INFECTIEUX QUE<br />

LES AUTRES<br />

VRAI/FAUX. Le piercing<br />

transperce la peau,<br />

barrière naturelle contre<br />

les bactéries. Il peut donc<br />

provoquer des infections<br />

(infection bactérienne,<br />

allergie au métal du<br />

piercing…). Les risques<br />

sont plus importants<br />

lorsque le piercing est<br />

réalisé sur le nez (siège<br />

de nombreuses bactéries)<br />

ou la langue, mais aussi<br />

le nombril ou les organes<br />

génitaux. Dans la majorité<br />

des cas, une hygiène<br />

irréprochable permet de<br />

prévenir ce type de risques.<br />

POINT DE VUE<br />

« Il ne faut pas avoir peur des parabens »<br />

Les parabens sont des<br />

conservateurs présents<br />

à l’état naturel dans<br />

certains aliments (fraise,<br />

cassis, oignon…) ou<br />

sous forme chimique<br />

dans les médicaments,<br />

les cosmétiques<br />

et l’alimentation.<br />

Depuis quelques années,<br />

les consommateurs<br />

s’inquiètent de leur<br />

toxicité. Leur utilisation<br />

est pourtant limitée<br />

en quantité, afin qu’ils ne<br />

s’accumulent pas dans<br />

l’organisme. En réalité,<br />

En savoir plus<br />

on fait courir plus de<br />

risques à sa peau en<br />

se lavant trop souvent<br />

qu’en utilisant de temps<br />

en temps des produits<br />

avec parabens.<br />

À savoir : si la mention<br />

« sans paraben »<br />

fait vendre, elle ne<br />

signifie pas « sans<br />

conservateur ».<br />

Elle ne garantit donc pas<br />

une innocuité totale.<br />

Pr Gérard Lorette, chef<br />

du service dermatologie<br />

du CHU de Tours.<br />

Test : quel est votre type de peau ?<br />

Sur www.essentiel-sante-magazine.fr, rubrique «Ma santé», «Traitements,<br />

soins». Et aussi, un forum pour échanger vos expériences («Mes forums/<br />

Ma santé»).<br />

Trouver un dermatologue<br />

Dans l’annuaire du conseil de l’ordre national des médecins sur<br />

www.conseil-national.medecin.fr/annuaire, discipline «Dermatologie».<br />

Sur l’hygiène de vie<br />

Les guides La santé vient en mangeant et La santé vient en bougeant, édités<br />

par l’Inpes. À télécharger sur www.inpes.sante.fr (rechercher «guide<br />

alimentaire») ou sur demande à Inpes, 42, boulevard de la Libération, 93203<br />

