Residence BUBLEX FRA.. - FRAC Basse-Normandie
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RÉSIDENCE D’ARTISTE / DOSSIER DE PRESSE<br />
LE <strong>FRA</strong>C BASSE-NORMANDIE (Fonds régional d’art contemporain),<br />
LA MRSH (Maison de la Recherche en Sciences Humaines),<br />
et L’UNIVERSITÉ DE CAEN BASSE-NORMANDIE / MAISON DE L’ÉTUDIANT<br />
présentent<br />
ALAIN <strong>BUBLEX</strong><br />
Artiste en résidence à la MRSH<br />
dans le cadre du dispositif “Écritures de lumière”<br />
initié par le ministère de la Culture et de la Communication<br />
novembre 2011 - juin 2012<br />
les partenaires de la résidence<br />
Direction régionale<br />
des affaires culturelles
<strong>FRA</strong>C BASSE-NORMANDIE / UNIVERSITÉ DE CAEN BASSE-NORMANDIE<br />
historique du partenariat<br />
2002 - 2011<br />
Depuis 2002, le <strong>FRA</strong>C <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> et l’université de Caen <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> ont engagé<br />
sur le territoire de l’Université une sensibilisation à l’art contemporain. Ainsi le Frac at-il<br />
prososé de manière régulière des cycles de conférences d’histoire de l’art à la Maison de<br />
l’Etudiant de l’université de Caen et présenté des expositions d’œuvres de sa collection. En 2009,<br />
les échanges réguliers avec l’UFR d’Histoire ont donné lieu à l’exposition Instants décisifs (Lynne<br />
Cohen, Axel Hütte, Antoni Muntadas). En 2010, c’est avec la MRSH que l’échange se poursuit<br />
autour d’un colloque franco-italien La géographie sociale, le temps, le paysage et l’exposition<br />
des œuvres de Leo Fabrizio, George Dupin, Jordi Colomer, collection Frac BN.<br />
En mars 2011, le <strong>FRA</strong>C exposait l’installation Écarlate de Virginie Barré (Collection <strong>FRA</strong>C BN)<br />
dans l’ancienne bibliothèque de sciences. Simultanément Éric Vautrin, maître de conférences<br />
“théâtre” au département Arts du spectacle de l’UFR Sciences de l’Homme, conduisait une<br />
réflexion avec ses étudiants, en étroite collaboration avec l’artiste.<br />
2011-2012<br />
Dans la continuité des partenariats engagés avec l’université de Caen <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>,<br />
le <strong>FRA</strong>C <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> s’associe de nouveau à la MRSH (Maison de la Recherche en<br />
Sciences Humaines) pour inviter ALAIN <strong>BUBLEX</strong>, artiste, en résidence dans le cadre<br />
du dispositif « Écritures de lumière » initié par le ministère de la Culture et de la<br />
Communication.<br />
La Maison de la Recherche en Sciences Humaines sera le lieu d’accueil et de recherche<br />
de l’artiste permettant ainsi la rencontre de ce dernier avec les enseignants chercheurs et<br />
les étudiants.
PROJET DE L’ARTISTE<br />
Au cours de sa résidence à la MRSH, Alain <strong>BUBLEX</strong> prolonge son projet artistique<br />
CONTRIBUTION initié en 2011 et qui évolue tel un inventaire à chaque fois numéroté. Ainsi,<br />
à l’invitation du Centre Georges Pompidou à l’exposition Paris-Delhi-Bombay en 2011, il conçoit<br />
Contribution # 2 Delhi Cold Storage, notes et hypothèses (de travail), laboratoire d’images et de<br />
formes issues de photographies qu’il a prises dans l’espace public de New Delhi. Avec<br />
Contribution #3 Paris, aire métroplitaine présentée à la Galerie Vallois en 2011, le plan de la<br />
RATP et les lignes de RER servent le “protocole de prises de vues” : photographier systématiquement<br />
le paysage aux abords de chacune des 236 stations du réseau et produire ainsi un portrait<br />
photographique du Grand Paris qui ne soit généré ni par l'exemplarité ni par le pittoresque des<br />
quartiers inventoriés. Alain Bublex en livre un panorama visuel régi par la sélection d'une seule<br />
image par station. “Il ne s’agissait pas d’enjoliver la réalité, mais de l’aborder avec bonne<br />
humeur, avec une attention curieuse plutôt qu’avec une observation de jugement”. (in Journal des<br />
Arts, novembre 2011).<br />
À partir d’un ensemble de cartographies mis à disposition par la MRSH et l’UFR de<br />
géographie de l’université de Caen, Alain <strong>BUBLEX</strong> propose de prolonger cette<br />
réflexion sur la capacité de la cartographie à orienter une mission photographique.<br />
Le nouveau projet consiste en la préparation de Contribution #1. Il s'agira de déterminer au<br />
moyen de la cartographie, une série restreinte de sites de prise de vues afin de lever un portrait<br />
photographique des paysages de la France contemporaine en complément de celui dressé au<br />
cours de la décennie passée par Raymond Depardon.<br />
Alain Bublex,<br />
Contribution N°1, La France de Depardon,<br />
complément d'enquête - image 3756.jpeg<br />
© Alain Bublex<br />
Dans ce cadre, Nicolas BAUTÈS, enseignant chercheur en géographie, engage un travail<br />
avec ses étudiants en lien avec la démarche de l’artiste. Celui-ci trouve pleinement sa place<br />
dans l’enseignement de Licence 3 autour des questions d’”Urbanisme et d’Urbanité” et de<br />
“Géographie des Territoires”. L’artiste est invité à intervenir dans le cadre de ces enseignements<br />
généraux, offrant la possibilité aux étudiants d’interroger sa démarche ou de produire une<br />
note analytique.
