Le Radicalisme - Bibliothèque de Toulouse - Mairie de Toulouse

,
Quoi
I
Le conseil fédéral
des cheminots
réuni hier à Paris
a examiné la modification importante
apportée au régime des chemins de fer
par la création de la Société Nationale.
s'est réuni hier à Paris au Palais de /a
DeiMalité, le matin sons la présidence
de Carnier (Est) assisté de Clavetti
)(à.t.) et Bourre (Midi) l'aprée-midi
sous la présidence de. Carpentier
(Nord) assiste de Caguy (Compagnies
Hmoadaires) et Cuingues (P. L. PL).
Il a Mut d'abord entendu un exposé
substantiel de rua des secrétaires clahana.
Jarrtgion sur le décret et la
eonvention du 13 août 1137.
Dans .0 analyse objective, dantgion
a rient) les modifirations imper
tantes apportées au régime dee cheireiudsr
par la déPessessien des
compagnies, du pouvoir de gestion
u'ailes détenaient des conventions antérieures.
Dépossession conipensde
Pat vrai par certains avantages, qu'ad.
Iministratmrs de rêseaux et actionhaires
refirent des dispositions contepmes
dans let nouvelles conventions.
11 souligna stoMmment les insuffisances
de la convention, testai point
de vue de la représentation réduite du
personnel prévue au Conseil d'adminie.
(ration de la Société Nationale, que de
l'absence des représentants ouvriers au
Comité de direction,
Après cet exposé, plusieurs délégués
!fédéraux Quertelet _Word), Saverat
)(P.LM.), Poulet (P.O.), Ternusoy ma
crétaire fédéral),, Dadinot (plat), Galgeteau
(Compati). secondaire). Denier
(Compagnie secondaire). Claude (Est),
1:Denys 1E80, Bretèche (Plut), Cavalier
nAlgériel, Thomas (PO.), Mons (retrai.
nés) appartèrent Ove crltiènes contre les
disOositions du décret et de la conven.
sana, critiques por).t pl. attela.-
Immt sur /es eonditions dans lesquelles
nes textes gouvernementaux furent ela,
toréa sana que la Fédération ait êtê
toise à môme de les connaître et de ferjpm/er
ses observations. D'autres égale-
LA CONFERENCE NATIONALE
DES INDUSTRIES CHIMIQUES
Voici fa résali lion oui a eté votée d
l'unanintité par les dé/épilés e la con.
greuce natio.. des industries Mn,
gars &manche dernier
La conférence nationale des industries
chimiques, réunie Paris les 25 et
26 septembre 1917, aprta avoir discuté
et approuvé les rapports présentes par
la direction fédérale
Balles coutre la violation par /e immortel
des lois sooiales, droit syndical,
10 heures, congés payés, clauses de conventions
collectives, etc.
S'étonne'. litééices violations rencon,
toast H. sensiént la .mplaisance dos
Sautoirs Publies
S'indigne contre los accusations tendant
t rmdre responsable la classe ouvrière
et les lois sociales en vigueur.
ta malaiPe économique voulu et organisé
délibérénient par le patronat, comme
l'ont confirmé les interventions do.
eumentées dos délégués â la conférence,
Interventions qui ont prouvé le stockage
excessif d'une production toujours astrUe.
La conférence est surprise- que le
gouvernement et les pouvoirs publics
aient pu se faire l'écho de la campagne
des truite visant à mettre m cause la
semaine de 40 heures.
La conférence .tfonple, d'accord
/oppement de leur organisation syndiereneyout
tes décisions prises par le comité
le personnel dee .1.
tvldéral national du 4 nont tendant
abréger la procédure de l'arbitrage Dans le calme et la discipline, ils
bligatoire déclare que te dernier dêlcret
ne correspond pas aux promesses de leur Fédération.
s'apprêteront a répondre k tout appel
(mites carie président du' Contai/
Demande que /es graves et pressen,'
resrmenresommermurnstin
tes questions de l'embauche et de /a sé.