Saint-Denis cedex. Tél.: 0149332222.<br />

<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

17


JUPITER IMAGES<br />

Ma santé<br />

TROUBLES PSYCHIQUES<br />

Un guide pour<br />

mieux comprendre<br />

Fréquemment confondus avec le handicap mental, les troubles<br />

psychiques (schizophrénie, troubles bipolaires…) sont<br />

la conséquence d’une maladie chronique, d’origine génétique,<br />

psychologique et/ou sociale, dont les manifestations varient<br />

dans le temps. Ils n’affectent pas les capacités intellectuelles<br />

mais plutôt leur mise en œuvre, entraînant une difficulté<br />

à mener à bien des actions apparemment simples, comme,<br />

par exemple, faire des courses, préparer un repas, gérer<br />

un budget… Les personnes malades ont donc besoin d’un<br />

accompagnement adapté pour gagner en autonomie, sans<br />

brusquerie.<br />

Pour aider les proches, et les professionnels souvent<br />

démunis face à ces troubles, l’Union nationale des amis et<br />

familles de malades psychiques (Unafam) publie le guide<br />

L’accueil et l’accompagnement des personnes en situation<br />

de handicap psychique. Il est disponible sur www.unafam.org,<br />

rubrique « Publications », « Publications de l’Unafam ».<br />

Unafam, 12, villa Compoint, 75017 Paris. Tél. : 01 53 06 30 43.<br />

18 <strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

DÉCHETS<br />

MÉDICAUX<br />

DES CONTENEURS<br />

GRATUITS<br />

Les patients qui<br />

s’administrent eux-mêmes<br />

leur traitement sont parfois<br />

obligés de jeter leurs déchets<br />

piquants ou coupants dans<br />

les ordures ménagères. À<br />

partir du 1 er novembre 2011,<br />

ils pourront demander à leur<br />

pharmacien des conteneurs<br />

adaptés au traitement<br />

de ces déchets à risques<br />

infectieux. Ceux-ci seront<br />

fournis gratuitement par les<br />

fabricants de médicaments<br />

et de dispositifs médicaux.<br />

23 euros<br />

La consultation chez le médecin<br />

généraliste passera de 22 à<br />

23 euros le 1 er janvier 2011.<br />

AIDER SON VOISIN<br />

MALADE<br />

Il y a peut-être, près de chez<br />

vous, une personne malade,<br />

ou en situation de handicap,<br />

qui aurait besoin de quelques<br />

services simples, comme<br />

faire des courses ou aller<br />

chercher des médicaments.<br />

Des actions faciles à<br />

organiser en tant que voisin.<br />

L’association Voisins<br />

solidaires peut vous aider<br />

à les mettre en place.<br />

Consultez son site<br />

www.voisinssolidaires.fr<br />

et trouvez de nombreux<br />

conseils pratiques.<br />

26, rue Saussier-Leroy,<br />

75017 Paris.<br />

Tél.:0142127272.<br />

INFO<br />

LES PROTHÈSES<br />

DENTAIRES<br />

Avant la pose d’une prothèse dentaire,<br />

votre chirurgien-dentiste doit vous délivrer<br />

un devis et mettre à votre disposition la déclaration<br />

de conformité de la prothèse. Celle-ci comporte le nom,<br />

la raison sociale et l’adresse du prothésiste dentaire.<br />

L’objectif : mieux vous informer et garantir ainsi<br />

la qualité des prothèses vendues en France.<br />

Pour en savoir plus, renseignez-vous auprès de votre<br />

chirurgien-dentiste et/ou rendez-vous sur<br />

www.afssaps.fr (recherche : « Prothèse dentaire :<br />

informations destinées au public »).<br />

BURGER/PHANIE


Mise à jour novembre 2010<br />

BURGER/PHANIE<br />

PRÉVENTION<br />

SANTÉ VISUELLE<br />

L’orthoptie<br />

Troubles de la vision, fatigue, migraines…<br />

peuvent être dus à une mauvaise coordination<br />

des mouvements des yeux. Pour les rééduquer,<br />

il existe une solution : l’orthoptie.<br />

QU’EST-CE QUE<br />

L’ORTHOPTIE ?<br />

Les yeux sont entourés<br />

de muscles qui les font<br />

bouger selon un axe<br />

parallèle. Lorsque leur<br />

coordination fonctionne<br />

mal, les yeux ne voient<br />

plus « droit » et des<br />

troubles apparaissent.<br />

L’orthoptie permet de<br />

dépister ces anomalies et<br />

de les guérir grâce à une<br />

rééducation appropriée.<br />

QUELS SONT LES<br />

SIGNES À REPÉRER ?<br />

Chez le bébé, certains<br />

signes peuvent donner<br />

l’alerte : il n’attrape pas<br />

ses jouets, il ne bouge<br />

pas les yeux ou les ferme<br />

souvent…<br />

Chez l’enfant, cela peut se<br />

traduire par des difficultés<br />

dans l’apprentissage de<br />

la lecture et de l’écriture.<br />

Chez l’adulte, les troubles<br />

peuvent se manifester<br />

par des maux de tête,<br />

une fatigue visuelle,<br />

des difficultés de<br />

concentration, une vision<br />

double ou trouble.<br />

À QUI S’ADRESSER ?<br />

Une prescription médicale<br />

est indispensable pour<br />

consulter un orthoptiste.<br />

Il faut donc passer par un<br />

ophtalmologiste qui pourra<br />

réaliser un bilan médical<br />

de la vue et orienter<br />

vers un professionnel.<br />

COMBIEN ÇA COÛTE ?<br />

Le tarif conventionnel<br />

est fixé entre 10 et<br />

37,50 € la séance, selon<br />

les cas (12 à 15 séances<br />

sont souvent nécessaires :<br />

lire au dos). L’assurance<br />

maladie rembourse<br />

ces séances à hauteur<br />

de 60 %. Votre mutuelle<br />

peut, selon votre garantie,<br />

prendre en charge<br />

le complément.<br />

Mise à jour novembre 2010<br />

SANTÉ<br />

DÉPENSES<br />

Les forfaits et<br />

franchises<br />

non remboursés<br />

La participation d’un euro et les franchises<br />

médicales restent à la charge de la plupart des<br />

assurés. Le point sur ces contributions.<br />

PARTICIPATION<br />

FORFAITAIRE D’UN EURO<br />

Elle est déduite du<br />

remboursement de<br />

votre régime obligatoire<br />

pour chaque consultation,<br />

analyse de biologie et<br />

examen de radiologie.<br />

• Plafond : 4 € par<br />

professionnel et<br />

par jour, 50 € par an.<br />

• Cas particuliers :<br />

elle ne s’applique pas<br />

aux consultations ou<br />

soins chez les chirurgiensdentistes,<br />

les sagesfemmes,<br />

les infirmiers,<br />

les kinésithérapeutes,<br />

les orthophonistes ou<br />

les orthoptistes, à<br />

l’hôpital ou dans le cadre<br />

du dépistage du cancer<br />

du sein.<br />

• Ne sont pas concernés :<br />

les enfants de moins<br />

de 18 ans, les femmes<br />

enceintes (à partir<br />

du 1 er jour du 6 e mois<br />

de grossesse et<br />

jusqu’au 12 e jour après<br />

l’accouchement) et<br />

les bénéficiaires de la<br />

CMU complémentaire<br />

ou de l’aide médicale de<br />

l’État (AME).<br />

FRANCHISE MÉDICALE<br />

Une franchise de 0,50 €<br />

est appliquée sur chaque<br />

boîte de médicament<br />

et chaque acte effectué<br />

par les infirmiers,<br />

les kinésithérapeutes,<br />

les orthophonistes,<br />

les orthoptistes et les<br />

podologues.<br />

Cette franchise passe<br />

à 2 € pour les transports<br />

sanitaires.<br />

• Plafond : 2 € par jour pour<br />

les actes paramédicaux,<br />

4 € pour les transports.<br />

L’ensemble des franchises<br />

est plafonné à 50 € par an.<br />

• Ne sont pas concernés :<br />

les enfants de moins<br />

de 18 ans, les femmes<br />

enceintes (les examens<br />

obligatoires et à partir<br />

du 1 er jour du 6 e mois<br />

de grossesse et<br />

jusqu’au 12 e jour après<br />

l’accouchement) et les<br />

bénéficiaires de la CMU<br />

complémentaire ou de l’aide<br />

médicale de l’État (AME).<br />

VOTRE MUTUELLE<br />

Ces forfaits ont été mis en place<br />

pour responsabiliser les assurés,<br />

mais, en fait, ils pèsent sur<br />

les personnes à faible revenu.<br />

Or votre mutuelle n’a pas le droit de les rembourser<br />

(lire au dos).<br />

<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

SHUTTERSTOCK<br />

19


DR<br />

Mise à jour novembre 2010<br />

SANTÉ<br />

DÉPENSES<br />

Les forfaits et<br />

franchises<br />

« La prévention,<br />

c’est la santé »<br />

INTERVIEW DE FABRICE HENRY,<br />