ALAIN <strong>BUBLEX</strong><br />
Biographie<br />
Revue de presse
ALAIN <strong>BUBLEX</strong><br />
Né en 1961 à Lyon, vit et travaille à Lyon<br />
“Je ne produis ni dessins, ni photographies, vidéos ou installations mais des projets. Les objets que<br />
je produis sont des conséquences.” . Ces mots d'Alain Bublex caractérisent l'ensemble de son<br />
œuvre qui oscille entre fiction et réalité. Depuis 1992 il se plaît à égarer le spectateur dans des projets<br />
dont les éléments fictifs sont traités avec une rigeur scientifique indiscutable et une logique absolue.<br />
Tout commence en 1985 lorsque Alain Bublex et Milen Milenovitch, tous deux designers chez<br />
Renault, élaborent au fil des jours un projet de ville, semblable à une mégalopole américaine. Loin<br />
de s'imaginer une ville utopique ou idéale, ils offrent une version réaliste en la situant, après repérage,<br />
dans la baie de Passamaquody sur la côte est du Canada. À partir de cette donnée géographique<br />
réelle, Bublex et Milenovitch retracent l'histoire de la ville depuis le XVIIème siècle en regroupant<br />
archives et documents chronologiques attestant de son existence plausible. Elle est baptisée<br />
Glooscap, d'un nom d'une divinité indienne. Depuis 1992, Alain Bublex exploite cette ville en perpétuelle<br />
mutation dans le cadre d 'expositions qui accentuent l'ambiguïté entre la réalité et la fiction.<br />
Parmi les autres projets élaborés par Alain Bublex, les modèles d'Aérofiat, Fiat 126 modifiée à<br />
l'arrière par un système aérodynamique emprunté aux années 1930 qui établit la jonction entre art<br />
et industrie. Le “projet” pour rendre à Lyon ses brouillards est une proposition d'urbanisme pour<br />
recréer l'atmosphère du site avant que ne soient asséchés les étangs des Dombes. Il crée à Paris<br />
des chantiers inutiles avec container Algéco intitulés Mobile d'habitation puis conçoit un<br />
programme informatique Plug-in-City simulant l'implantation de ces containers sur les immeubles<br />
au gré des besoins des habitants. Pour Alain Bublex la ville est le lieu de transformation perpétuel<br />
le milieu de prédilection pour ses chantiers artistiques.<br />
Le Frac <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong> possède trois œuvres d’Alain Bublex dans sa collection relatant<br />
son projet de fiction de ville nommée Glooscap : General historic, Glooscap,1996, SMB-DLC/94 Lo-<br />
98100, bâtiments industriels rénovés sur la rivière Digdeguash River, 1998, SMB-DLC/94 Ow-98097,<br />
Hartford, quartier résidentiel près de l'université, 1998.<br />
Alain Bublex a récemment exposé au CCC, centre de création contemporaine à Tours. Son exposition<br />
15 ans de peinture retraçait l’ensemble du parcours photographique de l’artiste.<br />
À l’automne 2009, il investit la galerie des enfants du Centre Georges Pompidou et y installe un<br />
“paysage mystérieux” dédié à la prospective, à l'imagination à la création, à la vie quotidienne en<br />
2050.<br />
General Historic, 1996<br />
technique mixte sur papier<br />
180 x 130 cm<br />
Collection Frac BN<br />
SMB-DLC/94 Ow-98097,<br />
Hartford, quartier<br />
résidentiel près de l'université<br />
1998<br />
Epreuve chromogène<br />
155 x 212,5 cm<br />
Collection Frac BN
Journal des Arts, n°356, du 4 décembre au 17 novembre 2011
Paul Ardenne, “Alain Bublex. Nocturnes”, Art press, n°356, mai 2009, p. 85
INTERLOCUTEURS ET SUIVIE DE LA RÉSIDENCE.<br />
Frac <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong><br />
Anne Cartel, assistante d’exposition, chargée du service culturel et des publics de l’enseignement<br />
supérieur : a.cartel@frac-bn.org / 02 31 93 92 95.<br />
MRSH, Université de Caen <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong><br />
Nicolas Bautès, enseignant chercheur, maître de conférences en géographie et attaché la MRSH,<br />
membre de l’équipe ESO-Caen, laboratoire de recherche en géographie sociale :<br />
nicolas.bautes@unicaen.fr / 02 31 56 62 66 / 06 29 55 75 12.<br />
CONTACTS PRESSE.<br />
Frac <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong><br />
Camille Prunet, chargée de communication et de documentation :<br />
02 31 93 92 38 / camille.prunet@frac-bn.org<br />
www.frac-bn.org<br />
MRSH (Maison de la Recherche en Sciences Humaines)<br />
02 31 56 62 00<br />
mrsh.communication@unicaen.fr<br />
http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/<br />
Maison de l’étudiant<br />
Agnès Rouvière, chargée de communication :<br />
02 31 56 60 96 mde.communication@unicaen.fr