Technical Report and Statistics - Fifa
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ÉTATS-UNIS<br />
Après un mauvais départ et deux défaites face à l’Italie et au<br />
Brésil, les États-Unis ont réussi un surprenant « come-back »<br />
grâce à leur victoire 3-0 face à l’Egypte lors de leur troisième<br />
et dernier match de groupe, se qualifi ant ainsi pour les<br />
demi-fi nales. Les Américains ont ensuite créé la sensation de<br />
ce tournoi en dominant les Espagnols, pourtant invaincus<br />
depuis 35 matches, à la surprise générale (2-0). En fi nale,<br />
une excellente première période a permis aux Américains<br />
de rentrer au vestiaire avec une avance de deux buts, mais<br />
ils ont fi nalement du s’incliner 3-2 face à des Brésiliens de<br />
plus en plus dominateurs au fi l des minutes. La formation de<br />
base des États-Unis était un 4-4-2 clairement structuré. Les<br />
deux défenseurs centraux, Onyewu (5) et DeMerit (15), ont<br />
dominé les débats grâce à leur engagement et leur excellent<br />
jeu de tête. Derrière la défense, Howard (1) a démontré des<br />
qualités supérieures à la moyenne, décrochant même le Gant<br />
d’Or adidas, la récompense couronnant le meilleur gardien<br />
de la compétition. Devant, les milieux offensifs latéraux<br />
Donovan, par sa vitesse et sa vision du jeu, et Dempsey,<br />
par son explosivité et le danger qu’il apporte devant les<br />
buts, ont été convaincants. Au centre, Bradley (12) a<br />
effectué un travail très effi cace. Grâce à son énorme<br />
engagement, il a récupéré de nombreux ballons et initié<br />
de nombreuses attaques pour son équipe. Il a même<br />
souvent pris part aux offensives. À l’avant, Altidore (17) et<br />
Davies n’ont pas ménagé leur efforts. Outre leur cohésion<br />
défensive, les États-Unis ont surtout impressionné par<br />
leurs contres rapides, souvent emmenés par Donovan<br />
BRÉSIL<br />
Le Brésil a parfaitement justifi é son statut de favori du<br />
tournoi. Avec cinq victoires et quatorze buts inscrits, les<br />
Auriverde ont largement mérité leur victoire lors de cette<br />
Coupe des Confédérations de la FIFA. Les Brésiliens ont opté<br />
pour un schéma tactique oscillant entre un 4-2-3-1 et un<br />
4-2-2-2. Dans la première variation, Robinho évoluait plutôt<br />
comme milieu gauche, alors que dans la disposition plus<br />
offensive, il venait épauler Luis Fabiano (9) en attaque. Après<br />
FIFA Confederations Cup South Africa 2009<br />
avoir encaissé trois buts lors dès son premier match, face<br />
à l’Égypte, la défense brésilienne, bâtie autour du capitaine<br />
Lucio (3) et du solide gardien Julio Cesar (1), est devenue<br />
plus sûre match après match. Si Gilberto Silva (8) et Felipe<br />
Melo (5) ont contrôlé l’entrejeu, Kaká a été le véritable chef<br />
d’orchestre du secteur offensif. Ses courses incessantes, sa<br />
vision du jeu et sa lucidité en ont été le moteur de l’attaque<br />
brésilienne. Sur le fl anc droit, le défenseur latéral Maicon<br />
(2) a joué un rôle déterminant grâce à son explosivité et<br />
à la précision de ses centres. En attaque, Luis Fabiano a<br />
terminé meilleur buteur de la compétition grâce à ses<br />
cinq réalisations, souvent servi par l’imprévisible Robinho.<br />
Sous l’égide de leur sélectionneur Dunga, les Brésiliens ont<br />
modifi é leur style de jeu. La contre-attaque est devenue un<br />
élément essentiel de leur philosophie. Leur jeu de transition<br />
offensif a été un modèle du genre : récupération du ballon,<br />
soutien omniprésent des milieux de terrain, précision de<br />
la dernière passe, tout y était. Le deuxième but brésilien<br />
lors du match de groupe contre les États-Unis, inscrit par<br />
Robinho à la suite d’un corner américain repoussé, est<br />
l’exemple type d’un contre rondement mené et brillamment<br />
conclu.<br />
Conclusion<br />
Le bilan de la Coupe des Confédérations de la FIFA, Afrique<br />
du Sud 2009 est très positif. Cette répétition gr<strong>and</strong>eur<br />
nature de la Coupe du Monde de la FIFA de l’an prochain est<br />
assurément réussie. Les équipes en lice ont pu s’acclimater<br />
à l’environnement général, comme les stades, les<br />
infrastructures d’entraînement, le climat, les transports, etc.<br />
Même des nations non concernées par l’événement, telles<br />
que l’Angleterre, la France, l’Allemagne et la Suisse, avaient<br />
dépêché des délégations, dans lesquelles fi guraient leurs<br />
sélectionneurs, afi n de recueillir les premières impressions sur<br />
place. Cette compétition a sans aucun doute encore accru<br />
l’enthousiasme que suscite déjà la Coupe du Monde de la<br />
FIFA, Afrique du Sud 2010.<br />
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