président de l’Union nationale des<br />

organismes d’assurance maladie<br />

complémentaire (Unocam).<br />

POURQUOI LES FORFAITS ET FRANCHISES ONT-ILS<br />

ÉTÉ MIS EN PLACE ?<br />

À l’origine, ils ont été instaurés pour responsabiliser les<br />

assurés face aux dépenses de santé. Or, dans la réalité, les<br />

actions de prévention et le respect du parcours de soins<br />

sont plus efficaces que les baisses de remboursement.<br />

CONCRÈTEMENT, À QUOI SERVENT-ILS ?<br />

Les forfaits et franchises constituent des leviers<br />

supplémentaires pour réduire artificiellement les déficits<br />

de l’assurance maladie. Mais si leur montant augmente<br />

encore, ce sera au détriment de l’accès aux soins.<br />

N’oublions pas que les forfaits et franchises touchent les<br />

malades et nous éloignent des valeurs de solidarité, l’un<br />

des principes fondateurs de notre assurance maladie.<br />

POURQUOI CERTAINS FRAIS NE SONT PRIS EN<br />

CHARGE NI PAR L’ASSURANCE MALADIE NI PAR<br />

LES MUTUELLES ?<br />

Pour favoriser le respect du parcours de soins, la loi<br />

impose à l’assurance maladie de ne pas prendre en<br />

charge certaines dépenses de santé. Il en est de même<br />

pour les complémentaires santé, dans le cadre des<br />

garanties solidaires et responsables, qui représentent<br />

près de 98 % des garanties offertes. Le projet de mise<br />

en place d’une nouvelle taxe sur ces contrats, en cours<br />

d’examen au Sénat*, va obliger les mutuelles à augmenter<br />

le montant des cotisations au détriment de leurs assurés<br />

(voir supplément au numéro de septembre).<br />

*À l’heure où nous publions ces lignes.<br />

POUR EN SAVOIR PLUS :<br />

contactez votre caisse d’assurance maladie ou votre<br />

mutuelle (coordonnées p. 9).<br />

Sur internet :<br />

• www.ameli.fr : rubrique « Assurés », « Soins et<br />

remboursements », « Ce qui est à votre charge ».<br />

• www.le-rsi.fr : rubrique « Maladie maternité »,<br />

« Remboursements maladie ».<br />

• www.msa.fr : rubrique<br />

« <strong>Santé</strong> », « Tarifs et<br />

remboursements ».<br />

20 <strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

DR<br />

Mise à jour novembre 2010<br />

PRÉVENTION<br />

SANTÉ VISUELLE<br />

L’orthoptie<br />

« Le patient<br />

se sent mieux dès<br />

la 4 e ou 5 e séance »<br />

INTERVIEW DE LAURENT MILSTAYN,<br />

président du Syndicat national autonome<br />

des orthoptistes (SNAO).<br />

À QUOI SERT LA RÉÉDUCATION ORTHOPTIQUE ?<br />

Pour avoir une vision confortable et transmettre les<br />

bonnes informations au cerveau, les yeux doivent avoir<br />

une coordination la plus parfaite possible. Lorsque<br />

celle-ci est insuffisante, la rééducation orthoptique<br />

permet au patient de la retrouver.<br />

L’orthoptie permet aussi aux personnes malvoyantes<br />

d’optimiser leurs capacités visuelles restantes en leur<br />

apprenant à les utiliser au mieux.<br />

COMMENT SE DÉROULE UNE SÉANCE ?<br />

L’orthoptiste commence toujours par réaliser un bilan,<br />

puis il élabore un programme de rééducation adapté,<br />

composé en général de 12 à 15 séances. Mais, dans<br />

certains cas, le suivi peut s’échelonner sur plusieurs<br />

années.<br />

Exemples d’exercices : suivre du regard un bâtonnet,<br />

décrire des cercles avec ses yeux…<br />

LA RÉÉDUCATION EST-ELLE DOULOUREUSE ?<br />

On ne peut pas parler de douleur mais plutôt de gêne.<br />

Je compare souvent le début de la rééducation aux<br />

premières séances de gymnastique : on ressent une<br />

certaine gêne en faisant travailler des muscles qui<br />

n’en ont pas l’habitude.<br />

LES EFFETS SONT-ILS DÉFINITIFS ?<br />

Les effets des séances peuvent durer environ dix ans,<br />

il n’est donc pas possible de parler d’effet définitif.<br />

Les muscles des yeux peuvent être à nouveau fatigués<br />

par une nouvelle activité, comme un travail sur écran.<br />

POUR EN SAVOIR PLUS :<br />

• Sur la santé visuelle : contactez un conseiller Priorité<br />

<strong>Santé</strong> Mutualiste au 39 35 (voir p. 29-30).<br />

• Sur l’orthoptie : le Syndicat national autonome des<br />

orthoptistes (SNAO), www.orthoptiste.pro.<br />

22, rue Richer, 75009 Paris.<br />

Tél.:0140220304.


SHUTTERSTOCK<br />

AIDANTS FAMILIAUX :<br />

où et comment se faire aider?<br />

Aujourd’hui, près de 3,5 millions de personnes apportent une aide régulière à un proche<br />

dépendant en raison d’une maladie ou d’un handicap. Parmi elles, deux personnes sur trois<br />

déclarent avoir régulièrement besoin de souffler.<br />

Pour connaître les aides qui existent (services à la personne, formations, aides financières…)<br />

et en bénéficier, le gouvernement publie deux guides :<br />

• Le Guide de l’aidant familial (2 e édition) : à commander (8 euros) sur<br />

www.ladocumentationfrancaise.fr ou par courrier à Documentation Française, Service<br />

commandes, 124, rue Henri-Barbusse, 93308 Aubervilliers cedex.<br />

• Les Aides légales à la gestion du patrimoine et à la protection de la personne : à télécharger<br />

sur www.journeedesaidants.fr, rubrique « Ressources ».<br />

ÉCLAIRAGES À LED<br />

ATTENTION AUX YEUX<br />

L’Agence nationale de sécurité<br />

sanitaire de l’alimentation, de<br />

l’environnement et du travail<br />

(Anses) a réalisé une étude sur<br />

les systèmes d’éclairage à LED qui,<br />

contrairement aux autres lampes, ne sont pas classés<br />

en groupe de risques. Il en ressort que certaines<br />

ampoules à LED de type bleu roi et blanc froid se<br />

positionnent dans des groupes de risques de niveau 2.<br />

En cas d’exposition répétée, à courte distance du<br />

faisceau lumineux, et à long terme, celles-ci, à cause<br />

d’une intensité lumineuse très élevée, peuvent<br />

provoquer un éblouissement, et la lumière bleue qu’elles<br />

contiennent peut avoir un effet toxique sur la rétine,<br />

surtout chez les enfants.<br />

L’Anses recommande de privilégier les LED de type<br />

blanc chaud (parfois indiqué sur l’emballage : moins de<br />

3 500 kelvins) et de faible intensité lumineuse. Et dans<br />

tous les cas, utiliser les LED en éclairage indirect.<br />

Pour en savoir plus : www.anses.fr, rubrique<br />

« Actualités ».<br />

Anses, 27-31, avenue du Général-Leclerc, 94701<br />

Maisons-Alfort cedex. Tél. : 01 49 77 13 50.<br />

Boissons «dégrisantes»: des allégations fausses<br />

Au mois de juin est apparue sur internet une nouvelle boisson<br />

« dégrisante », qui, selon la marque, réduirait de manière accélérée<br />

le taux d’alcool dans le sang. Or l’Agence nationale de sécurité<br />

sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)<br />

vient de démontrer que ces allégations sont fausses.<br />

PHOTO RESEARCHERS/PHANIE<br />

400000<br />

à800000<br />

C’est le nombre de<br />

personnes qui seraient<br />

dépendantes aux jeux<br />

de hasard et d’argent en<br />

France.<br />

Le chiffre augmente plus<br />

rapidement depuis<br />

l’ouverture des jeux en<br />

ligne. Pour en savoir plus,<br />

lire page 27.<br />

SHUTTERSTOCK<br />

BSIP<br />

HÔPITAL<br />

DONNEZ<br />

VOTRE AVIS<br />

Vous pouvez donner votre<br />

avis sur les établissements<br />

dans lesquels vous avez<br />

été hospitalisé ou êtes allé<br />

en consultation sur le site<br />

www.hopital.fr (aller sur<br />

la fiche de l’établissement<br />

concerné).<br />

Il est aussi possible d’ajouter<br />

un commentaire en ligne<br />

pour les CHU de Rouen,<br />

Angers et Rennes, et les<br />

hospices civils de Lyon.<br />

Une phase test qui devrait<br />

être généralisée à tout le<br />

territoire.<br />

<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010 21


Notre vie<br />

B. MEUNIER/TENDANCE FLOUE<br />

LE TERME DE « PARENTALITÉ » DÉSIGNE LA FONCTION D’ÊTRE PARENT.<br />

Il englobe les géniteurs biologiques, mais aussi tout adulte ayant la responsabilité d’un enfant.<br />

