dossier de presse - FRAC Basse-Normandie
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LE FONDS RÉGIONAL D’ART CONTEMPORAIN BASSE-NORMANDIE présente<br />
vernissage vendredi 24 juin à 18h30<br />
Œuvres <strong>de</strong> Martine ABALLÉA, Jean-Luc ANDRÉ, Dieter APPELT, Michel AUBRY, Renaud AUGUSTE-DORMEUIL,<br />
Patrice CARRÉ, Lynne COHEN, John COPLANS, Olivier DEBRÉ, Noël DOLLA, Leo FABRIZIO, Charles FRÉGER, Julije KNIFER,<br />
Carlos KUSNIR, LANGLANDS & BELL, Didier MARCEL, Micha LAURY, Philippe MAYAUX, Myriam MECHITA, Guillaume PILET,<br />
Sophie RISTELHUEBER, Camille VIROT. Collection <strong>FRAC</strong> <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong><br />
// Une proposition <strong>de</strong> Mathieu Mercier<br />
L’artiste Mathieu Mercier a répondu à l’invitation du <strong>FRAC</strong> <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> en proposant un choix<br />
d’œuvres <strong>de</strong> la collection, dans lequel acquisitions récentes et anciennes se côtoient. Axée sur l’idée <strong>de</strong> la<br />
dégradation, cette exposition met en regard <strong>de</strong>s œuvres formellement très différentes et aux techniques<br />
plurielles (photographie, peinture, lithographie, sculpture, céramique).<br />
Certains travaux sont explicitement en lien avec la guerre. Don’t be a Chocolate Soldier <strong>de</strong> Micha Laury<br />
est constitué <strong>de</strong> figurines <strong>de</strong> soldats en chocolat. La figure du soldat est également présente dans le portrait<br />
du fusilier marin <strong>de</strong> Charles Fréger. Michel Aubry réinterprète le mythe du héros dans ses Mise en<br />
musique et avec La marionnette Erich, réplique déformée <strong>de</strong> l’acteur Erich von Stroheim affublé ici d’un<br />
costume <strong>de</strong> soldat. Philippe Mayaux assemble en armes <strong>de</strong> guerre et croix <strong>de</strong> cimetière <strong>de</strong> petits morceaux<br />
<strong>de</strong> plâtre. Le conflit est aussi visible dans certaines photographies : les ciels <strong>de</strong> veille <strong>de</strong> catastrophes chez<br />
Renaud Auguste-Dormeuil, les bunkers camouflés dans le paysage suisse <strong>de</strong> Leo Fabrizio, la guerre du<br />
Liban photographiée par Sophie Ristelhueber.<br />
Cette réalité dévastée se retrouve dans les paysages imaginaires <strong>de</strong> Jean-Luc André et la nature inquiétante<br />
<strong>de</strong> la série Epaves du désir <strong>de</strong> Martine Aballéa. Territoires rêvés <strong>de</strong> Myriam Mechita met en forme<br />
<strong>de</strong>s architectures noires en partie effondrées sur elles-mêmes, et la sculpture en mouvement <strong>de</strong> Didier<br />
Marcel révèle un immeuble à l’abandon. Dans Récit <strong>de</strong> voyage, Patrice Carré crée une architecture en<br />
sucre, fragile et éphémère.<br />
C’est la matière même <strong>de</strong> l’objet qui est attaquée dans les œuvres <strong>de</strong> Noël Dolla, <strong>de</strong> Carlos Kusnir, d’Olivier<br />
Debré et dans la céramique <strong>de</strong> Camille Virot : coulure, déformation, casse. La dégradation concerne aussi<br />
bien le matériau que la forme <strong>de</strong> l’œuvre, comme dans le tableau Bricks n°3 <strong>de</strong> Guillaume Pilet, morceau<br />
d’un mur <strong>de</strong> briques. Les œuvres <strong>de</strong> Julije Knifer et <strong>de</strong> Langlands & Bell peuvent être formellement appréhendées<br />
comme <strong>de</strong>s espaces labyrinthiques, oppressants. Le sentiment d’enfermement est également<br />
visible chez Lynne Cohen ; Corridor est une photographie dans laquelle les ouvertures sont condamnées.<br />
De ces espaces contraints peut naître un corps abîmé, que les photographies <strong>de</strong> John Coplans et <strong>de</strong> Dieter<br />
Appelt révèlent.<br />
Le spectateur est invité à faire ses propres liens entre les œuvres : formes, couleurs, thèmes. Il s’agit <strong>de</strong><br />
déplacer le propos initial <strong>de</strong> l’artiste pour abor<strong>de</strong>r la guerre et ses effets sous tous aspects. La question <strong>de</strong><br />
la mémoire y est sous-jacente, à travers la trace du conflit dans le paysage, <strong>de</strong> la violence sur la matière et<br />
sur le corps humain.<br />
exposition du 25 juin au 30 septembre 2011<br />
tous les jours <strong>de</strong> 14h à 18h sauf les 14 juillet et 15 août<br />
// Visites commentées les 17 et 18 septembre à 15h et 16h30<br />
dans le cadre <strong>de</strong>s Journées européennes du patrimoine<br />
Contact <strong>presse</strong> et visuels : Camille Prunet camille.prunet@frac-bn.org / tél. 02 31 93 92 38<br />
<strong>FRAC</strong>-BN 9 rue Vaubenard 14000 Caen 33 (0)2 31 93 09 00 www.frac-bn.org<br />
Journées<br />
du<br />
Patrimoine :<br />
17 et 18<br />
septembre