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Mutualité de l'Indre - Essentiel Santé Magazine

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2)<br />

ver »… témoignent-elles. Or, le but est<br />

justement <strong>de</strong> détecter <strong>de</strong>s cancers <strong>de</strong><br />

moins d’un centimètre permettant d’atteindre<br />

un niveau élevé <strong>de</strong> guérison tout<br />

en réduisant considérablement l’agressivité<br />

<strong>de</strong>s traitements. Faire une mammographie<br />

ne doit pas inquiéter, c’est<br />

une démarche <strong>de</strong> prévention.<br />

Aujourd’hui plus que jamais, il est<br />

urgent que chaque femme lève ses<br />

propres angoisses en prenant sa santé<br />

en main. Il faut les convaincre qu’en<br />

s’occupant d’elles, elles prennent également<br />

soin <strong>de</strong> leurs proches. Voilà<br />

pourquoi cet examen doit <strong>de</strong>venir un<br />

ren<strong>de</strong>z-vous naturel et régulier.<br />

Des examens <strong>de</strong> qualité<br />

Autre motif d’inquiétu<strong>de</strong> : la qualité du<br />

dépistage. Parce qu’il est gratuit et<br />

généralisé, beaucoup l’associent à<br />

une opération <strong>de</strong> masse, <strong>de</strong> qualité<br />

insuffisante et trop peu personnalisée.<br />

Pourtant, la France est le seul pays<br />

européen à organiser un dépistage<br />

reposant principalement sur la mé<strong>de</strong>cine<br />

libérale. Plus <strong>de</strong> 2 000 cabinets <strong>de</strong><br />

radiologie y sont associés. Chaque<br />

femme peut donc s’adresser au radiologue<br />

<strong>de</strong> son choix, dans la mesure où<br />

ce <strong>de</strong>rnier est homologué pour le<br />

dépistage organisé. Tout le dispositif<br />

3)<br />

l’appareil (mammographe), le radiologue positionne votre sein avec précision pour le comprimer entre <strong>de</strong>ux plaques <strong>de</strong><br />

pour assurer une qualité <strong>de</strong>s clichés maximale. Chaque radiographie, indolore, ne prend que quelques secon<strong>de</strong>s.<br />

répond à <strong>de</strong>s critères stricts <strong>de</strong> qualité<br />

: les examens sont faits par <strong>de</strong>s<br />

radiologues spécialement formés, dans<br />

<strong>de</strong>s centres agréés où les appareils<br />

sont contrôlés. En outre, et parce que<br />

l’on sait que 10 % environ <strong>de</strong>s cancers<br />

non décelés à la première lecture le<br />

sont à la secon<strong>de</strong>, chaque cliché est<br />

envoyé à un second radiologue hautement<br />

qualifié. Un avantage considérable<br />

sur le dépistage individuel où<br />

l’on ne bénéficie que d’une seule lecture.<br />

En France, le cancer du sein<br />

frappe 43 000 femmes chaque année.<br />

Une sur neuf, vivant jusqu’à 90 ans,<br />

en développe un au cours <strong>de</strong> son existence.<br />

Grâce aux progrès accomplis<br />

dans les traitements et le dépistage,<br />

le nombre <strong>de</strong> décès a été ramené à<br />

9 000 par an, <strong>de</strong>ux fois moins qu’il y<br />

a vingt ans. C’est encore trop. Des<br />

étu<strong>de</strong>s menées dans plusieurs pays<br />

européens (Scandinavie, Gran<strong>de</strong>-<br />

Bretagne, Pays-Bas, France) ont en<br />

effet montré que le dépistage peut<br />

permettre <strong>de</strong> diminuer la mortalité <strong>de</strong><br />

25 % à 30 %. On estime à 3 000 environ<br />

le nombre <strong>de</strong> décès qui pourraient<br />

être évités chaque année si seulement<br />

la maladie était prise à temps. ●<br />

Corinne Thermes<br />

LEXIQUE<br />

NODULE<br />

Formation anormale,<br />

généralement arrondie,<br />

bénigne ou maligne,<br />

constituant une petite<br />

tuméfaction à l’intérieur<br />

ou à la surface du sein.<br />

CANCER IN SITU<br />

Cancer naissant très<br />

localisé dans les tissus,<br />

donc plus facile à éliminer.<br />

En principe, le traitement<br />

est chirurgical.<br />

<strong>Essentiel</strong> <strong>Santé</strong> <strong>Magazine</strong> - juin 2006 15<br />

PHOTOS : A. HUB/LAIF-REA

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