INITIATIVES<br />

Aider les parents<br />

qui en ont<br />

22 <strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010


DEVENIR PARENT n’est pas toujours aussi simple<br />

qu’il y paraît, et ce, quelle que soit sa situation (en couple,<br />

seul, avec ou sans emploi…). Pour aider les parents<br />

dans leur rôle éducatif, des entreprises et des associations<br />

développent des solutions d’accompagnement et de<br />

soutien. Exemples.<br />

Dossier réalisé par Véronique Vidalou<br />

Qu’est-ce qu’être parent ? Il y a<br />

quelques décennies, on aurait<br />

répondu: «C’est élever en<br />

couple les enfants nés d’un<br />

mariage. » Aujourd’hui, les<br />

repères ont changé. Les familles monoparentales<br />

ou recomposées représentent près<br />

d’un tiers des foyers avec enfants. On n’est<br />

plus tout à fait parent comme on l’était<br />

avant, y compris dans les familles traditionnelles<br />

: de nombreuses mères ont désormais<br />

un emploi et les pères sont plus présents<br />

qu’autrefois…<br />

besoin<br />

Beaucoup de parents s’adaptent naturellement.<br />

D’autres, parfois touchés par la précarité<br />

en matière d’emploi, de logement ou<br />

de santé, se sentent démunis. Pour leur<br />

venir en aide, associations, fondations et<br />

autres organismes mettent en place des<br />

actions destinées à tous les publics : pères<br />

ou mères seuls, couples, migrants, parents<br />

mineurs… Ces dispositifs s’adaptent à la<br />

nature des besoins et à l’urgence des situations.<br />

Ainsi, les actions peuvent tout autant<br />

consister à ouvrir un lieu de rencontre ou<br />

d’hébergement, un relais parental, une<br />

crèche ou une ludothèque, qu’à animer un<br />

atelier, un groupe de parole, ou à informer,<br />

conseiller, guider dans des démarches, etc.<br />

Dans tous les cas, il s’agit de répondre à des<br />

besoins d’accompagnement et de soutien,<br />

ou tout simplement d’informations.<br />

OÙ TROUVER<br />

DE L’AIDE ?<br />

Les parents en<br />

difficulté peuvent<br />

trouver les adresses<br />

des organismes<br />

susceptibles de les<br />

aider auprès du Point<br />

Info Famille (PIF)<br />

le plus proche de chez<br />

eux. Ces centres,<br />

créés par le ministère<br />

des Solidarités, de la<br />

<strong>Santé</strong> et de la Famille,<br />

informent les parents,<br />

les guident dans<br />

leurs démarches et<br />

les orientent vers<br />

les bons interlocuteurs.<br />

Leurs coordonnées<br />

sont disponibles sur<br />

www.point-infofamille.fr.<br />

14, avenue Duquesne,<br />

75350 Paris 07 SP.<br />

Tél.:0140567708.<br />

30 millions<br />

d’euros en 2009.<br />

53 millions<br />

d’euros en 2012.<br />

Les pouvoirs publics<br />

s’engagent pour soutenir<br />

la parentalité.<br />

<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

23


Notre vie<br />

Parrains par Mille<br />

Le parrainage de proximité<br />

L’association Parrains par Mille met en<br />

relation des enfants ou des adolescents<br />

et leurs familles relationnellement<br />

isolés avec des parrains et marraines<br />

bénévoles vivant près de chez eux.<br />

Ils peuvent, ensemble, aller au cinéma,<br />

faire les devoirs, partager des week-ends<br />

ou des vacances… L’idée n’est pas de<br />

remplacer les parents mais de participer<br />

à l’épanouissement de l’enfant en créant<br />

de nouveaux liens affectifs et éducatifs<br />

dans la durée. Créée en 1990 par<br />

Catherine Enjolet, l’association est<br />

présente en Ile-de-France, mais aussi à<br />

Alès, Avignon, Bordeaux, Lyon, Marseille,<br />

Moulins, Nantes, Valenciennes…<br />

Contact : Parrains par Mille,<br />

31, rue Planchat, 75020 Paris.<br />

Tél.:0140020205. Site:<br />

www.parrainsparmille.org.<br />

24 <strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

PATTACINI/URBA IMAGES<br />

J. BARTSCHI/URBA IMAGES<br />

La Farandole<br />

Une halte-garderie ouverte<br />

aux enfants du voyage<br />

À Angers, la halte-garderie la Farandole<br />

est ouverte aux enfants du voyage.<br />

Pour se faire connaître auprès des<br />

parents et les mettre en confiance,<br />

l’équipe de la Farandole a décidé de créer<br />

une passerelle entre culture sédentaire<br />

et culture itinérante. Deux ateliers de<br />

lecture hebdomadaires ont vu le jour, l’un<br />

à la halte-garderie, l’autre sur le terrain<br />

des voyageurs. Une professionnelle<br />

de la Farandole y accueille des enfants,<br />

rencontre leurs parents, crée des liens<br />

et opère une véritable sensibilisation<br />

à la lecture et à la découverte du livre…<br />

L’équipe aide également les parents<br />

à transmettre leur culture aux enfants<br />

et à mieux s’intégrer socialement,<br />

grâce à des rencontres entre gens du<br />

voyage et sédentaires.<br />

Contact : Association Petite Enfance,<br />

2, rue Jean-Rostand, 49000 Angers.<br />

Tél.:0241720010.<br />

L’Appart à papas<br />

Un lieu rassurant pour<br />

se retrouver<br />

L’association Revivre, qui accueille<br />

des hommes seuls en difficulté, prend<br />

en compte les problèmes matériels et<br />

financiers que peuvent rencontrer<br />

les pères qui n’ont pas la garde de leurs<br />

enfants mais ont un droit de visite ou<br />

d’hébergement dans un lieu éloigné de<br />

leur domicile. En effet, les solutions<br />

familiales ou amicales, quand elles<br />

existent, restent provisoires, et l’hôtel<br />

coûte cher.<br />

Pour les aider, l’association a ouvert,<br />

en 2005, l’Appart à papas dans le quartier<br />

du Chemin vert, à Caen. Ce logement,<br />

désormais de type F4, leur permet<br />

d’accueillir leurs enfants dans un lieu<br />

stable et de maintenir le lien avec eux.<br />

Il est disponible tous les jours, selon les<br />

demandes, et est actuellement cogéré<br />

avec l’association Itinéraire qui accueille<br />

des femmes seules.<br />

Contact : Association Revivre,<br />

10, allée de Jumièges, 14000 Caen.<br />

Tél.:0231442357.<br />

Prévadiès<br />

Des rencontres pour tous<br />

avec l’École des parents<br />

La mutuelle Prévadiès propose à ses<br />

adhérents, parents d’enfants de moins<br />

de six ans, le programme « La santé de<br />

votre enfant », qui leur permet de<br />

bénéficier d’informations et de<br />

rencontrer des professionnels<br />

de la petite enfance. Jusqu’en<br />

décembre, la mutuelle


F. ACHDOU/URBA IMAGES<br />

organise, dans 11 départements, des<br />

rendez-vous sur l’autorité parentale,<br />

animés par des psychologues de l’École<br />

