PDF "Historique du 33e RI pendant la Grande ... - HoriZon14-18.eu
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<strong>Historique</strong> <strong>du</strong> 33 e R.I. (anonyme, Imprimerie J. Dumoulin, Paris, 1920) numérisé par Daniel Crozat<br />
hommes de <strong>la</strong> 10 e ramènent <strong>la</strong> mitrailleuse et tous les papiers <strong>du</strong> bord.<br />
Le 30, vers vingt heures, les 1 er et 2 e bataillons quittent OSTVLETEREN<br />
pour gagner <strong>la</strong> ligne des abris D, où ils doivent séjourner quelques<br />
heures, en attendant que les passerelles soient établies.<br />
Ce travail, soigneusement préparé à l'avance, est exécuté en un<br />
temps extrêmement court.<br />
Huit passerelles par bataillon sont p<strong>la</strong>cées par les compagnies 1/13<br />
et 1/64 <strong>du</strong> génie, aidées par des pionniers <strong>du</strong> régiment. Le colonel<br />
reçoit, vers vingt-deux heures trente, l'indication de l'heure « H » (qui est<br />
quatre heures vingt-six) et presque en même temps celle des objectifs à<br />
atteindre le jour J (tranchée de KORTEKER et de BIXSCHOOTE et,<br />
éventuellement, fermes André SMITS et <strong>du</strong> CIMETIERE).<br />
A trois heures quinze, les bataillons de première ligne se dirigent<br />
vers le canal; l'ennemi déclenche à ce moment un tir de barrage violent à<br />
hauteur de <strong>la</strong> ligne des abris B, de l'Yperlée et <strong>du</strong> canal, gênant<br />
considérablement notre mouvement.<br />
Néanmoins, à l'heure prescrite, tous les bataillons ont franchi le<br />
canal, et se trouvent en p<strong>la</strong>ce, en formation d'assaut, dans l'ancienne<br />
première ligne ennemie.<br />
Le premier objectif (<strong>la</strong> tranchée <strong>du</strong> Casque) est atteint sans difficulté.<br />
A cinq heures quarante-huit, l'attaque reprend pour gagner <strong>la</strong> ferme<br />
CHEUROT, à <strong>la</strong> lisière nord-est <strong>du</strong> bois triangu<strong>la</strong>ire. Le 1 er bataillon<br />
rencontre un blockhaus défen<strong>du</strong> par un officier et une trentaine<br />
d'hommes; une dizaine d'entre eux sont tués, les autres sont faits<br />
prisonniers. De ce deuxième objectif, le 273 e envoie des reconnaissances<br />
qui ont pour mission de reconnaître <strong>la</strong> tranchée de KORTEKER. Elles y parviennent<br />
sans difficultés et les bataillons de première ligne les suivent<br />
aussitôt.<br />
Restait BIXSCHOOTE à enlever. Des patrouilles de combat ainsi que le<br />
groupe-franc sont envoyés en reconnaissance. Avec l'une d'elles, le souslieutenant<br />
DERVERCHER entre dans BIXSCHOOTE et fait prisonnier une<br />
vingtaine d'Allemands (dont 1 officier) qui se trouvaient dans un poste<br />
de secours.<br />
Les 6 e et 2 e compagnies pénétrent les premières dans BIXSCHOOTE,<br />
tuant ou faisant prisonniers les Allemands qui s'y trouvaient encore.<br />
A dix heures quinze, <strong>la</strong> 6 e compagnie (capitaine<br />
DEMIAUTTE) atteint <strong>la</strong> lisière « est » <strong>du</strong> vil<strong>la</strong>ge et réussit même<br />
à s'établir à 200 mètres au delà. A peu près à <strong>la</strong> même heure, <strong>la</strong><br />
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