Bulletin Janvier - février 2011 - Hérouville Saint-Clair
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Dossier : le chauffage urbain<br />
début JANVIER<br />
une réunion d'information a été organisée par la ville<br />
auprès des bailleurs, promoteurs, syndics, concernés<br />
abonnés au chauffage urbain hérouvillais<br />
UIOM : L'Usine d'Incinération des Ordures Ménagères,<br />
située à Colombelles est exploitée par la Société pour<br />
l'Incinération des Résidus Urbains de l'Agglomération<br />
Caennaise (SIRAC). Elle est l’une des seules usines françaises<br />
d’incinération des déchets certifiée ISO 14001 (performance<br />
environnementale). Grâce à ses deux fours pouvant absorber<br />
chacun 7,8 tonnes de déchets à l’heure, l'UIOM traite les<br />
déchets de 280 000 habitants.<br />
Comment ça marche ?<br />
Un chauffage économique,<br />
écologique et... unique !<br />
Le système de récupération de chaleur sur<br />
l’usine d’incinération des ordures ménagères<br />
de Colombelles fourni près de 90% de<br />
l’ensemble de la chaleur distribuée sur la ville.<br />
10 500 équivalents logements sont concernés :<br />
tous les logements collectifs, les équipements<br />
municipaux et les bâtiments tertiaires tels<br />
que : écoles, collèges, Hôtel de Ville, piscine,<br />
bibliothèque....<br />
L'usine d'incinération d'ordures<br />
ménageres (UIOM)<br />
Exploitée par la SIRAC (Société pour<br />
l'Incinération des Résidus Urbains de l'Agglomération<br />
Caennaise), l'UIOM à Colombelles<br />
traite les déchets ménagers de 280 000<br />
habitants sur 94 communes. La chaleur<br />
dégagée par ses fours produit une eau<br />
surchauffée à 190°C sous pression constante<br />
à 24 bars qui alimente le réseau de chauffage<br />
urbain hérouvillais.<br />
la chaufferie<br />
Cette eau est acheminée jusqu’à la chaufferie<br />
d’Hérouville (SEMMERET) par un réseau de<br />
2 fois 7 km qui passe sous l’Orne et le canal. Elle<br />
arrive d’abord dans la sous-station d’échange<br />
réseau, puis transite par la chaufferie, où<br />
4 pompes la diffusent ensuite dans les<br />
2 fois 12 km du réseau de chauffage urbain<br />
hérouvillais.<br />
LES sous-stationS<br />
Le territoire de la ville est quadrillé par un<br />
maillage de 98 sous-stations, situées en soussol<br />
des bâtiments reliés au réseau. On y trouve<br />
un ensemble d’échangeurs assurant une<br />
production écologique de chauffage et d'eau<br />
chaude sanitaire.<br />
L’appoint au gaz et au fioul<br />
Ce système ingénieux a cependant ses limites.<br />
Il ne fonctionne plus dès lors que les fours de<br />
l'UIOM sont à l’arrêt ou quand la température<br />
extérieure passe sous les 2°c. Dans ces cas-là,<br />
les trois chaudières de la SEMMERET, l’une au<br />
gaz, deux au fioul TBTS (Très Basse Teneur en<br />
Soufre) prennent le relais. Sur l’année, leur<br />
apport représente en moyenne 11% de la<br />
chaleur distribuée.<br />
SYVEDAC : Le Syndicat pour la Valorisation et<br />
l’Elimination des Déchets de l’Agglomération Caennaise<br />
(SYVEDAC) assure la mission de service public du traitement<br />
des déchets ménagers de 280 000 habitanst sur 93 communes.<br />
Il est propriétaire de l’usine d'incinération de Colombelles qui<br />
fournit l’énergie au réseau de chauffage urbain.<br />
SEMMERET : Créée en 1965, la chaufferie et le réseau<br />
de chauffage urbain sont exploités depuis 1988 par la Société<br />
d’Economie Mixte pour la Maîtrise Et la Récupération d’Energie<br />
Thermique (SEMMERET), détenue majoritairement par la ville<br />
(52%). Raccordée à l’UIOM, la SEMMERET valorise jusqu’à<br />
105 000 000 Kw/h par an, en limitant de façon conséquente ses<br />
rejets dans l’atmosphère.<br />
COFELY GDF-Suez : COFELY conçoit, met en œuvre<br />
et exploite des solutions qui permettent de mieux utiliser les<br />
énergies et de réduire leur impact environnemental. La société<br />
gère la récupération de chaleur sur l’Usine d’incinération, et<br />
son transport jusqu’à la chaufferie d’Hérouville ainsi que sa<br />
commercialisation.<br />
Economiser des milliers de tonnes de fioul, en récupérant la chaleur produite par l’usine<br />
d’incinération de Colombelles, tel est le secret du chauffage urbain à Hérouville.<br />
Une idée simple. Encore fallait-il y penser.<br />
16 - Hérouville en clair<br />
Laurent Mata, premier maire adjoint et président<br />
de la SEMMERET, en compagnie de Didier Guilbert,<br />
responsable d’exploitation, devant l’une des<br />
chaudières chargées de faire l’appoint, quand le<br />
système de récupération de chaleur est à l’arrêt.<br />
C'est l'incinération des déchets ménagers dans les<br />
fours de l'UIOM de Colombelles qui fournit, quand<br />
elle fonctionne, 89% de la chaleur alimentant le<br />
réseau de chauffage urbain à Hérouville<br />
12 800 tonnes de fioul<br />
économiséES par an<br />
Le réseau de chaleur avec l’usine d’incinération<br />
permet d’économiser 12 800 tonnes de<br />
fioul lourd par an. « Entre 1965 et 1990,<br />
l’alimentation était à 100 % au fioul lourd,<br />
soit environ 14 000 tonnes par an », rappelle<br />
Laurent Mata, premier maire-adjoint et<br />
président de la Semmeret. « Depuis la<br />
mise en service du réseau de chaleur, la<br />
consommation de fioul lourd est tombée<br />
à 1 200 tonnes en moyenne par an. Cette<br />
économie de 12 800 tonnes représente<br />
40 000 tonnes en moins de CO² rejeté dans<br />
l’atmosphère. De plus l'utilisation depuis<br />
2002 de fioul TBTS limite les rejets de NOx<br />
(dioxyde d'azote).»<br />
Ce système de chauffage possède ainsi<br />
le double avantage d’être économique et<br />
écologique. La SEMMERET propose un coût<br />
énergétique parmi les plus bas de France.