des parents et des éducateurs (EPE).<br />

Ces mini-conférences-débats de<br />

deux heures se poursuivent sur internet<br />

par des échanges en ligne.<br />

Ces rencontres sont l’occasion<br />

d’échanger sur les questions que se<br />

posent tôt ou tard tous les parents :<br />

quelles limites donner ? Comment dire<br />

non ? Etc.<br />

Contacts : www.prevadies.fr, espace<br />

réservé adhérent, rubrique « La santé<br />

de votre enfant », ou contactez votre<br />

mutuelle (coordonnées page 9).<br />

Samarie<br />

Un centre pour mamans<br />

adolescentes<br />

Parce qu’un climat sécurisant participe<br />

au développement de l’enfant,<br />

la Fondation des Apprentis d’Auteuil a<br />

ouvert en 2007, à Coulommiers, un<br />

centre maternel pour jeunes filles<br />

âgées de 14 à 21 ans, enceintes et<br />

en situation de grande précarité.<br />

Douze adolescentes peuvent<br />

y être accueillies – en<br />

collectivité puis en studio et,<br />

enfin, en appartement<br />

individuel pour préparer<br />

leur indépendance – du<br />

6 e mois de leur grossesse et, au plus tard,<br />

jusqu’aux trois ans de leur enfant.<br />

Éducatrices, puéricultrices, psychologues<br />

y aident les jeunes mamans à s’occuper<br />

de leur enfant et veillent à ce que le lien<br />

se tisse, tout en les accompagnant dans<br />

la construction d’un projet d’insertion<br />

(recherche d’un emploi, d’un logement).<br />

Contacts : Centre maternel accueil<br />

Samarie, 86-88, rue Jehan-de-Brie,<br />

77120 Coulommiers. Tél. : 01 64 65 89 30.<br />

Fondation d’Auteuil, 40, rue Jean-de-la-<br />

Fontaine, 75016 Paris. Tél. : 01 44 14 75 75.<br />

Site : www.fondation-auteuil.org.<br />

Centre socioculturel<br />

de Mulhouse<br />

Renforcer les liens en<br />

douceur<br />

Dans un quartier marqué par de<br />

profondes difficultés sociales, l’équipe<br />

du centre socioculturel a décidé,<br />

il y a trois ans, d’agir pour les parents,<br />

et notamment les mères de famille,<br />

souvent d’origine étrangère, seules ou<br />

victimes parfois de violences conjugales.<br />

Soutenu par la Fondation de France,<br />

le centre propose un espace d’accueil et<br />

de garde pour les enfants de deux mois<br />

à six ans. Pour rompre l’isolement et<br />

préserver les liens familiaux, des activités<br />

(jeux, ateliers musicaux, lectures…)<br />

et des sorties (spectacles, escapades<br />

Chaque étape<br />

de la vie d’un<br />

enfant représente<br />

de nombreux<br />

défis. Les parents<br />

peuvent ressentir<br />

le besoin d’être<br />

accompagnés<br />

par des<br />

professionnels.<br />

culturelles et promenades) y sont<br />

organisées pour les enfants et<br />

leurs parents.<br />

Contacts : CSC Jean Wagner,<br />

43, rue d’Agen, 68100 Mulhouse.<br />

Tél.:0389462516.<br />

Site : www.csc-jeanwagner.com.<br />

Fondation de France, 40, avenue Hoche,<br />

75008 Paris. Tél. : 01 44 21 31 00.<br />

Site : www.fondationdefrance.org.<br />

Afin de préserver l’anonymat des personnes<br />

aidées, les photos de ce dossier ne sont pas<br />

celles des associations citées.<br />

En savoir plus<br />

À lire<br />

Parrainer les enfants d’à côté, livre-entretien<br />

de Catherine Enjolet, éd. Rue de l’Échiquier,<br />

coll. Conversations solidaires, 2010, 9,90 euros.<br />

Sur internet<br />

www.accueil-petite-enfance.fr: créé par l’Union<br />

nationale interfédérale des œuvres et organismes<br />

sanitaires et sociaux (Uniopss), ce site valorise les<br />

innovations dans le secteur de l’accueil de la petite<br />

enfance.<br />

Uniopss, 15, rue Albert, 75013 Paris.<br />

Tél.:0153363500.<br />

www.essentiel-sante-magazine.fr<br />

Rubrique «Notre vie», « Société».<br />

Et partagez vos expériences dans le forum<br />

«Notre vie».<br />

<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

25


Notre vie<br />

Visiteur de personnes<br />

malades, conseiller<br />

téléphonique, collecteur de<br />

fonds pour la recherche…<br />

Il existe de multiples façons<br />

de se rendre utile, que<br />

ce soit auprès des patients,<br />

de leurs proches ou dans<br />

la lutte contre les maladies.<br />

Bénévole en santé:<br />

pourquoi pas vous?<br />

«<br />

Il y a quatre ans, lorsque j’ai pris ma<br />

retraite, j’ai eu envie de m’investir<br />

pour les autres, raconte Michelle. J’ai<br />

alors rejoint une fondation qui recherchait<br />

des bénévoles. Après avoir suivi une<br />

formation, je suis devenue animatrice<br />

d’Ateliers Mémoire. Je ne le regrette pas. Je<br />

donne beaucoup, mais je reçois aussi<br />

beaucoup : les personnes que je rencontre<br />

m’enrichissent. »<br />

Des activités variées<br />

Comme Michelle, près d’un million de personnes<br />

(étudiants, demandeurs d’emploi,<br />

actifs, retraités…) sont bénévoles dans le<br />

domaine de la santé*.<br />

Certaines agissent directement auprès des<br />

malades et de leurs proches. Elles peuvent,<br />

par exemple : rendre visite à des<br />

patients ; les écouter ; jouer le rôle d’intermédiaire<br />

entre les familles et les équipes<br />

médicales ; ou encore intégrer une équipe<br />

de clowns pour amuser des enfants<br />

malades… D’autres préfèrent participer,<br />

dans l’ombre, à la vie d’associations ou d’or-<br />

26 <strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

ganismes en s’occupant du secrétariat, de<br />

la comptabilité ou de la communication.<br />

Mais quels que soient leur activité et le<br />

nombre d’heures qu’elles y consacrent,<br />

toutes ces personnes bénévoles ont un<br />

point commun : leur engagement au service<br />

des autres.<br />

Christelle Migaud<br />

*Source : La situation du bénévolat en France en 2010,<br />

étude Ifop, France Bénévolat et Crédit Mutuel.<br />

En savoir plus<br />

Le guide du bénévole<br />

Sur www.jeunesse-vie-associative.gouv.fr,<br />

rubrique «Associations», « Droits et dispositions».<br />

Ou sur demande à: Ministère de la Jeunesse<br />

et des Solidarités actives, 20, avenue de Ségur,<br />

75345 Paris cedex 07. Tél.: 0173034000.<br />

www.essentiel-sante-magazine.fr<br />

Rubrique «Notre vie», « Solidarité». Et partagez<br />

vos expériences, rubrique «Mes forums»,<br />

«Notre vie».<br />

F. BENAGLIA<br />

POINT DE VUE<br />

« Comment devenir<br />

bénévole en santé?»<br />

Si vous connaissez une organisation<br />

(association, fondation…), vous<br />

pouvez la contacter directement.<br />

Sinon, vous pouvez vous adresser à<br />

un réseau, comme France Bénévolat,<br />

