Tract semaine de syndicalisation ICT 3 - La cgt

Dans la métallurgie, la
CGT n’est pas organisée
dans toutes les
entreprises. Elle ne
rayonne de manière
permanente que sur
50% des salariés de la
branche.
N’est-ce pas
dommageable pour
construire un
syndicalisme plus
efficace ?
Tous les sondages
indiquent une forte
confiance des salariés
dans notre
organisation.
Mais pour beaucoup
d’ingénieurs, de cadres
et même de techniciens
la CGT apparaît
d’abord comme le
syndicat des ouvriers
pour lequel ils peuvent
néanmoins voter par
exemple aux
prud’homales.
N’est-il pas
nécessaire de
dépasser le simple
soutien pour enrichir
la CGT de votre
opinion, de votre
connaissance des
réalités du travail et
de votre entreprise,
de votre
engagement ?
Ingénieurs, cadres et techniciens,
Le syndicalisme et la CGT sont
efficaces parce qu’il y a des syndiqués
dans d’autres entreprises que la votre
Et si vous franchissiez le pas ???
La CGT fait partie du paysage social du pays.
Mais elle n’existerait pas sans syndiqué. Aucune institution ou instance qui veut représenter un corps social ne
peut en effet vivre sans organisation, donc sans adhérent, sans démocratie interne.
La CGT n’existe pas encore dans toutes les entreprises.
C’est pourtant là que commence le besoin de défendre les intérêts des salariés et parfois même simplement
faire respecter les droits les plus simples. C’est pourtant à partir des élections de CE que s’évalue la
représentativité syndicale qui donne le pouvoir de négocier, de signer ou pas des accords collectifs à
l’entreprise, au niveau de la branche et au plan interprofessionnel.
Historiquement la CGT est le syndicat du monde ouvrier.
Mais les techniciens, les ingénieurs et les cadres n’ont-ils pas eux aussi besoin d’un syndicalisme enraciné dans
les valeurs de la CGT pour qu’elle soit plus forte, plus influente, et donc plus efficace dans leurs catégories ?
Quelles possibilités de progrès social sans un syndicalisme revendicatif, unitaire et ouvert à toutes les
catégories ?
Le patronat cultive auprès des salariés les plus qualifiés l’idée que la seule rationalité industrielle et sociale qui
vaille est celle de la rentabilité financière et donc que le syndicalisme n’est pas une bonne chose s’il est prêt à
mettre en cause cette finalité des entreprises, dictée par les actionnaires.
La dégradation de l’emploi, des salaires, de la protection sociale, des retraites, des conditions de travail ne
démontre-t-elle pas le contraire ?
La CGT syndique de l’ouvrier à l’ingénieur !
Le salariat est extrêmement diversifié du fait d’une division du travail qui continue de se complexifier. Le
syndicalisme doit donc prendre en compte des identités professionnelles multiples et le besoin du
rassemblement et d’unité de tous les salariés.
La CGT refuse l’enfermement et l’isolement dans un syndicalisme catégoriel et corporatiste. Elle syndique
depuis toujours de l’ouvrier à l’ingénieur avec la volonté que s’expriment les identités professionnelles des uns
et des autres pour rassembler toutes les catégories.
Les ingénieurs, cadres et techniciens ont leur CGT !
La particularité de notre syndicalisme CGT est de proposer aux ingénieurs, cadres et techniciens de se
syndiquer dans le même espace syndical ni corporatiste, ni catégoriel. Pour cela, la CGT a créé l’UGICT (Union
Générale des Ingénieurs, Cadres et Techniciens) dès 1963.
Le patronat quant à lui cherche depuis toujours à isoler les ingénieurs et cadres et leur syndicalisme du reste du
salariat. Il tente en permanence de convaincre les techniciens et plus encore les ingénieurs et les cadres que se
syndiquer est un acte contraire à leurs intérêts car contraire à la bonne marche de l’entreprise.
Au contraire, les ICT participent de concert à l’évolution du travail, de son organisation, des technologies, des
produits et services. Ils le font certes à des degrés différents de responsabilités et de qualification. Mais ils sont
ensemble au cœur des problématiques de la finalité et du sens du travail et peuvent donc enrichir le contenu
de l’action syndicale sur ces enjeux de plus en plus décisifs.
