PDF "Historique du 33e RI pendant la Grande ... - HoriZon14-18.eu
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<strong>Historique</strong> <strong>du</strong> 33 e R.I. (anonyme, Imprimerie J. Dumoulin, Paris, 1920) numérisé par Daniel Crozat<br />
série d'attaques violentes, alors que ses lignes étaient prises à revers par<br />
des mitrailleuses, et maintint toutes ses positions, s'imposant à tous par<br />
son énergie indomptable et son exemple.<br />
Le sergent HOREMANS, qui, seul gradé survivant de sa compagnie,<br />
parcourait le front de son unité, enf<strong>la</strong>mmant le courage de ses hommes,<br />
et qui, sommé de déposer les armes, criait aux Boches : « La 5 e meurt,<br />
mais ne se rend pas ! »<br />
Le caporal GOSSE, qui, bien que grièvement blessé, refusait de se<br />
<strong>la</strong>isser panser et encourageait ses hommes jusqu'à <strong>la</strong> limite de ses forces,<br />
leur disant : « Occupez-vous des Boches et non de moi. »<br />
Le soldat URCEL, qui, bien que grièvement blessé à <strong>la</strong> tête, continue à<br />
faire le coupde feu, jusqu'au moment où l'ennemi est repoussé, et qui<br />
tombe ensuite épuisé.<br />
Le soldat ATTRAT, qui, avec une énergie farouche, alors que cinq<br />
Allemands ont pu pénétrer dans les tranchée, tue les deux premiers à<br />
coups de baïonnette et abat de trois balles, les autres, qui cherchaient<br />
leur salut dans <strong>la</strong> fuite.<br />
Le c<strong>la</strong>iron HAVERLAND qui, le premier, put rétablir <strong>la</strong> liaison avec le<br />
chef de corps. Enterré trois fois <strong>du</strong>rant son trajet, tenant encore en main<br />
son fusil brisé, il exposa au colonel, avec netteté et sang-froid, <strong>la</strong> situation<br />
des unités et <strong>la</strong> physionomie <strong>du</strong> combat.<br />
VENDRESSE (AISNE)<br />
(Avril-Août 1916)<br />
Très éprouvé par les combats de DOUAUMONT, le régiment vient se<br />
reformer aux environs de BAR-LE-DUC et d’E<strong>RI</strong>ZE-SAINT-DIZIER, où il est<br />
passé en revue par le général JOFFRE. Notre commandant en chef remet <strong>la</strong><br />
rosette d'officier de <strong>la</strong> Légion d'honneur au lieutenant-colonel BOUDHORS<br />
et de nombreuses décorations aux officiers et aux soldats qui se sont<br />
distingués au cours des dernières affaires.<br />
Le 1 er avril, le 33 e est embarqué pour ÉPERNAY, d'où, par étapes, il<br />
gagne BOURG et VENDRESSE (Aisne) pour relever le 144 e dans le secteur de<br />
BEAULNE, TORDOIR, CHIVY et SOUPIR (entre SOISSONS et le CHEMIN DES<br />
DAMES) le 17 avril.<br />
Le 19, vers treize heures, l'ennemi déclenche, sur tout le<br />
front <strong>du</strong> secteur, un bombardement des plus violents. A seize<br />
heures, une accalmie, se pro<strong>du</strong>it ; mais, à dix huit heures<br />
quarante-cinq , nouveau bombardement suivi d'une attaque<br />
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