qui vous mettra en relation avec l’une<br />

d’elles. Avant de vous engager, faites le<br />

point sur le temps dont vous disposez<br />

et réfléchissez aux activités qui vous<br />

intéressent et vous correspondent.<br />

En effet, si vous souhaitez agir auprès<br />

des patients et de leurs familles,<br />

vous devrez avoir une bonne capacité<br />

d’écoute et être prêt à faire face à des<br />

situations difficiles. Côté compétences,<br />

sachez que les organisations<br />

proposent souvent des formations.<br />

Dominique Thierry, vice-président de<br />

France Bénévolat<br />

127, rue Falguière, 75015 Paris. Tél.: 0140610161.<br />

Site : www.francebenevolat.org.


LA DÉPENDANCE<br />

AU JEU<br />

Près d’une personne sur<br />

deux déclare jouer à des jeux<br />

d’argent. Si pour beaucoup,<br />

cela reste un loisir, pour<br />

d’autres – plus fragiles –,<br />

cela devient une obsession,<br />

et les conséquences sont<br />

importantes :<br />

surendettement, divorce,<br />

développement d’autres<br />

addictions…<br />

Pour aider les joueurs<br />

excessifs, des lignes<br />

téléphoniques et sites<br />

internet se créent.<br />

Pour en savoir plus et/ou<br />

trouver du soutien :<br />

• Institut du jeu excessif :<br />

0 800 11 33 90 (appel gratuit<br />

depuis un poste fixe) ou<br />

http://arreter-de-jouer.fr.<br />

• Joueurs Info Service :<br />

09 74 75 13 13 (appel<br />

non surtaxé) ou<br />

www.joueurs-info-service.fr.<br />

• SOS Joueurs :<br />

0 810 600 115 (prix d’un<br />

appel local) ou<br />

www.sos-joueurs.org.<br />

GETTY IMAGES<br />

TROUVER<br />

UN EMPLOI<br />

EN EUROPE<br />

En tant que citoyen<br />

français, vous pouvez<br />

travailler dans les<br />

27 pays de l’Union<br />

européenne. Pour vous<br />

aider à préparer votre<br />

projet, la Commission<br />

européenne a publié<br />

le guide Trouver un<br />

emploi en Europe. Et<br />

pour les employeurs :<br />

Recruter en Europe.<br />

À télécharger ou<br />

à commander<br />

gratuitement sur<br />

http://bookshop.<br />

europa.eu.<br />

Office des<br />

publications de<br />

l’Union européenne,<br />

2, rue Mercier,<br />

2985 Luxembourg,<br />

Luxembourg.<br />

Apprendre<br />

les gestes<br />

qui sauvent<br />

Une personne, victime d’un accident grave, a en moyenne<br />

dix fois plus de chances de rester en vie si elle bénéficie<br />

des gestes de premiers secours avant l’arrivée des pompiers<br />

ou du Samu. Des formations, ouvertes à toute personne<br />

de plus de 10 ans, existent quasiment partout en France.<br />

Elles coûtent environ 60 euros, mais peuvent parfois être<br />

organisées gratuitement par les entreprises, les mutuelles,<br />

les mairies… Renseignez-vous et, le cas échéant, contactez :<br />

• L’Union des sapeurs-pompiers de votre département :<br />

www.pompiers.fr, rubrique « Annuaire ». Tél. : 01 49 23 18 18.<br />

• La Croix-Rouge française : www.croix-rouge.fr, rubrique<br />

« Je me forme », « Particuliers », « Catalogue ».<br />

Tél.:0144431100.<br />

• L’Association nationale des premiers secours (ANPS) :<br />

www.anps.fr, rubrique « Réseau national ».<br />

Tél.:0145709489.<br />

LUTTER CONTRE L’ILLETTRISME<br />

En France, plus de 3 millions de personnes, de toute catégorie sociale,<br />

sont illettrées. Elles ne savent ni lire ni écrire ou compter, alors qu’elles ont<br />

été scolarisées. Pour sensibiliser l’opinion, le Syndicat de la presse<br />

sociale, auquel adhère <strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong>, a lancé un appel à la<br />

création de vidéos expliquant l’illettrisme : 79 ont été réalisées et<br />

peuvent être regardées sur http://fr.eyeka.com/partner/mot-a-maux.<br />

Vous souhaitez aider les personnes illettrées ? Contactez l’Agence<br />

nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) au 0 820 33 34 35<br />

(0,15 €/min).<br />

1, place de l’école, BP 7082, 69348 Lyon cedex 7.<br />

Site : www.anlci.gouv.fr.<br />

<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

GARO/PHANIE<br />

27


<strong>Harmonie</strong> et vous<br />

Entreprises<br />

Les réponses<br />

d’<strong>Harmonie</strong> Mutuelles<br />

UNIES AU SEIN D’HARMONIE MUTUELLES, <strong>Harmonie</strong> Mutualité, Mutuelle<br />

Existence, la Mutuelle Nationale Aviation Marine et Prévadiès constituent aujourd’hui<br />

le premier opérateur national en matière de complémentaire santé. Présentation.<br />

<strong>Harmonie</strong> Mutuelles apporte<br />

aux entreprises des solutions<br />

personnalisées, quels que<br />

soient leur taille et leurs<br />

besoins. Une équipe dédiée les accompagne<br />

pour les aider dans le choix d’une<br />

couverture collective.<br />

Au-delà de cette expertise en complémentaire<br />

santé et en prévoyance, <strong>Harmonie</strong><br />

Mutuelles propose aussi un ensemble de<br />

services complémentaires : un accompagnement<br />

en matière de prévention et de<br />

promotion de la santé ; une offre optique<br />

spécifique (voir page 6) ; des conventions<br />

de tiers payant étendues ; et des actions<br />

de solidarité.<br />

De plus, la démocratie sociale sur laquelle<br />

repose le fonctionnement des mutuelles<br />

permet aux adhérents de peser sur les<br />

grandes décisions au travers de leurs<br />

délégués élus, proches du terrain dont ils<br />

sont issus.<br />

ILS NOUS FONT CONFIANCE<br />

33 800 entreprises font confiance<br />

à <strong>Harmonie</strong> Mutuelles. Parmi elles,<br />

beaucoup de TPE ou de PME-PMI,<br />

mais aussi des entreprises grands<br />

comptes comme, par exemple,<br />

le groupe Afnor, le Groupe Vinci,<br />

Fleury-Michon, Logis de France,<br />

28 <strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

GETTY IMAGES<br />

RÉA<br />

Petit Bateau, Éram, des Caisses<br />

régionales du Crédit Agricole,<br />

plusieurs Banques Populaires et<br />

le CHU d’Angers, ou encore la<br />

Fondation Abbé Pierre, la Fondation<br />

Nicolas Hulot, la Croix-Rouge française<br />

et l’Établissement français du sang.<br />

La protection sociale est un élément essentiel<br />

de la politique salariale et financière des<br />

entreprises et, plus largement, de la stratégie<br />

de l’entreprise.<br />

Le premier opérateur national<br />

<strong>Harmonie</strong> Mutuelles est aujourd’hui<br />

le premier opérateur français en<br />

complémentaire santé, avec 4 millions<br />

de personnes protégées, près de<br />

300 agences et 4 050 collaborateurs,<br />

dont 230 dédiés aux entreprises.