«rite de l'emploi soient mises au point
ge Plus rapidement possible
:PRENEZ NOTE I
Pue soit accordée la retraite due
tiens travailleurs permettant ainsi
Wintrée dans la production d'une masse' que le siège du
"Q'ttro' e.'?Zr) tr=i s'fite.'47, aI gepeeett !Parti Socialiste S.F.I.O..
da travail rider Cool/rida/nus départ,
teoutôdes dbygible Derme. avec le
g
'miser
IETC,,Ii.E.T.ARREleiTEOGEENNEERRA,,LLE
L'eau ceaudo .
1Dar I'lleclricil
ResHelt
l
Ur MM di nuit Des MM»;
Socitte Teullusalac du Bande
15, quai soplerre
Téléphona 23914
ment sur t'iasaael,aaa; de tareprdseamoirure
vu pale de dcccii lad.
m u e .
Semard, secrétaire fédéral, répondit
aux divers orateurs pour préciser les
interventions lais Fédération au cours
des négociations. Il souligna que si la
nationalisation n'a pas été réalisée,
convention et décret constituaient un
pas en avant vers cette voie. I/ cc..
tata .e deux décisions correspondaient
à certaines conditions filles par la
commission exécutive fédérale
1° Nécessité de réaliser la coordina.
tins des transports en même temps que
la nationalisation des Chemins de fer:
2. Constitution d'une société natio.
nale au lieu d'une société mixte.
Il a affirmé que les critiques aPPortées
par le conseil fédérai contre
suffisance de la représentation du per.
aomel étaient pleinement justifiées et
que, eu outre, /es protestations (déjà
formulées . lendemain de la parution
du décret par la Fédération, devaient
être renouvelées tant auprès On genre>
nement qu'auprès du Parlement. afin
d'obtenir, lors de la ratification du de.
eret par les Chambres, les modifiea,
tisse demandées a l'organisation syudimie
sur ouuvvobrnoteerrrteavttamie de
la Fédération au Conseil d'administra.
tion et au Comité de direction de la
Société nationale des chemins de fer.
/1 conclut que, sous ces réserves, l'organisation
pourrait accepter de dal.
aanassrii mlnialraliia Iv la 0.11°. d'ed'
Il fut ensuite entendu que le Conseil
fédéral prendrait sa décision .M.
avoir discuté le rapport sur la coordination
des transporte Préseuté Par Bi.
'nard, discussion qui a été aussitôt Com-
Melmée et (Mi se peursuivra animai
(1101,
cone.ns des délégués rias la prévention
et la reconnu/saune° de toutes les
maladies professionnelles.
La conférence proteste contre Paug.
mentation sam cesse croissante du coftt
de la vie et Pinertie la gonverne
ment a réagir contre les spéculateurs
et Muteure de vie chère.
La conférence, après avoir entendu
le rapport des délégués de l'Algérie sur
situation épouvantable faite à ces
travailleurs et déjà développée fi main.
tes reprises auprès du gouvernement,
exige très rapidement ...soit aroncim
cee travailleurs le bénéfice des lois
soeiales et avantages acquis des travailleurs
de la métropole
fM à l'agitation fais
tieuus'ellet%ttrrmenéée terroristes sonlesquellee
aucune mesure dans le
arr
rogramme du Rassemblement populal.
ce n'a encore été aPPliquée,
evant ha situation, tant intérieure
qu'extérieure, la conférence estime qu'il
serait urgent que les forces du Front
populaire se réunissent eu congres. Elle
mandate la Fédération pour intervenir
en ce sens auprès du hur.0 confédéraL
Les délégués h la eonfêrence font con.
fiance a leur Fédération et s'engagent
à uvrer au renforcement et au déve-
est transféré
12, cité Malesherbes
PARIS (9")
ri., Téléphone ( Trudaine 40.73 1
Md. Drouaes Nus es nue.
0 La cité Ideloeherbea corn.
inence rue des martyrs et:
i"re'''.=';',ret
lest donc situé à proximité du gi
- Pop/dal/Of D.
Attention: Ne pas confondre I
1.111.11.zeiz,oezzil
Le 18 congrès national
des ouvriers coiffeurs
s'est ouvert hier à Paris
GUNY, SECRÉTAIRE FÉDÉRAL, A PRÉSENTÉ
LE RAPPORT D'ACTIVITÉ DE L'ORGANISATION
François Ma.gnien
Ouvriers coltfeurs, 1, rue Darboy, a
Parle, le dix-huitième congrès de la
Féderatfon des syndicats d'ev fiers
mlffeurs de France.
