BeJap Web Magazine - Janvier 2014
BeJap Web Magazine - Janvier 2014 Toute l'actualité de la culture Japonaise et ses environs.
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LE MENSUEL<br />
#1 JANVIER <strong>2014</strong><br />
Ce <strong>Web</strong> <strong>Magazine</strong> ne propose qu’un échantillon<br />
subjectif du contenu proposé sur le site<br />
WWW.BEJAP.COM<br />
19<br />
sagement avec de beau dessin égal à<br />
eux même et un style inchangé depuis<br />
le début de la série (à noter simplement<br />
que l’auteur à une fois de plus mis la<br />
dose concernant les gros plans). Bref :<br />
si vous ne connaissez pas Afterschool<br />
Charisma, il est plus que temps de vous<br />
le procurez !<br />
Servamp T3<br />
Un shōnen que j’ai appris à apprécier<br />
pour son chara-design assez sympathiques,<br />
ces répliques vraiment drôles<br />
et ses personnages plutôt attachants.<br />
Servamp nous plonge dans le quotidien<br />
de Mahiru, jeune garçon avec le<br />
cœur sur la main qui recueil un chaton<br />
abandonné dans la rue. Le hic ? Ce<br />
chat est en fait un vampire, un Servamp<br />
plus précisément : un vampire<br />
qui entre au service d’un humain. Par<br />
un malheureux concours de circonstances,<br />
Mahiru deviens le maître de<br />
Kuro alias Sleepy Ash : le vampire de<br />
la paresse. Tout deux vont alors faire<br />
la connaissance des autres Servamp et<br />
chercher à les rallier pour contrecarré<br />
les plans de Tsubaki, le 8ème Servamp,<br />
qui semble avoir des objectifs bien<br />
sombre quand à l’avenir de l’humanité.<br />
Ce tome est dans la continuité<br />
des précédents : on ne se prend pas<br />
franchement au sérieux là dedans ! De<br />
nouveaux personnages assez intéressants<br />
sont introduit, on en apprend un<br />
peu plus sur les Servamps et un bien<br />
étrange labo qui détenait autrefois<br />
Tsubaki (traduisez : on en apprend<br />
donc sur ce personnage). Enfin Kuro<br />
nous dévoile une nouvelle facette de<br />
sa personnalité et j’ai trouvée ça<br />
très interessant de la part d’un des<br />
personnages les plus humoristique du<br />
manga. L’histoire avance doucement<br />
mais sûrement, quelques nouvelles<br />
énigmes viennent s’ajouter aux<br />
précédentes mais sans entraver<br />
l’intrigue principale, ce même fil rouge.<br />
Mais ce titre n’est pas sans défauts :<br />
on peut par exemple évoquer le coté<br />
un peu « brouillon » concernant les<br />
cases et leur juxtaposition ainsi que le<br />
remplissage globale. Du coup certaines<br />
pages en deviennent pénibles à lire.<br />
Mais mis à part ça, Servamp et un<br />
titre qui reste très distrayant sans<br />
forcément rentrer dans le culte, ce qui<br />
n’est probablement pas l’objectif du<br />
mangaka !<br />
Amatsuki T8<br />
Avant tout un tome à l’image des<br />
autres c’est-à-dire qu’il été… compliqué.<br />
Comme si l’histoire en apparence<br />
banale devait se complexifié au maximum<br />
: Tokidoki Rokugô est un lycéen<br />
simplet mais loin d’être modèle… En<br />
effet, à cause de ses mauvaises notes<br />
et notamment en histoire où il semble<br />
être une vraie loque, il est envoyé en<br />
‘cours de rattrapage’ qui consiste ici<br />
en la visite d’un musée à réalité augmenté,<br />
comprenez qu’on vit dans un<br />
futur extra où l’on peu vivre l’espace<br />
de quelques heures la vie passé d’une<br />
époque grâce à un casque révolutionnaire.<br />
C’est ainsi que notre bon Tokidoki<br />
se plonge avec quelques uns de ses<br />
camarades dans le Japon féodale, plus<br />
précisément à l’époque d’Edo. Tout<br />
aurait pu s’arrêter là si suite à l’attaque<br />
d’un Yokai, Tokidoki se retrouve<br />
piégé dans ce monde virtuel…<br />
Un scénario plutôt classique que<br />
Shinobu Takayama, le mangaka, à<br />
pris grand plaisir à le rendre tout<br />
juste compréhensible. En effet,<br />
multipliant les parallèles entre la<br />
réalité, le passé et le nouveau monde<br />
dans lequel évolue notre héro, il<br />
faut bien reconnaître que Toki’ n’est<br />
plus le seul à être perdu… Ce tome<br />
était quand à lui une suite au passé<br />
commun de Ginshu et Bonten, deux<br />
personnages clefs et charismatique.<br />
Quelques éclaircissement donc<br />
mais pas seulement : beaucoup de<br />
questions concernant Bonten reste<br />
par exemple en suspend. On ne sais<br />
toujours pas comment il à pût obtenir<br />
le pouvoir de lire la toile ni même qui<br />
il est réellement, du coup j’ai ressentie<br />
un certain sentiment de frustration car<br />
j’ignore comment l’auteur va pouvoir<br />
nous l’expliquer au vu de la fin de ce<br />
flash-back. Un énième dans le tome<br />
9 ? Peu probable. Le volume s’achève<br />
une fois de plus sur un petit tour dans<br />
le passé/ réalité, je m’y perds. Les<br />
dessins sont grandiose, le récit plutôt<br />
intéressant et les personnages tous<br />
très attachants mais voilà, à force de<br />
brouiller les pistes, passé du coq à<br />
l’âne je crains qu’Amatsuki risque de<br />
perdre le peu de lecteurs qu’il lui reste<br />
en dehors de son pays d’origine…