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Les Pratiques et monuments funéraires protohistoriques en Algérie ...

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La sécheresse perdurait, les habitants du désert adoptai<strong>en</strong>t la séd<strong>en</strong>tarisation <strong>en</strong> délaissant<br />

le nomadisme. Ils se conc<strong>en</strong>trèr<strong>en</strong>t prés des points d’eau qui comm<strong>en</strong>çai<strong>en</strong>t à se raréfier,<br />

impliquant de ce fait, l’apparition des foggaras, probablem<strong>en</strong>t importées d’Egypte, <strong>et</strong> <strong>en</strong><br />

aperçoit aussi la multiplication des citadelles, des tombes monum<strong>en</strong>tales <strong>et</strong> des nécropoles.<br />

C’est à c<strong>et</strong>te époque que le climat actuel du Sahara s’est mis <strong>en</strong> place. Au début de notre ère,<br />

le climat, toujours plus austère, a permis l’introduction du palmier dattier pour nouvelle flore<br />

<strong>et</strong> du dromadaire comme principal moy<strong>en</strong> de locomotion <strong>en</strong> remplacem<strong>en</strong>t du cheval qui avait<br />

prospéré un millénaire auparavant.<br />

Il est primordial de signalé que ce changem<strong>en</strong>t climatique a <strong>en</strong>g<strong>en</strong>dré des mouvem<strong>en</strong>ts<br />

migratoires assez consistant tout au long de c<strong>et</strong>te phase. Ces derniers ont pour direction les<br />

zones humides qui se trouvai<strong>en</strong>t soit au Nord <strong>en</strong> allant vers la méditerranée ou bi<strong>en</strong> <strong>en</strong><br />

direction du Sud, vers des régions proche de l’équateur.<br />

1.3. Peuplem<strong>en</strong>t <strong>et</strong> pratiques religieuses<br />

La question relative à l’origine du peuplem<strong>en</strong>t de l’Afrique du Nord reste à nos jours non<br />

élucidée. Par contre, La plus anci<strong>en</strong>ne occupation humaine que connut l’<strong>Algérie</strong> fut celle des<br />

Homo Habilis qui remonte à 1.7 Million d’années. Vers 100 000 ans avant notre ère, l’Atéri<strong>en</strong><br />

à qui on attribua la plus anci<strong>en</strong>ne marque de culte religieux, ét<strong>en</strong>d sa domination sur c<strong>et</strong>te<br />

contrée. Aux al<strong>en</strong>tours de 22 000 ans avant notre ère, lui aussi, peu à peu, sera remplacé par le<br />

Méchtoide. Pour la civilisation Capsi<strong>en</strong>ne, dernière de l’époque paléolithique, elle prit<br />

possession de ce territoire à partir du VIIIéme millénaire avant notre ère.<br />

Au néolithique, 5 000- 1500 ans avant J-C, les principales manifestations humaines<br />

sont une industrie lithique plus raffinée, un outillage marqué par l’apparition de<br />

microlithiques destinés à la chasse : les pointes de flèches sont très sophistiqués. C<strong>et</strong>te<br />

industrie a fait place égalem<strong>en</strong>t à la poterie. Quant à l’Art rupestre il est considéré comme la<br />

plus sublime manifestation de c<strong>et</strong>te période. Le passage au Néolithique semble avoir lieu au<br />

Sahara avant d’atteindre les cotes méditerrané<strong>en</strong>nes d’<strong>en</strong>viron 2 000 ans auparavant.<br />

A la période antique l’Afrique du Nord est constitué de trois royaumes. <strong>Les</strong> Massyles au<br />

levant, les Massaessyles à l’Ouest jusqu’à la vallée de Moulouya <strong>et</strong> les Maures occupai<strong>en</strong>t les<br />

contrées au delà de c<strong>et</strong>te dernière <strong>et</strong> jusqu’à l’Atlantique.<br />

En pénétrant à l’intérieur du contin<strong>en</strong>t, les Gétules sont les maitres de l’Atlas sahari<strong>en</strong>, par<br />

contre le Sahara fut le territoire des Garamantes connus sous le nom des conducteurs de chars.<br />

La pratique funéraire chez les Berbères est attestée depuis les temps les plus reculés. Ils<br />

<strong>en</strong>terrai<strong>en</strong>t leurs morts <strong>et</strong> possédai<strong>en</strong>t des rites <strong>funéraires</strong>. Leurs sépultures variai<strong>en</strong>t de la<br />

simple fosse surmontée de terre ou du tumulus de pierres aux superbes mausolées royaux.<br />

La position du corps dans la tombe, après décharnem<strong>en</strong>t, variait, elle aussi, d’une sépulture<br />

à une autre. Il existe ainsi des corps ét<strong>en</strong>dus de tout leur long <strong>en</strong> position fléchie ou <strong>en</strong>core les<br />

g<strong>en</strong>oux ram<strong>en</strong>és jusqu’au m<strong>en</strong>ton, ce qui donne au corps la forme d’un fœtus. Des rites<br />

(utilisation de teinte rouge, incubation, sacrifice d’animaux…) sont pleinem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifiables<br />

dans les sépultures <strong>protohistoriques</strong>.

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