Deux cents eyndicate sent représentés
,
grandioses
manifestations
de la C.G.T.
dans le HautRhin
10.000 participants à Mulhouse
et 10.000 à Colmar
(De notre correspondant partimlier.)
Mu/house, 20 septembre. Au.
Jourd'huis pat eu lieu eillUltanénteut,
à Mulhouse et I Colmar, deux grand.).
ses manifestations de la CGT., qui ana
démontré une fois de plus le grand resirement
dam la population alsacien.
ne. Le matm rassemblait une fèng
immense I Mulhouse à la Maison
Peuple, et a Colmar Cii e s.
Dans l'une, le camarade Buisson, seer&
taire Onétal adjoint de la C.G.T., dans
l'autre le camarade Bard, secrétaire
général dos ouvriers mineurs, Prirent
o parole, assistés d. Présidents des
Unions locales des dtuuvilinsl Gela
neisen et Schretber.
Les manifestations dans la rue, l'a
près-midi, fusent des phis imposantes.
Dans chacune dm deux villes, on
compta 10.000 manifestants. Nos sa.
marades des deux Municipalités sois.
listm ne manquèrent pas d'assister
ces démonstrations grandioses de la
Paissance de la C. G. T. Un enthou,
siasme indescriptible régnait tout ans
si bien â Mulhouse qu'à Cohnar. da.
mais, jusqu'à présent, la C. G. T. avait
réussi h mobilimr de telles masses Is
mime jour dans le Haut-Rhin.
La CGT, et les partke de gauche ga.
ment leraoin: le ciéritolieme bat
eu relia. en 41sxce.
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LE MiTil NOCIALISTE
par 150 délégués venue de tous les
coMs du PaYs.
On remarque dans Fassistance
sieurs délégués étrangers rePréseMant
des fédérations wenn.
La première séance .t ouverte à 10
heures; el/e est Présidée par Mann.,
secrétaire général du syndicat de Pa.
ris, qui, d.s um bref discours, a
souhaité la bienvenue aux délégués.
)tagnien déclare ensuite ouvert le
dia-huitième congrès et Passe la Parole
à Guny, secrétaire généra/ de la
Fédération.
Rapport d'activité
du Bureau fédéral
Cuny présente un rapport dételle
de l'activité de le Fédération depuis le
Congrès d'Unité
Eeaute luln 19-36, grâce â l'action de
de la Fédération, la eituation des ouvr...
coiffeurs été conalderablemint
améliorée et, parmi les exeat...
fluis par /es contrats collectifs locaux,
souli.o.
Le diminution des heures de tra.
van) L'application intégrale de la se.
maine anglaise:
L'augmentation dm salaitm et
l'établissement des salaires minima;
4° Les congé() annuels pavé,
5° Les allet.ons familiales.
6° La suppre.ion des «hm, eta..
En outre, la Convention collective
nationale qui avait été signée, il y a
six mois, avec las Fédération paire(
/ale, en vertu da 'leste dés aceordu
mismnt entré la C. G. T. et la Couffi
Maton générale de l'artisanat brun
Ma, a Olé rendue obbgatoins le it
mit dernier, oe qui marque aime.)
our notre Fédération, un imPorMnt'.
mes.
Cette convention nationale, qui de.
lent la a Charte du Travail» des ou,
slers coiffeurs, apporte ios avantage)
uilya'''Üni:fication et coordination de
nultiples contrats collectifs locaux;
Si Possibilité de rendre les règles
Ils contrats c011ectifs obligatolree
mur Mus et facilité du contrôle(
3° ElIa évite les eonflits locaux et
es dénonciation,s locales des com
rata O
6. Elle fixe les catégories profes.
ionnelles,
d'on mMimuna
le salaire aemré, la suppression deg
urèmes visant le personnel nourri et
Selle à l'action de la Fédération, le
ombre des heures du personnel dei
alose de mifrere a ru limitai d'Une
acon particulièrement large en moins'
l'un an.
