PDF "Historique du 33e RI pendant la Grande ... - HoriZon14-18.eu
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<strong>Historique</strong> <strong>du</strong> 33 e R.I. (anonyme, Imprimerie J. Dumoulin, Paris, 1920) numérisé par Daniel Crozat<br />
de Napoléon et, de là, sont dirigés sur <strong>la</strong> ferme <strong>du</strong> ROSSET où ils doivent<br />
bivouaquer.<br />
Tels sont les faits dans leur exposé chronologique.<br />
Comment ont-ils été amenés?<br />
Des renseignements recueillis en fin de combat, il résulte que les<br />
Allemands, ayant franchi <strong>la</strong> Marne entre DORMANS-et VINVELLE, ont<br />
progressé par le ravin de VASSY. Ils étaient à BOUQUIGNY qu'aucune<br />
démonstration n'avait encore été faite sur le front <strong>du</strong> bataillon aux avantpostes.<br />
Quant aux bataillons de soutien, ils combattirent face à <strong>la</strong> Marne,<br />
mais furent également pris de f<strong>la</strong>nc par les colonnes ennemies<br />
débouchant <strong>du</strong> ravin de VASSY, qui nous séparent <strong>du</strong> 73 e . Le 2 e bataillon<br />
(GERBIER) parvint, en partie, à se replier sur <strong>la</strong> forêt de BOUQUIGNY et, de<br />
là, dans <strong>la</strong> direction de MONCET. Le 3 e bataillon fut encerclé par des<br />
colonnes allemandes passant par le nord de <strong>la</strong> forêt de BOUQUIGNY et, de<br />
là, dans <strong>la</strong> direction de MONCET; déjà très éprouvé par le tir d'artillerie, il<br />
résista avec <strong>la</strong> dernière énergie et jusqu'à épuisement complet de ses<br />
munitions.<br />
La section de mitrailleuses <strong>du</strong> sergent SAMAIN, p<strong>la</strong>cée au pont <strong>du</strong><br />
chemin de fer, au nord de <strong>la</strong> ferme AMOUR-DIEU, brû<strong>la</strong> jusqu'à 8000<br />
cartouches sur les colonnes allemandes débouchant de BOUQUIGNY vers<br />
AMOUR-DIEU.<br />
La section <strong>du</strong> sergent PREGALDIN, de <strong>la</strong> 5 e compagnie, ne se replia<br />
qu'après avoir brûlé toutes ses munitions et assuré le repli des<br />
mitrailleuses qui l'appuyaient.<br />
En avant de NESLES-LE-REPONS, une escouade, commandée par le<br />
caporal ROGER, prit sous son feu une mitrailleuse lourde qui venait de se<br />
mettre en batterie, tua le tireur, s'é<strong>la</strong>nça sur <strong>la</strong> mitrailleuse, l’emporta<br />
ainsi que les munitions et <strong>la</strong> retourna contre l’ennemi.<br />
Pour <strong>la</strong> troisième fois, en moins de six semaines, le régiment venait<br />
d’être saigné à b<strong>la</strong>nc.<br />
En ces dernières journées, le 33 e de DORMANS fut l'égal <strong>du</strong> 33 e de<br />
CHAUDUN et de CUTRY.<br />
Le 16, au petit jour, le régiment arrive à <strong>la</strong> ferme <strong>du</strong> ROSSET.<br />
Dans <strong>la</strong> journée, il est procédé à <strong>la</strong> réorganisation et à l'encadrement<br />
des éléments revenus de <strong>la</strong> bataille.<br />
HAUTE-ALSACE<br />
(Août-Septembre 1918)<br />
Après le terrible choc de DORMANS, le régiment fut retiré<br />
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