DR<br />

MÉTIER<br />

Garantir<br />

un remboursement<br />

rapide et de qualité<br />

Laétitia Egret est gestionnaire prestations chez Prévadiès à Caen.<br />

Sa motivation : être au service des adhérents et des professionnels<br />

de santé afin qu’ils soient remboursés dans les meilleurs délais.<br />

Rapidité, efficacité et rigueur sont ses principales qualités.<br />

« Chaque matin, avec mes collègues, nous devons vérifier près<br />

de 2 000 informations concernant les prestations par<br />

télétransmission. Nous traitons également les décomptes<br />

assurés, les factures des pharmacies, laboratoires d’analyses,<br />

cabinets de radiologie, hôpitaux… », explique Laétitia.<br />

Être à l’écoute<br />

« Nous nous chargeons également de répondre quotidiennement<br />

aux demandes de prise en charge (dentaire, optique, etc.) qui<br />

nous sont envoyées par fax et par courrier. À la demande des<br />

centres d’appels, il nous arrive aussi de renseigner un adhérent<br />

sur un devis ou un montant de remboursement. Grâce à un outil<br />

informatique dédié, nous pouvons consulter leurs garanties et leur<br />

expliquer alors précisément les prestations dont ils bénéficient. »<br />

Être performant et qualifié<br />

Pour effectuer des remboursements fiables et de qualité, les<br />

gestionnaires prestations suivent des formations et sont informés<br />

régulièrement de l’évolution des garanties et de la législation.<br />

« C’est un métier qui demande beaucoup de vigilance et de<br />

rigueur, mais il est aussi très riche grâce à sa diversité, conclut<br />

Laétitia. On ne voit pas le temps passer ! »<br />

Brigitte Imber<br />

Mise à jour novembre 2010<br />

PRIORITÉ SANTÉ<br />

MUTUALISTE<br />

De nouveaux<br />

services<br />

pour mieux<br />

vous informer<br />

Pour répondre à vos besoins d’information en santé,<br />

Priorité <strong>Santé</strong> Mutualiste a étendu, en 2010,<br />

le nombre de ses thématiques et programmes<br />

d’accompagnement. Le point sur ses prestations.<br />

SIX THÉMATIQUES<br />

À ce jour, l’équipe du<br />

centre de contact PSM,<br />

composée de conseillers<br />

de formation paramédicale<br />

et de médecins, peut vous<br />

délivrer une information<br />

de qualité sur :<br />

• le cancer ;<br />

• les maladies<br />

cardiovasculaires ;<br />

• les addictions ;<br />

• le maintien de<br />

l’autonomie des personnes<br />

âgées ou en situation de<br />

handicap (voir notre article<br />

p. 29, dans le numéro de<br />

septembre) ;<br />

• la santé des yeux (voir<br />

notre article p. 29,<br />

dans le numéro de juin) ;<br />

• les médicaments (voir<br />

notre article p. 29,<br />

dans le numéro de février).<br />

ET DES SERVICES<br />

PERSONNALISÉS<br />

Si vous le souhaitez,<br />

les conseillers peuvent<br />

aussi vous proposer<br />

des services<br />

d’accompagnement<br />

personnalisés par<br />

téléphone. Il existe, par<br />

exemple, un programme<br />

« Aide à l’arrêt du tabac »,<br />

qui permet de dialoguer<br />

avec un tabacologue,<br />

ou encore un programme<br />

« Équilibre alimentaire »,<br />

pour apprendre à construire<br />

des menus équilibrés avec<br />

une diététicienne (réservé<br />

aux personnes atteintes<br />

d’hypertension artérielle).<br />

Si vous, ou l’un de vos<br />

proches, êtes âgé, en perte<br />

d’autonomie ou en situation<br />

de dépendance, des<br />

conseillers en économie<br />

sociale peuvent vous aider<br />

à organiser votre maintien<br />

à domicile, à trouver un<br />

établissement adapté (voir<br />

notre article p. 29, dans<br />

le numéro de septembre),<br />

une maison de retraite ou<br />

encore des moyens<br />

pour financer votre projet.<br />

Brigitte Imber<br />

EN PRATIQUE<br />

Appelez le 39 35 (prix d’un appel local), du lundi<br />

au vendredi de 9 h à 19 h, et communiquez le code<br />

à 4 chiffres* de votre mutuelle.<br />

*Pour les adhérents Prévadiès : 4291 ; <strong>Harmonie</strong> Mutualité : 6295 ; MNAM : 6209 ;<br />