Si Fon compare, en effet, l'ancien
reer, e'2 tee, y aune ale amé o'n'Ir
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Br.t, Tourcoing, Béziers, Orléans,
Piana, Calais, atte.nto.. Cala, Ail
gnon, Boulogne-sur-Mer, Bastia et quel
ques autres que nous oublions sant
doute;
Diminution de g heures et demi(
pour toutes I. villes inférieures i
MOM habitants (37.8. communes).
Si l'on tient compte que la Comm.
tion nationale apporte encore
L'affichage des horaires E Vett&
rieur, ce (mi permet un contrôle sevère:
L'inearporatiPn des manucures et
personnel des instituts de beauté dans
la corporation:
Le repas collectif minimum de une
heure trente pour touS:
La majoration des heures sinople.
mente.m de dérogation,
..dn se rendra compte qua l'action de
.. Fédération des coiffeurs, depuis le
Congrée d'Unité du mois de janvier
1936, a été particulièrement tractus..
se en résultats.
Des appla.ud.sements unanimee ont
salué ce rammix.
lin appériaif d'honneur a été servi.
erten par le Syndicat de Paris à tous
lesitdnéel' listssion s'est engagée, dans
l'après.midi, sur le rapport du bumau
fédéral. De nombreux déterrés sont
intervenus.
En fin de séance dee délégués tol.
landais et angleie ont salué On Cane/e
au nom de leu. camarades.
Les débats reprennent ce maths.
RÉPANDEZ LE DISCOURS
DE LÉON BLUM
A LUNA-PARK
ré discours prononcé
à Inné-Pari
tir Léon Blés a été édité en brode«
Militants !
Votre devoir est de le répandre
p de le répandre partout.
, Accomplir cette tâche
est faire uvre socialiste
et _couvre de solidarité
isinas gouvernement de
TEOIVT POPULAIRE
lo?Cedv=é2If' vile 4U1 :ara'
9Rjourd'hui.
L'EXEMPLAIRE : 0 fr. M.
Fédérations de PreVieCe. Passer les
mem/landes A la Librairie Populaire, â
(Vd_iécr'erlir (*Seine et Selne.G.Olsa
eutersule
`.1.1PRoele ...d eus matus.acua
(suoéatu
P vuenspv11;zor, Jen 7
-ose es auestunueutoè)
xneninimuso
shnulltri ,kaang sa se,
Namareramit
le amènmem tinadnits, as efenq
Imam,/ pa un. vp
70E e entodpa ejetim,,
sZerer.r::
eIPPLI
youate-a,sdas,
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'salin
'amerialoos se empuse
eaue,eqe,oN
rele raort PM/tg
'09.'Xi °muai Irae,
*I II *0 SPIETNE/OEDi act once
usnmos NO111,11011 Ill104
"VekeZen %Ce'
au/Vindoa m'yuan
tous
Pour
vos Imprimés
adresses-valu è la...
Après le comité national
des services publics et de santé
UNE MANIFESTATION NATIONALE EN VUE
D'OBTENIR LA REALISATION DES REVENDICA-
TIONS CORPORATIVES EST PREVUE POUR LE
DEBUT DE NOVEMBRE
Le Comité National de la Fédération
Générale des Personnels des Services
Publies et des Services de nuaii .555
réuni les 24 et 25 septembre, au Pliais
de la Mutualité.
Après -avoir procédé à l'élection lu
camarade Donnas, en remplacement de
dém.sionnaire, le Comité n
examiné la situation au regard des ra
vendications corporatives, et partici...
J'émeut au point Isole des rajustes
mente de salaires.
En conclusion du débat eur la situation
généraIs de la Fédération, l'ordre
du jour suivant a été voté a Puna..
mité
Sel Comité National,
Traduisant l'effervescence et le me.
rontententent julifié ou personnel des
communes et des établissements hasel.