Ingénieurs, cadres, techniciens, rejoignez la CGT et son espace dédié à vos catégories.
• Participez à la construction d’un syndicalisme à la fois spécifique à vos propres revendications et
porteur de convergences avec tout le salariat.
• Participez au développement d’un syndicalisme CGT plus influent dans vos catégories.
3- Montreuil, le 4 mai 2011

Résumé de nos principales
orientations revendicatives
Salaires
Augmentation générale pour toutes les catégories, en %
égal.
Reconnaissance des qualifications.
Echelle salariale de 1 à 5 à partir d’un SMIC revalorisé à
1.600€ pour 35H.
Reconnaissance des diplômes :
→ Le salaire minimum d’embauche d’un ingénieur débutant
égal à deux fois le SMIC (Soit 3.200€ pour 35H).
→ à 1,6 SMIC pour un Bac+2, soit 2.560 € pour 35H (coef 255)
→ à 1,4 pour un Bac, soit 2.240 € pour 35H (coef 215)
Evolution de carrière
Doublement de la qualification et du salaire, à euro constant, sur une
carrière complète.
Ouvrir à tous les techniciens la possibilité d’un passage cadre dès l’accès
au coefficient 335 sans contrainte du forfait-jours.
Abandon de la grille de transposition pour les techniciens. Réactivation
du passage cadre des techniciens directement en Position II coef. 108.
Egalité de traitement entre les ingénieurs et cadres quelle que soit la
nature de leurs responsabilités (technique, managériale…) à un
moment donné et possibilité d’aller et retour entre ces deux types de
fonctions tout au long de la carrière.
Une nouvelle grille unique de l’ouvrier à l’ingénieur :
Pour mettre en place des minima nationaux pour toutes les catégories.
Pour éviter les effets de blocage des carrières liés à l’arrêt de la filière
technicienne aux coefficients 365/395.
Pour remettre de la cohérence dans les grilles de classification dans les
entreprises et placer les techniciens 335, 365, 395 au niveau des IC Pos II
100, 108, 114.
Emploi et contrat de travail
Développer l’emploi stable, limiter l’usage des contrats précaires et
supprimer les contrats de missions.
Réintégrer les activités et les emplois externalisés
Associer les salariés sous-traitants aux instances représentatives du
personnel des grands groupes.
Temps de travail
→ Maintenir les jours de RTT et les accords 35 heures.
→ Rétablir la référence horaire pour les forfaits-jours.
→ Préserver les techniciens de ce type de forfait et permettre aux
IC de le refuser.
→ Maîtriser les charges et les objectifs.
Organisation du travail
Un management alternatif qui substitue l’efficacité du
travail et la reconnaissance de l’humain aux critères
essentiellement financiers.
Des droits nouveaux pour les CE notamment en matière
d’orientation et de contrôle des fonds publics, de suspension
des plans de restructuration et d’obligation d’examen de
propositions alternatives.
Renforcer les prérogatives des CHSCT en matière
d’introduction de nouvelles technologies, d’organisation du
travail, des pratiques managériales.
Retraite
Défendre et valoriser les retraites par répartition.
Elargissement de l’assiette de cotisation aux produits financiers des
entreprises et à l’ensemble des systèmes de rémunération variable qui
échappent aujourd’hui aux cotisations.
→ Assurer un taux de remplacement (CNAV +
complémentaires) égal à 75% du salaire brut.
→ Réorienter les sommes consacrées aux dispositifs de
financement fondés sur la capitalisation vers les systèmes
actuels de répartition (CNAV, AGIRC et ARRCO).
→ Solidariser l’ensemble des régimes de retraite par la mise en
place d’une maison commune des retraites afin d’assurer que
la retraite à 60 ans reste un droit effectif pour tous.
→ Cette proposition implique la prise en compte des années
d’étude, des stages et des périodes de recherche du 1 er
emploi dans la détermination du nombre d’annuités pour
l’ouverture des droits.
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