et Mutuelle Existence : 3248.<br />

<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

29


DR<br />

Mise à jour novembre 2010<br />

PRIORITÉ SANTÉ<br />

MUTUALISTE<br />

De nouveaux<br />

services<br />

pour mieux<br />

vous informer<br />

« Répondre<br />

aux besoins<br />

des adhérents »<br />

THOMAS BLANCHETTE, RÉFÉRENT PRIORITÉ SANTÉ<br />

MUTUALISTE POUR HARMONIE MUTUELLES.<br />

COMMENT IDENTIFIEZ-VOUS LES ATTENTES DES<br />

ADHÉRENTS ?<br />

Les adhérents sont régulièrement en contact avec<br />

la mutuelle : dans les agences, au téléphone,<br />

dans les assemblées de territoire ou encore lors de<br />

manifestations auxquelles la mutuelle participe.<br />

C’est l’occasion pour eux de faire remonter leurs besoins<br />

et leurs interrogations aux acteurs de proximité : élus,<br />

conseillers… Ces derniers les transmettent ensuite<br />

aux référents nationaux chargés du déploiement et de<br />

la coordination de PSM en région. Ceux-ci se réunissent,<br />

échangent et identifient les besoins les plus importants.<br />

UNE FOIS LES THÉMATIQUES IDENTIFIÉES,<br />

COMMENT SONT-ELLES MISES EN ŒUVRE ?<br />

Lorsqu’une demande est récurrente sur le territoire<br />

national, le service PSM de la Mutualité Française<br />

commence par étudier la faisabilité d’une prise<br />

en charge par ses équipes. Il constitue pour cela<br />

un groupe de travail national chargé de déterminer<br />

les modalités d’actions pertinentes et financièrement<br />

acceptables. Le projet est ensuite présenté pour<br />

validation aux instances de décision de la Fédération<br />

nationale de la Mutualité Française. Si le projet est<br />

accepté, il est accessible aux adhérents, environ<br />

six mois plus tard.<br />

30 <strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

FORUM<br />

Les réponses<br />

DU BLOG<br />

Sur www.essentielsante-magazine.fr,<br />

retrouvez votre<br />

magazine, et même plus, avec, chaque<br />

semaine, de nouveaux articles dans les<br />

rubriques « Ma santé » et « Notre vie ».<br />

En quelques clics, vous pourrez réagir<br />

aux articles, partager vos expériences,<br />

ou encore témoigner pour les prochains<br />

numéros d’<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong>.<br />

À très bientôt !<br />

PARTICIPEZ<br />

À NOS FORUMS<br />

• Aborder l’hiver sereinement<br />

• Concilier travail et maladie<br />

• Vrai/faux sur l’hygiène<br />

du visage<br />

• Aider les parents qui en<br />

ont besoin<br />

• Bénévolat en santé :<br />

pourquoi pas vous ?<br />

VOS<br />

TÉMOIGNAGES<br />

À l’occasion de nos<br />

prochaines enquêtes,<br />

nous souhaitons recueillir<br />

des témoignages pour<br />

un article sur le choix d’un<br />

équipement optique.<br />

ZOOM SUR…<br />

• Quel est votre type de peau ?<br />

(rubrique « Prévention »)<br />

• Et encore plus d’adresses, de contacts et<br />

de témoignages sur les sujets du magazine…


QUESTIONS / RÉPONSES, COURRIER DES LECTEURS RÉACTIONS<br />

«Je bénéficie actuellement d’une complémentaire<br />

par le biais de mon entreprise. Or j’arrive bientôt<br />

en fin de contrat et je m’inquiète de ma future<br />

couverture santé. Vais-je continuer à bénéficier<br />

des mêmes garanties?»<br />

Thomas B., Saint-Gervais (74)<br />

Si vous travaillez dans le secteur<br />

privé, vous pourrez en principe<br />

continuer à bénéficier<br />

temporairement de la mutuelle<br />

de votre entreprise.<br />

En effet, tous les salariés en contrat collectif<br />

(à l’exception du secteur agricole,<br />

des professions libérales et de l’économie<br />

sociale), dont le contrat de travail<br />

arrive à sa fin, sans que ce soit dû à une<br />

faute lourde, conservent – sous cer-<br />

taines conditions – la complémentaire<br />

santé dont ils bénéficiaient par le biais<br />

de leur entreprise.<br />

Il faut toutefois remplir un certain nombre<br />

de conditions : avoir travaillé au<br />

moins un mois dans l’entreprise ; être à<br />

jour de ses cotisations ; et avoir droit à<br />

des indemnités chômage.<br />

À savoir : la durée de maintien de vos<br />

garanties dépend de la durée de votre<br />

dernier contrat de travail.<br />

Pour plus de renseignements, adressezvous<br />

directement à votre employeur.<br />

«Pour guérir plus vite, est-ce que l’on ne pourrait<br />

pas associer médicament et plantes médicinales?<br />

Qu’en pensez-vous?»<br />

Sophie S., Mulhouse (68)<br />

Cette question, d’autres que<br />

vous nous l’ont posée.<br />

Nous avons interrogé un médecin,<br />

le Dr Dumas, sur le sujet, et<br />

il semble que ce ne soit pas<br />

forcément une bonne idée,<br />

car on risque d’amplifier<br />

l’effet du médicament ou de<br />

le contrarier.<br />

Face à un malade adepte de la phytothérapie,<br />

elle prend des précautions<br />

particulières : « En présence d’une<br />

hypertension, je contrôle plus souvent<br />

la tension artérielle, en cas d’excès de<br />

cholestérol, plus souvent la biologie. »<br />

On ne connaît pas toutes les interférences<br />

et elle cite l’exemple de l’une de<br />

ses patientes qui prenait de l’aubépine<br />

contre la nervosité parallèlement à un<br />

hypertenseur et qui a fait une chute de<br />

tension.<br />

Associer des plantes et des médicaments<br />

comporte des risques et, dans<br />

tous les cas, l’avis du médecin ou du<br />

pharmacien est nécessaire.<br />

À CHAUD…<br />

Taxe État<br />

C’est une aberration que cette nouvelle<br />

Taxe État, qui va encore plus réduire<br />

nos ressources, déjà bien ponctionnées<br />

sur les remboursements de tous les<br />

actes médicaux et pharmaceutiques.<br />

C’est toujours les mêmes qui<br />

contribuent (…). Le déficit de la Sécu<br />

a bon dos pour nous ponctionner ;<br />

il faut mettre à plat tout le circuit.<br />

Arlette Collineau, Saint-Nazaire<br />

Concernant la taxation de 3,5 % sur les<br />

garanties, cela est inacceptable, et il<br />

faut la refuser parce que c’est du racket<br />

d’État de s’en prendre à des mutuelles<br />

privées qui ne sont pas responsables<br />

du déficit de la Sécurité sociale.<br />

Je n’ai pas une grosse retraite, mais<br />

j’ai toujours fait l’effort de m’assurer<br />

correctement en complémentaire, c’est<br />

pourquoi je ne suis pas d’accord avec<br />

cette nouvelle taxe. La CSG et CRDS<br />

sur les petites retraites, c’est déjà trop.<br />

Henri Bernard, Quimper<br />

Les génériques<br />

Comment ne pas être indigné lorsque<br />

je lis dans votre revue que si tout le<br />

monde avait accepté les médicaments<br />

génériques, les économies réalisées<br />

auraient été de plus de 2 milliards<br />

d’euros (…). Dans mon cas personnel,<br />

je suis passé au générique sans aucun<br />

problème. Les génériques devraient<br />

être obligatoires (…). La Sécu va droit<br />

dans le mur et, dans quelque temps,<br />

nous n’aurons que nos yeux pour<br />

pleurer avec la disparition de cette belle<br />

institution.<br />

Anonyme<br />

J’ai essayé les génériques pour le<br />

traitement quotidien que je dois prendre<br />

à vie depuis 2007, mais j’y ai renoncé,<br />

tout simplement parce que les cachets,<br />

sécables, s’effritent et que le dosage<br />

est, de fait, incertain au jour le jour. Pour<br />

être sûr du bon dosage, je suis revenu<br />

au médicament non générique, de<br />

meilleure qualité. L’assurance maladie<br />

me pénalise car je dois désormais<br />

faire l’avance des frais, qui me sont<br />

remboursés plus de deux mois après.<br />

Philippe Bachelier<br />

<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - novembre 2010<br />

31


Profi ter toujours mieux<br />

de chaque instant<br />

Pack Progressif<br />

2 verres durcis + 1 monture<br />

Le Pack Progressif PERFORM® : une offre complète conçue par Les Opticiens Mutualistes à destination<br />

des presbytes souhaitant optimiser leur budget tout en conservant une vision de qualité.<br />

La monture est à choisir parmi une large sélection proposée en magasin.<br />

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