Setiers rêpnant dans tout. Ire régions
lédérates
Constatant, d'une part, Fienpuiesanee
Miehaud
du gouvernement d obtenir des maniai.
pulités et commissions administratives
rapptiraion des décieions de la L'ontmission
paritaire nationale, ainsi que
des rajustements légitimes de traite.
ment ;
D'autre port,rhostilité manifestée Pu*
le Bênat à la loi coniporlant application
obligatoire des décisions de omettesions
paritaires départementaies et les
/entes" apport es Per reammalon
médiate c.ritee d'établir en proJet dr
Caisse nationale de retraites.
Décide, dans ces conditions. de Pies.
tre en ouvre les moyens d'action syndicale,
notamment la remettre. du Pavait
da. tee eervicee publies municipaux et
hospitaliers.
En conséquen, une premiers nia.
I feston.te générale aura heu dons tout te
papa au début de 11.00CIRD,
A. cas où les objectifs fédéraux ne se.
raient pas atteints par ce premier ante,
la suite de l'action sera décidée per an
Comité national convoqué en sessile
extraordinaire vers le 55 novembre.
DY lest t, le tanIsé Natrena
mandate le bureau fédéral et la Orem
mission Exécutive de ta Fédération ae
sueur, à profit le délai d'un Meta res.
! rent d. courir pour déterminer tee made-
: Ores d'ePPlication de la décision qui
h à1
Une manifestation de sympathie
en l'honneur de Michaud
.A roberion du départ de Artichaut),
lm réunion fraternelle a rassemblé les
membr. du Comité National Fédéra/
a . fret' d dont t alita
van d'honneur, dublain, doyen dee
délégués régi.atut, a retracé en imams
IOp
Amédée DIJNOIS
JAURÈS
internationaliste
ta'. (franco: 1.25)
En vante 5 la
Mamelon socialiste de ta tem
7, rue Meslay, Parla (3*)
et à la Librairie au O Populaire
eau Vletor-Meeee, Parle (59
élogieux le dévouement MIchand el
rappelé les nombreux SerVICea rendu
par lui au mouvement
En souvenir des seize ouvrier.
années pes,,,,
au service de la Fédération, un cadeau
a lié offert ensuite h Michaud.
Celni.ei a remercié avec émotion.
Isment pour lui. 11 encore, dam
a retraite, pour le triompha de la
cause ouvrière.
Les fonctionnaires
au ministère
des Finances
Une délégation de lear Fédération,
ainsi que de l'organisation des Postiers,
a été reçue hier par M. Bonnet
La Fédération généra. des Fonction.
mires nous communique :
Les représentants de la Fédération
postale sets la Fédération générale
des fonctionnaires, accompagnés d'une
fiCégation des sections du Haut.
Rhin, du Bas.Rhin et de la Moselle
ont été reçus hier lundi par le ml.
cistre des FMMICM, M. Bonnet. essai.
((anisa-Dons étaient venues entretenir
le ministre du retour au taux de 10 p.
mo de l'indemnité compensatrice.
Le ministre s'est parfaitement rendu
compte de toute l'Importance qu'il fa,
lait attacher à cette question et a Imam.
do discuter personnellement avant
la fln de cette semaine avec la présidence
Conseil et avec le directeur
général ds services d'Alsace-Lof,
raine.
Dans un délai très bref, Il reverra les
organisations intéressées P.a, iear
re connaitre la décision gouvernemen.
tale.
000
Pas ailleurs, /a commission exécuteea
du ca,tel des fonctionnaires, tsaraiis
Murs de PEtat, des chemins de fer et
des se, ces publies de /a réent pari-
Sienne, 505 gr017, plus de Xe).000 sendianes.
s'est réunie le 26 'septes,re au
siège de l'Union des syndicats de la ré.
gion parisienne.
Elle a félicité les militants qui, pour
ne pas porter atteinte au Remembre.
nient PaptekarL, se sont efkreas d'ét,
ter dans leurs services soue le »Orem
tentement des travailleurs se edetuiee
par ans agitation désordonnée et ineD
ficeee. Elle esPére néaron.ins pue let
regyipos revendioations dee travailleur
des, dei'mces publics seront satisfaites.
Elle /Roide d'organiser en tusse ras.
renia/meut de tous lex d'elle:de:tee des
services publics on elee4314 se ta remon
parisienne, lIé actabire, II te Pd/si/Off)
aativenient a remet Mutilée par
Castel centra/ des services publiti.
-as
Un- acte d'arbitraire
chez Thomson-Houston
La maison Thomson-Houston a récemment
consulté son personnel pour
savoir el, le mois prochain, D lait clésirent
de voir appliquer un nouvel ho-.
raire de travail qu'elle proposait,
A la majorité le personnel s'eqt Prononcé
pour le maintien du statu-quo.
CMa n'u pas arrété la direet.0 qui, al.'
léguant que la majorité n'était pas
q suffisamment forte a, a décidé d'ap.
pliquer te nouvel horaire à partir du
4 oetobre.
Cette désinvolture a provoqué daos
les ate/iera l'indignation que Don de,
vine.
Les conflits sociaux
Une grève a éclaté dans une mine à
Saint-André-sur-Orne.
Les ouvrières de la fabrique de vête.
mepte Hadji. et dia, de Draguignan,
ont évacué I. ateliers.
La grève de la cristallerie d'Arques,
qua avait éclaté le 17 juillet est ter"
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ceszerreonasze eezerzeinerzae
FANICUAS
JOUE... ET GAGNE
par Marcel Main
memrmreo.
qu'il en fût, et parfaitement'
abusé ce qui était fort naturel .1
icalSOn des draps qui affublaient
tous ceaIt qui se trouvaient au cimetière.
Jérôme Fandor avait immédiatement
décidé d'imiter ce
qu'il croyait être la manoeuvre de
,Juve
Lui aussi avait, d'un superbe
coup de poing, réduit à Vimpuissance
une des lavandières inconnues.
Après quoi, a Instant où le car arrivait,
Jérôme Fandor, chargeant
la femme sur sr dos à la façon
d'un paquet, avait sauté le fossé,
.gagné les champs pris le large,
(62)
Maintenant courbé sous le poids
de son fardeau humain, marchant
mir le mauvais sol d'un champ, Jérôme
Fandor riait tout seul de
l aventure .
Juve doit être crevant, tête à
tête avec sa captive ! Hum ! Je ne
le vois pas faisant la cour à sa
donzelle ! Et avec çà, la mienne
est-elle jolie ? Jr souhaite qu'elle
Il s'arrêta, soudain, Une rivière
lui barrait la route.
Pas la Seine ! estima-t-il avec
un grand sérieux. Et pas davantage
le Missiesipi ! Un fleuve inconnu.
Bon .! Si je m'arrêtais deux mi,
nutes, histoire de vérifier dans quel
état est la demoiselle que j'em-
Point méchant, sans rancune,
alors qu'il était cependant parfaitement
assuré qu'il s'agisSait d'une
complice du Maitre de l'Epouvante,
Jérome Fandor, posait aven précaution
sa captive sur l'herbe et soufflait
un peu...
Diable ! grommelait-il, voilà
Iule situation romantique ou j'y
perds mon nom.... L'aube... Une
femme inconnue et évanouie Un
garçon qui sort de la tombe.... Pas
possible ! C'est très cinéma.
De droite et de gauche, cependant,
Jérôme Fandor à cet instant
jetait des yeux interrogateurs....
Risquait-il d'être vu ? l'avait-nn
poursuivi ? Juve par bonheur, avait.
I pris une route identique et allaite
apparaître ?
Mais la campagne était parfaitement
déserte...
Une, petite buée bleuâtre montait
de la rivière.., estompait le paysage,
voilait à demi l'horizon, /Mélancoliques
au c apo d'an faible courant,
des barques de balançaient, à Pans
o t u r 'Ounil eno y'o 1,Frdama Lj't
en est la charmante enfant que je
me suis mise sur les bras
Jerome Fandor se pencha doucement
comença de dégager l'inconnue
du grand drap dans lequel elle
était encore entortillée...
Il eut vite, une exclamation désappointée
(
Une brune I C'est bien ma veine
! Et pas des plus belles encore !
Hum ! Un de ces petits airs qui vous
renseigne tout de suite sur une moralité.
Il eut été difficile, en effet, de se
tromper au sujet de la prisonnière...
Rien qu'à voir ce visage flétri, marqué
d'un maquillage outrancier, rien
qu'à contempler un accoutrement au
moinù voyant, corsage bleu ciel, jupe
noire, ceinture rouge, et bottines
mulem à hauts talons abominable-
Ment tournée, le moins averti des
modes féminin., eut assurément
fixé un rang social à la malheur..
ee.
Une charmante créature ! estima
Fandor, certainement l'une de
ces grandes dames qui fréquentent
les trottoirs de la Chapelle ou du
... Allons . Fan omas
recueille toujours les épaves de la
Grande Ville !
Mais Fandor ne dieposait guère
d'un long temps pour apprécier les
charmes de sa captive ou pour philosopher.
Les yeux de l'inconnue battaient
soudain, s'ouvraient et bientôt, se
redresSant à demi, la femme jetait
autour d'elle un regard à la foie
étonné et gouailleur (
Bon sang O murmurait-elle tout
à coup.... C'que j'en ai marre de la
cambrouse I A h! Pa.rae I Vivement
!
Puis, apercevant Fandor, ,témoin
muet et attentif de ce réveil t
Avec ça, demandait-elle, ça
boulotte, Frise-à-plat ?
Certes, le reporter avait, au cours
de sa vie mouvementée connu bien
des surprises, éprouvé bien dee
étonnements..
Mais cette fois, sa stupéfaction dépassait
les bornes ordinaires.
Quoi donc ! se réveillant après
une bataille tenible aux mains d'un
adversaire qu'elle avait tout lieu
de craindre cette fille ne trouvait
rien d'autre à dire ?
Prudemment, Fandor affirma, laconique
!
boulotte !
Tu sais, reprenait immédiate.
ment la prisOnnière, l'an ôté Mr.)
bath de m'tirer rite !
Vingt-deux ! J'ai rien ru que j' puer lm foire à tout le village et
me f'sais paumer ! C'était la roue- qu'on virne pas r'garder e qu'il
se, hein, qui s'amenait ? trafiquait dans le champ de navets
C'était la rousse, affirma Fan- que l'Fantômas y nous faisait jouer
dom de plus en plus laconique, les lavandières Dis donc ! C'est Ca-
- Et l'Fantômas ? L'etait pas
là ?
Çà ou autre chose ! fit Fandor.
Et, soudain, éclatant de rire, 11
Pas là !...
hoqueta
Des coups qu'il disait qu'on Tiens ? Tu lui demandera,s, à
avait rien à craindre !... qu'il se ra. Fantômes !
mènerait pour garer tous les cm Mais Jérôme Fentor, à le mer
pains si ça chauffait III nous a eu moment, continuait de rire.... Oh !
au boniment, quoi ?
il en avait besoin ! Depuis cinq Mi-
Probable !
- Eh bien notes ne devait-il pse faire un ef-
! faudra qu'y m'cle- fort surhumain pour conserver soit
mande de travailler encore pour son sérieux ?
blair !... Très peu ' Pans toi.... Parbleu ! C'est que, petit à petit,
Passe la main !
voilà qu'il comprenait un comiquele
parler argotique de Paris. Il avait Cette fille se trompait lourde-
Oh ! Fandor huilait à merveille vérité.
lance. a passe la main a d'un ton ment...,
dont il était tout prêt à tirer vanité. étaEitlle.é.tamite
La fille, pourtant, continuait t
P eeri leu, a dune cgoume pF1 lac e' d u'
Avec ça dis donc, dans l'trou, Maitre de l'Effroi ! Loin de rem.
c'était un bonhomme vivant, hein naître en lui le captif qu'elle avait
Mail avait bouclé F001051511 ae ' vu s'échapper du tombeau, elle 671.
Tu rStivais pas ? . ventait qu'il était arrivé sur le lleu
Et moi, ni personne !... Tee de /a bataille avec le grand car qui
v'nu avec le car, toi, Frise-à-plat ? avait assuré la fuite commune !
Pris pas tombé du ciel dis Le mieux n'était-il pas, au moins
lute?
(,
provisoirement, de la laisser dans ,
, , j ' pensc ! Al! c'te combine son erreur ?
' ' .1 fi.- . (d suivre)
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